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La taverne de Cayden Cailéan
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Les Phalanges de l'Aurore: un groupe d'aventuriers tout à fait commun
Rang : Habitué
Inscrit le : 07/01/2014(UTC)
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/!\ Les récits seront désormais susceptibles de changer à n'importe quel moment et seront postés à un rythme de 1 ou 2 par mois au grand maximum /!\ Episode 1: Et c’est ainsi que l’aventure commença « -Il faisait nuit lorsque tout à commencé. C’était mon tour de garde. Je devais surveiller mon village, mais dès que le ciel commença à être d’un noir profond, l’incendie eu lieu. Il n’y avait que deux issues possible : sauver mes compagnons ou tenter de devenir le héros local. Comme à mon habitude, j’ai fait l’imbécile…J’ai tout essayé pour éteindre le départ de l’incendie, mais rien ne se passa. Il me semblait qu’à chacune de mes actions, le village s’embrasait de plus en plus. Je me suis donc mis à réveiller le plus de monde possible. Peu à peu, un vent de panique s’installa parmi nous. Il nous fallait définitivement sauver nos maisons que nous avions mis tant de temps à construire de nos propres mains. Tout le monde a fait son possible, mais le résultat fut désastreux : de notre village il ne restait que des cendres. Après avoir fait nos adieux au lieu qui nous vit grandir, nous partîmes pour la grande ville la plus proche : Korvosa. Le voyage ne fut pas de tout repos. Il nous fallu éviter des camps de gobelins, chasser afin de pouvoir nous nourrir et marcher sans s’arrêter. Nous avons atteint notre objectif dès l’aube, mais aucun garde n’a voulu nous faire entrer dans la ville. Il faut dire que nous avions l’air d’être un troupeau de morts-vivants. Heureusement, une âme charitable a convaincu les gardes que ce que nous disions n’était que la vérité, après avoir bien sûr écouté notre mésaventure, et c’est alors que les portes de Korvosa se sont ouvertes pour nous.
-Et c’est comme ça que tu te retrouves dans cette auberge alors ? me questionna mon interlocuteur.
-Tout à fait. Mais bon, mon histoire est surement bien moins intéressante que celles que tu racontes chaque jour, répondis-je.
-Bah tu sais, c’est mon travail de raconter des histoires de tous les âges. Je te rappelle que je suis un barde tout de même.
-Un barde certes, mais qui n’a pas l’air de chanter toujours très juste.
Le barde toussota alors et continua à me questionner de plus belle.
-Au fait, tu ne m’as pas toujours pas dit ton nom demi-elfe.
-En effet le barde. Je m’appelle Seltyel.
-Seltyel… Comme le héros mythique ? me demanda-t-il.
-En effet. Ce sont mes parents qui ont souhaité me mettre sous le symbole de la magie, du combat et de la gloire. Pour le moment je ne connais que la magie et le combat, mais je garde espoir pour la gloire.
-J’en conclu donc que tu es un Chevalier-Magicien.
-En quelque sorte oui, mais le terme exact est Magus, répondis-je.
-Bon, bon, bon… Merci de m’avoir accordé un peu de ton temps. Je pense tenir en ton histoire une source d’inspiration pour un nouveau conte.
-De rien, ce fût un honneur et un plaisir. »
Le mystérieux barde partit ainsi l’air joyeux. Il n’était venu uniquement que pour en apprendre plus sur l’histoire de mon village du nom de Lanbevrail et les évènements récents, suite à une veille légende comme quoi le fondateur du voyage aurait bruler dès la fin de sa construction. Je trouvais cela un peu louche, mais après tout, je ne connaissais rien de lui qui se disais être le plus grand conteur de Varisie, capable même de rivaliser, d’après ses dires, avec les dieux. Afin de rendre ma soirée plus agréable et de sortir du brouhaha de la taverne miteuse où je résidait pour la semaine, je sortit visiter Korvosa de soir. Il parait qu’on ne peut se lasser d’observer les reflets des rayons du soleil sur les bâtiments de la ville, et je peux maintenant vous garantir que ce n’est pas une plaisanterie. A l’heure du coucher de soleil, chaque batiment de cette ville prend alors une teinte d’un magnifique rouge pâle créant par la même occasion un jeu d’ombres exceptionnel sur les murs et le sol de la ville. Mais le plus impressionnant restera pour moi les reflets irrisés sur le castel de Korvosa que l’on peut observer depuis le parc de Domina. Soudain, alors que j’était dans la contaplention de ce magnifique bâtiment, tout devint noir…Lien vers les commentaires:
http://www.pathfinder-fr...-de-l-or.aspx#post276060Modifié par un utilisateur jeudi 16 janvier 2014 20:28:27(UTC)
| Raison: Non indiquée | Comme le disait la belle-sœur de la tante de ma grand-mère : "Entre la culture des perles fines, et ce qui perle l'inculture, un point commun domine : c'est le QI de l’huître !" |
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Inscrit le : 07/01/2014(UTC)
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Episode 2: Tel est pris qui croyait prendre Je repris mes esprits à cause d’une voie inconnue qui me demandait de me réveiller. Je m’aperçus alors que j’étais sur un navire et plus précisément dans une prison. Autour de moi se tenait un orc assommé, un homme presque aussi grand que moi, un elfe de taille moyenne, un halfelin qui sortait à peine de son sommeil et un nain qui semblait analyser tout comme moi la situation. L’homme avait une carrure déjà impressionnante en position assise, mais il fut encore plus impressionnant lorsqu’il se leva. Il se dirigea alors vers une personne que je n’avait pas encore vu et qui se tenait pourtant en face de moi : un marin. Il portait des habits blancs à rayures bleues et un petit béret allant avec sa tenue. Mais je ne pus l’observer plus attentivement car l’halfelin prit la parole:
«- Que se passe-t-il ?
-Il faut fuir, répondit précipitamment le marin.
-Ah, merci. Mais comment ? Nous sommes dans une cale d’un navire. Je ne vois qu’une solution : il nous faut nous battre ! dit alors l’elfe en se levant avec peine.
-Certes, enchaina le marin, mais pour le moment, je vais vous libérer de vos cellules.
-Merci brave homme. Mais expliquez nous votre situation : avez-vous trahi nos kidnappeurs ? questionna alors l’homme avec un ton calme.
-Ce n’est pas une trahison, eh ! Je suis mousse moi, pas un pirate ! répondis le mousse tout en cherchant un objet dans ses poches.
-Des pirates ? Pourquoi utilisez-vous ce mot ? questionna alors le nain.
-C’est simple : le bateau a été assailli par une petite troupe de pirates, explique le marin.
-Allons tuer du pirate ! cria soudain l’elfe.
-CCCHHHHUUUUUUUTTTT ! signala dès lors le marin en regardant tout autour de lui s’il n’y avait personne d’autre, calme toi. Tu iras tuer des pirates très bientôt, ne t’en fait pas.
-Je vous pris de bien vouloir terminer votre explication, demanda alors l’homme.
-En fait, je dormais tranquillement sur le navire et les pirates l’ont pris d’assaut. Ils ne semblent pas m’avoir remarqué, nous expliqua le mousse. Mais actuellement, la priorité est de retrouver ces satanées clés qui m’ont échappées des mains afin de vous libérer. Enfin ! Les voilà ! »
Les portes des cellules s’ouvrirent sans un bruit et chacun se mit à chercher ses armes et son équipement. Le marin les avait remarquées dans une pièce un peu plus loin. N’ayant qu’à retrouver mon épée et mon armure, j’en profitai pour observer attentivement ce qui semblait être de nouveaux compagnons. Je commençai par mes compagnons de gauches et je décidai de finir par ceux de droite. Le premier fut l’orc qui cassait différents tonneaux et qui semblait chercher un bout de bois à sa taille. L’humain enfilait une grosse armure digne d’un paladin. Il avait autour de lui plusieurs objets, mais seul l’épée à ses pieds ne semblait l’intéresser. L’halfelin prit sans encombre une harpe et ramassa des fouets et de très petites haches. Le dernier fut celui qui m’intrigai le plus : le nain. Il prit une armure qui me semblait assez légère, ainsi qu’une épée et un arc. Je ne pensais pas que les nains se servaient d’arcs, armes que l’on dit correspondre aux elfes. C’est enfin que je m’aperçu que cachés dans l’ombre il y avait d’autres cages contenants toutes d’autres individus qui me semblaient encore tous endormis. Mais en m’approchant, je remarquai alors qu’ils étaient tous sans exception ballionnés.
Une fois tous prêts, une nouvelle discussion s’engagea :
« -Faut-il mettre un plan afin de mettre en déroute les pirates ? questionna le barde.
-Nous serions plus efficace et nous pourrons avoir un effet de surprise si nous attaquons maintenant, fit remarquer l’elfe.
-Effectivement, approuva le nain. Allons-y et nous improviseront au moment du combat.
-Juste avant, dis-je au marin, pouvez-vous libérer le reste des captifs qui sont au fond de la cale ; ils ne peuvent se manifester : ils ont l’air d’être bâillonner.
-Sans problème, me répondit-il. Je vais aussi les aider à s’armer pour qu’ils puissent venir vous aider. »
Le groupe constitué d’un elfe, d’un humain, d’un halfelin, d’un nain, d’un orc et de moi-même, monta alors sur le pont du navire et dès l’ouverture des trappes, un féroce combat s’engagea sous une terrible tempête.
Tout s’enchaine très rapidement dans ce genre de situations. Immédiatement sorti,le nain tira sur le pirate en face de lui une flèche qu’il lui planta dans l’épaule. Puis l’elfe commença à lancer des bombes et mit directement KO le pirate qui avait une flêche dans l’épaule. Il n’a pas fait long feu ce pirate… Dès que je fus sorti, je me déplaçai directement avec l’humain vers le pirate à notre gauche. Alors que je le touchait, l’homme qui me suivait ne fit que lui couper une légère partie de ses cheveux. Le pirate en face de nous ne resta pas surpris longtemps. Il m’attaqua directement. Un coup minable. Il me suffit de me pencher sur le coté pour éviter le coup. Heureusement que je ne me laissai pas distraire par l’elfe qui semblait vouloir faire arder tout le navire. Il n’avait peut-être pas encore compris qu’il pleuvait à torrent et que le vent soufflait trop fort. L’homme qui me semblait peu habile se révéla d’une grande force et mit directement inconscient le pirate qui saignait désormais plus que raisonnablement. Alors que je me retournai pour aller aider les autres, Je m’aparçu à ma grande surprise que l’orc avait disparu et que les autres pirates étaient tous à terre. Il y avait un pirate aux pied de l’halfelin et un autre au milieu d’un reste de carbonisation du pont du navire.
Tout le monde se réunit alors au centre et l’halfelin nous signala que nous étions proche du Phare de la Dame. Le marin nous proposa donc de nous emmener à la ville la plus proche : Magnimar. N’ayant plus rien à faire, je me mis à observer plus attentivement mes compagnons et à leur parler dans le but de faire connaissance.
Rôkur, le nain, était de taille moyenne pour une personne de sa condition. Il avait une très jolie longue barbe soigneusement tressée et de même couleur que ses cheveux qui contrastait légèrement avec ses habits clairs. Sous son armure il avait une tenue d’aventurier dont les poches semblaient remplies d’or. Il ne voulais pas lâcher une seule de ses armes, surement de peur d’en perdre une dans l’eau, ce qu’il ne doit surement pas apprécier à cause de sa nature. Pourtant, il me dit qu’il était un rôdeur et qu’il aimait bien vivre au milieu de la nature du moment qu’il ne dormait pas dans une forêt.
Comme il était en conversation avec le barde, je pus aussi découvrir que ce dernier s’appelait Marlin. Marlin portait sur lui tout un arsenal à un tel point qu’on ne l’apercevait quasiment pas entre ces instruments et ses armes. Il avait des cheveux bruns qui volaient sous l’effet du vent et portait sous une petite armure tout un véritable panel de matériel d’aventurier et d’objets servant à maintenir en état ses instruments. Il me suffisai de commencer à lui parler de musique et il s’enflamma directement: il commença à jouer de son instrument. Il jouait très bien. En tout cas mieux que le dernier barde que j’ai pu croiser. Même sous la tempête, les notes nous parvenaient dans l’oreille d’une façon si claire que l’on pouvait croire qu’il utilisait la magie.
Vint ensuite le tour de l’elfe. Il m’a dit qu’il s’appelait Variel et qu’il était un alchimiste. Il portait sur lui une armure et juste de quoi fabriquer ses bombes. Ses cheveux roux dressés sur sa tête ne pouvaient montrer que la nature explosive de ses bombes et de son caractère. Il me dit qu’il ’aimait pas la mentalité de ses semblables, car ces derniers ne pensait celui lui qu’à la beauté et à la nature ; pour lui, ces congénaires étaient trop dans les traditions , ce qui rendait le peuple ennuyeux et sans intérêt particulier. Il me dit aussi que le peuple des hommes était bien plus passionnat que le reste du monde et que j’en était la preuve vivante. Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire par là, mais je le remerçai pour ce compliment.
Enfin, j’engageai la conversation avec mon dernier compagnon sur ce voyage :
«- Hé ! L’homme ! Comment t’appelles-tu ?
-Je suis Périlien , un paladin de Iomédaé. Et toi ? Est-tu un elfe ou un homme ? Je n’arrive pas à savoir et cela me trouble.
-Mon nom est Seltyel et je suis un magus demi-elfe. Je sais que beaucoup me considère comme un orphelin et comme un bâtard, mais je me contre-fiche, expliquai-je.
-Alors tout s’explique, dit-t-il.
-Qu’est-ce qui s’explique ?
-Plusieurs choses. D’une part, tu es un magus, ce qui signifie que tu maîtrises aussi bien les arcanes de la magie et l’art du combat. D’autre part, ta polyvalence s’explique par ta nature de demi-elfe. Enfin, tu n’as pas l’air d'être le genre de personne qui se laisse facilement abattre, et cela car tu es un guerrier.
-Il semblerait que tu ne sois pas aussi idiot que tu en as l’air jeune paladin. Ce que tu dis est vrai. Cependant, ton attirail m’intrigue. Que portes-tu ?
-J’ai sur moi une armure lourde et comme tu peux le voir aussi sur mon flanc une épée. Après, j’ai en dessous une tenue d’aventurier et un peu d’équipement pour servir ma déesse Iomédaé. Mais toi, crois-tu en un dieu en particulier ? m’interrogea-t-il.
-Si l’on veut. Je crois en Golarion. Je pense que chaque race à le pouvoir de faire bouger le monde et de plonger dans le chaos ou dans une paix éternelle. Je t’avouerais que je suis plus pour la paix éternelle que pour un monde où le chaos domine. »
Nous furent interrompu par le marin qui nous signala que le port de Magnimar était en vue. L’aventure allait peut-être s’arrêter là. Quel dommage…Lien vers les commentaires:
http://www.pathfinder-fr...-de-l-or.aspx#post276060Modifié par un utilisateur jeudi 16 janvier 2014 20:28:56(UTC)
| Raison: Non indiquée | Comme le disait la belle-sœur de la tante de ma grand-mère : "Entre la culture des perles fines, et ce qui perle l'inculture, un point commun domine : c'est le QI de l’huître !" |
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