Qadira
Titre La Porte de l'Est
Alignement Neutre
Gouvernement Satrapie de l'Empire Kéléshite de l'Est
Dirigeant(s) Xerbistes II, Satrape du Qadira
Capitale Katheer (132 450)
Villes Al-Bashir (inconnue), Dimayen (environ 5 000), Gurat (8 490), Omash (environ 27 000), Sedeq (89 760), Shadun (inconnue
Sites Désert de Ketz, Hatavit, Khoka, Koor, Plaines de Paresh, Forêt Tapur, les tentes d'Erukh
Habitants Kéléshites
Langues Commun, Kéléshite
Religions Sarenrae, Rovagug, Irori, Abadar, Gorum, la Plume Blanche
Voir aussi : Liste des nations de Golarion
Située à l'extrême sud de l'Avistan, le Qadira permet le lien entre la mer Intérieure et le Casmaron. Satrapie du Kélesh, le Qadira en est la porte sur la mer Intérieure et vers l'Avistan et le Garund.

Le pays porte plusieurs surnoms, dont le plus connu reste la Porte de l'Est. Mais tous pourraient se suffire à eux-même pour décrire le pays : l'Entrée de l'Empereur (Emperor's Doorway), l'Antre des Esclavagistes (Den of Slaves) ou les Ruines Vivantes (Living Ruins).

Géographie physique

Exceptée la partie nord-ouest du territoire, où l'on trouve les grandes Plaines du Paresh, le Qadira est un pays occupé en majeure partie par le désert.

Celui-ci est coupé en deux par une chaîne de montagnes, les Montagnes Zho, qui traverse le Qadira du nord-est au centre-ouest. Chacune des deux parties du désert ainsi définies porte un nom local : le Désert de Ketz, entre les Plaines du Paresh et les Montagnes Zho, et le Désert de Meraz, au sud.

Cinq cours d'eau principaux traversent le pays, formant trois réseaux fluviaux qui se jettent dans la Mer Intérieure : Il est aussi à noter que deux forêts, l'une et l'autre au nord et au sud du Désert de Ketz, portent le seul et unique nom de Tapur.

Histoire de la région

L'histoire du Qadira peut être divisée en quatre périodes : le Qadira avant l'Empire du Padishah, le Qadira kéléshite, la Croissance du Qadira et l'Age des Présages Perdus.

Le Qadira avant l'Empire du Padishah (avant -43 AR)

Si le Qadira a une histoire ancienne, c'est l'arrivée des missionnaires de Sarenrae qui a permis de la fixer. A l'origine, le territoire était occupé par des peuplades nomades d'origine Keleshite ou Garundi. Certains, en raison de la fertilité des Plaines du Paresh, décidèrent de se fixer dans un lieu qui deviendrait plus tard Katheer. La facilité de navigation sur le Pashman permit aux caravaniers venus du Kélesh de commencer à commercer avec les tribus indigènes rassemblées autour de Katheer et de développer la ville. Celle-ci donnera plus tard, et par déformation linguistique, son nom au territoire qui l'entoure, devenant pour les marchands kéléshites "Kadeera" puis "Qadira".

Le Qadira kéléshite (de -78 AR à 1531 AR)

Au fur et à mesure que le commerce entre le Qadira et son voisin kéléshite prospérait, l'appétit de ce dernier grandit et, en -43 AR, Adalan IV, Padishah du Kélesh, décida d'annexer son voisin. Il installa alors son premier satrape, Cerush, et mit en application ses propres lois. A partir de cette époque, de très nombreux Kéléshites immigrèrent au Qadira, accroissant d'autant la population de Katheer. A partir de cette base, ils se dirigèrent d'abord vers le nord où ils se heurtèrent au Taldor, fondant au passage Omash. Les satrapes se tournèrent alors vers le sud, fondant d'abord Sedeq, destinée à prouver au Padishah que la vie au Qadira n'avait rien à envier à sa capitale, puis d'autres cités ouvrières ultra-spécialisées telles Al-Bashir, Koor ou Hatavit.

La Croissance du Qadira (de 1531 AR à 4606 AR)

C'est à cette époque que Gurat fut fondée et que le Padishah décida de traverser la Mer Intérieure. Après la conquête de l'Osirion, il y installa un satrape originaire du Qadira, liant alors le destin des deux nations. Durant les siècles qui suivirent, les satrapes du Qadira gardèrent les yeux rivés sur le Taldor, souhaitant profiter de la faiblesse de cet empire pour assouvir leur soif d'expansion. Cette période fut marquée par de nombreuses anicroches entre les deux nations autour de leur frontière commune ainsi qu'un gigantesque tremblement de terre vers 2920 AR qui fit des dizaines de milliers de morts de deux côtés de la frontière. Cet épisode marqua le début d'une paix précaire entre les deux belligérants et durant plus d'un millénaire, le Qadira poursuivit son expansion économique à tel point que la complaisance et la paresse finirent par gangréner la société. Le pays était au bord de l'implosion, les hordes du Taldor ou d'Osirion prêtes à déferler. Suite aux grandes vagues de mobilisations organisées vers 4000 AR en prévision de l'invasion du Taldor et à l'accord de paix qui s'en suivit, les soldats furent fixés à l'intérieur des terres où ils s'adonnèrent aux pillages et à l'esclavage, forçant le gouvernement à protéger les routes commerciales vers Casmaron.

L'Age des Présages Perdus (depuis 4606 AR)

Les routes commerciales sont maintenant sûres et le commerce est florissant. Les prêtres de Sarenrae continuent d'essayer de convaincre, en vain, l'actuel satrape Xerbystes II de se protéger du Taldor et de lever une armée pour y entrer, devançant ainsi une probable invasion.

Société & Culture

Au Qadira, il existe quatre castes bien distinctes (bien que la plupart des Kéléshites s'en défendent). Tout en haut de l'échelle se trouvent les Nobles. Ils sont libres d'à peu près tout (de la possibilité de commercer gratuitement jusqu'au droit de mort sur leurs esclaves) si cela ne touche pas à la sûreté de l'Etat. Ensuite viennent les Citoyens. il s'agit des Kéléshites nés au Qadira. Ils ont moins de pouvoirs et de droits que les Nobles, et doivent financer leurs projets. Très peu de non-humains sont Citoyens. Ensuite viennent les Etrangers. Il s'agit de tous ceux qui sont nés en dehors de l'Empire. Ils doivent se déclarer à leur arrivée à Katheer et offrir des "présents" au Satrape lors de leur entrée et de leur sortie du territoire. Durant leur présence sur le sol Qadiran, ils seront considérés comme des Citoyens à la seule différence qu'ils peuvent être expulsés. Enfin viennent les Esclaves. Ceux-ci sont propriétés à vie de leur maître.

L'hospitalité Qadiranne est un rite particulier qu'il faut expliquer au futur visiteur. D'abord, il est accueilli dans un espace de la maison, réservé à cet effet, durant une heure ou deux. S'il fait bonne figure, le visiteur, qui aura pris la précaution d'apporter un présent à son hôte, est invité à prendre le repas, voire passer la nuit. Généralement, la qualité de l'accueil est proportionnelle à la qualité du présent et au respect qu'éprouve l'hôte de maison pour son visiteur.

La femme a un statut très particulier au Qadira. Si elles ont accès aux mêmes emplois que les hommes, elles ont plus de facilité à atteindre les meilleurs postes. Un homme qui travaille, devra donner une rente annuelle à son épouse alors que la femme qui travaille garde son salaire pour sa convenance personnelle. Une famille sans descendance féminine est dévalorisée. Et en cas de décès de l'époux, ce sont sa femme et ses filles qui héritent prioritairement de l'argent, les garçons se contentant des chevaux et des armes.

Organisation politique

Au sommet du Kélesh se trouve l'Empereur (ou Padishah). Il délègue le pouvoir dans chacune de ses satrapies, dont Qadira fait partie, à un Satrape. Celui-ci est secondé, pour toutes les décisions qui touchent l'Empire, par un Vizir Impérial, nommé par le Padishah lui-même. Il existe aussi un conseil des Hors-Pairs, composé de deux-cents personnes parmi les plus vaillants militaires, les plus riches marchands, les plus braves aventuriers du Qadira. En temps de crise, ils conseillent le Satrape sur les orientations à prendre. En temps de paix, le Satrape les envoie effectuer les tâches les plus ingrates et les plus difficiles sur le territoire.

Voir aussi

Vous pourrez trouver plus d'informations à propos du Qadira dans les suppléments