Au départ était le néant et un sceau duquel s'échappa des particules. Elles s'attirèrent les unes des autres, et de toutes les particules de base il n'y en eut plus que deux. Elles se développèrent et prirent conscience de ce qu'elles étaient, l'une s'appela Ihyss et l'autre Asmodeus. A eux deux ils façonnèrent des mondes, firent des créations toujours à bas de ce sceau qui dispensait les particules que les deux Primordiaux pouvaient façonner à leur idée.

Un jour, Ihyss construisit un monde, des habitants, et dans la plus totale indifférence, il les détruisit. Il entendit alors toutes ses créations hurler de désespoir et de colère. Il en fut attristé, mais une particule, une présence bienveillante nommée Sarenrae le consola. Il accorda alors aux particules le droit de choisir si elles devaient retourner vers lui, vers son frère Asmodeus ou encore ailleurs.

Cette possibilité de choisir rendit Asmodéus hors de lui : son frère avait créé le chaos. Tout ce qui était ordre et droiture devenait autant de volontés que de particules, et ça, il n'aimait pas.
Il y eut une terrible guerre entre les partisans du chaos et ceux de la loi.

A terme de la bataille qui dura des éons, Asmodéus dit à son frère qu'il souhaitait la paix. Ihyss accepta avec soulagement et alors qu'il serrait la main de son frère pour faire la paix, Asmodéus lui planta de son autre main sa lance dans le coeur et tua ainsi son frère.
Il accorda à Sarenrae le droit de repartir (il aurait pu la tuer) en disant que dans tous les cas, toutes les âmes lui reviendraient car c'est ce qui est sensé se passer.

Il y a un artefact intéressant d'ailleurs, la "Larme d'Ihyss" : une gemme qui, si elle est brisée détruit tout sur 500km à la ronde (si ma mémoire est bonne) dans un hurlement horrible, disparaît, se reforme et réapparaît dans un autre coin du multivers.

Revendiquer le domaine d’Aroden

Plusieurs factions cherchent à prendre le contrôle de ce qui reste du domaine détruit du dieu Aroden.
Illorphia. Cette enfant ambitieuse, l’une des larves de reines formiennes, n’a pas envie d’attendre la mort de sa
mère ou le développement éventuel de la Cité éternelle pour obtenir un territoire vierge dans lequel établir une ruche. La plus jeune mais la plus ambitieuse des matriarches nymphes formiennes a l’intention de coloniser, de diriger et de reconstruire le domaine à son image. Elle a également l’intention de supplanter celle de ses soeurs qui serait désignée comme héritière élue de la reine matriarche.

Méthricandra. Également connue sous le nom de Reine des érinyes à la langue acérée, cette créature était un
membre de la cour de l’archidiable Méphistophélès. En voulant prendre le contrôle du domaine d’Aroden, elle cherche
à gagner seule le rang de divinité mineure pour peut-être régner comme favorite aux côtés d’Asmodéus, voire pour
défier le dieu-tyran en personne pour le contrôle des Enfers.

Milani. Demi-déesse mineure, Milani maintient un domaine stable (même s’il ne fait que quelques kilomètres carrés)
au centre du royaume d’Aroden et offre asile, repos et même assistance divine à ceux qui cherchent à repousser les forces du mal. Bien sûr, ses actes lui permettent d’étendre son domaine d’influence et pourraient bien, au fil du temps, appuyer sa revendication du domaine d’Aroden. Son secteur est donc devenu la cible privilégiée non seulement des prétendants infernaux, mais également de plusieurs ruches formiennes.

Autres. Parmi ceux qui souhaitent réclamer ce domaine, on compte au moins deux diables nobles exilés, Cormandrian
(un serviteur archon de Iomédae), une troupe de plusieurs dizaines de paladins mortels, une liche non-Mauvaise d’espèce incertaine, les dénommés Enfants de la gloire ressuscitée (qui cherchent à ressusciter Aroden), plusieurs dragons (métalliques et chromatiques), et un ancien solar d’Aroden devenu fou qui dirige une congrégation gémissante de pétitionnaires accablés par la douleur et qui refusent d’accepter la mort de leur dieu.