Fatigué de sa journée Gambino décide d'aller boire une bonne bière naine pour se requinquer.
En effet la journée n'a pas était fructueuse aujourd'hui mais il a quand même acheté un objet brisé qui pourrait valoir quelque chose une fois réparer par magie.

Gambino se demande depuis combien de temps il est arrivé déjà le temps passe vite mais les affaires ne décollent toujours pas...

Enfin ce n'est pas grave Abadar veille au grain, ce n'est qu'une question de temps il faut positiver

Gambino s'installe alors à une table près du feu ou il n'y a personne pour l'instant, et décide de se faire un peu plaisir.

"Bien le bonjour Aubergiste !! Servez moi votre meilleure bière naine et un potage bien chaud ! "

Modifié par un utilisateur mardi 23 février 2016 15:46:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nurror leva son bras engourdi pour ouvrir la porte en bois de la taverne. Le froid de l'hiver ainsi que la fatigue de son récent voyage marquaient encore ses muscles gelés. Le jeune Nain traversa à petit pas l'établissement qu'il lui était étranger. Les clients à sa droite pouvaient admirer la magnifique barbe rousse du Nain forgeron alors que les habitués du lieu à sa gauche n'y voyait qu'un favori mal rasé; Nurror avait une demi-Barbe, vestige incongru de son activité principale : le travail du métal.

Nurror interpella alors le tenancier après s'être assis timidement à une table où un autre Nain et un Homme buvait une belle pinte.

« La même chose. Merci ! » Dit-il en indiquant de ses doigts boudinés la commande de son compatriote, il en profita pour se présenter « Bonjour à vous ! Je me prénomme Nurror dit Marteau Chantant et je viens d'arriver en ville. Quel froid ! Tout les hivers sont-ils aussi rudes chez vous ? » Dit-il de sa voix aiguë à l'adresse de l'Humain.

Nurror réfléchit pour répondre à Lev :

« J'ai l'habitude de rester bien au chaud dans un atelier lors de la saison des neiges ! Mon long périple de Restov au Havre a dû me rappeler à quel point il est épuisant de voyager. » Il enchaîna « Je suis à la recherche d'un boulot, je suis forgeron. J'ai fini ma formation en Brevoy et j'suis à la recherche d'une petite entreprise pour faire mes preuves et vivre tranquillement. Et toi tu es d'ici ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 21 février 2016 17:41:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je rêve de faire fortune et la forge où j'ai été apprenti a fermée après le décès de mon maître. Il a tout légué à son fils qui ne souhaitait pas reprendre l'enseigne et je n'ai pas réussi à le convaincre de la garder ouverte. J'ai donc pris mon courage à deux mains et j'ai traverser le royaume pour arriver au Havre, espérant monter les échelons et pourquoi pas ouvrir un commercer, j'me débrouille bien tu sais. » Et le Nain à la demi-barbe s'adressa à son compatriote de petite taille. « Et toi mon ami. Que viens-tu faire dans cette région reculée ? »

Quelles que temps après que le capitaine soit partie, Lev finit sa pinte et se leva, une idée en tête. Il s'approchat de Lukas et l'interpella.
«  Je peux te parler 5 minutes ?  »
Surprit, le tavernier le regarda étonné et suivis Lev alors que ce dernier le menait vers un coin plus calme

Modifié par un utilisateur lundi 22 février 2016 20:46:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'aubergiste acquiesça à la demande de la jeune femme, la serveuse lui apportant rapidement une assiette d'un ragoût au cerf, spécialité de la maison, accompagné d'une galette de pain plat.

« Vous voyagez seule ? » Interrogea l'aubergiste en jetant un bref regard sur la femme et ses habits indiquant un déplacement prolongé sur les chemins de terre qui entoure Havre, sans appui d'une quelconque caravane.

« Je peux vous garder une chambre, bien entendu. Pour une nuit ? »

Son regard laissait supposer qu'il pensait bien des choses sur la jeune femme qu'il gardait pour lui.

Après sa discussion avec la femme, l'aubergiste est pris à parti par Lev.

Modifié par un utilisateur mardi 23 février 2016 10:49:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lev réfléchi un instant quand une idée germa dans son esprit.


texte secret modifiable en fonction de la reponse de Pardieu au topic 421.

L'aubergiste semblait interloqué par la demande de Lev. Il lui répondit sans baisser la voix, ne voyant visiblement pas ce qui nécessitait le secret dans leur échange, et une certaine hilarité pointait dans sa voix.

« Sans alcool ? Pourquoi pas de l'eau du lac tant que tu y es ? »

Il regarda vers la salle, faisant un geste de la main à un client réclamant sa présence.

« Ecoute, je suis d'accord pour y penser. Reviens demain matin au lever du soleil et je verrai dans quel état tu es. Si je te prends, tu toucheras une pièce d'argent par heure de soleil et deux par heure de nuit. Une prime pour toi si tout se sera bien passé. »

Sur ces mots il laissa Lev près du bar et rejoignit la salle.

Le voisin de Nurror lui confirma ce qu'il avait deviné quant à la profession du nain, ainsi que la présence d'un autel de Gorum dans la caserne. Pour ce qui était de Torag, il n'en savait rien.

Apres cette vaine tentative de gain d’argent et après avoir eu l’air ridicule auprès du patron, Lev sentit que son humeur chutait. Décidé à ne pas se mettre à broyer du noir, il choisit de noyer son échec dans l’alcool. Il commanda une autre bière à la serveuse et commença à la siroter. Mais le mal était fait et Lev se sentait devenir morose. Il prit alors le partie de chercher de la compagnie. Il avait le choix. Il pouvait aller rejoindre une des parties de cartes mais il sentait que la Chance l’abandonnait.

Une prochaine fois se dit-il.

Il pouvait aussi aller discuter avec les nains et les humains mais ces derniers étaient à un stade d’alcoolémie plus avancés que lui et notre homme savait qu’une des conversations les plus désagréables à avoir était celle avec un homme plus ivre que soi. Il y avait bien aussi Nurror mais Lev ne se sentait ni la force ni l’envie de parler avec ce nain. Il se sentit alors vraiment seul.

Soudain, il remarqua que quelque chose faisait tache dans le décor.

Cela lui prit la moitié de sa pinte pour voir ce qui clochait.


Il était en effet en présence d’une étrange personne dont se dégageait une sorte d’aura ou quelque chose dans le genre. Lev n’arrivait pas à comprendre de qui ou de quoi il s’agissait. Se disant que de toute manière, la soirée ne pouvait être pire, il avala ce qui lui resta de boisson et se leva, se dirigeant vers la créature finissant son assiette. Arrivé à proximité de la demoiselle, il constata que si elle faisait tache dans le décor, c’était en partie de par ses traits fins et agréables a l’œil. Ce constat étant amplifié par sa présence dans une taverne pleine d’ivrognes peu attirants. En observant attentivement, Korpst remarqua également qu'une sorte de faible rayonnement semblait émaner de la mystérieuse inconnue. Lev décida de tenter une approche directe, n’étant pas homme prompt à la subtilité. Profitant qu’il ne soit pas encore affecté par l’alcool, il s’adressa d’un ton détaché et cherchant la sympathie à son interlocutrice.

« Salut. Je peux m’assoir à ta table?  »

Modifié par un utilisateur mercredi 24 février 2016 23:51:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune femme déconcerta encore plus Lev lorsqu’elle s’adressa à lui. Sa manière de parler sous entendait une noble ou une mystique, ce qui attisait la curiosité de notre homme. Son impression d’exotisme et d’étrangeté fut accentuée à l’instant où leurs regards se croisèrent. Les yeux de la jeune femme étaient d’un bleu profond pailletées d’or, les rendant jolies et semblant évoluer d’eux même comme le jeu de couleurs de la lumière sur les vagues. Mais contrairement à la normal, ces derniers étaient dépourvue de pupille. Lev ne put s’empêcher de hausser un sourcil à leur vue. L’interrogation de notre curieux grandissait et c’est avec un regard intrigué qu’il demanda à la source de ses questionnements :

«  Eclaire ma lanterne, s’il te p… »

Il se rappela alors les manières de la demoiselle et s’efforçant de parler de manière moins familière :

«  Mes excuses mademoiselle, mais je me demandais… Qu’est-ce que vous êtes ? Enfin, sans vouloir paraitre indiscret mais je n’ai jamais vu de personne vous ressemblant. Enfin...  »

Prenant son courage a deux mains, il questionna :

« Est-ce que vous êtes humaine ? »

Lev se trouvait maintenant face à la mystérieuse créature, source de ses interrogations. Il sentit l’ennui faire place à l’intérêt et à la curiosité et accueilli cette sensation avec plaisir dans son corps.

Modifié par un utilisateur jeudi 25 février 2016 20:08:28(UTC)  | Raison: Non indiquée