es héros de Heldren jetèrent un dernier œil sur le Taldor. Ils devinaient leur terre d'accueil au-delà du brouillard et ne faisaient qu'envisager leur futur proche. De fait, leur imagination ne pouvait qu'effleurer la réalité de leur périple à venir. Elzékiel fit le premier pas dans les premières minutes du reste de sa vie. À peine eut-il mis un pied dans le maelstrom qu'était le portail qu'il fut comme aspiré, du moins était-ce l'impression qu'eut le jeune homme. Ses compagnons le virent quant à eux simplement s'évanouir dans le vortex en une fraction de seconde.

La traversée, longue de plusieurs milliers de kilomètres, ne dura que l'espace d'un battement de cœur, mais comme ce fut déjà le cas il y a peu, le temps se distordit dans l'esprit du jeune homme. Sa tête le lançait et il avait l'impression de survoler une forêt de conifères enneigés allant jusqu'aux limites du monde. (voir vidéo)

Il arriva enfin de l'autre côté. Il était sur ses pieds et pouvait contempler, derrière lui, un tourbillon de vent comparable à celui qu'il venait de pénétrer. Autour de lui, le paysage ne le dépaysait pas. Il était sur une colline, au milieu d'une forêt telle que celle qu'il avait vu au cours de sa traversée, sauf que celle-ci avait une fin. Il percevait, à l'orée du bois, un petit village duquel s'échappait des volutes de fumée. On comprenait bien pourquoi les hommes de ces contrées faisaient fonctionner leur cheminée en pleine journée : un froid saisissant glaçait l'air. Il était fort possible que quelques uns parmi les taldoriens du voyage n'avaient jamais connu une telle température.

Les autres membres du groupe firent tour à tour leur apparition aux côtés d'Elzékiel. Ils avaient vécu le même voyage et découvrirent le même paysage. Les aventuriers étaient au Royaume de l'Hiver Éternel, là où les Sorcières Blanches vivaient, régnaient et tyrannisaient.

Note : Faites moi un jet de Vigueur contre le froid (DD 17) et un test de Survie svp
PJ
Les aventures de ces héros débutèrent ici

Modifié par un utilisateur samedi 26 mars 2016 18:49:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Par Iomedae ! Que de prodiges qui malheureusement servent une vile cause ! » Les premiers mots d'Ortog de l'autre coté du portail furent, comme les derniers, empreints d'une pensée pour sa déesse.

• Vigueur (dd17) : 1d20+9+7 donne [6] + 9 + 7 = 22
• Survie : 1d20+6 donne [5] + 6 = 11

BM privée.

Kalt s'élança dans le portail sans un regard en arrière. La douce sensation d'un vol évoquait en lui une certaine envie. Une envie de posséder ces incroyables pouvoirs, de se mouvoir dans les airs par sa simple volonté, de parcourir ces distances en un instant par ses propres capacités. Un jour, son contrôle du temps et de l'espace seraient tels qu'il pourrait réaliser de tels miracles. Il en était convaincu.

Un froid sans égal l'accueillit en cette maudite contrée. Un froid qui n'était qu'un lointain et mauvais souvenir il y a encore quelques jours et qui venait à nouveau tourmenter le flot mouvementé de son existence.

Il plissa les yeux dans l'espoir de pouvoir répondre à la question d'Akin.

Aergnaeroka regarda en direction du village puis des nuages. Les mouvements des fumées s'élevant des cheminées bien que semblant au premier regard calmes avaient une vie propre qui pour l’œil exercé était source d'inquiétude, surtout ajouté à la forme et l'aspect des nuages qui emplissaient le ciel.« Une grosse tempête approche. Il nous faut trouver abri rapidement... »

Le village était il assez proche pour y trouver abri avant le déchainement de la nature, ou fallait il trouver un abri à proximité? Telle était maintenant la question...



-4 Neige

Modifié par un utilisateur lundi 24 mars 2014 13:52:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'autre coté ne semblait pas différant de la forêt qu'ils venaient de quitter. Le froid y était toujours présent, sauf qu'ici, il y était à sa place. Le paladin, peu connu pour sa vue perçante, n'avait aperçu ni le village ni les ennuis météorologiques qui s'approchaient. Sur les paroles de ses compagnons, il les découvrit.

« Nous n'avons pas beaucoup d'options ! Pressons nous donc vers ce village en espérant ne pas avoir à lutter contre ses habitants ! Il va aussi nous falloir trouver un moyen de définitivement vaincre le froid. Il semble encore plus mordant ici ! »


BM privée.

Modifié par un utilisateur dimanche 23 mars 2014 03:38:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kalt aperçut l'amas noir signalant une imminente tempête. Une promesse de mort. Entre le risque de se faire repérer et une mort certaine, le choix était vite fait. Snjòr humait l'air - perchée sur son épaule - elle pressentait le même danger.

« Sauf erreur - ce groupe a vécu quelques péripéties avant mon arrivée - il me semble que c'est Delwin qui s'imposait quelque peu comme la colonne vertébrale et le visage du groupe. Maintenant qu'il est parti, il est vrai qu'il serait nécessaire qu'une nouvelle autorité morale s'impose.

Pour ce qui est du refuge, peut-être pourrions nous trouver quelque bâtisse reculée ? Une cabane de bucheron, ou quelque chose du genre ? Au pire, il vaut mieux se faire repérer que de mourir gelé. »

La tempête imminente n'avait laissé d'autre choix que de partir vers le village aperçu à l’orée de la foret en laissant derrière tout ce qui n'était pas facilement transportable sous l'abri précaire des arbres les plus proches du portail.

C'est après une heure de marche en direction du village que des cris de terreur se firent entendre et Aergnaeroka, tout en préparant une flèche s'avança en direction du sommet du relief qui surplombait l'origine de ce qui semblait être un nouveau drame pour le moment à leurs yeux caché.

• Vigueur (dd18) : 1d20+4+4+5 donne [6] + 4 + 4 + 5 = 19

+4 endurance
+5 tenue polaire
-4 Neige

u détour du relief aperçu, Aergnaeroka découvrit ce qui faisait tant de bruit : une mante religieuse géante avait pris d'assaut ce qui ressemblait à une caravane marchande locale. Celle-ci était constituée d'une demi-douzaine de personnes ainsi que de quelques traîneaux. L'énorme insecte tenait un homme entre ses ravisseuses, lequel était inerte, inconscient ou peut-être même déjà mort. Ses compagnons étaient armés, mais ils semblaient peiner à employer des piques de piètre facture. Un œil expert n'était pas nécessaire à comprendre que ces hommes n'étaient pas des guerriers et qu'ils étaient terrifiés. L'elfe était encore à une trentaine de mètres de l'escarmouche, et personne ne semblait l'avoir repérée.




PJ

Akin reprit la marche, une expression déterminée sur le visage. Perdue dans quelque introspection intense, l'osirioannais avançait comme un automate.

« Une mante religieuse, perdue dans ces contrées, et clouée au sol par le climat. Il faut éloigner ce prédateur de ces pauvres gens ! »

Aussitôt, il s'élança courageusement vers l'insecte géant, sa nouvelle lance au poing. Poussant de grands cris, il cherchait autant à éloigner la bête en l'impressionnant, qu'à avertir les hommes de leur présence et leur signifier le soutien du groupe.



Mouvement double (12m) vers l'endroit du combat (terrain difficile).

Modifié par un utilisateur mardi 25 mars 2014 14:39:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ça n'en finira donc jamais... Où que l'on habite, la nature reste toujours d'un grand danger...

Elzekiel s'élança à la suite d'Akin et d'Ortog en tirant sa rapière. De là où il était, il ne pouvait atteindre la créature avec ses sorts et sa capacité à tirer à l'arc n'était pas suffisante pour qu'il s'engage dans ce type de combat sans risquer de toucher le pauvre hère qui se trouvait entre les pattes de l'immonde créature.

Double déplacement (course impossible sur terrain difficile)