Menant la troupe jusqu'à l'extérieur, elle remettre en route ses filtres nasals en mettant le volume de ventilation à fond de manière à chasser les miasmes des égouts.
Elle les ramena jusqu'à un endroit où ils pourraient comprendre la raison de la peur de la foule.

Le groupe s'extirpa du souterrain puant, la nuit étendait son manteau sur les terres sévère du Barstoi tandis que des cris horribles s'élevaient de l'intérieur de la ville. L'étrange monstruosité et les remugles qu'ils venaient de quitter n'étaient rien face à la laideur purement humaine à laquelle ils allaient devoir faire face. Au petit trot, ils atteignirent les portes de la ville. Aucun garde ne se trouvait à l'entrée, les portes étaient légèrement entrebâillées.

Un bref coup d’œil leur fit prendre conscience de la gravité de la situation. Un colosse couvert de scarifications kellides marchait de part et d'autre de la place principale en conquérant. Il était torse-nu, le regard sombre et les yeux clairs, il était à peu près aussi grand que Shawndelle mais un peu plus âgé. Il semblait attendre, à ses pieds gisaient des monceaux de cadavres dont beaucoup appartenaient à l'ordre du Gant. Les cadavres étaient horriblement mutilés et plus étranges encore, les armures semblaient avoir été tranchées comme des mottes de beurre. Le colosse n'avait aucune arme, le jeune homme qui portait un akubra violet à ses côtés non plus. Il était plus petit, le regard méfiant et nerveux, il ne cessait de serrer sa sacoche en regardant de droite, de gauche.

Une partie de la population de la ville avait été rassemblée ici, apeurée, tous serrés les uns contre les autres. Notables et paysans indifférenciés, divers visages connus du groupe se trouvaient amassés ici. Le seigneur-maire du village - à en juger par son armure d’apparat - paraissait aussi misérable que les autres. Dans les habitations aux alentours, des cris et des pleurs. Et souvent, plus rien quelques secondes après. Une troupe à l’œuvre, des scènes dont le groupe n'osait même pas imaginer l'atrocité, de véritables crimes de guerre. Ar-athaan reconnut le bruit caractéristiques d'armes à feu, étouffés par les murs épais des maisons.

Le barbare semblait beaucoup s'amuser et riait à pleins poumons comme un enfant sautant à pieds joints sur une fourmilière. Soudain, entrainé par l'entrain de ses hommes, il attrapa l'un des habitants au hasard et le traina par le col jusqu'au milieu de la place. C'était un vieillard, un vieux monsieur qui avait salué Ar-athaan lorsqu'il était entré dans la taverne. Il le jeta devant lui et se mit à réfléchir à ce qu'il allait lui faire, les doigts délicatement posés sur le menton. Son associé eut un petit sourire en voyant la terreur se peindre sur le visage ridé de l'ancien. Il claqua deux fois des doigts, une petite flamme s'en extirpa.

La gratuité de la situation avait quelque chose de bien plus absurde que l'otyugh qui rampait sous cette ville. La rapidité avec laquelle l'homme s'était emparé de la ville effrayait Shawndelle et Grongrim.

Faites-moi un test de perception et éventuellement un test de connaissance (hyper-science) ou de psychologie.

Modifié par un utilisateur mardi 19 juillet 2016 20:26:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

En serrant les dents, Grongrim prit le temps d'analyser la scène. Des souvenirs d'exactions qu'il avait pu voir avec l’armée de Molthune lui revinrent brièvement à l'esprit.
...
Machinalement, il saisit son arme, se préparant à toute éventualité.

Modifié par un utilisateur lundi 25 juillet 2016 13:12:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ar-Athaan regarda la scène d'un oeil d'un vieil habitué. Les pillages de bandits, il avait déjà vu les dégats lors de ses chasses.
Il regarda l'homme à la taille surhumaine dont la cruauté était l'égale...
Il se demanda combien sa tête pourra lui rapporté.
Il fit une prière à Calistria en dissimulant son arme.. chance sur moi
Il regarda si il était encore tant de tenter une retraitre vers les égouts, Là-bas, ils auraient un allié...

Barkeras attira l'attention de ces compagnons
« Vous avez vu le bras du colosse? »
En regardant de plus près, tous purent voir une petit dispositif mécanique accolé à son bras droit
« Je pense que c'est ce dispositif qui génère une forte énergie permettant de trancher les armures comme du beurre. »

Ha ! Si elle est prête à agir, on a une chance de pouvoir gérer ça sans se faire tuer.
Peut être.

Grongrim, acquiesça aux paroles de ses compagnons d'un grognement, et leur fit part de ses observations
« côté bonne nouvelle, on est sans doute pas tous seuls. » Il pointa vers la silhouette de la femme « J'ai bien l'impression qu'elle voudrait aider, mais qu'elle n'ose pas.
Et le grand gaillard, il à l'air super dangereux comme ça, et rusé et sournois comme pas deux. Le gringalet à côté : un mage de la ligue technique, j'y mettrai ma barbe à couper ! »
Se grattant la barbe, il continua.
« Le truc bizarre, c'est que malgré tout, ils ont pas l'air tranquilles, comme s'il s'attendaient à se faire attaquer...Et je serai partisan de pas les décevoir sur ce point, si on a moyen de faire ça proprement. »

Ayant un mauvais presentiment, et l'impression de ne pas avoir été suffisamment clair, le nain reprit :
« Le colosse, il est balaise. Si on veut se le faire, il faut qu'on se concentre sur lui; moins que ça et il va nous balader et nous tuer aussi vite que ça.
Y a qu'a regarder comment il a attiré les gardes en faisant semblant d'être blessé : résultat, il sont tous hors de combat ... si on rajoute la magie de protection que le magot à côté de lui ne manquera pas de lancer, on a pas intérêt à se planter. »

Une idée lui vint à l'esprit « Hé, Johan , Shawndelle, vous pourriez pas lancer un sort qui nous permettrai de taper la discussion discrètement avec la femme, là bas ? »

Johan se tapota le menton.

« Un message à distance !? Ce serait amusant. Il faudrait des petites boîtes dans lesquelles une personne parlerait et que l'autre mettrait à son oreille pour entendre ce qui est dit en toute discrétion. »

Il y réfléchit un instant avant de chasser cette idée de sa tête comme on chasse une mouche.

« Non, c'est ridicule ! Comment lui donner la boite à son !? »

Il se tourna vers Grongrim

« Je n'ai pas ce que tu souhaites. Tout au plus, je peux permettre à l'un de nous de traverser rapidement la zone sans être vu pour lui parler directement dans l'oreille. »

Les tergiversations arrivaient au degré maximal de résistance de certains du groupe.
L'action allait commencer. Elle prépara sa première bombe de la journée
« Je suis prête à viser le petit homme...mais faites attention et essayez de récupérer le mécanisme intact sur le barbare! »

Extraits préparés: bouclier et repli expéditif

Modifié par un utilisateur lundi 22 août 2016 23:02:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bon, au moins cette fois on a un plan. On aurait pu passer encore une heure ou deux à le paufin... Mmmpff, c'est bien le genre de blague naine qui fera rire que moi, ça.
N’empêche que je le sent mal le gaillard. Va falloir donner tout ce qu'on a !

S'élançant au trot jusqu'à la bonne distance, Grongrim suivi le mouvement amorcé par son compagnon, et confirma par un grognement « Ok !  »

Charge dès que je suis à distance (avec bon et coup étourdissant sur la première attaque)