La société impériale est grossièrement divisée en quatre groupes. Ces groupes sont : les kuge qui forment l'aristocratie de la cour impériale, les buke qui sont l'aristocratie militaire, les bonge qui sont les hommes du commun et les burakumin comme les hinin ou les eta. Le clergé, dont l'existence est vouée à de plus hautes considérations, est en dehors de ce système. C'est pourquoi un paysan qui sera devenu moine pourra interagir avec un prince impérial alors qu'un simple paysan ne le pourra jamais.

Chaque personne nait au sein de sa caste et ne pourra jamais gravir, ni même descendre, l'échelle sociale. Cependant, lors de certaines périodes troublées, tout est possible. N'importe quelle personne d'une caste donnée est supérieure à la personne la plus importante de la caste inférieure. Ainsi, même le plus insignifiant des samurai fantassins d'un château sera supérieur au chef d'un grand village.

Kuge

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La plupart des kuge résident dans la capitale impériale. Si un kuge possède un domaine à l'extérieur de la capitale, il aura invariablement quelqu'un, soit un buke soit un kuge de bas rang, qui le gèrera pour lui. Les kuge vivant en dehors de la cité impériale sont traités soit avec pitié (si ils ont été exilés) soit avec mépris (si ils ont décidé de suivre la voie du sabre par exemple). Même les kuge qui choisissent de rejoindre les rangs du clergé restent à Otosan Uchi, construisant leurs temples là. L'envie de voyager n'est pas vraiment un trait répandu parmi les kuge.

L'importance d'un kuge se détermine aux couleurs de ses vêtements, aux portes du palais impérial qu'il peut franchir et aux charges qui lui sont confiées. Les membres de la garde impériale sont sélectionnés parmi les kuge et considèrent comme un honneur les charges telles que "Garde de la Porte Ouest", même si dans les fait la sécurité de cette porte est assurée par des buke.

A cause des querelles militaires fréquentes, l'ordre social à la capitale n'est pas aussi sûr qu'il a pu l'être auparavant. Les kuge, bien que très respectés, sont souvent désargentés et maintiennent leurs trains de vie grâce à l'appui de puissantes familles buke à qui ils assurent en retour l'obtention de certaines faveurs à la cour. La famille impériale étendue, avec l'Empereur à sa tête, se trouve au sommet de la hiérarchie des kuge.



















Buke

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Les buke se rencontrent dans tout l'Empire. De nombreuses familles buke descendent en fait de familles kuge voire même d'un empereur particulier. A l'origine, les buke étaient des soldats, des guerriers à qui incombait le maintien de la société, notamment contre les barbares. Ils s'occupaient également de la tenue des domaines appartenant au kuge. Mais désormais, les buke sont devenus de facto les maîtres de l'Empire. Cependant, il y a toujours un Empereur et c'est lui qui nomme le shogun. Bien sûr, de nombreux buke convoitent cette charge et c'est la raison pour laquelle le contrôle de la capitale est important.

Tous les buke ne sont pas samurai. Un membre d'une famille buke peut se tondre les cheveux et devenir moine. Beaucoup le font. Certains atteignent même de hautes responsabilités dans le clergé tout en gardant le contrôle de leur clan et en vivant dans leur château. S'il est commun pour les buke de se retirer du monde pour prendre sa retraite, cela n'empêche pas pour autant certains d'entre eux de quitter leur retraite monastique pour combattre pour leur clan.

Un buke peut être un artiste, un érudit ou un prêtre, il reste et demeure avant tout un guerrier. Ses talents à l'arc et au sabre peuvent être de même niveau que ceux du premier paysan venu, si son clan est menacé ou si son devoir l'appelle, il prendra les armes. Les buke qui ont perdu leur clan ou qui ont pris leur indépendance peuvent certes faire ce qu'ils veulent, mais ils seront toujours considérés comme des guerriers.



Bonge

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Les bonge (ou heimin) ont des occupations telles que paysan, marchand ou artisan. La grande majorité de la population d'un village ou d'une ville est constituée de bonge. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la paysannerie n'est pas attachée à un fief en tant que serf.

Les artisan et les paysans sont généralement tenus en plus haute estime que les autres bonge. Les marchands, quant à eux, sont considérés avec dédain car ils ne produisent rien, se contentant de revendre le travail des autres. L'ironie est bien sûr que les marchands sont riches et influents. Les marchands prêtent souvent de l'argent aux buke et il arrive qu'ils demandent parfois en guise de remboursement à ce que l'un de leur fils soit adopté par la famille du buke. L'enfant devient ainsi un buke à son tour et permet à sa famille de monter d'un cran sur l'échelle sociale.

Les gens du commun sont polis, et parfois même serviles, vis à vis des kuge et des buke car ces derniers ont le droit de les tuer en toute impunité si jamais un bonge leur manque de respect.

















Burakumin

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Le reste de la population forme la caste des burakumin (littéralement "gens du hameau"), appelés ainsi car ils vivent en bordure des villes dans des ghettos. Certains de ces hameaux sont construits dans le lit asséché de rivières. C'est pourquoi on les appelle aussi kawaramono, littéralement "les gens qui vivent dans le lit de la rivière".

La seule façon de distinguer un burakumin d'un pauvre paysan est de s'intéresser à ce qu'il fait pour gagner sa vie ou à l'endroit où est-ce qu'il vit. La plupart des villes ont un ou deux petits hameaux où vivent les burakumin.

Les burakumin se divisent en deux catégories : les hinin (littéralement "non-humains") et les eta (littéralement "plein de souillure").

Les hinin sont des marginaux tels que les gens du spectacle, les saltimbanques, les condamnés et les pauvres issus de la population "ordinaire", qui sont réduits à mendier et à occuper les emplois "sales" : s'occuper des prisonniers, ou devenir bourreaux, croque-morts ou espions. Le terme kawaramono est d'ailleurs une façon péjorative de désigner un acteur ou un amuseur.

Les eta sont quant à eux des parias héréditaires. Ils ont le monopole des métiers liés au sang et à la mort des animaux : équarrisseur, boucher, tanneur, abatteur d'animaux. Au regard des standards shintoïstes, les eta sont souillés, d'où leur nom.

Les burakumin n'ont pas le droit de rester sur la route quand ils y croisent des membres d'autres castes. Il leur est également interdit de boire, de manger et de rester en ville à la nuit tombée.
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