Un sourire carnassier emplie le visage du gnoll


« Viens, moitié d'homme, grush t'invite. Et tu peux dire à tes femelles de venir également »

sur ces dernières paroles, il retourna vers l'entrée de la maison.

Omédine reconnu enfin l'unité qui était face à eux. Elle les salua d'un signe de tête et répondit en chuchotant à Isadora de façon à ce qu'elle seule entende:

« Nous avons déjà rencontré cette unité et ils sont plutôt machos et emportés, laissons Djilil et Aymeric prendre soin de discuter avec eux et surveillons les alentours. Même si le Molthune recrute toutes les créatures loyale je garde une certaine méfiance.
Je sais qu'en ce moment tu t'emporte plus facilement que quand on c'est rencontré, mais là, même si leurs réflexions d'agacent, s'il te plait gardes ton calme, pour le bien de notre petit groupe...  »

Sur ceux Omédine adopta la même attitude que l'ensorceleuse faisant face aux gnoll avec un beau sourire de façade. Elle resta derrière Djilil, le suivant s'il décide de suivre Grush, mais toujours en gardant un oeuil sur le comportement de Grush et l'attitude de ses sbires.

Modifié par un utilisateur jeudi 23 juin 2016 22:35:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aymeric sentait que quelque chose clochait, étais-ce par racisme ou par pure intuition, mais il garda sa rapière dégainée lorsqu'il suivit Djilil, prêt à parer le moindre coup.

En avançant vers le gnome, il dit doucement aux filles... «  Ce n'est pas normal, pourquoi des soldats du Molthunes iraient se cacher et se protégeraient avec des chevaux. Tenez-vous prêtes mesdames, cela pourrait mal tourner.  »

Djilil suivit grush vers l’entrée de la ferme. La porte massive, visiblement défoncée, brinqueballait sur un seul gond. En bon militaire, le chevalier vit de suite la force qu’il a fallu déployer pour casser la porte. Un bélier manié par trois ou quatre hommes aurait pu le faire, ou bien un troll. La lumière rasante du soleil naissant éclairait toute la pièce. Cette dernière était compartimentée comme la plupart des fermes de la région. Des paillasses entassées dans un coin profitaient de la chaleur de l’étable construite juste à côté, un coin repas comprenant une grande table en bois, deux bancs et un tabouret trônaient près d’une grande cheminée où l’on pouvait rôtir aisément un agneau entier, des fagots de bois entre l’âtre et le mur, un grand coffre emplie des vêtements de toute la famille de l’autre côté. Quelques ustensiles de cuisines accrochés au mur et un sceau complétaient la scène.

Enfin, c’est cette vision que Djili attendait. En lieu et place de cette pièce commune, tout était chamboulé. La table, pourtant taillée dans un tronc de bonne dimension gisait à terre sur son flanc, les bancs avaient été projeté sur les paillasses, la paille de ces dernières jonchaient le sol comme après une tempête. Et dans tout ce fouillis, l’on pouvait apercevoir des traces de ce qui s’était passé. Juste derrière la porte, une masse d’arme était tombée dans une flaque de sang à coté de résidus humains. Le tabouret maculé de sang avait dû servir pour écraser le crane d’une seconde personne s’étant protégé derrière la table. Les trois trainées rougeâtres qui se répandaient de la paillasse vers la sortie, et au-delà, ne laissaient aucun doute sur l’état des personnes qui avaient été cachées sous la paillasse dans l’espoir de leur survie. Le cadavre de ce qui avait dû être un chien avait été projeté avec force sur le coffre, dont les côtés se trouvaient maculés, eux aussi, de sang.

En dehors des morceaux de chairs qui trainaient négligemment sur les murs ou le sol, aucun signe d’être vivant ne se trouvait dans la pièce.

L’un des gardes, tout au long de la visite parlait pour lui-même ou pour donner des informations aux enquêteurs, aller savoir. « La famille Boutenelle. Le vieux était sujet à la colère mais c’était un brave type. Même si parfois il battait sa femme et ses mômes. Toujours en guenille et en train de chaparder, on se doutait qu’ils finiraient mal. Mais pas comme ça. Pas comme ça. »

Modifié par un utilisateur dimanche 26 juin 2016 12:06:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Isadora mit la main à sa bouche devant un tel carnage, elle resta devant la porte, contemplant les alentours.

Djilil se tourna vers le gnoll sans un sourire, il n'appréciait guère le "spectacle" promis par l'humanoïde :
« Des hommes et des femmes du Molthune ont été attaqués, nous devons faire la lumière sur cette affaire et châtier les coupables... Avez-vous trouvez d'autres corps que ce chien ? Et des traces ? celui ou la chose qui a fait ça a du laisser des traces à suivre, j'espère que vos hommes n'ont pas effacé la piste... Nemen pourrait la remonter et nous mener au coupable... »
Le gnome arpenta la maison avec prudence, Nemen le suivant à la trace, à la recherche d'indices plus intéressants et surtout d'une piste à suivre, qu'il s'agisse de traces de sang ou d'autres choses. Invitant le loup à renifler partout, il observa son compagnon animal pour voir s'il avait découvert quelques chose.
Nemen prends 20 et sinon :

Modifié par un utilisateur lundi 27 juin 2016 19:24:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Omédine observa la scène avec dégoût, incapable de dire un mot. Elle essayé de réfléchir, se ressassant les leçons quotidienne qu'elle recevait jusqu'au jour où elle avait décidé de rejoindre l'armée du Molthune...

Il y a bien quelque chose que chose à savoir sur ces runes et cette disposition face à la maison... Ce n'est pas un hasard. Iomédaé je t'en prie guide moi, guide mes pas et mon bras... aides moi à comprendre afin de pouvoir identifier et détruire la source de ces horreurs...

Modifié par un utilisateur lundi 4 juillet 2016 23:47:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aymeric resta bouche bée devant un tel spectacle... «  Comment quelqu'un peut-il faire cela? C'est clairement pas l'attitude de quelqu'un de colérique, car celui-ci après son méfait aurait des remords, donc ne ferait pas une telle chose.

Une idée sur ce que veulent dire ces runes? Et pourquoi les hommes du gnoll enlevaient les traces? Vous connaissez mieux que moi quoi faire dans cette situation mais cacher les chevaux derrière la maison puis enlever des traces est-ce normal?  »

Djilil observa les têtes coupées et les runes avec un dégoût masqué par un visage de pierre. Les runes ne lui disaient rien, ce n'était pas du gnome et le loup de guerre qu'il était n'avait pas lu beaucoup de livres. Se tournant vers Isadora et Omédine, il les interrogea du regard.

Puis il répondit brièvement à Aymeric : « Grush et ses hommes n'ont pas fait exprès d'effacer les traces, leur simple passage et celui de leur chevaux a suffit. Ils ne sont que des soldats, pas des enquêteurs. Ne vous approchez pas trop des têtes, Nemen et moi allons tenter de trouver des traces autour qui nous indiqueraient par où l'auteur de ce forfait s'est enfui.  »

Le gnome et le loup inspectèrent méticuleusement les environs. Prends 20 si possible, sinon :

Soit 17 en pistage pour Nemen s'il peut pister à l'odeur

Modifié par un utilisateur mardi 5 juillet 2016 15:47:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Omédine s'approche des têtes de la famille massacrée et les observe attentivement. Agenouillée dans le potager, sans un mot, elle jette un oeil, alternativement sur les cadavres, sur la maison, le ciel, la forêt, l'air dubitative. Parfois elle prélève une parcelle de terre, la soulève, la hume, la pétrie de ses doigts fins.

Pendant ce temps, le chevalier, observant avec une grande attention le sol, s'éloigne du potager et se dirige vers la forêt, suivie par Nemen qui essaie de renifler le sol détrempé

Modifié par un utilisateur mercredi 6 juillet 2016 10:15:00(UTC)  | Raison: Non indiquée