Sanathos s'arrêta dans la pièce et commença à regarder de plus prés une tapisserie, sortant un livre de son sac.
Le calme régnait pour le moment, à part des hennissement de cheval qui se faisait entendre de temps en temps ainsi que des bruits de sabot.

Regardant les dessins, Illiana ne put retenir ses mots.
« Ah les enflures ! Ils avaient même un plan pour mettre feu à notre jolie village. Mais ça m'étonnerait fortement qu'un gobelin soit capable de faire ce plan de pointe sable, leur chef a déjà montré leur grand manque de goût en la matière. Et comment ont ils pu avoir tout ces détails ? Quelqu'un nous a trahi ? »
Bien que ses questions suggéreraient une réflexion, elle ne pensait en réalité qu'à ce qui pouvait bien se trouver dernière la porte de gauche, et seulement la gauche étrangement. La droite était moins jolie, ça ne lui plaisait pas.

Mainleste n'écoutait que d'une oreille distraite ce qu'il se disait et haussa les épaules à l'annonce des créatures que Nahor aurait pu entendre. Il n'avait actuellement qu'une seule idée en tête, c'était de trouver la serrure associé à la clé.
Cependant, il ne pourrait jamais chercher en paix s'il y avait encore des créatures ici. Il continua donc comme à son habitude les inspections des portes s'offrant à lui.

Mainleste se tourna vers ses compagnons et désigna la porte de droite puis montra son oreille pour signaler qu'il entendait du bruit. Il posa ensuite simplement la main sur la poignée et attendit de voir ce qu'allais répondre ses compagnons.
Espérons qu'ils ne disent rien mais fasse simplement un signe de tête. Quoiqu'ils sont assez crétin pour hurler quoi faire...

Edouard regarda le manège de Mainleste, et le vit les questionner du regard. Il hésita un moment... devait-il profiter de ce moment pour affuter la lame de sa faux ?... mais se décida finalement à ne pas contrarier l'halfelin par plaisir. Il se contenta donc de s'approcher de la porte, tout en laissant l'aasimar et sa bête (ou bien était ce "le lézard et la bête") prendre les devant. Ils avait le look, l'envie, et la dette de se faire massacrer en premier.

MainLeste ouvrit la porte sur une grande salle dont une grande table de travail en bois, rempli de parchemin, livres, tablettes de pierre marquées de runes hérissés et de fragments de gravures qui semblent avoir été arrachés à des statues et des bas reliefs, emplissait le centre de la table.
Au nord, des étagères grimpant du sol au plafond croulent sous le poids des pioches, pelles, brosses, lanternes et autre matériaux qui l'on s'attend à trouver sur un site archéologique.

Une jeune femme à la peau sombre, dont les long cheveux tressés pendant autours de son visage, elle porte une longue cape blanche et peu de vêtements couvre le haut de son corps mais une jupe blanche et bleue lui enserre la taille.
Elle avait du vous entendre car quand la porte s'ouvre elle vous attend les bras croisés derrière la table.

« Qui êtes vous et pourquoi venez vous me dérangez durant mes études, on ne vous a pas expliquait que vous ne deviez pas venir traîner vos pattes ici? »

Un chat blanc vous lança un regard et continua à faire sa toilette.

Exaspérer par des accueils de plus en plus déplorables, Illiana craqua et rentra rouge de fureur dans la pièce. Avec une spontanéité frappant avec la fureur du premier éclair d'un terrible orage, elle abattit son hallebarde sur le secrétaire derrière lequel se tenait la jeune femme.

« ÇA SUFFIT ! Y a t il finalement personne ici daignant nous offrir une hospitalité digne de ce nom ! »

Ses yeux s'équarquillerent devant la violence et la colère d'Iliana mais elle se ressaisit vite, le chat par contre monta sur l'une des étagère.
Voyant que personne ne l'attaquer elle respira doucement
« Veuillez m'excuser mais j'ai plus l'habitude de traiter avec des gobelins ces derniers temps et il ne sont pas très... civilisé. Je pense que vous pouvez me comprendre.
Par contre ce n'est pas une raison pour détruire le mobilier, je dirai à Nualia de retenir ça sur votre paye.
Si vous voulez rester ici je vais aller chercher des rafraîchissements  »

Malgré ses paroles elle resta en place, attendant votre reaction.

Mainleste, toujours sur ses gardes, se contenta de sourire se disant qu'ils n'avaient pas à combattre en permanence finalement. Cela dit, ce serait trop beau pour être, il doit y avoir anguille sous roche.
Il regarda donc leur interlocutrice pour essayer d'y voir des éléments distinctifs ou un mensonge et de intentions dans sa voix.