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Offline rone  
#21 Envoyé le : mardi 10 mai 2016 21:18:36(UTC)
rone
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Othair
Canalisation 3/3
CA : 18

18 / 18

Othair n'était pas mécontent d'enfin arriver derrière ces palissades. Aussi fines et friables qu'elles pussent sembler face à celle magnifiques quitter ce matin de la forteresse d'Heaume (elles ne faisaient même pas non plus le poids face à l'enceinte des forges sacrées pensa un instant Othair), elles signifiaient la fin de la journée de cheval et un abri contre le froid et les embuscades. Bien que les nains arrivassent bien après la fin de la journée de travail, Othair chercha naturellement des yeux la forge dont un village de passage comme celui-ci n saurait se passer. C'est là que demain dès l'aube il irait communier par le fer et l'acier avec le Créateur du feu originel qui vit en chaque artisan. La proximité du royaume des nains fait que le forgeron doit être familier sinon fidèle à la bonne parole de Torag et si ce n'était pas le cas, le prêtre ne manquera de lui prodiguer les techniques les plus simples que le Premier des Forgerons a appris aux nains et peut-être Othair apprendra lui-même quelques secrets de forge.

Mais pour le moment, l'heure était à l'entretien des bêtes et du matériel. Othair se fit indiquer le sellerie par l'aubergiste et accompagna les bêtes jusqu'à leur boxe. Par chance le voyage, tranquille jusque là, les avaient plutôt épargnées et il n'y avait pas de réparation majeure à effectuer Le jeune forgeron ne fit pas l'affront de proposer aux guerriers de vérifier leurs armes. C'étaient le devoir de chacun d'entretenir son matériel (et les épées n'avaient même pas été sorties).

Puis Othair, affamé par cette journée alla s'attabler avec ses compagnons de route. Il se trouva vers Gulrik et lui dit : « Je souhaite que Torag fasse le reste du voyage aussi agréable que ce qu'il a été jusqu'à maintenant. »
Offline mdadd  
#22 Envoyé le : lundi 16 mai 2016 11:14:26(UTC)
mdadd
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Localisation : Charente Aquatique (17)

Gulkrik

Deux-Lames

es nains descendirent aussi de poney et laissèrent le jeune garçon prendre les brides. Gulkrik glissa une pièce dans la main du garçon et lui parla d’une voix paternelle – « Nous partons demain à l’aube. Soignes les bien et veilles à ce qu’ils soient prêts, Jagon. » – Le gamin avait eu les yeux qui d’un seul coup s’illuminèrent en regardant la pièce d’or que le nain lui avait glissé dans la main, la mordant afin de vérifier que ce n’était pas du toc puis la faisant disparaître dans ses vêtements avant de s’empresser à emmener les poneys vers les meilleurs boxes de l’écurie avec grand enthousiasme – « J’ leur donnerai le meilleur foin messires nains, vous inquiétez pas, ils seront en pleine forme et équipés que l’ soleil aura tout juste apparu. »

Satisfait, Gulkrik emporta tout de main quelques affaires dont un volumineux sac de voyage et ses armes bien-sûr et tout le monde se rendit vers la porte principale de l’auberge. La porte ouverte, ils furent assaillis par le brouhaha et la chaleur ambiante ainsi qu’une multitude d’odeurs mêlant cuisine, sueur et tabac. Le groupe descendit les 3 marches de l’entrée afin d’accéder à la grande salle au plafond bas qui s’ouvrait sur la droite. En face et longeant le mur gauche, il y avait un long bar au plateau épais en chêne patiné par les milliers de mains, coudes et verres qui avait glissé dessus. Derrière, sur des étagères, une armada de verres, tonnelets et bouteilles indiquaient une provision variée des plus prometteuses. Au fond, une porte s’ouvrait sur les cuisines d’où émanaient de délicieuses odeurs de viandes rôties et de graisse de porc grillée, mais aussi des saveurs épicées et aromatisées. Revenant sur la droite, le regard balayait la grande salle au bout de laquelle trônait une large cheminée pouvant faire cuir un bœuf tout entier et dans laquelle brulait un bon feu qui venait lécher un sanglier mis en broche qu’un villageois venait tourner sans arrêt. La graisse grillée tombait dans l’âtre répandant une fumée fort alléchante mais qui avec le plafond bas avait tendance à stagner et piquer les yeux. Entre l’entrée et la cheminée, une longue table flanquée de bancs pouvait accueillir une douzaine de convives et était placée près des fenêtres de la façade donnant sur la rue. Le restant de la salle était garnie de tables plus petites carrées ou rondes pouvant accueillir de 2 à 6 personnes et placées un peu n’importe comment partout où il y a de la place. Tabourets et quelques rares chaises complétaient le mobilier. Enfin, au fond un escalier de bois menait à l’étage. Il n’y avait personnes à la grande table mais déjà plusieurs locaux, sans doute des fermiers, des montagnards, chasseurs, bucherons et autres habitués des lieux discutaient avec animation tout en trinquant aux tables les plus proches de la cheminée du fond, afin d’achever une dure journée de labeur. Tout le monde s’était tut lorsque les nains étaient entrés, les dévisageant de la tête aux pieds sous toutes les coutures. Puis une fois la surprise passée de voir tout ce contingent du peuple robuste, les conversations reprirent sans vraiment se préoccuper d’un évènement aussi insolite que la venue d’un groupe de guerriers nains.

Deux personnes évoluaient tant bien que mal au milieu des tables désordonnées : un vieil homme vouté et malingre en tunique grisâtre et revêtant un tablier taché et une jeune fille de 14-15 printemps assez agréable à regarder, une épaisse chevelure châtain claire coiffés en queue de cheval et maintenus ordonnés par un fichu, tablier propre et en robe assez ample, sourire aux lèvres, elle dansait autour de tables avec aisance pour assurer le service. La plupart du temps, le vieil homme coordonnait le service, quand il ne se réfugiait pas derrière son comptoir à préparer les plateaux. La jeune fille disparaissait parfois aux cuisines pour en rapporter de larges plateaux encombrés d’écuelles fumantes. L’ambiance était chaleureuse et conviviale. Personne ne semblait élever la voix plus haut qu’un autre sauf pour raconter une anecdote qui plongeait l’assemblée dans l’hilarité quelques instants. Le vieil homme s’approcha du groupe, sans vraiment sourire et vous détaillant de la tête aux pieds à son tour. Il s’inclina légèrement – « Bienvenu au Massepain Doré. Je m'appelle Osric Nacior, le patron de cette modeste auberge. Je vous propose la grande table si vous voulez. Ce soir il y aura du sanglier, nos chasseurs ont été plutôt chanceux aujourd’hui. Bien-sûr il y aura du massepain et de la tourte aux myrtilles en dessert si vous voulez. Dois-je mettre ne perce ma meilleure bière ? » – Gulkrik acquiesça, invitant tout le monde à venir s’installer à la grande table tout en déposant une bourse dans la main de l’aubergiste – « Nous avons grand faim et vous poserez un tonnelet à côté de la table. Nous prendrons aussi la grande chambre à l’étage. Demain nous partirons dès l’aube et nous aurons besoin de victuailles pour un long voyage. Disons trois jours pour nous 8. Vous pouvez faire préparer ceci ? » – L’aubergiste acquiesça à son tour et s’empressa de passer la commande aux cuisines avant de revenir avec un tonnelet de 30L qu’il monta sur un trépied à côté de la table tandis que la jeune fille disposait le couvert et surtout des grandes chopes d’une pinte.

Pour les nains, l’ambiance se détendit assez vite en même temps qu’ils se réchauffaient enfin si près du grand âtre de cheminée. Gulkrik semblait lui aussi apprécier ces moment de pause et même les frères Voddhka souriaient, ce qui n’était pas peu dire. Chacun put trinquer et vider plusieurs chopes avant qu’une soupe ne leur arrive en entrée. Une soupe bien garnie de légumes et de lard qu’on pouvait saucer avec du pain incroyablement bon croustillant et encore chaud. Gulkrik leur parla à voix basse – « Je n’ai pas oublié les questions que vous m’avez posées aujourd’hui. Nous en reparlerons demain durant le trajet. Ici profitons de cet instant de repos et de convivialité, cela risque de ne pas se reproduire avant un bon moment. Nous sommes ici en sécurité, rien ne peut nous arriver. Les locaux voient parfois des nains passer. Ce n’est pas si extraordinaire que cela. Maintenant c’est vrai que nous sommes nombreux et plutôt aguerris et nous n’avons pas l’allure de marchands. Mais je ne crains pas d’ennemis ou d’éventuels espions ici. Alors profitons d’un repos total avant les hostilités qui nous attendent. Par après nos nuits risquent d’être plus courtes. Maître Othair, je vous ai vu chercher quelque chose. Je présume que la forge locale en est le centre d’intérêt. Le gaillard que nous avons vu à la porte est le forgeron local. Il s’appelle Tarkan. C’est un bon gars travailleur et passionné. Même s’il n’égale pas nos artisans, il cherche à rendre le meilleur travail possible. La visite d’un nain chez lui ne pourra que le rendre enthousiaste. Je pense qu’il peut devenir un bon maître artisan et qu’il le mérite. Il devrait passer ici durant la soirée une fois la ville fermée et la patrouille faite. Je vous propose de l’inviter à notre table. Qu’en dites-vous ? »
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline rone  
#23 Envoyé le : lundi 16 mai 2016 14:50:52(UTC)
rone
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Othair
Canalisation 3/3
CA : 18

18 / 18

Quand la bière arriva, Othair bénit le tonneau et le perça à l'aide de son marteau. Puis il servit lui-même ses compagnons: « Buvez et goûtez l'élixir revigorant des dieux. »
Il salua ensuite l'initiative de Gulrik. « Je serai ravi d'avoir à notre table un artisan, ils sont tous les fils de Torag. Nous pourrions en profiter pour lui poser discrètement quelques questions. » Car Othair ne goûtait pas à l'optimisme de son compagnon de voyage et il restait assez méfiant, un point de passage comme celui-ci devait certainement attirer les espions et les aventuriers de tout poil. Et une expédition de nains armés avaient de quoi piquer les curiosités même chez les esprits les plus naïfs !

Pour ne prendre aucun risque Othair examina avec attention l'attitude de chacun. Il avait appris à lire sur les visages les mauvaises attentions.

Petite détection du mal de rigueur.

Modifié par un utilisateur mardi 17 mai 2016 18:26:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Guyde  
#24 Envoyé le : mardi 17 mai 2016 17:40:50(UTC)
Guyde
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Messages : 4,818

Eldrick
Rage runique 7/7
Sorts 1 : 2+1 Pacte 1
CA : 15

23 / 23
Eldrick n'avait rien vu qui l'inquiétât et la confiance manifestée par Gulkrick le rassura pleinement. Aussi se détendit-il en buvant de large gorgées de bière et de soupe chaude.
« Ahaaaa ça fait du bien. Je serai curieux de m'entretenir également avec ce Tarkan. Je n'ai pas la maîtrise de notre compagnon Othair, mais j'ai quelques solides notions dans les travaux de la forge et je serai intéressé de voir les techniques qu'ils appliquent ici. Je n'ai jamais rencontré de forgeron humain... »
Offline Thoulkas  
#25 Envoyé le : mercredi 18 mai 2016 09:09:12(UTC)
thoulkas
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Messages : 2,963

Aragrim
Poingdanel
Projectiles de feu: 8/8
Magie locale: 8/8
Mains brûlantes: 1/1
CA : 20

20 / 20


Aragrim semblait profiter du bon soin des tenanciers, mangeant et buvant peut-être plus que de raison.

«  Pour ma part je pense profiter de la soirée et rester près du feu. Eventuellement discuter avec les différents villageois. J’irai également me recueillir à un lieu propice.  »

Il but une nouvelle gorgée de bière. «  Les prochains jours de voyages risquent d’être plus risqués ? Savez-vous quelles sont les menaces que nous risquerions d’affronter sur le chemin ? Mes sortilèges pourront être demandés à Torag en fonction de cela.  »
Le ridicule ne tue pas et ce qui ne tue pas rend plus fort, donc le ridicule rend plus fort Laugh
Les blagues faut toutes les faire on ne sait jamais qu'il y ait une bonne. Laugh
Offline mdadd  
#26 Envoyé le : lundi 23 mai 2016 23:45:49(UTC)
mdadd
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Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
a chaleur d’un bon feu de cheminée, l’odeur et la saveur de la bonne bière et des viandes et du pain grillés avant d’attaquer les tranches de fromage et de jambon fumé, il n’en fallait pas plus pour que les nains se détendent un peu afin de goûter à ces plaisirs qu’ils savaient apprécier. La bière était aussi bonne que dans les futs de Heaume. Gulkrik avait expliqué que quelques commerces avec le royaume de Kadrin profitaient à quelques villes de la région et en priorité à Alkar puisque c’était la première communauté humaine au sortir des montagnes. Ici il y avait de la bière naine brassée à partir de l’orge qui poussait sur les hauts plateaux du petit pays d’Hirn. Pour les hommes elle était amère et forte, sans compter son prix exorbitant. Mais des nains de passages savaient apprécier sa flaveur qui perdurait avec le temps avec un arrière-gout de reviens-y parfois à peine quelques minutes plus tard afin de ressentir encore et encore le frisson de plaisir qu’elle procurait. La soirée s’avançait, Othair n’avait rien repéré de particulier en observant la salle et ses occupants. Ils étaient d’une part les seuls nains de la pièce, mais en plus les consommateurs de cette soirée semblaient juste profiter d’un moment de convivialité en toute simplicité avant de retourner dans leurs foyers avant que le froid mordant de la nuit ne les surprenne. Peu faisaient cas de leur présence. Certains regards s’étaient bien évidement posés à leur entrée et parfois quelques regards inquisiteurs de curieux qui cherchaient sans doute à percer le mystère de leur présence, échafaudant milles hypothèses des plus improbables allant de la découverte d’une nouvelle mine de ce côté-ci de la montagne, ce qui serait une aubaine pour le village et très bon pour le commerce à une invasion orque que de vieux accords entre les nains et les premiers hommes de la région pousseraient à faire venir leurs meilleurs guerriers afin de protéger leur village, en passant par un groupe de solides guerriers protégeant un convoi ultra précieux dont les nains ont le secret et pour finir par s’ils cherchent leur foyer ben c’est quelque part dans el montagnes, ce qui en général soulevait un peu l’hilarité promptement aidée par l’état éthylique avancé de certains qui aimaient bien taquiner de la bouteille. Mais rien de bien dangereux en fait. Ces gens étaient simples, parlaient fort à mesure que la soirée avançait et étaient bons vivants.

Le gaillard de l’entée fit son entrée bien deux heures après l’arrivée des nains. Il était accompagné d’un des trois autres villageois qui formaient la patrouille de miliciens. Ils avaient sans doute fini leur office et venaient prendre un dernier verre à l’auberge avant de rentrer chez eux. Gulkrik fit signe aux deux hommes de venir s’asseoir à leur table, ce qu’ils firent sans hésiter. Si le second restait un peu en retrait, visiblement intimidé par autant de guerriers aussi lourdement armés, le gaillard s’avança avec entrain et serra la main tendue de Gulkrik – « C’est un honneur messire Gulkrik. Vous voilà déjà de retour après à peine quelques jours… Vous êtes passés quoi… Il y a trois jours ? J’ai commencé à travailler le fer que vous m’avez apporté. Il est de bien meilleure qualité que celui que j’utilise d’ordinaire. C’est incroyable ! J’ai réalisé avec beaucoup de difficultés une petite pièce en acier et elle est incroyablement plus résistante qu’un acier ordinaire. Mais il est aussi beaucoup plus difficile à travailler, il ne se plie pas facilement aux coups de marteaux et il faut le faire rougir très souvent ! Mais c’est pas grave, c’est pour moi très enrichissant et extraordinaire ! Oh… Mais je vois que vous êtes beaucoup plus nombreux que la dernière fois. Je vous prie de bien vouloir excuser mon enthousiasme. » – Il s’approcha de chaque nain afin de lui serrer la main – « Je m’appelle Tarkan et je suis le forgeron d’Alkar. Je présume que chacun d’entre vous est bien meilleur forgeron que moi. Je crois que tous les nains maitrisent cet art depuis leur naissance » – Plaisanta-t-il

A l’invitation de Gulkrik il finit par s’asseoir à la table tandis que son comparse s’asseyait à un bout de table comme s’il craignait que sa présence gêne et qu’il n’était pas à sa place. Il se frottait les cals de ses mains sans cesses, un travailleur manuel, sans doute un charpentier ou un tailleur de pierre. Il était vêtu des plus simplement et baissait la tête par déférence, comme un simple paysan devant un seigneur important. Il adoptait cette attitude devant chaque nain présent, de crainte de vexer sans doute, ne sachant à qui il avait à faire. La conversation s’engagea avec Tarkan. L’homme était visiblement fasciné par l’art de la forge. Il posait des questions très souvent, demandant des conseils techniques à ce qu’il considérait comme des maîtres artisans, expliquant avec force détails son travail et s’inquiétant de savoir s’il avait eu le bon geste, si son dosage en charbon avait était bon pour réaliser un bon acier, si la température de la forge était suffisante pour réaliser une bonne fusion et Gulkrik parfois de lui poser la main sur l’épaule afin de le rassurer – « Tu sais, tu as appris avec des maîtres nains. C’est d’une part que tu étais suffisamment doué et honorable pour être sans doute le seul humain à avoir reçu cet enseignement et d’une autre part, c’est que tu n’es pas si mauvais que ça ! En parlant de maîtres des forges, il y a ici quelques personnes qui souhaiteraient passer un peu de temps à tes hauts fourneaux, avant que nous reprenions la route. Ce peut être ce soir ou demain avant l’aube. Crois-tu pouvoir maintenir la température jusque-là ? » – Ce à quoi le dénommé Tarkan se leva et annonça très enthousiaste – « Mais bien-sûr ! Vous venez quand vous voulez, ce sera avec grand plaisir et grand honneur de frapper sur l’enclume à l’unisson avec des maîtres de l’art ! » – Il se rassit et trinqua avec chacun, appréciant visiblement lui aussi la bonne bière naine si on en croyait le rôt bruyant qu’il éructa à l’issue de sa grande gorgée.
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Guyde  
#27 Envoyé le : mardi 24 mai 2016 14:26:57(UTC)
Guyde
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Eldrick
Rage runique 7/7
Sorts 1 : 2+1 Pacte 1
CA : 15

23 / 23
Eldrick trinqua avec entrain tout en indiquant au forgeron du village : « Et bien, si vous avez été instruit par des maîtres nains, comme je l'ai été, je serai curieux de comparé nos savoirs. L'art de la forge est incroyablement subtil et complexe et vous connaissez sans doute des choses qui me sont inconnues et vice versa. Je me joindrai à mon compagnon Othair lorsqu'il viendra à votre forge. Ce sera un moment intéressant.  »
Eldrick parla avec intérêt avec l'humain du métier de la forge, bien qu'il soit plus spécialisé dans les armes et l'acier destiné au combat, il était curieux de tous les points touchant au métier, du combustible utilisé et de ses caractéristiques en passant par l'architecture du foyer.


La nuit avançant, le nain fourbu et repu finit par aller se coucher avec les derniers, non sans avoir dédié une dernière choppe au Grand Créateur et à tous les artisans.

Modifié par un utilisateur mardi 24 mai 2016 14:27:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline rone  
#28 Envoyé le : mercredi 25 mai 2016 21:36:19(UTC)
rone
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Othair
Canalisation 3/3
CA : 18

18 / 18

Othair tira un tabouret pour que le jeune forgeron puisse s'assoir à ses côtés. Son enthousiasme naïf l'amusait et il ne démentit pas quand il dit que "tous les nains étaient des grands forgerons depuis la naissance". Après tout, laisser planer un peu de mystère sur le peuple nain ne pouvait pas faire de mal.
Il ajouta toutefois : « Il y a surement autant de techniques de forge que de nains. La véritable maîtrise ne vient pas des éléments usuels le fer, l'eau et le charbon mais de la symbiose avec le feu intérieur. Il faut que le marteau et le cœur battent à l'unisson, que le soufflet et les poumons se vident du même air, que le muscle du bras et le foyer irradie de la même chaleur créative.
Ca c'est la théorie. En pratique chacun y va de son interprétation. Le chapitre historique, et encore majoritaire aujourd'hui, chez les nains préconise la technique de forge pentatonique : seuls cinq instruments, cinq alliages et les métaux des cinq montagnes sacrées sont autorisés. Toutes nos armes et armures sont réalisés selon cette contrainte technique. Malgré cette limitation apparente les plus grands chef-d'oeuvre nains sont réalisés selon cette technique.
Tous à l'exception du troisième tablier des forges spirituelles dans la grande forte d'Heaume. Il a été réalisé' sans un seul coup de marteau n'ai aucune chauffe par le grand maître Drankkil. Il prétendait que le monde extérieur n'était qu'une projection du feu primordiale et que pour le maîtriser il suffisait de se plonger au cœur de soi. Il a commencé par supprimer la chauffe du processus de forge. Il avait réussi à modeler des armes de grandes qualités sur un acier parfaitement froid et noir. Ce qui lui a valu le nom de maître zaine.
Les cycles passant il a commencé à refuser l'existence du monde physique et se plonger dans la méditation totale et l'ascétisme. Finalement il s'est évaporé après avoir réalisé ce tablier.
Beaucoup prétende que son enveloppe charnelle s'est compactifiée pour se mêler au metal. Si la majeur partie de son art est aujourd'hui inaccessible, sa technique de forge a froid nous est parvenue et convient parfaitement aux métaux riches que vous a fournis notre ami Gulkrik. Je ne ferai un plaisir d'essayer de vous la transmettre.
Mais maintenant je vais vous montrer une technique plus primaire fort apprécié chez les militaires. La technique de la trempe à la bière ! »


Et ayant dit cela il trempa son marteau dans sa choppe puis la vida d'une traite.

Tu me dis s'il faudra faire un jet de forge pour l'aider à s'améliorer. Au passage j'essaye d'évaluer ses compétences et voir ce qu'il serait capable de réaliser.
thanks 1 utilisateur a remercié rone pour l'utilité de ce message.
Offline mdadd  
#29 Envoyé le : jeudi 2 juin 2016 23:23:01(UTC)
mdadd
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l fallait battre le fer tant qu’il était encore chaud. Tarkan ne chercha pas à rivaliser avec les nains en termes de descente de bières. Il avait un regard proche de la vénération lorsqu’il s’adressait à eux surtout quand le sujet dérivait sur la forge. Il buvait les paroles d’Othair et d’Eldrick, tout comme tous ceux qui s’adressèrent à lui. Chaud comme la braise, il avait hâte de voir ceux-ci à l’œuvre et tandis que certaines barbouzes allèrent trouver le confort et la chaleur d’un bon lit d’auberge, d’autres se rendirent dans sa boutique afin de raviver le fourneau. Tarkan ne rechignait pas à la tâche. Passionné et assidu, il actionnait ardemment le soufflet pour élever la température de son fourneau et ainsi obtenir la bonne température ou de fonte de métaux pour réaliser les alliages à base de fer et de charbon ou pour rougir l’acier afin de pouvoir le marteler. Tandis que les nains se relayaient dans la forge, le forgeron, lui, y passa toute la nuit, trop heureux de partager son lieu de travail avec des maîtres de l’art. Ce fut Othair qui avant le lever du jour se rendit à l’enclume afin de frapper son marteau dessus et qui fut par là même la dernière barbouze à passer par la forge du hameau humain. Tarkan était épuisé après cette nuit blanche, mais heureux. Il avait pu montrer son savoir-faire qui sommes toutes n’était pas mauvais du tout. Il avait bien appris chez les nains, il n’y avait aucun doute, ce qui devait faire de lui un maître parmi les humains. Othair avait pu évaluer le niveau du jeune homme. Il était doué et semblait pouvoir progresser en autodidacte avec la solide base acquise parmi le peuple fier et robuste. Bien-sûr il n’aurait pas la chance d’atteindre le niveau des maîtres forgerons nains car il lui faudrait plus d’une vie d’homme pour l’acquérir, mais il serait capable même de réparer des objets de manufacture naine.

La faible lueur du jour commençait à éclaircir les montagnes lorsque le groupe se remit en selle. Ils s’étaient levés très tôt pour honorer le Père de la Création puis avaler un très copieux et riche déjeuner afin que le corps emmagasine un maximum d’énergie pour cette nouvelle journée de voyage dans le froid et les intempéries des montagnes. Le temps s’annonçait beau mais cela ne voulait rien dire. Il pouvait se dégrader en quelques minutes et se transformer en tempête de neige voire blizzard. Gulkrik avait mené les négociations avec l’aubergiste et fait transporter une bonne quantité de victuailles dans les fontes des poneys. Ceux-ci avaient été soignés préparés pour le départ. Certains piaffaient déjà d’impatience et renâclaient en attendant la charge supplémentaire qu’un nain lourdement armé et en armure représentait. Ils ne tardèrent pas à se mettre en selle, certains se remémorant les douleurs, les crampes et les courbatures de la veille, puis ils saluèrent le garçon d’écurie avant de tourner bride vers la sortie. Ce fut le même groupe croisé la veille qui ouvrit les portes de la ville, Tarkan en tête bien-sûr malgré la fatigue qui se lisait sur son visage. Il adressa un salut de la main tandis que les cavaliers s’éloignaient en direction des montagnes. La première heure de voyage se fit dans un silence total concernant les barbouzes. Chacun était perdu dans ses pensées et se concentrait à la fois sur l’effort du galop imposé par le cavalier de tête mais aussi sur le froid qui déjà les assaillait et allait tenter de les congeler petit à petit par le moindre interstice qu’il allait forcément trouver. Pottocks et nains expiraient un panache de fumée montrant l’intensité de la température hivernale. Quelle idée de voyager par un temps pareil !

Puis le rythme ralentit à mesure que le sentier devenait plus ardu. Ils avaient passé quelques bâtisses isolées construites de moellons de pierre grise. Elles étaient la plupart du temps assez basses, allongées et un espace de culture les bordait ou les entourait. Quelques enclos délimités par des murets de moellons révélaient ici un élevage de moutons, ou autres animaux de la région. En cette période, les bêtes n’étaient pas dehors mais bien au chaud dans les étables mitoyennes aux habitations. C’était une saison d’attente du printemps en espérant avoir engrangé assez de nourriture pendant l’été pour les hommes et les bêtes. Les cheminées fumaient et d’énormes tas de bois coupés et fendus formaient parfois un second mur en appui sur la façade principale de la maison. Puis les dernières maisons disparurent dans les vallées tandis que le groupe empruntait les chemins des bergers vers les hauts pâturages. Des paysages splendides à couper le souffle défilèrent sous les yeux des nains. Même si c’était leur habitat, la vue des pans rocheux recouverts de neige, de ces élévations formant de véritables murailles qui paraissaient infranchissables mais qui au détour d’un sentier présentait une passe accessible après quelques efforts, cette successions de cols et de vallées profondes ou des rivières gelées restaient figées et formaient un sillon serpentant aux pieds des monts, ces cascades figées en stalactites formant des cathédrales monumentales et magnifiques, la nature semblait forte et robuste, autant que le peuple fier qui aimait les coloniser et les habiter et les nains ne pouvaient s’empêcher de ressentir une sorte d’énergie motrice qui les faisait avancer encore et encore.

Le voyage se ponctua de haltes courtes toutes les deux heures, durant lesquelles, Gulkrik revint sur les questions de la veille, restées sans réponse – « En ce qui concerne les clans, les Premiers et les Seconds sont les clans majeurs auxquelles se sont rattachées les familles sans clan ou les petits clans ayant perdu tout foyer après avoir été chassé par les Orques ou les traitres. D’un point de vue strictement social, oui ce sont des clans, mais aujourd’hui est-ce que ça a vraiment une légitimité ? Oui je pense qu’il faut plus parler de familles plus ou moins importantes appartenant soit aux Premiers, soit aux Seconds. Les membres les plus âgés de ces familles appartiennent au conseil des anciens qui a son mot à dire dans les décisions du Roi ou du Haut Roi, aussi si une famille est nombreuse, elle a plus de chances d’avoir plusieurs membres dans le conseil qu’une toute petite famille qui a un seul membre voire pas du tout. Mais aujourd’hui je n’ai pas à ma connaissance de famille honnie, maudite ou ayant des velléités envers le Haut-Roi et le conseil n’a pas vu de changement important depuis plus de deux décennies. La guerre qui a secoué notre royaume a fait beaucoup de dégâts. Cela a renforcé considérablement les liens entre les survivants et je ne vois sincèrement aucun nain qu’il soit jeune ou vieux trahir notre confiance. Ce qui rend la tâche difficile puisque trahison il y a eu… Mais par qui ? Et pour quelle raison ? Qui nourrit assez de haine pour orchestrer tout ça ? Les Gobelins de la Nuits et autres créatures de l’En-Dessous ont bénéficié d’une aide extérieure et forcément naine pour leur ouvrir les Portes et ce nain, ou peut-être plusieurs, a su s’infiltrer et se mêler à nous à la perfection au point d’en devenir insoupçonnable. Il tient peut-être une place importante dans notre société ou il s’agit peut-être d’un simple éleveur de chèvres du Petit Pays d’Hirm, quoi qu’il en soit il a fait beaucoup de dégâts. Pendant un temps nous avons pensé qu’un nain aurait pu être manipulé par une sombre magie extérieure contre son gré. C’est une hypothèse tout à fait viable et cela nécessite une grande puissance de domination et de coercition. En temps normal la victime agirait normalement et serait en dehors de tout soupçon, mais lorsque le pouvoir de domination ou de contrôle s’exercerait, alors il deviendrait pire qu’un Troisième. Pour cela il faudrait que le manipulateur se cache quelque part dans le royaume, mais il peut être n’importe où maintenant que les Orcs et les Gobelins de la nuit nous envahissent. La seule chose dont on peut être certain, c’est que quelqu’un essaie de tous nous exterminer et pour cela il utilise de gros moyens et fomente probablement ceci depuis longtemps. Quant aux archives… Nous en avons perdu la majeure partie durant la guerre avant que le Haut-Roi ne lève le Poing d’Argent. Les nains étaient reclus dans les profondeurs des forteresses des Seconds et des Premiers tandis que le reste était dévasté, pillé et brûlé. Durant les deux siècles de reconquête et de reconstruction, nos moines copistes ont tenté de remettre par écrit tout ce dont chacun se souvenait, ils ont fouillé dans les ruines et les décombres pour retrouver le moindre écrit ou gravure sur la pierre qui était encore exploitable. Nos archives retracent ainsi l’histoire de notre royaume depuis son commencement, mais elles sont très incomplètes et deviennent plus précises depuis ces deux derniers siècles. Le Haut-Roi Thorgrim Marak-le-Bon vous accueillera et saura sans doute répondre à nombre de vos questions, tout comme il aura sans doute d’autres éléments qui pourront vous aider dans votre quête. »

Finalement à part des rafales de vent tourbillonnant par moment, la météo fut plutôt clémente. Le groupe de nain fur en vue d’un magnifique lac de montagne vers la fin de l’après-midi. Ils descendirent une pente assez raide avant d’atteindre une rive que surplombaient des falaises d’une centaine de pieds de haut. Ils restèrent dans les hauteurs, ne s’approchant pas de trop près du bord afin de ne pas faire le grand plongeon qui aurait été fatal. Le lac était immense et semblait ne s’arrêter que grâce aux montagnes qui formaient une barrière infranchissable. Malgré l’altitude la masse d’eau considérable n’était pas gelée ou simplement sur une légère épaisseur en surface. Mais l’eau profonde et d’un bleu-gris tout aussi profond ondoyait et miroitait au soleil couchant. Le spectacle était époustouflant et presque hypnotisant, forçant le respect et le silence. Il était facile d’imaginer des monstres aussi grands que des dragons pouvant nager au fond sans qu’une onde ne transparaisse en surface ou encore une grande cité lacustre sur pilotis - « Le lac d’Yrk » – Commenta le chef de l’expédition. Gulkrik montra le versant opposé – « C’est là que nous irons demain pour traverser. Ce soir nous camperons ici. » – Il laissa chacun goûter ce moment tant attendu de la dernière halte de la journée. Les Jumeaux étaient restés tendus et vigilants tout au long du voyage, ne se délassant que durant les courtes pauses pour assurer la garde ou s’occuper des poneys. Ils étaient rodés, visiblement et se complétaient parfaitement. Gulkrik n’avait pas besoin de leur dire ce qu’ils avaient à faire, ils connaissaient leur rôle. Mais pour cette nuit, une fois les tentes dressées, ce sera au groupe de définir les tours de garde. Les jumeaux prendront chacun un tour au cœur de la nuit, soit le second et le troisième tour et deux nains feront le guet à chaque fois. Gulkrik n’est pas exclus des tours de garde. Ce dernier laissa les jeunes barbouzes s’organiser tandis que trois tentes se montaient autour d’un feu de camp. Ils s’étaient mis sur un promontoire rocheux pas trop près de la falaise afin de couvrir facilement ce côté et dans une zone pas trop dégagée non plus, quelques sapins et une épine rocheuse déviaient les flux d’air, afin que les vents dominant nocturnes ne les congèlent pas sur place. Une des trois tentes serait occupée par Gulkrik et les Jumeaux, les barbouzes se partageraient les deux autres. Elles étaient faites de toile solide recouvertes de peaux d’ours le tout maintenues par des cordes maintenues au sol par des pitons en acier comme ceux qu’on utilise en escalade. Puis il suffisait d’amonceler la neige en bas des tentes pour éviter les infiltrations d’air par le bas et seul le passage d’entrée pouvait être la faille dans cette protection contre l’hiver. Celle-ci était composée de deux pans qui se chevauchaient sur toute la largeur et qu’on pouvait maintenir fermée par des boucles de cordelettes dans des crochets. L’ouverture était bien-sûr tournée vers le feu de camp. Les poneys quant à eux seraient attachés le long de l’épine rocheuse qui s’élevait suffisamment pour être à l’abri du vent et formait une petite anse en partie basse permettant un bon abri. Leur fourrure était une arme suffisante contre le froid. La veillée puis la nuit pouvait commencer…

Organisation du campement (voir la MAP) et tours de garde. Qui dors où, où seront les guetteurs, que feront-ils, etc. Je veux tout savoir et rien payer Laugh

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Thoulkas  
#30 Envoyé le : vendredi 3 juin 2016 09:59:23(UTC)
thoulkas
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Aragrim
Poingdanel
Projectiles de feu: 8/8
Magie locale: 8/8
Mains brûlantes: 1/1
CA : 20

20 / 20


Lorsqu’ils parlèrent de faire le camp, Aragrim sembla un peu hésitant. Il racla sa gorge et proposa.

«  Hum je sais pas ce que vous pensez de cela mais nous sommes 8, pour faire 4 tours de garde, et nous avons 3 tentes. Le mieux ne serait-il pas de faire 2 à chaque tour de garde. Par exemple le premier pour Eldrick et moi, le second pour Othair et vous.  » Aragrime montrait le premier jumeau. «  Le troisième Dwallin et vous.  », montrant le second jumeau. Puis se tournant vers Gulkrik. «  Le dernier pour vous et Arslann. Nous pourrions nous répartir alors les tentes par tour. Lorsque Eldrick et moi devons réveiller le second tour, vous seriez à 2 dans cette tente là et nous prendrons vos places. Lorsque vous aurez fini vous prendrez place dans la tente de ceux que vous réveillez. Cela garantira un sommeil réparateur non ?  »

Il sembla assez satisfait de son idée. pourquoi être 3 dans une tente quand on peut être 2 ?

«  Ensuite pour le tour je propose des rondes à 5-10m du centre tous les quartiers de l’heure. Ensuite retour auprès du feu avant de recommencer.  »
Le ridicule ne tue pas et ce qui ne tue pas rend plus fort, donc le ridicule rend plus fort Laugh
Les blagues faut toutes les faire on ne sait jamais qu'il y ait une bonne. Laugh
Offline rone  
#31 Envoyé le : samedi 4 juin 2016 19:40:44(UTC)
rone
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C'était la première fois qu'Othair avait à dormir autre part qu'à l'intérieur de quatre murs épais. Cette situation nouvelle n'avait rien pour le rassurer d'autant plus que si Gulrik parait de tour de garde, c'est bien qu'il devait y avoir un danger dont il fallait se garder. Pour lui-même autant que pour les autres il prit la parole pour exposer le cour de sa pensée.
« Les seuls attaques que nous pouvons craindre sont celles des bêtes sauvages et les maraudeurs. Comme j'estime assez peu portable que le brigandage soit un commerce florissant sur ces routes sauvages, il faudra avant tout nous prémunir des bêtes sauvages. Certains d'entre vous ont-ils des informations sur les éventuels prédateurs ? Ce peut être n'importe quoi : information sur la faune, monstres du folklore. Ce sera déjà mieux que rien.
Ensuite on raconte que la plupart des bêtes de la surface ont peur du feu. Si c'est le cas nous avons tout intérêt à entretenir un brasier au centre du camp (qui aura aussi le bon gout de nous réchauffer et me servira d'autel pour l'appel de la forge de ce soir).
Si je me trompe et que des routiers cherchent à nous détrousser, ce feu trahira notre position et nous verra perdre notre avantage par rapport à ceux de la surface [hrp(]vision nocturne)[/hrp].
Nous allons aussi tendre une corde à quelques coudées du campement au ras du sol. C'est un piège sommaire mais efficace. »


Othair n'avait pas d'avis sur le nombre de nains par garde si sur l'organisation des tours. Aussi se plierait il à la majorité.
Offline Guyde  
#32 Envoyé le : lundi 6 juin 2016 11:21:47(UTC)
Guyde
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Eldrick
Rage runique 7/7
Sorts 1 : 2+1 Pacte 1
CA : 15

23 / 23
Eldrick avait longuement réfléchit aux paroles de Gulkrik pendant leur voyage. Le traître pourrait l'être contre sa volonté bien sur... D'autres possibilités existaient, comme le fait que quelqu'un ait pris l'apparence de l'un des nains membre de la communauté et ait réussi à se faire passer pour lui depuis tout ce temps. Il avait entendu des histoires de démons ou d'autres créatures capables de tels prodiges. Ou encore peut-être y avait-il simplement un nain souhaitant prendre le pouvoir et prêt à tout pour déstabiliser le roi actuel et lui dérober le trône. Les légendes naines racontaient maintes histoires où l'avidité et une ambition sans contrôle avaient conduit un nain et son clan à leur perte.

Eldrick n'était pas habitué à la vie au grand air, ni à l'organisation d'un camp en milieu hostile. Bien qu'il se destina à retrouver les secrets des célèbres Kohlesars, et s'étaient durement entraîné pour devenir un combattant puissant, il n'était pas pour autant un soldat rompu à la vie de garnison.

Il s'en remit donc à Aragrim et à Othair, qu'il jugeait plus aptes que lui à prendre ces choses en mains, tout au plus indiqua-t'il : « Je dispose de chausses-trappes, que j'ai l'habitude d'utiliser dans nos tunnels, nous pourrions les disposer en un endroit stratégique pour diminuer l'ennemi en cas d'attaque. Je crains que les prédateurs comme d'éventuels ennemis en aient après nos poneys, aussi je vous propose, en plus de la corde à tendre tout près du sol, de positionner ces chausses trappes de manière à blesser toute créature ou ennemi qui s'approcheraient de nos poneys. Il nous faudra définir l'itinéraire d'attaque le plus plausible et recouvrir les pièges d'une fine couche de terre ou de poussière...  »

Eldrick participa activement à la préparation des pièges sommaires mis en place autour du campement et s'interrogea sur les moyens qu'aurait un ennemi d'atteindre leur campement ou les poneys de manière discrète.

Une fois les pièces placés, un peu plus tard, alors que les nains se regroupaient autour du foyer pour se rassasier, Eldrick, fixant les flammes prit la parole :
« Des nains trahissant ceux de leur race il en existe.

Mon clan en a combattu et en quelque sorte en combat encore un.
Il y a une vie de nain de celà, le clan des FORGERUNE était encore un clan respecté et glorieux à défaut d'être puissant. La gloire des kohlesars, les runeguerriers comme on les appelait aux temps anciens, baignait encore les pères de mon père d'une aura glorieuse bien que la plupart de leurs secrets fussent perdus. Notre clan était devenu un clan d'excellents forgerons et de maîtres artisans, mais la maîtrise des runes de bataille n'était plus que faible. Nos kohlesars n'étaient que l'ombre des anciens guerriers runiques de jadis. C'est alors que l'un des jeunes prodiges de notre clan fit la promesse de restaurer à celui-ci toute sa grandeur et de rendre à nos combattants leur puissance antique. Les versions divergent quant à savoir comment il retrouva les secrets les plus enfouis des runes de bataille. Certains indiquent qu'il aurait retrouvé dans une chambre oubliée plusieurs codex runiques de nos anciens, ou qu'il aurait communiqué avec de puissantes entités qui lui auraient donné la connaissance contre son âme.

Toujours est-il qu'Esdar acquis une connaissance très poussée des runes secrètes du monde. Il arriva à redécouvrir et à maîtriser plusieurs des runes maîtresses comme nous les appelons : ces runes qui sont le langage secret de la réalité, qui sous-tendent le fil même de la réalité, qui sont le principe même des runes de moindre puissance. C'est ces runes maîtresses qui faisaient des kohlesats les guerriers mythiques qu'ils étaient et la joie et l'espoir furent grands dans notre clan lorsque Esdar révéla ses découvertes.
Il prit avec lui des apprentis, résolu de rendre à tout notre clan son prestige. Bien sur il fit des envieux et se heurta à l'opposition de nombre de nos anciens, qui exigèrent d'avoir leur mot à dire. Mais la puissance qu'il parvenait à mettre en oeuvre emporta l'adhésion de nombre des nôtres, surtout parmi les jeunes générations.

Pendant un temps, les anciens passèrent pour des grincheux et des tensions se créèrent au sein du clan. Les pratiques cultuelles d'Esdar commencèrent à inquiéter. Il affirmait être sur le point de percer les secrets des RunesMondes, les runes secrètes de Torag, celles qu'il forgea pour créer le Monde. Ces runes sont légendaires, elles auraient le pouvoir de modifier la réalité de manière si importante que quiconque les maîtriserait aurait le pouvoir d'un Dieu, ou presque. Certains affirmèrent qu'Esdar voulait passer le test de la Pierre Etoile et défier Torag lui-même.
Mais il ne s'agissait que de rumeurs. Cependant, les critiques pleuvaient sur Esdar et l'inquiétude gagnait. Les anciens lui intimèrent de se placer sous le contrôle d'un Conseil de Maîtres du clan pour l'épauler.

Esdar se révolta et affirma qu'il pouvait se passer des décisions des anciens et qu'il n'avait pas besoin de leur bénédiction. Ses apprentis et lui quittèrent les forges du clan et gagnèrent les tunnels plus profonds et éloignés.
Les nouvelles qui arrivèrent par la suite furent funestes. Esdar et ses disciples avaient rejeté les lois du Royaume pour forger les leurs et avaient commis des actes de guerre pour voler des ressources. Des rumeurs faisaient état de culte à Droskar et à Esdar son avatar. Le caractère contradictoire des ces rumeurs avec ce qui semblait être connu de la personnalité d'Esdar est encore aujourd'hui mis en avant chez les maître du savoir pour souligner le manque d'informations fiables, mais le mal ronge les âmes et fait perdre au nain sa personnalité affirment certains.
Toujours est-il que le clan des FORGERUNE dut laver son honneur. Esdar était des nôtres, il avait été élevé, formé et protégé par notre clan. Nous les avions donné les moyens de sa folie et n'avions pas su l'arrêter. Nos guerriers partirent donc arrêter la folie d'Esdar. La bataille fut dure et brisa le choeur de nombre de ceux qui y participèrent car ils durent tuer des amis, des parents, qui avaient versé vers le Mal...

Esdar s'échappa et nombre de ses partisans également. Ils furent recherchés, traqués, mais il réussir à commettre maints forfaits avant que la plupart ne soient finalement tués au combat ou condamnés. Mon clan a chèrement payé son erreur. Nos apprentis kohlesars sont morts. Les plus prometteurs des runeguerriers furent tués ou brisés par cette lutte fratricide. Nos pères poursuivirent malgré tout leurs recherches. du moins certains. Car d'autres membres du clan jugèrent que la quête de la connaissance des runes maîtresses nous était désormais fermée, que leur pouvoir détenait une puissance corruptrice que nous étions incapables de supporter contrairement à nos ancêtres et que nous devions éviter de réveiller ce mal.

Et pourtant, ces runes ne sont-elles pas la création de Torag ? Le langage de l'univers ? Nous ne devrions pas craindre la puissance, mais affermir nos âme et maîtriser nos faiblesses, car je suis persuadé qu'aujourd'hui comme hier et comme demain, la survie de notre peuple passe tout autant par la maîtrise de l'acier, du combat que des secrets du Monde.
Les codes runiques sont des choses rares et précieuses et les anciens ne les laisse consulter que par ceux qu'ils jugent dignes. J'en ai amené un avec moi, avec nous, pour cette mission. Soyez certain Gulkrik que je ferai mon possible pour que cette mission soit un succès, pour démontrer aux plus sceptiques que les runes sont utiles et qu'elles peuvent être au service des justes causes.
Mais il est possible que malgré les épreuves que votre peuple a traversé il y ait en son sein des nains dont le choeur a été perverti. »

Il laissa passer un long silence et indiqua enfin :
« Je vais profiter de mon tour de garde pour préparer un parchemin runique avec l'une des runes que je m'étais préparé à utiliser aujourd'hui. Il me faudra également un peu de temps demain pour prier, méditer et préparer mon esprit à utiliser le pouvoir des runes dans la journée, nous aurons besoin de toute l'aide possible dans les jours qui viennent.  »

Pendant son tour de garde, Eldrick va prendre 12 minutes pour faire un parchemin d'agrandissement si c'est ok pour le mj Wink

Modifié par un utilisateur mardi 7 juin 2016 09:50:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mdadd  
#33 Envoyé le : dimanche 12 juin 2016 22:22:50(UTC)
mdadd
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Le campement s’était organisé et des pièges avaient été tendus autour pour non pas stopper net d’éventuels agresseurs, mais pour les retarder et donner l’alarme si jamais les sentinelles se laissaient engourdir par le froid et manquaient de vigilance. Lorsque le fils Poingdanel exposa son plan, répartissant les rôles, les tours de garde et par là même les emplacements dans les tentes, il y eut un petit flottement lorsqu’il s’était agi de séparer les jumeaux de Gulkrik. Les frères Vodhkka avaient croisé leur regard puis regardé l’émissaire de Kadrin comme si le fait de les séparer dans les tentes les empêcherait d’effectuer leur mission de garde du corps. Ce fut Gulkrik qui dissipa le malaise. Il se racla la gorge comme pour sortir chacun de cet instant de tension mais aussi pour attirer l’attention – « Parfait, qu’il en soit ainsi. » – Il avait posé une main sur l’épaule de chaque frère comme pour les rassurer – « Je sais que votre mission est de me protéger et que dormir dans une autre tente compliquera la donne. Mais il est temps maintenant de faire confiance dès à présent à nos nouveaux amis et alliés et je ne me sentirai pas en danger même si vous êtes dans la tente d’à côté ou dehors à guetter. Et puis je suis un guerrier, je sais me défendre ! » – Ironisa-t-il en tapotant cette fois le pommeau de chacune de ses épées.

Puis les choses se mirent en place. Durant la veillée, les nains mirent au point leur stratégie pour la nuit, Boëndal et Boïndil, les frères Vodhkka, donnèrent quelques conseils aux jeunes barbouzes pour qui c’était probablement la première fois qu’ils campaient en extérieur. Comme l’avait suggéré Othair, il fallait rester vigilent contre les bêtes et les rôdeurs nocturnes. Nombre de créatures chassaient durant cette période et parmi eux il n’y avait pas que des animaux sauvages. Les loups étaient courants, mais les Orcs et les Trolls n’étaient pas rares non plus et leur feu allait sans aucun doute les attirer. Comme ils ne pouvaient pas se passer de feu, il fallait rester le plus vigilent possible et ne pas se laisser gagner par le froid qui avait tendance à engourdir le corps et endormir la vigilance. Ils conseillèrent donc de faire régulièrement des rondes autour du feu et derrière les tentes ainsi que du côté des poneys et toujours avec une torche éteinte en main puisque les nains n’avaient pas besoin de lumière pour voir, mais la torche pourrait toujours être allumée rapidement en cas d’approche un peu trop près de loups. Si une meute de loups devait s’intéresser à eux, alors il faudrait dresser une barrière de bois et l’allumer pour ne pas qu’ils attaquent. L’un des frères expliqua de sa voix rocailleuse -

Boëndal
Voddhkka

« La plupart du temps, la meute fait sentir sa présence afin de provoquer un sentiment de peur. Lorsque c’est le cas, c’est déjà trop tard, c’est qu’ils sont déjà autour du campement et qu’il n’y a pas d’échappatoire. Si aucune barrière de feu ne les éloigne, alors ils attaqueront par tous les fronts à deux ou trois loups par personne tandis que d’autres s’occuperont des poneys. Nous devrons faire le choix de sauver nos vies ou celle de nos montures, quel qu’il soit, les loups seront gagnants. La seule solution, c’est de dresser une barrière de flamme tout autour. Régulièrement, ils viendront tester cette défense, s’approchant pour voir si la barrière de feu est encore assez haute pour les empêcher de sauter par-dessus ou si elle faiblit suffisamment pour tenter une attaque en masse. Le nuit passée, nous auront une seule occasion de partir et il n’y a aucun doute sur le fait qu’ils nous suivront car nous représentons un gros gibier. La nourriture se fait rare dans les montagnes en hiver. Ils ne lâcheront pas la chasse pendant deux ou trois jours et si nous survivons alors nous seront sortis de leur territoire et abandonneront. Mais il ne faut pas compter là-dessus. Nous n’aurons pas assez de bois pour tenir une barrière de feu ne serait-ce qu’une seule nuit. Alors la meilleure défense c’est l’attaque. Si les loups viennent, alors il faudra essayer de repérer leur chef de meute. Ce sera celui qui paraîtra le plus gros et qui hurlera souvent pour motiver les autres. Si nous le tuons alors ce sera le chaos. Ils s’enfuiront s’ils subissent trop de pertes et un nouveau chef devra s’imposer. Enfin, prenez soins de vos armes. Trempez-les souvent dans le feu afin que les lames ne gèlent pas et approchez-vous du feu aussi près que possible afin que vos armures elles non plus ne gèlent pas. Elles seront sinon fragilisées au moindre choc un peu violent. Enfin l’acier nain ne gèle pas et ne se brise pas facilement ! » – jubila-t-il en frappant du poing sur son plastron. Autant les frères Vodhkka étaient peu causants lorsqu’il s’agissait de garder et de surveiller, autant durant les moments de pause, ils pouvaient être de bons camarades, comme ce fut le cas à l’auberge où ils trinquaient volontiers et riaient facilement.

Puis ce fut l’heure du repos. Les guetteurs se mirent en place et les dormeurs se répartirent les tentes selon l’ordonnancement décidé par Aragrim. Eldrik et lui feraient le premier tour, puis ce sera au tour d’Othair et de Boëndal Vodhkka, celui qui maniait l’urgrosh nain, puis celui de Dwallin en compagnie de Boïndil Vodhkka, celui qui maniait le marteau long manche nain et enfin le dernier tour reviendrait à Arslann et Gulkrik. Chacun rejoignit ses pénates tandis que les premiers guetteurs se mettaient en place. Très vite seuls dans la nuit, le seul bruit des craquements de bois dans le feu, les renâclements des poneys et le bruit de la couche de neige qui craquait sous leurs pas métalliques furent leurs seuls compagnons sous une voute céleste sombre et étoilée presque sans nuages. Le lac avait pris une teinte sombre presque noire où se reflétaient les étoiles parfois agitées par une onde éphémère. Le froid avait pris en intensité et chaque expiration lâchait un panache de fumée blanche qui filtrait à travers la barbe ou le col de leur manteau qu’ils avaient fermé et remonté au plus haut. Marcher était le seul moyen de ne pas geler sur place et il était tentant de se rapprocher très près du feu, si près qu’on pouvait sentir sa chaleur sur la peau et parfois des crépitements de bois projetaient quelques étincelles qui venaient moucheter leurs manteaux fourrés. Le feu devenait presque hypnotisant et c’était parfois une contrainte que de se soustraire à lui pour faire le tour du campement. Il fallait tenir ainsi une paire d’heures avant d’aller réveiller les suivants. Régulièrement les sentinelles tournaient autour des tentes, s’en écartant d’à peine quelques pas pour scruter les ténèbres de tous les côtés. Il était peu probable que quelque chose puisse venir du lac, il fallait pour ce faire grimper sur plusieurs dizaines de mètres. Sauf s’il s’agissait d’une créature volante. Le pan de roche qui s’élevait à l’ouest derrière lequel s’étaient abrités les poneys faisait office aussi de mur et donc de protection. A moins de pouvoir bondir d’en haut sur plus d’une dizaine de mètre voire une vingtaine par endroits, ce côté-là aussi était relativement sûr. Par contre au Nord et au Sud, n’importe qui pouvait se faufiler parmi les bosquets et s’approcher. Dans ce cas, ils auraient affaire aux pièges tendus par les nains. Après un temps qui leur parut une éternité, le premier duo de guetteur trouva l’abri d’une tente, celle d’Othair et de Boëndal Cloue-la-Main. Une fois réveillés et équipés, ils purent prendre le tour de garde tandis que les deux autres trouvaient enfin le confort d’une couche chaude pour un repos amplement mérité. Le prêtre et le guerrier garde du corps se relayèrent au feu de camp pour l’alimenter et veiller à ce qu’il fasse une bonne flamme visant à bien réchauffer les entrées des tentes, quant au second il faisait une ronde avant de se retrouver et d’échanger quelques mots. Othair n’avait jamais eu l’occasion de se retrouver seul avec les frères Vodhkka. Boëndal était de ces guerriers qui avaient déjà maintes fois prouvés leur valeur au combat. Son visage était ridé et portait des marques de cicatrices. Régulièrement il vérifiait ses armes et avait préparé son arbalète lourde pour ne plus qu’à avoir à la saisir, viser puis tirer. Toujours alerte et prêt à bondir, il parlait peu et regardait toujours au loin. Cependant, il n’hésitait pas à donner quelques conseils avisés au jeune prêtre pour tout ce qui concernait le combat ou la vigilance. Aussi lorsque les poneys qui devaient dormir à cette heure avancée de la nuit, s’agitèrent comme s’ils avaient senti quelque chose, le guerrier saisit aussitôt son arbalète lourde pour la pointer vers l’extérieur – « Quelque chose arrive. J’vois pas encore c’que c’est, mais réveille discrètement les autres pour pas attirer l’attention. »

MAP

Modifié par un utilisateur dimanche 12 juin 2016 22:23:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Guyde  
#34 Envoyé le : lundi 13 juin 2016 12:30:44(UTC)
Guyde
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CA : 15

23 / 23
Eldrick avait profité de son tour de garde pour tracer sur un parchemin spécialement préparé une rune de puissance qui lui permettrait de prendre une taille de géant. Il avait mémorisé cette rune et sa prononciation le matin et espérait pouvoir se passer de sa puissance pendant la nuit. Passant et repassant avec attention le pinceau enduits de produits magiques sur les contours de la rune, Eldrick se félicitait d'avoir emmené quelques produits magiques qui retiendraient la puissance de la rune et la libéreraient en consumant le parchemin lorsqu'il la prononcerait.
sort Agrandissement considéré comme lancé, parchemin créé et produits consommés pour 1 nls

Après son tour de garde, il prit un repos bien mérité, se promettant dès le lendemain de retranscrire sur sa lame la rune de puissance permettant d'endurer les rigueurs du froid sans broncher.

Lorsqu'il fut réveillé par Otahir, Eldrick se contenta de saisir la poignée de son épée et sa saccoche magique à laquelle étaient fixés ses baguettes et son étui à parchemin (Action de mouvement) avant d'enfiler son manteau (action de mouvement). Ainsi équipé, il ne craignait nul prédateur nocturne. Enfin, il tâchait de s'en persuader. Il sortit rapidement (action de mouvement) pour se faire une idée de ce qu'il se passait (action simple).
  • Perception : 1d20+4 donne [7] + 4 = 11

Modifié par un utilisateur mercredi 15 juin 2016 15:06:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Thoulkas  
#35 Envoyé le : lundi 13 juin 2016 14:07:41(UTC)
thoulkas
Rang : Habitué
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Messages : 2,963

Aragrim
Poingdanel
Projectiles de feu: 8/8
Magie locale: 8/8
Mains brûlantes: 1/1
CA : 20

20 / 20


Aragrime ne parla pas spécialement avec Eldrick, ses questions ayant trouvé réponse lors de son discours. Il comprit que cela pouvait justifier l’état dans lequel se trouvait son compagnon en sortant de la fête quelques jours plus tôt.

Aragrime se réveilla, un peu la tête dans les chaussettes. Il s’apprêtait déjà à faire verser le sang et le feu. Il tenta d’enfiler en vitesse sa cuirasse en peau de dragon…

«  De quel côté cela se trouve ?  »
Le ridicule ne tue pas et ce qui ne tue pas rend plus fort, donc le ridicule rend plus fort Laugh
Les blagues faut toutes les faire on ne sait jamais qu'il y ait une bonne. Laugh
Offline rone  
#36 Envoyé le : lundi 13 juin 2016 19:46:39(UTC)
rone
Rang : Habitué
Inscrit le : 13/04/2014(UTC)
Messages : 1,264

Othair
Canalisation 3/3
CA : 18

18 / 18

Othair n'était pas un aussi bon garde que Boëndal mais quand les poneys s'agitèrent il fut aussitôt sur ses gardes. Aussi il était déjà en direction de tentes quand le guerrier lui recommanda de prévenir les autres discrètement. Tout en se dirigeant vers les dormeurs, il emprunta les yeux de son dieu pour repérer les ennemis potentiels aux alentours je lance détection du Mal. Même si les ennemis étaient discrets, ils n'échapperaient pas à son omniscience. Puis il scruta les alentours avec attention.

Dès que la menace est clairement identifiée, j'invoque une Bénédiction sur le groupe.

Modifié par un utilisateur mardi 14 juin 2016 14:05:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Guyde  
#37 Envoyé le : mercredi 15 juin 2016 15:10:26(UTC)
Guyde
Rang : Habitué
Inscrit le : 09/09/2013(UTC)
Messages : 4,818

Dwallin Angridson
-
CA : 13 (17)

23 / 23
Dwallin fut réveillé par Othair et le roublard ne mit guère de temps à réagir, saisissant son ceinturon d'arme qu'il ceignit rapidement (action de mouvement), il attrapa son arbalète et ses carreaux, chargeant la première tandis qu'il sortait dans la nuit (action de mouvement). Sitôt dehors, le nain évalua la situation en tournant sur lui-même et en faisant signe à Boëndal de lui indiquer la source de l'alerte (action simple).

  • Perception : 1d20+7 donne [6] + 7 = 13

Modifié par un utilisateur mercredi 15 juin 2016 15:11:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Thoulkas  
#38 Envoyé le : vendredi 17 juin 2016 08:43:08(UTC)
thoulkas
Rang : Habitué
Inscrit le : 04/08/2015(UTC)
Messages : 2,963

Arslann
Ragnazir
Noircorbeau
Jugement 1/1
Défi 1/1
Résolution 1/1
CA : 16

21 / 21


Arslann se leva, armure déjà équipée. Il prit son marteau de Lucerne dans ses mains, mis son katana à son côté et enfila en vitesse son gantelet. Il était prêt, prêt à occire le premier qui oserait les mettre en danger dans leur mission. Il lancera bouclier de la foi dès que la menace sera plus présente. Il reste silencieux, essayant de repérer toute menace…

  • Perception : 1d20+7 donne [3] + 7 = 10


Si possible quelques secondes avant le combat, durée 2min
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Offline mdadd  
#39 Envoyé le : samedi 25 juin 2016 16:23:17(UTC)
mdadd
Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
thair parcourut chaque tente, réveillant chaque nain et s’assurant que chacun avait entendu le réveil et compris qu’il se passait quelque chose, puis il retourna autour du feu, psalmodiant quelques mot d’un cantique divin avant de se tourner vers le sud et de commencer sa scrutation magique. Pendant ce temps dans les tentes, chacun s’empressa de revêtir son équipement de combat, puis de sortir pour se mettre ne position et se tenir prêt à toute éventualité. Eldrick, Dwallin et Arslann ne mirent guère de temps à sortir des tentes. Deux d’entre eux sortaient et se mettaient en position avant que le prêtre eut fini son tour pour réveiller tout le monde. Puis Gulkrik, Aragrim et le second jumeau Vodhkka finirent par les rejoindre quelques longues secondes plus tard, le temps d’endosser leur lourde armure et de saisir leurs armes. Othair avait commencé sa scrutation, se concentrant vers une direction avant d’en changer. Il allait tourner vers le Nord, n’ayant rien repéré jusqu’à maintenant quand Boëndal recula d’un pas pour se mettre ne position. Le frère Vodhkka avait été le premier à réagir et cherchait dans l’obscurité de la nuit la cause de l’agitation des poneys. Il chuchota aux autres –

Boëndal
Voddhkka

- « On forme les triangles. Les guerriers lourdement armurés en pointe, les autres derrière en protection. Je tiendrai la pointe, Boïndil tu prends la seconde avec Gulkrik et Othair, Arslann et Aragrim vous venez avec moi, Dwalin et Eldrick vous restez au milieu chacun dans un triangle. J’ai pas repéré la source, j’ai l’impression qu’une ou deux bêtes rôdent. Elles font sentir leur odeur aux poneys pour les effrayer et doivent attendre le moment opportun pour leur sauter dessus. Si c’est des loups, y’a de fortes chances que le feu les garde à distance de nous, mais les poneys seront trop tentants. Et nos pièges ne devraient pas les gêner. Notre odeur est dessus… On se rapproche des poneys et on se met en formation de combat. Faudrait pas qu’on soit trop loin d’eux si jamais ils se font attaquer. » - Sans attendre de réponse, les frères Vodhkka se mirent en position tandis que Gulkrik invita les jeunes barbouzes de la main à suivre le mouvement, désignant à chacun sa place selon le plan de Boëndal Cloue-la-Main. Quant à Othair, il n’avait pas fini sa détection. Il n’avait rien repéré au Sud et à l’Ouest, mais n’avait pas encore scruté au Nord et à l’Est du côté du Lac…

Proposition de position de combat de Boëndal Vodhkka :
1er triangle : Boëndal Cloue-la-Main [I11] – Arslann [H12] – Aragrim [J12] – Dwallin [I12]
2nd triangle : Boïndal Coup Fatal [H17] – Gulkrik Deux-Lames[G16] – Othair [I16] – Eldrick [H16]

Étant donné que c'est soumis à votre bon vouloir, j'attends vos réactions avant de modifier la MAP et de poursuivre.

Modifié par un utilisateur lundi 11 juillet 2016 18:56:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Thoulkas  
#40 Envoyé le : lundi 27 juin 2016 09:12:35(UTC)
thoulkas
Rang : Habitué
Inscrit le : 04/08/2015(UTC)
Messages : 2,963

Aragrim
Poingdanel
Projectiles de feu: 8/8
Magie locale: 8/8
Mains brûlantes: 1/1
CA : 20

20 / 20


Aragrime prit sa place comme indiqué par celui qui avait probablement plus d’expérience que lui.

«  Si nous sommes engagés au corps à corps sachez que je ne sais pas vraiment me battre, seule ma magie sera efficace.

J’essaierai d’immobiliser les ennemis en faisant croitre la végétation afin qu’elle enserre leurs jambes et leurs pieds.  »

Le ridicule ne tue pas et ce qui ne tue pas rend plus fort, donc le ridicule rend plus fort Laugh
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