Monde du crime

Organisations criminelles

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Une des faces sombres de l'Empire est l’existence de syndicats du crime. Ces organisations peuvent être de taille réduite et n'impliquer que quelques personnes ou être de grandes structures impliquant plusieurs villages. La plupart de ces organisations criminelles sont constituées de bonges ou d' hinins mais certaines d'entre elles sont dirigées par des samurais ou des kuges. L'avarice et le désir de pouvoir ne sont pas nécessairement l'apanage des basses castes...

Ces organisations peuvent opérer avec la complicité affichée des forces de l'ordre ou corrompre certains officiels. Elles peuvent même être parfois si puissantes qu'elles peuvent agir au grand jour.

Les activités typiques de ces réseaux sont la contrebande et le jeu. La prostitution étant légale, les criminels ne sont pas impliqués dans ce secteur, même si certains investissent dans des maisons de passe afin de gagner de l'argent.

En signe de reconnaissance, de nombreux yakuza se font tatouer, parfois même le corps entier.

Les yakuzas ont une structure semblable à celle de la mafia sicilienne, le clan (kumi) étant organisé comme une famille.

Le chef de clan (kumichō) est considéré comme un patriarche, et appelé oya ou oyabun (littéralement "parent, chef", l'équivalent du "parrain"). Ce titre se transmet de père en fils, comme une sorte de droit féodal, ou à une personne en qui l’oyabun a une complète confiance. Chaque membre (kumi-in) accepté chez les yakuzas (littéralement "8-9-3", une combinaison perdante au Oicho-Kab) doit accepter ce statut de kobun (littéralement « enfant, protégé »), en promettant la fidélité inconditionnelle et l'obéissance à son patron. Toute la structure se fonde sur cette relation oyabun-kobun. L’oyabun, en tant que bon père, est obligé de fournir la protection et les bons conseils à ses enfants. Chacun des protagonistes respecte le code du jingi (justice et devoir). Chaque kobun peut à son tour devenir "parrain" quand il le souhaite, tout en gardant son affiliation avec son propre oyabun, et ainsi agrandir l'organisation mère.

Le chef de clan est entouré de conseillers (komon), le plus proche étant appelé saikō-komon. C'est un poste administratif qui s'occupe de l'état-major (comptables, etc).

Sous le chef se trouve le waka-gashira : c'est le numéro deux de la "famille". Son "petit frère", le shatei-gashira, est de même rang, mais inférieur en autorité. Il est un relais entre les rangs inférieurs et le numéro deux du clan.

Les rangs intermédiaires, les cadets (wakachū), sont composés des kyōdai (les "frères"), et le bas de la hiérarchie par les shatei (petits frères). Les apprentis sont appelés junkōseiin.



Criminels solitaires

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Peu de criminels opèrent en solitaires et ceux qui le font se limitent en général au cambriolage. Le principal problème étant que sans receleur, il est difficile d'écouler de la marchandise volée. Les cambrioleurs ont donc tendance à voler de la monnaie et leurs cibles privilégiées sont généralement les marchands. Commettre un vol dans la maison d'un samurai est une opération très risquée et nul ne s'y risquera à moins d'un bénéfice vraiment important.

La "tenue" typique du cambrioleur est un kimono et un hakama noirs avec sur la tête un foulard noir noué sous le nez.



Justice

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Les forces de police sont entretenues et nommées par le clan dirigeant la région.

Les doshins sont des bonges ou des samurais de bas statut. Leurs supérieurs, les yorikis, sont quant à eux toujours des samurais plus importants. Les yorikis quant à eux servent d'adjoint aux magistrats.

Le symbole des doshins est le jitte, un trident d'acier très utile pour désarmer un adversaire.

Il n'existe pas d'uniforme de police a proprement même si les doshins ont tendance à porter un haori (veste ample s'arrêtant au dessus du genoux) noir avec le mon de leur clan dans le dos en guise de signe distinctif.







Investigations

Les prisonniers sont ammenés à la prison, qui sert aussi de quartier général de police, pour y être interrogés. Afin d'obtenir les informations et les confessions désirées, le recours à la torture est systématique.

Les prisonniers sont gardés en cellule dans une cage faite de bois. Les portes sont typiquement moitié moins haute que les portes standards ce qui oblige les prisonniers à presque ramper pour entrer ou sortir de leur cellule.

Prison

La prison en elle-même est un dispositif temporaire : peu de personnes y restent très longtemps. Ceux qui sont reconnus coupables sont soit envoyés dans les mines, soit éxécutés. La nourriture donnée aux prisonniers n'est qu'un simple gruau que le prisonnier ne reçoit qu'une fois par jour. Après quelques semaines, la sous alimentation rends les prisonniers plus dociles et moins résistants aux interrogatoires.

Interrogatoires

Une technique d'interrogatoire très commune consiste à faire s'agenouiller le prisonnier et à poser une dalle de pierre d'une cinquantaine de kilos sur ses genoux. Si le prisonnier refuse de parler, on ajoute une autre pierre, puis une troisième, etc. Il est rarement nécessaire d'utiliser plus de trois pierres pour faire avouer le prisonnier.

Les tabassages sont encore plus répandus. L'accusé peut être attaché au plafond alors que deux interrogateurs le frappent à l'aide de sections de bambou. Une autre méthode consiste en quatre hommes maintenant le prisonnier au sol pendant qu'un cinquième lui frappe le dos à coup de bambou.

Shirasu

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Une audience se déroule dans la cour de la demeure du magistrat. Le magistrat s'installe sous sa véranda alors que deux adjoints notent le contenu de l'audience. L'accusé est quant à lui ligoté et agenouillé à même le sol. A ses liens est attachée une corde qui est tenue par un doshin. Deux autres doshins lui font face et l'encadrent. Derrière l'accusé, agenouillés sur le sol, viennent s'installer les témoins et accusateurs.

L'audience est en général très rapide, l'accusé ayant bien souvent déjà avoué. Certains magistrats ne tiennent d'ailleurs pas audience si des aveux n'ont pas été obtenus.

La peine pour la plupart des crimes est la mort. Si l'accusé est un samurai, il sera invité à se faire seppuku. Si c'est un homme du peuple, il sera ammené au site d'éxécution.

Exécution

Ceux qui sont reconnus coupables de crimes sérieux (meurtre, vol, incendie criminel) sont reconduits en prison. Ils ne sauront pas combien de temps il y resteront avant d'être éxécutés.

Plusieurs personnes peuvent éxécutées en même temps. A moins qu'un crime particulièrement haineux n'ait été commis, les doshins attendent en général d'avoir quatre ou cinq prisonniers avant de procéder aux éxécutions. Les prisonniers sont alors conduits, ligottés et parfois même avec un foulard sur les yeux, au site d'éxécution. Pendant ce temps, des doshins les escortent et portent des panneaux indiquants les crimes commis.

Les éxécutions sont publiques et le public est tenu à l'écart par une petite palissade en bambou. De grands détachements de samurais sont également présent afin d'assurer le maintien de l'ordre public.

Il y a deux méthodes principales d'éxécution : la décapitation et la crucifixion. Il existe d'autres méthodes d'éxécution (ébouillanté vivant par exemple) mais elles sont généralement plutôt utilisées comme techniques d'interrogation.

Décapitation

Les condamnés sont mis à genoux, les yeux bandés, devant un puit. Un doshin se place à côté du condamné, le sabre à la main. Leux rôle se rapproche pas mal de celui d'un kaishakunin et leur lame est purifiée comme lors d'un seppuku.

Le port du bandeau n'est pas pour que le condamné n'ait pas peur mais plutôt pour qu'il ne sache pas quand est-ce que le sabre va s'abattre sur son cou. Il s'agit d'une certaine façon d'un ultime camouflet destiné à punir ceux qui ont violé la loi. Leurs têtes sont ensuite placées à l'entrée de la ville en guise d'avertissement.

Crucifixion

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Dans le cas de la crucifixion, le condamné est attaché sur une croix puis cette dernière est levée à l'aide de cordes. Contrairement à la crucifixion romaine où le condamné est laissé à mourrir, la méthode est ici bien plus rapide. Deux doshins équipés de yaris prennent place face au condamné, croisent leurs lances devant son visage puis les enfoncent dans sa cage thoracique. La mort est quasi-instantanée. Le corps peut être laissé sur la croix un moment ou être descendu rapidement. Le cadavre est alors décapité et sa tête exposée.















Tameshi giri

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Un samurai ayant reçu un nouveau sabre peut se voir accorder l'autorisation de le tester sur le site d'éxécution. Certaines lames de haute qualité sont testées de cette façon et leurs résultats enregistrés, marqués sur la soie (nakago) de l'arme sous la forme de traits de lime.

Ces tests demandent plus qu'une simple décapitation. L'arme est confiée à un maître d'arme qui la teste pour le compte du samurai. Différentes types de coupes sont réalisées : à travers le torse, en diagonale depuis l'épaule, à travers la taille, à travers les hanches, etc. Parfois, deux ou trois condamnés sont attachés ensembles afin que le testeur puisse faire une coupe à travers plusieurs corps.









Autres châtiments

Quand la mort n'est pas la peine infligée, le criminel est souvent tatoué ou marqué au fer. Un simple anneau noir autour du bras ou de l'avant bras marque ces personnes. En cas de récidive un second anneau peut être ajouté. Les marques sur le visage sont également utilisées.

Les autres punitions pour les "petits" crimes peuvent varier et incluent, par ordre de sévérité : se raser la tête (punition typique pour les femmes), l'assignation à demeure, le banissement à une certaine distance (par exemple 10 ri autour de la ville) et le bannissement dans une île lointaine.

Katakiuchi

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La vendetta légale. Elle ne peut être demandée qu'aux autorités du secteur et pour la mort d'un proche du demandeur. Le bien-fondé de la demande ne compte pour rien, seul le statut social du demandeur compte dans la balance. Mais une règle essentielle doit être observée, le vengeur doit être de statut social égal ou inférieur à celui pour qui il veut rendre justice (un seigneur ne pourra pas chercher à venger un de ses fidèles samouraï). Dès que le katakiuchi a la bénédiction des autorités, le vengeur ne peut plus revenir chez lui sans la preuve de sa réussite. La permission doit être enregistrée dans la province où réside la personne visée. Mais attention ! Si le katakiuchi est refusé, le vengeur ne pourra jamais mettre les pieds dans cette province dans ce seul but. Le vengeur devra déclarer tous ses faits et gestes ainsi que toutes informations pertinentes sur l'avancée du katakiuchi. Au cas où cette dernière chose serait mal administrée ou pas administrée du tout, le vengeur pourrait être exposé à une accusation de meurtre, ce qui pourrait compliquer considérablement les choses ! (les vengeurs de la caste des samurais sont rarement inquiétés à ce sujet) Pour que le katakiuchi soit valide, il faut absolument que se soit le vengeur lui-même qui tue la cible, même si la cible meurt d'un accident, le katakiuchi est considéré comme raté. Toutes procédures d'héritage peuvent rester lettres mortes tant que le meurtrier d'une victime est encore en vie.
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