La paysanne blafarde profite de la concentration de Quaïs pour lui porter un coup de poing avec sa main gauche. Comme contre Lloreth, elle rechigne à nouveau à utiliser l'épée qu'elle a pourtant dans son autre main. Heureusement pour le magicien, il esquive le coup et il achève l'incantation de sons sort sans interruption. La femme qui vient tout juste de l'attaquer a un mouvement de recule soudain mais n'a pas d'autre comportements qui laisserait penser que le sort à eu sur elle un impact majeur.

Alors que le combat fait rage vous remarquez tous chacun votre tour que vos adversaires n'ont pas d'ombre. Ce détail aurait pu très bien vous échapper si le vieillard ne s'était pas déplacé dans le faisceau de lumière à l'entrée. Alexite comprend alors ce à quoi ils font face : ce sont des vampires ! Ou plus précisément des engeances vampiriques qui, Pharasma soit louée, sont des sortes de vampire inférieur mal formés. Ils souffrent des vulnérabilités communes aux vampires à savoir qu'ils sont effrayés par les symboles religieux (particulièrement ceux liés à Pharasma), que l'odeur de l'ail les insupporte et que leur absence de reflet sur la surface d'un miroir ou d'un plan d'eau les étourdit brièvement.

Au chapitre des erreurs communes le pieux de bois sensé mettre un terme à leur non-vie s'il est planté dans leur coeur les plonge en réalité dans un état léthargique profond et il ne faut alors pas oublier de finir le travail. Pour se faire il est conseillé de les décapiter et de plonger leur tête dans l'eau d'un torrent ou encore d'exposer leur peau blafarde à la lumière du jour. Dans les deux cas leur chaire s'enflamme et se réduit en cendre au bout de quelques instants. Ceux là ne se sont pas nourri de sang frais depuis un bon bout de temps et il a fort à parier que leurs résistances au armes en acier et leur régénération s'en retrouve diminuée ; mais il est normalement conseillé de s'équiper de lames en argent pour les affronter.

Alexite ne sait pas tout sur eux et il est sûr d'avoir oublié certains de leurs pouvoir plus spécifiques mais c'est déjà une énorme déduction qui pourra assurément être utilisée pour tourner cette affrontement à l'avantage du groupe.

Le coup de masse d'Alexite percute le bras de la créature desséché. L'impacte du métal perfore la chaire et disloque l'articulation dans un bruit sourd. Cette toquade bien que conséquente ne vaut pas les estafilades répétés de Lloreth mais elle contribue à la destruction prochaine des adversaires du groupe. En tout cas c'en est trop pour le veilliard et se dernier coup d'Alexite le persuade d'avoir recours à une tactique d'urgence. Dans un manœuvre désespéré pousse un cri strident, son corps devient peu à peu brumeux et il se disparaît au profit d'une épaisse brume grisâtre qui se répand vers le plafond sur la gauche de Lloreth.

Ses deux comparses ont l'air inquiets de ce qui se passe devant leurs yeux et décident de se retrancher entre Quaïs et la couche de graisse qui recouvre le sol. De là, il peuvent attaquer l'elfe sans craindre d'être pris en tenaille. La femme attaque avec son épée, et son coup entaille la cuisse du malheureux. Quand à son compagnon de cercueil, il se rue sur Quaïs et assène un terrible coup de poing à l'elfe. Au moment où la peau de la créature rentre en contacte avec la chaire Quaïs ce dernier ressent un vide profond comme si la vie qu'il habitait fuyait son corps sous ses propres yeux.

Modifié par un utilisateur mercredi 20 juillet 2016 21:56:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lloreth jeta au mage

« Qais, sort d'ici et vient nous rejoindre... »

Ce faisant, il aida Alexite à enlever le tissu et orienta le miroir de manière à récupérer la lumière venant de la porte d'entrée, et de la rediriger vers les monstres tapis dans l'obscurité...

Alexite se débarrasse en trombe du voile qui couvre le miroir. Ce dernier, alors qu'il aurait du en toute logique retomber à ses pieds, virevolte et se contorsionne dans les airs pendant trois bonnes secondes avant d’atterrir sur le sol à plusieurs mètres de là. Alors qu'Alexite prononce son faux sermon religieux, l'étoffe prend brièvement la forme d'un visage de femme qui s"étoufferait à travers le tissu. Au terme de cette invective, et alors même que Lloreth pousse le miroir, une roue de flamme apparaît brièvement à l'endroit où les premiers rayons de lumières venus de l'entrée devaient se refléter.

S'en suit un flash aveuglant bien au delà de la lumière naturelle. Par réflexe vous fermez les paupières... en vain. Vos yeux se perdent dans un horizon blanc où tout a disparu. S'il vous vient l'idée de vous agripper au murs ou aux objets qui vous entoure vous pouvez vérifier qu'ils sont toujours là bien que vous ne puissiez plus en distinguer les contours. Un son de cloche retenti ! Il résonne dans vos poitrines et manque de vous déstabiliser. Enfin, une voix féminine martiale daigne vous expliquer ce qui vous arrive. Elle parle dans la langue des anges que seul Quaïs parvient à comprendre :



« Vous en avez appelé à la fureur de la fleur de l'aube, et pourtant vous l'avez fait en violant l'un de ses veux les plus sacré : le triomphe de la vérité. Puisse cette intervention vous apprendre à faire preuve de la plus grande humilité lorsque vous parlez au nom des dieux ! »






Vous recouvrez peu à peu la vue et vous découvrez une scène cataclysmiques où toutes les couleurs ont été délavés et blanchies par le soleil. Vos assaillant ont été réduit en cendre grisâtres, très probablement sur le coup s'il on en crois l'absence de cris. La lumière a partiellement brûlé votre peau mais il ne semble s'agir que de dégât mineurs. Ce qui vous préoccupe d'avantage est ce sentiment déplaisant d'avoir été épié tout ce temps par l'avatar d'une divinité qui - disons le comme cela - attendait le bon moment pour se manifester. Il faut croire que la prêtresse de Sarenrae que vous aviez mis en colère a mal vécu sa marche de la honte à travers les projectiles de la foule acquise à votre cause. Certes c'est un procédé un brun intrusif mais au moins il ne s'agit pas de l’espionnage malveillant d'un dieu destructeur. Cette déesse là au moins vous a aidé lorsqu'il le fallait c'est déjà ça.

A part les trois vampires réduits en cendre et les couleurs passés des parois, la pièce n'a pas changé d'un poil. Le miroir, le cercueil et les caisses sont toujours là. Le pupitre d'écriture ainsi que les papiers et le bout de chair mordillé qui y sont rangés eux aussi sont toujours là. Et évidemment, les habits et les divers possessions des vampire (comme par exemple l'épée courte de la paysanne ou la redingote du bourgeois) ont résisté au flash lumineux. Que faites-vous ?

Vous avez bien sûr le droit de faire un test de connaissance (religion) pour mettre un nom sur la charmante avatar de Sarenrae qui vous as épié jusque là... et en passant :

• Vous êtes désormais niveau 5.

Modifié par un utilisateur mercredi 27 juillet 2016 08:11:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il sentait ses membres lourds, une certaine apathie s'était emparée de lui depuis que la créature avait posé sa main sur son bras et à dire vrai c'est à peine si il se souvenait de la prêtresse qu'ils avaient froissé il y a de cela, il y a de cela ... bien trop longtemps déjà.


Les mots d'Alexite lui remontèrent le moral une seconde à peine et silencieusement il entama sans conviction une détection de la magie. Prononcer la formule lui sembla un effort sur-humain, dans un but presque désespéré.

Certains papiers était intéressant, il n'avait pas tout les éléments en mains. Il ne savait pas exactement ce que ses compagnons avait fait précédemment et ne pouvait déterminer si ces papiers leur faisait référence :

«  Je suppose que cela ne parle pas de vous dans ces papiers ?  » Il en prit un dans sa main et le montras. «  Notre meilleurs chance se situe surement dans ce laboratoire sous le cimetière. Si nous pouvons retrouver cette elfe ou cet humain ... ils pourraient nous en apprendre plus sur qui était ces vampires et en quoi ils son impliqué avec cette malédiction. » Il poussa un soupire, c'était la première fois qu'il était confirmé que cette maladie n'était pas anodine. Savoir que ce n'était pas vraiment naturel le rassurait, il avait le sentiment depuis le début qu'ils ne combattaient pas mère nature, mais bien un sombre individus et se le voir confirmer l'avait soulagé.

Ils aidât du mieux qu'il put à sortir les objets intéressant de la pièce, puis il fermât la porte pour que l'aura ne le gêne pas trop. Il lançât ensuite un sort d'identification pour étudier les objets.

Lloreth fouille toute la pièce de fond en comble. Il inspecte les tiroirs à la recherche de doubles fonds, il jette un coup d’œil derrière le miroir, et vide les caisses de bois. Tout ça... sans succès ! C'est finalement dans la doublure de la veste du bourgeois mal peigné qu'il découvre un léger relief prometteur.

Mais oui ! C'est bien une clé glissée à l'intérieur de l'habit. Il lui suffit de faire sauter quelques coutures hasardeuses à la pointe de l'ongle pour libérer une vielle clé en bronze de celle que la banque d'Abadar donne à ces clients. Elle porte le numéro "261". Un document soigneusement enroulée autour de la clé indique le maigre contenu du compte.

« Contenu du coffre n°261, propriété d citoyen Giotorri - commerçant de jouet - ou en cas de décès d'un successeur détenteur de ce document.

• 35 couronnes de platine, 9 voiles d'or, 7 écus d'argent, 6 pincés de cuivres
  
• Clé de la boutique : chez Giotorri
  
• Paire de botte
  
• Note de fabrications pour la nouvelle gamme de poupée
  
• Copie de contrat de succession

Les intérêts financier seront calculés annuellement sur une base de 3% par ans depuis le 1er Abadius 4666 AR. »

Nous sommes le 1er Sarenith 4708 AR, et cette somme a eu donc le temps de dormir pendant un peu plus de 42 ans. Elle a probablement plus que triplé depuis que ce papier a été rédigé.

Modifié par un utilisateur lundi 15 août 2016 10:05:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lloreth glissa d'un air satisfait la clé et le document dans sa poche. Puis il s'agenouilla et sortit la dague mystérieuse de son sac. Il l'appliqua sur la lame noire de l'épée courte. Il attendit le résultat de cette expérience avant de préciser à Alexite et Qais...

« Nous avons besoin de savoir parmi tous ces objets si il y a de la magie. Sortez et identifiez ces objets »
Il tendit également l'épée courte lame qu'il venait d'examiner...

Il poursuivit tout en répondant à Qais
« Je ne suis pas sur que les vampires n'y soient pour rien. Si je lis bien : ils ont fourni des créatures aux nécromanciens.. Et peu après, la maladie s'est répandue auprès des Shoantis d'abord, puis ici... la coïncidence est troublante... »

Il chercha des yeux un endroit confortable pour attendre ce qui devait être au final le véritable ennemi de Korvosa

Modifié par un utilisateur mercredi 17 août 2016 13:48:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'après ce que je comprend le plan est d'attendre de voire s'il y a de la viiste : ce qu'il il y a (cf post ci-dessous). Si vous désirez faire quelque chose avant la dite visite n'hésitez pas à le faire dans la foulée de votre prochain post.

Alors que vous discutez vous entendez distinctement les roues d'un chariot à main qui crissent sur les pavées de la ruelle. Le capharnaüm s'étouffe nette et le silence fait apparaître les bruits d'un pas pressant qui étaient sans nul doute masqués par tout ce boucan...

L'odeur moribonde du charnier se ravive et vous déduisez bien vite que cette individu qui s'invite décidément bien inopinément dans le voisinage est en train de manipuler les cadavres attenant au mur. Un coup d’œil rapide à travers la brèche laisse voir deux pieds d'homme plutôt sales chaussées de sandales usées au point qu'il fut recouru à un bout de ficelle pour se supplanter à une lanière de cuire sectionnée en deux.

Que faites-vous ?

Modifié par un utilisateur dimanche 21 août 2016 11:51:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'homme continue sa sombre besogne à quelque pas de vous juste derrière le mur. Il fini d'inspecter les corps et fait un bref allé retour entre le charnier attenant et ce que l'on peut sereinement supposer être son chariot à main. Ses pas sont pesants et tremblants sur le retour vers le mur comme s'il transportait une lourde charge.

Décidément, les enquêtes ce n'était pas son point fort ... perdus dans cette réflexion il entendis à peine le grabuge dehors, lorsque Lloreth s'adressa à lui, il mis quelques secondes à percuter en se repassant la discussion qu'il écoutait d'une oreille distraite auparavant.

Il prit une seconde de réflexion avant de répondre en chuchotant : «  Je pense qu'il serait plus avisé de le capturer et de l'interroger maintenant. Si c'est quelqu'un de corruptible il doit être facilement influençable et donc facilement interrogeable. Avec les magies de Quaïs et la mienne, cela devrait être un jeu d'enfant. De plus nous n'auront surement pas d'autre occasion de pouvoir le capturer avec si peu de témoins ... Et je trouve cela très risqué de le suivre ... cela comporte beaucoup de risque : se faire voir, le perdre etc ... »

Il écouta les réponses de ses comparses, puis précisa si ils acceptait ce plan :
«  Je peut lui lancer une injonction et Quaïs un enchantement tel que sommeil ou ce que vous avez utilisez contre les vampires ?  » Rajouta-il avec un petit sourire narquois.