Même les plus petites villes ou les villages ont au moins un bordel. Bien sûr, de nombreuses auberges (yado) vendent les charmes de leurs servantes aux clients, permettant ainsi de faire quelques bénéfices supplémentaires. Mais la présence d'un véritable bordel, dirigé par une mamasan et disposant de deux prostituées (joro) ou plus, est une chose commune dans presque toutes les communautés. Naturellement, la qualité des services et le coût pour une nuit varient en fonction de l'importance de la communauté. Plus cette dernière sera importante, plus il y aura de choix.

Chaque ville d'au moins 100 personnes a son temple avec à sa tête un prêtre et quelques moines ou prêtres inférieurs. On compte également un sanctuaire (y compris les sanctuaires de très petite taille qui n'ont pas de clergé pour s'en occuper) pour 15 personnes. Les villages les plus modestes ont seulement un sanctuaire, assez important pour héberger un prêtre, et ce sanctuaire est au centre des festivités religieuses locales.

Chaque village a au moins un yado et les villes en contiennent bien plus. Les yados sont également les endroits où l'on peut manger et il n'existe pas de "restaurant" à proprement parler même si certaines maisons de thé servent des nouilles et des repas légers.

La plupart des villes se sont développées autour de communautés agraires même si d'autres peuvent s'être développées autour d'autres structures. Des exemples sont les jokamachi (villes forteresses), les "capitales" de clan et les villes ayant grandit autour de la cour impériale.

Otosan Uchi

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Capitale de l’Empire, la « ville du père » est le premier port de pêche et de commerce mais également le centre politique et religieux de l'Empire. La ville abrite le Grand Sanctuaire d’Amaterasu (où se trouve la réplique du grand gong de la vallée Moshi), des sanctuaires consacrés aux sept fortunes ainsi que les sanctuaires des kamis fondateurs des clans. Près de la ville, sur les terres Seppun, on trouve aussi les quatre premiers temples bouddhistes. Les pèlerinages y sont donc nombreux. La cité est divisée en trois zones par trois murailles circulaires. Le périmètre extérieur de la Cité, appelé le Toshisoto, contient les districts les plus récents, qui ont été créés après la première fondation de la ville quand la population a augmenté. La seconde zone est protégée par les « murs enchantés », qui sont les murs originaux de la ville, bâtis lors de la guerre contre Fu Leng. Les quatre districts qui forment cette zone, appelés Ekohikei, sont la cité originale et sont sans aucun doute les endroits les plus riches de l'Empire. Enfin, au cœur de la cité, protégée elle aussi par une muraille, se trouve la Cité Interdite, domaine réservé de l’Empereur et de la Cour d’Emeraude.

Si Otosan Uchi est officiellement sous le pouvoir de l’Empereur, la ville est en fait administrée par une quinzaine de gouverneurs, pouvant provenir de n’importe quel clan, chacun administrant un des districts de la ville comme s’il s’agissait d’une ville indépendante. Le second pouvoir politique de la cité est un conseil de huit sages appelés le Sentaku, composé d’un membre de chacun des grands clans et d’un membre de la famille Otomo. La tâche principale du Sentaku est d’examiner les demandes de ceux qui souhaitent pénétrer dans la Cité Interdite pour rencontrer l’Empereur. Le Sentaku veille aussi à régler les différends entre gouverneurs.

Jokamachi

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Les jokamachis (littéralement ville sous la forteresse, c'est à dire les villes s'étant développées autour d'un château), tout comme les capitales provinciales, ne sont pas bâties comme Otosan Uchi. L'Empire subissant guerres civiles après guerres civiles, il a bien vite été constaté que les grandes villes tracées au cordeau étaient indéfendables. Par conséquent, les rues des villes sont agencées selon un modèle très complexe, voire même selon aucun modèle.

Tourner quatre fois de suite à droite dans Otosan Uchi vous ramènera à votre point de départ. Dans la plupart des autres villes, le fait de tourner quatre fois de suite à droite vous perdra irrémédiablement.

La plupart des rues sont étroites (seulement 2 ou 3 kens de large dans les meilleurs cas) ce qui à pour effet de rendre très difficile la manoeuvre d'une armée dans une ville.

La raison première des jokamachis est de subvenir aux besoins du chateau et des samurais. Le taux de samurais dans la population des villes-forteresses peut parfois atteindre 20% alors qu'en rase campagne les samurais peuvent être aussi rare que les poules dotées d'une dentition. Dans la plupart des jokamachis, le nombre de samurais tourne autour de 10% de la population totale.

Pour subvenir aux besoins des samurais, de nombreux yados, marchands ou bordels sont présents dans ces villes. Afin de subvenir aux besoins de ceux qui travaillent pour les samurais, de nombreux établissements, un peu plus éloignés du centre de la ville, existent. Dans les environs de la ville se trouvent ensuite des communautés agricoles.

Contrairement aux villes médiévales européennes, les jokamachis ne sont pas protégés par des enceintes.

Villes et villages

Les villes "classiques" et les villages ont une concentration bien plus faible de samurais et une proportion nettement plus importante de paysans ou de pêcheurs. Certaines villes, comme Setto, se spécialisent dans une seule industrie (la potterie en l'occurence). Ces villes sont très "insulaires" et ses habitants peuvent considérer les étrangers avec curiosité. De telles villes peuvent être spécialisées dans la lacque, la potterie ou la production de charbon.

Les enfants vont au temple pour y être éduqués jusqu'à ce qu'ils aient 10 ans ou qu'ils commencent à travailler. Il arrive que les habitants les plus pauvres vendent leurs filles au bordel local ou leurs fils au daimyo pour servir comme ashigaru.

Les villes et villages sont dirigées par un chef (shoya) qui est un bonge disposant de la richesse ou du respect nécessaire lui permettant de tenir une telle position. Ce chef peut soit être payé par le daimyo local soit être exempté de taxes. Le shoya est responsable de chaque membre de sa communauté et en réponds directement auprès du samurai en charge de la ville.

La gestion au quotidien d'une petite ville n'est pas du ressort d'un samurai et c'est donc le shoya qui s'en occupe. De plus, le shoya a également pour rôle de collecter les taxes et de les transférer au daimyo. Le seigneur local peut naturellement démettre le shoya de ses fonctions à n'importe quel moment. Tel est le lot des non-samurais.

Le shoya est secondé par un conseil constitué de représentants de la communauté. Chaque conseiller représente cinq familles et fait remonter au shoya les problèmes ou les doléances éventuels.
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