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 Vania CA : 12/12/10 Je haussai les épaules, pas très fier. Les morts ne parleraient plus .... et les vivants beaucoup encore. Jarod ? C'est sans doute l'homme qui voulait à tout pris nous voir financer son marché noir à Havre.
J'ai eu affaire à lui lors de notre soirée à Restov. C'est un homme subtil, sans scrupule ni état d'âme, qui a un sens certain des affaires.
Je peux demander des informations supplémentaires à son sujet.
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23 Calistril 4711, en début de soiréeVania CA : 12/12/10 Nous entrions dans la salle du Conseil. Tous étaient là, plus intrigués que courroucés de cette convocation tardive. Dimitri portait encore les reliefs de ses agapes sur sa barbe, et sa boisson à la main. Nous étions revenus à marche forcée, à pied. Sauf Daiklan et Béryl, qui avaient encore leur monture. Deux jours et demi pour avaler la route que nous devions parcourir en quatre, à cheval. Nous y étions arrivés ... Daiklan était mal en point encore. Béryl et lui ne tenaient quasiment plus debout et devaient avoir le cul en sang. Quant à Hizel, Locke et moi, nous ne comptions plus les ampoules aux pieds et avancions de guingois. Thorin devait avoir un truc ... qui lui permettait de paraitre "frais". La barbe naine, sans doute. Nous étions arrivés au crépuscule. Le feu venait juste d'être bouté dans l'âtre. Des bougies de suif avaient été allumées, et fumaient plus qu'elles n'éclairaient. Béryl m'invita d'un geste à ... résumer la situation. Chers membres du Conseil, nous sommes de retour.
Avant de commencer le Conseil à proprement parler, je dois vous informer de quelques faits.
Tout d'abord, permettez-moi de vous présenter Locke, qui est revenu avec nous de Restov. Avec votre permission, et celle du seigneur Béryl, il assistera à notre réunion.
Nous sommes allés à Restov et y avons guéri Daiklan du mal lycanthropique.
Nous avons également rencontré Ioseph Sellemius et son Conseil, et avons conversé de l'évolution de la situation. D'une manière générale, tous observent nos progrès avec intérêt.
Nous avons également rencontré Jarod. Nous le soupçonnions d'être à l'origine des enlèvements auxquels il a été mis fin lors de la fête de l'évocation. Pour parler sans ambages, il nous a "proposé" de prendre en charge la criminalité, notamment l'esclavage, à Havre, ce que le seigneur Béryl a refusé, ce que Jarod n'a pas accepté. Il nous a menacé de semer le trouble et les maux à Dana et à Havre jusqu'à ce que nous acceptions son offre.
Locke pourra nous parler longuement de Jarod. Il nous avait déjà fait une proposition similaire par le passé, et nous avions déjà refusé.
Au retour, à peine arrivés sur le territoire de Dana, nous avons été aspergés de morceaux de cadavres humains. Nous avons tenté de rattraper les auteurs de cette horreur, vainement. Puis, revenant vers Havre, nous avons ressenti les premiers symptômes de la maladie que les morceaux de cadavres portaient. Nous sommes dès lors restés en quarantaine et, par la grâce de Torag, et le truchement et les soins de Thorin, nous avons survécu et surmonté le mal en huit jours. Daiklan a particulièrement souffert.
Celui qui a fait cela, et nous soupçonnons Jarod, sans pouvoir le prouver toutefois, voulait anéantir Havre, par la maladie.
Voilà.
Ah ... oui, nous avons tué deux trolls en chemin.
Je tiens d'emblée à préciser que je ne compte pas céder aux menaces d'un Jarod. Et ce n'est pas négociable pour ce qui me concerne : la Nuit de Havre nous appartient.
Voilà qui conclut mon rapport préliminaire, mon Seigneur.
Je vous rappelle que avons plusieurs questions diplomatiques à régler en prévision des prochains mois.
Vos questions sont les bienvenues. Modifié par un utilisateur samedi 12 mars 2016 13:14:45(UTC)
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 Locke CA : 23/15/18
C'est marrant, je croyais voir autre chose comme "conseillers". Faut croire qu'il n'y a pas tant de différence entre une guilde et un gouvernement. Bizarre quand même de voir des mecs comme ce Zvenson ou l'Akiros siéger comme s'ils avaient toute légitimité... Un mercenaire, un brigand, cela n'inspire pas une loyauté farouche, tout ça.
Enfin, moi, ce que j'en dis...
Au fait, il parle de quoi Vania ? Suis un peu, bon sang !
Ah ouais, Jarod. Je continue de penser qu'on aurait dû faire les choses autrement. Mais bon.
Des questions ?Euh moi ?
En fait, c'est pas vraiment une question, c'est plutôt, comment dire, une réflexion ou une intervention, enfin j'ai un truc à dire quoi....
Je voulais surtout remercier le Seigneur Béryl et ses conseillers de m'avoir accorder la chance de les accompagner en ces lieux et de participer à ce grand projet. Je voudrais aussi vous dire que je ferai tout pour vous les gars ! Daiklan est un ami et s'il s'est lancé dans cette aventure, c'est qu'elle doit avoir un sens.
Maintenant, je voudrais aussi vous dire que vous devriez peut-être regarder un peu plus ce qu'il se passe dans la rue. Pas votre police secrète ou un autre truc de sécurité du genre qui vous envoie des rapports pour vous faire plaisir et justifier le magot qu'il vous extorque chaque semaine. Merde, pourquoi Daiklan me regarde comme ça. J'ai dis une connerie à propos de la sécurité ?Non, être plus dedans. Rencontrer les gens, les écouter. Est-ce qu'il y a ne serait-ce q'un siège pour un petit gars qui crèche sous les tentes dans ce conseil ? Parce que c'est bien, les beaux habits, les mots fleuris, les oreilles pointues - Oups ! - mais c'est pas cela qui va vous rallier le peuple.
Il leur faut une lueur d'espoir, donner du courage aux démunis. Les gars qui viennent ici désiraient une vie libre, pas juste s'entasser dans des tentes. Alors, il faut leur donner autre chose, ne serait-ce que de l'écoute ou de la responsabilité.... (silence) ... (silence gêné) Enfin, je m'excuse. J'ai peut-être parlé un peu trop. Je voulais pas vous manquer de respect et dire que vous êtes des gros bourgeois. Euh non, c'est pas ce que je veux dire, vous n'êtes pas des gros bourgeois ! Enfin , vous comprenez, euh....... (silence) Bon sang, il a encore fallu que tu l'ouvres, hein ? Tu ne sais pas te taire ?Je crois qu'il vaut mieux que je la ferme, non ?
Excusez-moi. Je voulais juste aider.Modifié par un utilisateur dimanche 13 mars 2016 17:00:13(UTC)
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 Béryl CA : 20/14/17 Béryl prend alors la parole. « Je voudrais commencer en vous présentant le bien nommé Locke. Sous des dehors un peu rustres, c'est un homme déterminé, courageux et habile, il ne sera pas de trop pour nous aider à relever les défis qui nous attendent. De plus, je dois bien avouer que sans lui, je ne serais pas ici à vous parler. Il a toute ma confiance et je m'en porte garant. Cependant, comme il est de rigueur, Locke devra prêter serment comme vous tous pour assister à ce conseil, même s'il ne dispose pas encore d'une responsabilité officielle.
Ce qui s'est passé est extrêmement grave. Nous avons de fortes présomptions contre Jarod. Il a un mobile, celui de pouvoir contrôler la pègre de Havre, et également celui de prendre sa revanche sur nous qui l'avons déjà contrarié deux fois, en refusant son offre initiale et ensuite en chassant ses esclavagistes. Il y a également la méthode, digne d'un assassin de la pire espèce, destinée autant à nous nuire qu'à nous intimider. Néanmoins, nous ne pouvons pas totalement ignorer la possibilité que ce piège ait été placé par un autre agresseur. »Béryl ajoute d'une voix cassante : « Zven ! Je veux un rapport détaillé sur ce qui s'est passé ses derniers jours. Comment se fait-il qu'une bande de criminels convoyant des prisonniers puisse installer un piège de cette nature sur le sol de Dana sans être repérés ni inquiétés ? »Puis, s'adressant à tous : « Je veux également savoir si ces pauvres bougres assassinés ont été enlevés ici, ou si des disparitions récentes sont à déplorer parmi les voyageurs réguliers entre ici et Restov ?
Je veux tout savoir sur Jarod, ses appuis, ses forces, ses faiblesses, et qui sont ses ennemis !
Je tiens à vous faire part que je ne cèderai jamais à ce type d'intimidation !
JAMAIS ! »Retrouvant son calme, Béryl conclu par ces mots : « Néanmoins, je suis à l'écoute de vos conseils. »Béryl tourne ensuite son regard vers Locke ... « Locke, c'est à toi à présent à répéter ces quelques mots, en prenant d’une main l’objet qui t'est le plus cher et en posant ton autre main sur ton torse à hauteur de ton cœur :
Je jure, de consacrer mes forces au bien du peuple de Dana, d'accroître ce qui lui est profitable, d'écarter de lui tout dommage, de respecter et défendre les lois du Royaume, de remplir mes devoirs avec conscience et d'être juste envers tous. »Modifié par un utilisateur samedi 19 mars 2016 11:49:51(UTC)
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La réunion impromptue provoquée par le retour de Béryl et de ses compagnons dans un piteux état sentait la sueur, le vomi et l'énervement. Tous les conseillers n'étaient pas là, Jhod était comme bien souvent dans son temple et on n'avait pas trouvé Dimitri dans de si courts délais, bien qu'on le cherchait sans doute encore. Les personnes rassemblées dans l'urgence avaient entendu Vania avec respect, vu leur poil s'hérisser avec l'intervention de Locke et perçu un énervement immense de la part de Béryl. Mais alors qu'il réclamait une prestation de serment, Akiros prit la parole en haussant la voix dans un premier temps, s'adaptant au volume sonore de Béryl pour attirer son attention, coupant l'herbe sous le pied de Locke.  Akiros Ismort CA : 21/11/20
Vous revenez de Restov, où je comprends que vous avez eu une rencontre cordiale mais avec quelqu'un qui vous déplaît et que nous tenons pour responsable de quelques méfaits chez nous, bien que nous n'en ayons aucune preuve formelle.
Vous avez subit une attaque de Troll, que vous avez défait, et tombés dans un piège que je comprends comme retors et qui aurait pu nous coûter cher, mais pour lequel nous n'avons pas de groupe qui s'en réclame la paternité. Que votre rencontre de Restov y soit lié est une possibilité, pas une preuve.
Soit, je peux comprendre tout cela, ainsi que votre énervement après un voyage visiblement difficile. Que vous vous en preniez à Zven, qui, j'en témoigne pour l'avoir accompagné quelques fois, effectue les patrouilles nécessaires sur les quelques routes dont nous disposons, bien qu'elles ne mènent nulle part, me semble disproportionné et sous le coup d'une émotion contenue.
Mais là où je ne comprends plus, c'est quand je vous vois réclamer à un inconnu, qui est présent sans qu'on comprenne pourquoi, si ce n'est le témoin de votre aventure, qui réclame une place à table à sa première intervention et pour lequel vous voulez réaliser une prestation de serment. Mais un serment pour quoi ? Pour une place ? Celle de qui ?
J'ai cru jusqu'ici que nous étions un groupe qui se voulait mettre en avant la discussion et écouter tout un chacun et d'un coup, vous prenez une décision unilatérale, désignez un ennemi intime et agissez sous le coup d'une émotion.
Si c'est dans ces conditions que vous êtes rentrés, vous pouvez directement lui donner mon poste, car pour ma part, je ne cautionne pas cette méthode. »Akiros se lève, prêt à quitter la pièce sans se retourner. La tension dans la pièce est fort élevée et bon nombre de conseillers qui voulaient intervenir son pour l'instant bouche bée. Modifié par un utilisateur jeudi 17 mars 2016 11:30:23(UTC)
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Béryl CA : 20/14/17 Béryl regarde d’abord Akiros avec stupéfaction, tant sa tirade semble l’avoir pris de court. Décidément, la colère ne me réussit pas.Puis, il pousse un long soupir, et reprend la parole, sur un ton calme et posé, plus conforme à son habitude. « Je tiens à ce que les choses soient claires. Si vous devez me menacer de quitter ce Conseil chaque fois qu’un désaccord ou un malentendu éclate entre nous, je ne donne par cher de ce Conseil, et, par extension, de Dana tout entier.
Je crois aussi, comme toi Akiros, que nous formons un groupe qui se doit mettre en avant la discussion et écouter tout un chacun. C’est ce qui se passerait dans un monde idéal.
Locke ne réclame rien du tout, c’est moi qui lui demande de rejoindre notre conseil, en tant que simple conseiller, sans autre responsabilité que d’assister à nos réunions et de nous aider. Nommer les conseillers relève de ma responsabilité. Je tiens à préciser qu’il s’agit ici d’une décision d’exception. En toutes autres circonstances, j’aurais pris le temps d’en discuter avec vous et de vous écouter sans vous mettre devant le fait accompli, et qui plus est, certainement pas dans la précipitation. Je le répète, je réponds totalement de Locke et je suis sûr qu’il peut nous aider. Ce n’est pas une décision que j’ai prise sur un coup de tête. Je vous demande de me faire confiance et de le juger sur ses actes, pas sur ses paroles maladroites.
J’ajoute, Akiros, que tu as raison, pour le reste, je me suis exprimé sous l’emprise de l’émotion et de la colère, et Zven en a fait les frais. Je ne prétends pas être un dirigeant parfait, loin s’en faut.
Aussi, Akiros, je comprends ton courroux. Tu es libre de partir quand tu veux, c’est notre contrat. »
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Locke CA : 23/15/18
Seigneur Béryl, je prêterai volontiers serment au moment qui sera le plus opportun mais je ne souhaite pas vous apporter conseil. Euh, non, ce n'est pas ce que je voulais dire. C'est pas que je ne veux pas ne pas vous donner de conseils mais je ne veux pas être conseiller, je ne veux pas de ces conneries. Non, c'est pas des conneries, c'est juste que je n'y serais pas à l'aise et puis je pense que je vous serai plus utile en dehors du conseil que dedans.
Faut pas être aussi mijaurée, Ismort. Je te laisse ta place et les emmerdes qui vont avec.
J'aurais une proposition à vous faire Seigneur Béryl mais je ne pense pas que tout le monde devrait l'entendre. Enfin, ce que je veux dire, c'est plutôt que j'aimerais vous en parler d'abord pour éviter de froisser les pucelles. Enfin, pour ne pas heurter les sensibilités.
Je pense que vous avez vraiment besoin de quelqu'un qui ne soit pas dans le conseil, quelqu'un qui puisse agir différemment, qui puisse agir sans être associé au pouvoir. C'est le sens de ma proposition, si toutefois vous voulez l'écouter. Après tout, les ronces protègent la rose...
Quant à toi Ismort, je t'offre un verre quand tout ce bazar sera fini. Enfin, ce n'est pas que le conseil est un bazar, c'est juste que..., enfin,... vous comprenez quoi ?
... silence
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Béryl CA : 20/14/17 Béryl, à la fois contrarié et soulagé par la tournure des événements, se retourne vers Locke. « Et bien, Locke, puisque tu ne souhaites pas prêter serment, et à moins que tu n'aies encore une information importante à communiquer au Conseil, il est temps pour toi de nous laisser. Il est en effet probable que ta présence au sein de ce conseil soit prématurée, ... et ne ferait que ralentir nos débats comme aujourd'hui. »
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Locke CA : 23/15/18
Bien sûr que je veux vous aider, prêter serment et tout. Je vois pas le lien entre le serment et le conseil. S'il suffit de prononcer trois phrases pour pouvoir s'asseoir, le niveau doit pas être bien élevé...
Attention, cela veut pas dire que vous êtes incompétents, les gars. C'est juste que je trouve plus important de prêter serment pour quelque chose en quoi on croit que pour obtenir quelque chose...
Je vais aller boire un verre alors. Daikan, les Darons, c'est bien comme crèche ? Ismort, si le coeur t'en dit... Attente...
Pas maintenant , c'est cela ?
Me permettrez-vous malgré tout de vous parler en privé plus tard dans la journée, Seigneur Béryl ? J'ai vraiment un truc à vous dire...Rabattant sa capuche sur ses épaules, le roublard aux curieux yeux vairons s'éclipse un sourire énigmatique sur les lèvres... Modifié par un utilisateur samedi 19 mars 2016 22:28:45(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Vania CA : 12/12/10 Et voilà ... j'observais Akiros. Béryl l'avait rejoint ... et Locke. Akiros en valait la peine. Il réglait les choses avec une efficacité certaine. Locke montrait quelques belles dispositions aussi, mais pour l'ombre et la lisière. Nous avions besoin de tous les talents ... restait à voir ce qu'Akiros déciderait. En attendant, je notai les points pour l'ordre du jour à la craie sur l'ardoise qui nous tenait lieu de tableau 1) Discussion et adoption de l'ordre du jour - tous
2) Mise au point et organisation du Conseil - tous
3) Point sur la situation à Havre et à Dana - chacun
4) Vie de Havre - priorités pour les habitants - tous
5) Diplomatie - point sur les engagements qui arrivent bientôt à échéance : - tous
- visite diplomatique à Kozek Lodovka - accords commerciaux
- construction d'un cimetière (Pharasma)
- construction d'un marché
- construction de la route vers le comptoir d'Oleg
6) Décisions - tous
7) Divers - ceux quiJe me penchai vers Lady Vellara. J'espère qu'Akiros restera ... que Béryl pourra l'en convaincre.
Que pensez-vous de l'ordre du jour, Ma Dame, avant de le soumettre à tous ?Modifié par un utilisateur lundi 4 avril 2016 08:39:58(UTC)
| Raison: Mise en conformité avec le récit de Béryl
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Le départ de Locke semblait soulager plusieurs membres du conseil. Rogrin s'était même levé pour l'aider à sortir s'il ne prenait pas le large lui-même. Avec quelques mots d'apaisement, Béryl convainc Akiros de s'asseoir et de reporter à des mois ultérieurs son départ du conseil. Tous reprennent place tandis que Lady Vellara se penche sur l'ardoise de Vania, acquiesçant à sa proposition, tout en pointant du doigt le deuxième point. Une moue fait comprendre à Vania qu'il vaudrait mieux expédié rapidement ce thème qui sera fort tendu ce jour. L'ordre du jour est alors proposé aux autres et validé rapidement. Plusieurs verres furent servis afin que les poils hérissés de certains se recourbent sous l'effet du vin épicé. Le calme revenu, Lady Vellara prend la parole.  Lady Vellara CA : 19/14/16
Vania et moi-même pourrions de plus réfléchir à une procédure de sélection, pour ne pas dire d'élection, d'un nouveau conseiller, afin que nous soyons tous conscient de la possibilité d'accueillir un nouveau conseiller et de donner notre avis sur la chose avant qu'il ne survienne. » Les autres conseillers émirent leur accord quant à cette proposition, certains fusillant du regard Béryl. « J'aimerais donc passer directement sur le point problématique que nous avons rencontré durant votre absence.
La fête de la bière, nouvel événement qui devait nous permettre de retrouver les bonnes grâces du peuple, et pour lequel nous avions recruté des gardes supplémentaires afin de contrôler la foule, a eu un dénouement désagréable. Oserais-je dire qu'il nous laisse un goût amer en bouche ? »Ceux qui ont vécu le moment apprécient plus la remarque de la seule femme du conseil que ceux ayant raté la fête. « En effet, tout était sous contrôle jusqu'à ce qu'une vague de vomissement atteignit une large frange de la population, surtout dans les rues où des comptoirs de fortune avaient été dressés. Bien sûr, ces actes de souillure ont provoqué une dégradation de l'ambiance, des lieux, mais aussi ont développé des bagarres tournant vite en oppositions raciales entre les nains et les humains, deux races les plus représentées.
La garde fut dépassée, les citoyens dégoûtés et nous avons dût décréter un couvre-feu pour forcer tout le monde à rejoindre son foyer, nous focalisant sur les derniers troubles fêtes.
Nous avons constaté que le seul abus d'alcool n'expliquait pas la chose, plusieurs personnes malades jurant n'avoir bu qu'une mousse.
Le recoupement des informations qui se fit dans les jours suivants nous ont conduit à penser que des livraisons de mousse venant de Restov, vendues à bon prix, étaient à l'origine de ce qui peut s'appeler un empoisonnement alimentaire.
Nous ne savions pas quel intérêt il pouvait y avoir à pratiquer la chose, ni si elle était fortuite, par un mauvaise entreposage, ou désirée. Après votre retour, il serait simple de n'y voir que la volonté de nous nuire réalisée par celui que vous nous désignez comme notre ennemi. C'est fort possible. Comme il peut s'agir d'une fournée ratée, invendable à Restov, qu'un commerçant peu scrupuleux a préféré nous revendre plutôt que de le jeter.
Toujours est-il que ce nouveau fiasco a de nouveau excité le peuple qui est fort déçut que sa fête fut gâchée. Qu'importe qu'il s'agisse de facteurs extérieurs à notre volonté. »Terminant ainsi son rapport, elle s'assit, morose. | |
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Vania CA : 12/12/10 Je soupirai ... si Jarod était derrière tout cela, il ne nous laissait aucun répit. Et sinon ... et même si ... il y avait des choses à faire. Nous n'avons pas encore mis en place de douane ... ou de contrôle des marchandises à l'entrée de la ville ou, mieux, à l'entrée de Dana, au moins pour vérifier que ce qui entre est sûr et sain.
Nos gardes ne peuvent pas être partout à la fois. Nous non plus.
Pourrions-nous lever une nouvelle troupe, qui serait plutôt dédiée à surveiller nos frontières qu'à assurer la sécurité de la ville ? En avons-nous les moyens, maintenant ?
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 Sven Svenson CA : 16/12/14
Nos finances ne semblent pas encore au mieux et la pression du peuple nous force à le contenter, d'une part.
D'autre part, un personnel plus nombreux nécessiterait un poste de garde aux confins nord du royaume, devant encore se développer. Mais surtout, quels sont les points d'accès de la ville ? Partout !
Tant que nous n'avons pas de murs et donc de portes d'entrée, Havre sera ouvert à tous tout le temps. Ce n'est pas une patrouille de plus de la garde qui permettra d'assurer que tous ceux qui rentrent en ville sont connus. »Sven regarde Rongrin pour en chercher l'appui, que ce dernier lui offre d'un mouvement de tête tout en se caressant la barbe. | |
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 Daiklan "Zak" Zarak CA : 19/15/19 Daiklan se redresse lentement sur son fauteuil en soufflant, la fatigue et les souffrances des derniers jours sont visibles sur son visage. « Je suis d'accord avec sven, il ne sert à rien de recruter pour le moment. De plus, ça risquerait d'attiser la crainte du peuple.
Concernant la bière, serait-il possible d'identifier la cause de cette "contamination", pour que nous puissions enquêter sur l'origine involontaire ou criminelle? Dimitri, Vania?
Pendant notre absence, avez-vous eu des nouvelles de ce barde qui pousse la population à la grogne?
Ne devrions nous pas envoyer une personne à sa rencontre pour essayer, de savoir ce qu'il veut. Voire d'en faire un allier?
Je dois également vous dire que je connais très bien Locke depuis quelques années déjà. Malgré son manque de tact,
c'est une personne Loyale envers les siens et digne de confiance.
N'oubliez pas que je viens du même milieu que lui »Il tend la main pour désigner le seigneur Akiros: « et qu' Ismort était lieutenant du Seigneur Cerf »Daiklan se rassis avec une grimace de douleur, et porte son gobelet à ses lèvres. Il faut vraiment que j'aille voir mes doigts pour voir ce qu'ils ont appris, pas aujourd'hui, je monte me coucher directement après le conseil.
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Vania CA : 12/12/10 Je levai les yeux au ciel, puis pris une mine d'expert. Nous pouvons détecter du poison sans trop de problème, Dimitri et moi ... s'il reste du "produit". Mais il en faudrait un fameux qui ait fait le chemin de Restov à ici dans la bière : les poisons ont tendance à se dégrader avec le temps, comme toutes les drogues.
Même chose pour une simple fermentation lactique ou acétique ... car cela donne un sale goût à la bière, ce qui ne semble pas avoir été le cas.
Même chose pour une bière qu'on a mal filtrée : cela altère le goût, et provoque une chiasse terrible, pas des vomissements.
Par contre, pour les maladies, cela m'étonnerait : la bière est un liquide sain, nettement plus que l'eau, par exemple. Et si la bière vient de Restov ... avec tous les aléas du voyage, cela m'étonnerait que la maladie soit restée active, ou la bière bonne à boire.
...
Donc, bref, que ce soit un empoisonnement ou une contamination, il y a de fortes chances que cela ait été fait ici, à Havre, dans un liquide "sain".
Cela devrait réduire le champ des investigations ...
Enfin, je suis un amateur : Dimitri est mon maître ...
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Béryl CA : 20/14/17 Alors que Vania et Béryl approchaient de Havre, les habitants qu'ils croisaient ne manquaient pas de constater l'absence de Thorin et Daiklan, les chevaux sellés sans cavaliers étant de bien mauvaise augure. Les traits tirés et anxieux de Béryl ne pouvaient qu'augmenter leurs craintes, qui se lisaient déjà sur leurs visages. Arrivés au château, Béryl réunit rapidement les membres du Conseil présents à Havre et envoya des coursiers pour informer les autres de la situation. Béryl rapporta dans le détail ce qui s'était passé, et exprima le désir de faire un discours à la population le plus rapidement possible, afin de mettre tout le monde au courant de ce qui s'est passé, et éviter que des rumeurs sans fondement ne commencent à enfler dans les rues de Havre. Et aussi pour pouvoir repartir au plus vite. Une fois les membres du Conseil informés, Béryl fit savoir aux habitants de Havre qu'il prononcera un discours le soir même... Le soir venu, une bonne partie de la population de Havre se trouvait réunie dans l'enceinte du château, et Béryl, entouré des membres du Conseil qui avaient pu être réunis, s'exprima avec une voix qui contenait difficilement la tristesse, mais aussi la rage et l'impatience d'en découdre. « Chers habitants de Havre et de Dana,
C’est avec la plus profonde tristesse que je vous informe que trois personnes, dont deux membres du Conseil de Dana, sont protées disparues : Locke, Daiklan et … Thorin.
Nous étions partis explorer la région au Sud-Ouest de Havre, pour y repérer et si possible éradiquer, tout danger potentiel qui menacerait notre communauté. Nous avions également pour ambition de trouver et tuer la tortue géante qui menaçait régulièrement les premiers pêcheurs du lac Défense. Nous avons trouvé et tué la tortue, donc voici la carcasse.
Ensuite, nous nous sommes aventurés plus loin vers l’ouest, et nous avons découvert une sorte de ravin, ou crevasse, de laquelle des fumées et vapeurs sortaient, ainsi qu’une odeur pestilentielle. Une odeur tellement insupportable que nous avons tous fait demi-tour à notre première tentative pour nous engager dans cette crevasse, sauf Locke, qui s’est avancé … pour ne pas revenir.
Lorsque notre malaise dû aux vapeurs nauséabondes disparut, nous avons tous fait une seconde tentative de progression dans cette crevasse. Thorin et Daiklan ont résisté aux vapeurs et ont pu s’avancer, alors que Vania et moi étions à nouveaux terrassés par la nausée. Quelques instants après le départ de Thorin et Daiklan, nous avons entendu des cris de Daiklan, rapidement étouffés.
Vania et moi avons encore essayé de les rejoindre, en vain. Nous avons attendu dans l’espoir de les voir réapparaitre, en vain également. La décision d’abandonner Thorin, Daiklan et Locke dans cet endroit a été la plus difficile de toute ma vie. Il est certain qu'un grand danger se terre en cet endroit. Je ne pouvais pas m’y engager seul ou à deux avec Vania, et risquer de disparaitre sans nouvelles. Je porte la responsabilité de ce qui s’est passé, j’aurais du obliger le groupe à rester ensemble.
Ma priorité est de monter une expédition pour découvrir ce qui s’est passé et retrouver Thorin, Daiklan et Locke. Pour les libérer, pour les sauver, pour les guérir, pour les ressusciter, ou, si rien de cela n’est possible, pour pouvoir leur rendre l’hommage qui leur est dû.
J’en appelle au plus braves d’entre vous pour m’accompagner dans cette épreuve. Si je vous ai expliqué dans le détail ce qui s'est passé, c'est pour que vous sachiez à quoi vous vous exposez si vous souhaitez m'accompagner. Nous partirons au plus tôt. Si certains d’entre vous se montrent à la hauteur, le Conseil de Dana trouvera un moyen de les récompenser à la hauteur de leurs efforts.
Je n’autoriserai que deux membres du Conseil de Dana à m’accompagner. Car il est possible que nous ne revenions pas, et dans ce cas, les autres membres du Conseil devront veiller à l’avenir de la Communauté. Et vous tous, ici présents, devrez leur apporter un soutien et une confiance sans faille, pour l'avenir de Dana. »
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Rang : Lecteur
Inscrit le : 12/12/2014(UTC)
Messages : 0
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Code :  Corihan Hir Naira CA : 19/15/19 Quelques jours après le départ du grand prêtre d'Hanspur, Corihan tente de trouver le Seigneur Beryl dans les couloirs du château. Au détour d'un couloir, Il rencontre le seigneur Beryl perdu dans ses pensées et talonné par sa soeur. « Seigneur Beryl, puis-je vous parler un instant en privé? »Corihan précède le souverain dans un petit salon du premier étage. « Je souhaite vous entretenir de mes fonctions.
Je ne sais pas quels étaient les méthodes de mon prédécesseur mais j'aimerais mettre en place un réseau qui soit efficace et rapide.
Quand comme dans le cas présent où, nous sommes confronté à la disparition d'enfants, nous devons pouvoir récolter des informations endéans la journée.
Voici comment je compte procéder:
- je compte sur un petit réseau de personnes engagées officiellement (disons 1 agent pour 500 habitants)
- Ensuite, je compte sur le patriotisme de certaines personnes choisies par mes soins pour me tenir informé.
- Et le plus important, la mise en place d'un budget sécurité intérieure (je compte dans un futur proche sur 1PC par mois)
Ce budget devrait servir à collecter de manière mensuelle suffisamment d'informations sur la ville et royaume.Pouvoir à la demande récolter des informations plus spécifiques dans les 24h.
Mais aussi permettrait de conserver "nos voisins alliés" à l’œil.
et tout autres tâches que l'armée et la milice ne peuvent réaliser.
Je souhaiterais passer cette proposition au conseil et prendre 1PC sur les revenus du prochain bâtiment de production construit.
Concernant les enfants, je pense qu'il faudrait réunir une cession extraordinaire du conseil afin de prendre des décisions concernant la surveillance à mettre en place pour retrouver les adeptes de Gironna.
Merci seigneur de m'avoir écouté, je vous laisse réfléchir au sujet. »Corihan quitte le salon et remercie Khiva pour sa patiente.
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Rang : Habitué
Inscrit le : 16/02/2016(UTC)
Messages : 40
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 Ravric CA : 20/11/11 Engoncé dans un lourd fauteuil défraîchi, Ravric tira longuement sur sa pipe d'écumes. Les volutes s'élevèrent lentement vers les ombres du plafond pour s'y mêler aux fumées de la grande cheminée, aux odeurs de cuisine et à celle des habitants du lieu. Le repas s'était achevé depuis peu et chacun profitait d'un peu de calme après les événements récents. « Parce qu'enfin, au vu de ce qui se passe ici, je ne me vois pas partir au loin pour échanger politesses et courbettes avec un nobliau local. »Il semblait évident que l'alchimiste retombait dans l'une de ses périodes sombres où la nostalgie ne cédait le pas qu'à la violence verbale. Etrangement, l'usage récent de mutagène devant la caverne de Gyronna semblait avoir assombri les pensées de Ravric. Un ombre violente planait sur son front, son regard fier était désormais habité d'une étincelle de rage difficilement contenue. Il parlait peu depuis lors, ce qui remplit sa question d'une trace de menace latente. La réponse pourrait ne pas plaire au nain... Modifié par un utilisateur vendredi 2 septembre 2016 10:39:32(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Rang : Lecteur
Inscrit le : 29/07/2015(UTC)
Messages : 0
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Vania CA : 12/12/10
Il a financé notre établissement à Havre à concurrence de vingt mille pièces d'or, contre la promesse de venir à lui, dans l'année, négocier des accords commerciaux.
"Les eaux sont nos champs". Telle est la devise de la famille Lodovka. Sa puissance vient de sa flotte, et de ... ce qu'elle en fait. De la pêche et commerce notamment, sur le Lac des voiles et des brumes, qui n'a pas de liaison fluviale avec nous.
En termes clairs, c'est un pirate, doublé d'un fin politique. Les "accords commerciaux" sont sans doute ... certainement un prétexte.
Nous sommes une nouvelle donne des équilibres politiques au Brévoy.
Militairement, il est loin. Mais, politiquement, il s'assure des équilibres du Brévoy, et pourrait faire la différence entre la paix et la guerre.
Donc, même si c'est pour convenir d'échanger quelques architectes navals contre la promesse d'exporter du bois, négocier ces accords me semble nécessaire, dans cette optique politique.
Après la mort de mon père, ma mère s'est remariée et son nouvel époux ... on va dire que ma disparition le rassurerait dans ses velléités dynastiques.
C'est mon oncle qui m'a éloigné de lui, sans doute autant pour son confort que pour ma sécurité. Un accident arrive vite dans les marais ou sur les eaux, même pour les enfants, et me voir "accidenté" eût été sans doute plus aisé si tel avait été son bon vouloir.
Et c'est la marque de sa politique : Un ou plusieurs coups d'avance, en regardant loin.
Pour le voyage ... ce sera par téléportation. Nous n'avons pas d'alternative.
Je peux nous téléporter en un lieu que je connais, à savoir le fief de mon père. De là, nous ne sommes pas loin du Castel Lodovka, à un ou deux jours de navigation à peine, selon le vent, ou à une journée de cheval ... en cette saison, les marais sont un plus secs, et plein de moustiques. Un vrai paradis. Mais avec de la boue, ou quelques onguents répulsifs, pour les cavaliers et pour les montures, cela devrait pouvoir passer. Les moustiques ne viennent pas sur le lac.
Ma mère sera sans doute ... surprise de me voir. Heureuse peut-être. Mon beau père sera heureux si je mange ses champignons, si je trébuche ou ... enfin, tout cela.
Pour le retour, je pourrai nous téléporter directement ici.
4 ou 5 jours, maximum.
Par contre, il faudra que je le prévienne de notre venue, incessamment, dès que notre souverain aura décidé quoi faire, et quand.
Voilà, à ce stade.Et je rendis la parole que j'avais prise bien longuement.Modifié par un utilisateur vendredi 2 septembre 2016 19:11:59(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Rang : Habitué
Inscrit le : 16/02/2016(UTC)
Messages : 40
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Ravric CA : 20/11/11 Le ton comme le regard de défi ne laissait planer aucune ambiguïté sur la volonté d'en découdre de l'alchimiste...
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