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Notes du volume 1

Notes du volume 2

Cette page a pour but de recueillir les notes du groupe d'aventuriers.


Rapport Varnhold ne répond plus - Neth 4713

Au début du mois de Neth 4713, la rumeur a couru que plus personne ne recevait de nouvelle de Varnhold.

Le seigneur Béryl et son conseil décidèrent de confier la résolution de ce mystère à la Compagnie du Duc.

Nous sommes 7 inscrits sur le rôle de la compagnie, à savoir le mage Ottaviano bran Duardi, notre chef, Ser Gawain, le compagnon ailé d'Ottaviano, le nouvellement arrivé Vendrul Aslerim, mage efle crépusculaire de grand renom et ancien maitre d'Ottaviano, et ceux qui ont été déjà précédemment repris dans se rôle, à savoir Asgard le guerrier, Glorfindel d'Erastil, Azadi et Beauregard de Sarenrae.

L'ordre de mission est rédigé en termes assez généraux qui peuvent se résumer par "aller voir ce qui se passe et résoudre le problème sans en causer plus encore".

La compagnie dispose d'une lettre de créance lui permettant de représenter la contrée de Dana auprès de Varnhold pour cette mission.

Et, donc, nous avons remonté la Corneille puis la Crochue pour franchir la passe de Varnhold.

Nous avons trouvé les fortifications de la passe vides, comme si les gardes avaient tout abandonné sur place sur le champ pour quitter les lieux, sans précipitation : nous avons trouvé de la nourriture dans les assiettes, des effets personnels encore en place, et tout cela.

... (to be continued)



Rapport d'incident - 2 Erastus 4712

A l'Attention de Tu-An Firanghoun,

Votre Grâce,

Par la présente, moi, Beauregard de Sarenrae, actuellement auxiliaire attaché au temple de Havre, en la contrée de Dana, viens vous faire rapport des évènements qui se sont déroulés en cette contrée, plus particulièrement au lieu dit de l'Île du Lac aux Chandelles, et la découverte d'un temple d'un Dieu extérieur en ce lieu, que je nommerai une fois seulement : Yog-Sothoth.

Nous sommes donc partis de Havre, par barque, le 16 Sarénith 4712, en direction du Lac aux Chandelles.

Notre expédition était menée par le mage Ottaviano bran Duardi. Azadi nous accompagnait, ainsi qu'un prêtre guerrier, Glorfindel d'Erastil, et Asgard, un guerrier elfe.

Nous débarquâmes le 22 Sarénith sur l'Île du Lac aux chandelles. Les "chandelles" n'étaient autres que des feux follets pernicieux, qui nous firent nuisance ce jour. L'île est par ailleurs couverte de plantes urticantes particulièrement virulentes.

Au sommet de l'île, nous découvrîmes un temple, portant des inscriptions en Akklo. Du temple lui-même émanait une aura de terreur et des images spectrales, ombres de ces terreurs.

Ce 22 Sarénith fut juste consacré à la reconnaissance des abords.

Nous revînmes le 23 Sarénith, mieux préparés, pour explorer le temps lui-même.

Azadi enfonça la porte ouverte. En son sein, tout n'était que ténèbres grouillantes et dimensions indistinctes et mouvantes. Je vis un autel au loin, qui prenait des allures de tas de gravas aux autres.

Asgard fut particulièrement affecté par sa vision du lieu, et refusa d'y faire un pas de plus.

Nous ressortîmes un instant pour, d'une part, tenter, vainement, d'apaiser Asgard et, d'autre part, avec plus de succès, pour lire les inscriptions, par la grâce de Sarenrae qui nous donne la compréhension des langues. C'est là que le nom du Dieu extérieur nous paru, au milieu des prières gravées.

Nous pénétrâmes à nouveau dans le Temple pour arriver à l'autel. Glorfindel y trouva une sorte de couteau intact, à la lame ondulée.

Les choses sont devenues confuses après. Il y avait un double escalier, menant à des portes en leur sommet, bien plus élevées que la structure extérieure du temple. A l'intérieur, je me souviens avoir aperçu d'autres inscriptions et, après, c'est très confus.

Mes compagnons ont chacun relaté ce qui s'était passé ensuite. Et chacun avait une autre version, et une autre vision des choses. Il semblerait que j'ai entonné des matras en prononçant le nom du Dieu extérieur. Mes compagnons ont du lutter contre une chose qui remontait d'un puits ténébreux, et l'ont vaincue. Glorfindel a versé mon sang à l'aide du poignard pour apaiser la chose. Et j'en porte la cicatrice.

Nous avons survécu, tous.

Le temple est toujours en place, même s'il semble avoir perdu de sa puissance.

Nous avons nettoyé ses abords des "feux follets", autant que possible, et sommes revenus à Havre, l'âme troublée par ce que nous avions vécu.

Je ne peux que conseiller l'envoi d'un prêtre de rang élevé, qui pourra désacraliser ce lieu.

Le plus important était de vous en informer sans délai. Nous en avons également informé le Seigneur Béryl.

L'Île aux Chandelles demeure ce jour un lieu tabou.

Je resterai à Dana, au moins jusqu'à ce que cette menace soit définitivement éradiquée.

Respectueusement,

Beauregard

Fait à Havre, le 2 Erastus 4712

Au coin du Feu : des Exploits du Duc et de ses compagnons (1) - 27 Sarénith 4712

Mes amis, mes amis, écoutez donc l’aventure qui nous est arrivée il y a peu. Asseyez-vous et commandez à boire à Mestre Ronas. Je ne m’interromprai pas pour vous permettre de vous resservir.

Mes nouveaux compagnons et moi-même venions d’être adoubés par notre bon Seigneur Béryl. Bien que j’éprouvais quelque doute sur les compétences des hommes sélectionnés dans notre compagnie, je les gardai pour moi dans les premiers jours. L’idée de devoir commander des hommes de foi me mettait dans l’embarras. Il est connu de tous que mes relations avec les clergés et singulièrement le Temple de Nethys n’ont pas toujours été des plus cordiales. Je ne m’étendrai pas sur les fautes de ma hiérarchie (ululement de Ser Gawain). Torts partagés ? TORTS PARTAGES ?? Comment peux-tu dire cela ? Ils t’ont mis en cage. En cage !

Toujours est-il donc que nous avions été invités à effectuer notre première mission : explorer l’ile aux Chandelles sise au cœur du Lac du même nom. La rumeur locale prétend que le site est hanté de fantômes qui, à la nuit tombée, brillent d’une lueur étrange.

J’avais réparti les rôles au sein de la compagnie. Mon œil averti avait rapidement évalué les compétences de chacun. Il me fallait aujourd’hui guider ces nouveaux venus comme je le fis en son temps avec le seigneur Béryl et ses compagnons. J’aime à croire que notre bon Suzerain est parvenu à son statut actuel en partie grâce à moi. Il ne se lasse pas de me le rappeler en privé, me sachant modeste de nature.

J’avais attribué la logistique à Beauregard. L’éphèbe me semblait peu enclin à la violence. Il fallait donc lui confier des tâches qui lui permettraient de se rendre utile. Je pris son zèle pour une forme tacite de remerciement. Je plaçai Glorfindel dans les proactifs. L’archer semblait être prompt à réagir : j’en fis donc tout naturellement notre vigile. Du sombre Asgard émanait cette sourde menace que dégage tout homme habitué à tuer. Je lui assignerai donc les tâches qui répugnent aux autres. Quant à Azad, son paladinat n’allait sans me contrarier… Pouvais-me fier à un homme qui place la volonté de son dieu au-delà de celle des êtres de chair qui l’entourent ? Je notai de le garder à l’œil dans l'attente de lui attribuer le rôle du martyre, si cher à sa vocation.

Nous partîmes donc pour l’Ile aux Chandelles.

Beauregard avait veillé à tout. Nos barques, quoi que peu confortables, étaient chargées de tout le nécessaire à notre expédition. Je soulignai la bonne volonté de mes camarades qui me proposèrent spontanément de ne pas me mettre derrière les rames pour me concentrer pleinement au commandement. Malheureusement, dans leur empressement à se relayer à la navigation, mes compagnons, fort peu coutumiers de la vie de marin, éprouvaient des difficultés à se mouvoir sans faire tanguer dangereusement nos frêles embarcations. Et ce qui devait arriver arriva. Beauregard chuta à l’eau.

Comme je m’y attendais, le premier à réagir fut Glorfindel. Il tendit la rame au prêtre de Sarenrae qui s’y agrippa avec l’énergie du désespoir. Mais dans sa fougue, le prêtre archer avait oublié d’assurer sa prise et manqua de basculer. La deuxième tentative fut la bonne et mes compagnons furent soulagés d’avoir évité à Beauregard un bain prolongé.

Mais je savais que les eaux calmes d’un lac cachent toujours quelque menace obscure…

Alors que Beauregard allait mettre le pied sur la barque, il fut soudainement happé par une force invisible. En un instant, il disparut dans les profondeurs du lac sans avoir pu nous dire quoi que ce soit. Sans coup férir, Glorfindel plongea à l’eau suivi peu de temps après par Azad. Les héros en devenir ont souvent ce type de réaction impulsive, ce qui en fait souvent des héros morts. Je constatai avec plaisir qu’Asgard avait conservé son sang-froid et se tenait prêt à intervenir sur mon ordre. Je laissai un peu de temps à mes nouveaux compagnons pour faire leurs preuves : il me fallait voir comment ils se comportaient en situation de combat.

Je reconnais que je fus assez déçu, mais comme un père aimant qui regrette que ses enfants n’aient pas encore développé leur plein potentiel. Mes compagnons manquaient clairement de coordination : ils s’étaient jetés tête baissée dans les eaux du lac sans avoir la moindre idée de la menace. Il me fallait agir avant qu’un drame ne survienne.

Je me métamorphosais alors en Adaro, un redoutable habitant du monde aquatique au traits mêlés d’homme et de requin, et plongeai à mon tour. L’esprit vif, j’analysai froidement la situation. Un poulpe hideux aux proportions gargantuesques s’était emparé de Beauregard et se retirait vers les profondeurs sans s’inquiéter de la menace d’Azad et de Glorfindel.

Je déversais alors un déluge de trait de feu sur le monstre. Ma haute maîtrise magique me permit non seulement de lancer ce sort en milieu aquatique mais ma dextérité hors norme me permit d’envoyer l’un de ces traits dans l’œil de la créature lui procurant un surcroît de souffrance. Affolée devant ce déferlement de magie, la créature s’enveloppa d’un sombre nuage d’encre afin de se dissimuler à mon regard.

Sachant qu’il ne fallait plus que lui porter le coup de grâce, je laissai cette tâche à mes compagnons. Mais leur inexpérience du combat en milieu aquatique faillit coûter la vie à Beauregard. Alors qu’Azad tâtonnait dans le sombre nuage pour porter au poulpe géant le coup d’estoc qui libérerait notre compagnon prisonnier, je m’inquiétais de la survie du prêtre de Sarenrae. Il y avait bien trop longtemps qu’il résistait au besoin de respirer…

Par chance, je m’aperçus le premier de l’apparition de Beauregard et de la créature au bas de la sphère opaque et poisseuse. D’un mouvement fluide, je me portais à la hauteur du prêtre qui semblait plus mort que vif, sa masse musculaire atrocement atrophiée. Je le conduis rapidement à la surface où Asgard le hissa dans la barque qui ne s’était pas retournée lors des événements.

Depuis ce jour, et bien que je lui aie plusieurs fois signifié que nous étions quittes, Beauregard me voue une loyauté sans borne pour l’avoir sauvé.

Quant à l’île me direz-vous ? Eh bien, si vous revenez demain et que notre bon Mestre Ronas y consent, je vous le raconterai demain soir ici même.

Livre d'expédition - 19 Sarénith 4712

16 Sarénith 4712 - Havre et la Défense

Azadi et moi avons intégré une nouvelle compagnie, dite "Compagnie du Duc".

Ottaviano a beaucoup ronchonné à cette idée. Une "bande de curés" réunis pour l'occasion pour mener une exploration scientifique des alentours, cela ne lui allait pas trop.

Il nous l'a d'ailleurs fait assez bien sentir, nous laissant organiser tout, se contentant de grogner un peu plus fort quand quelque chose ne lui convenait pas, et d'acter les initiatives prises.

Nous sommes 6 inscrits sur le rôle de la compagnie :
  • Le mage Ottaviano bran Duardi, notre chef, spécialement commandité par le seigneur Béryl pour diriger cette compagnie, et humain à ses heures ;
  • Ser Gawain, son compagnon ailé, qui, à le comprendre, compte autant si pas plus que nous aux yeux d'Ottaviano ;
  • Asgard, un guerrier demi-elfe qui semble chercher le combat, sans égard pour la mort ;
  • Glorfindel, un Prêtre-guerrier archer d'Erastil, demi-elfe également ;
  • Azadi, Paladin de Sarenrae, mon compagnon de route, Aasimar ;
  • Moi-même, Beauregard, Prêtre de Sarenrae, Aasimar également.
Si je fais le compte, il y a plus de sangs mêlés qu'autre chose, et, en démêlant les mêlés, sans doute plus d'être à plumes, réelles et métaphoriques, qu'autre chose dans ce groupe.

J'ai pris en charge la logistique du groupe.

Notre objectif : l'île du lac aux Chandelles, qu'on dit hantée, qui doit être explorée, au même titre que les eaux qui y mènent et l'entourent, pour qu'elles puissent être revendiquées par le seigneur Béryl comme faisant partie de Dana.

Mon objectif : participer à la réussite de cette aventure qu'est la construction de Dana et son épanouissement, et réaliser un peu les espoirs de ceux qui y viennent, ou aider à leur réalisation.

Nous partons donc tous, avec du matériel fourni par le seigneur Béryl : une paire de barques solides et équilibrées, et ce qu'il faut de rames, bouts et écopes à l'intérieur, et des vivres pour 12 jours.

Niobé a pleuré un peu dans mes bras au départ. Nous nous sommes quittés sur le rivage, avec des promesses d'au revoir et de prudence.

Nous avons descendu la Défense en direction du Lac aux Chandelles, à quelques encablures du rivage qui s'est vite fait marécageux. Il fait beau, pas trop de vent, pas trop de courant.

Azadi et moi nous relayons pour "nager" sur notre barque, et Asgard et Glorfindel ont l'honneur de porter notre chef dans la leur.

Ottaviano dirige l'expédition en faisant une sieste attentive : il bouge juste pour commenter les évènements avec une pertinence sarcastique.

Je suis le seul qui "nage" sans armure. Les autres brillent dans leur mithral, et Ottaviano dans ses effets.

17 Sarénith 4712 - La Défense

Belle journée calme au fil de l'eau, le long des marais.

19 Sarénith 4712 - La Défense

Hier, j'ai bu la tasse. Plus exactement, j'ai chu à l'eau lors du changement de rameur, et j'ai été attrapé par une sorte de monstre sous-marin, tout en tentacules et en bec.

J'ai survécu par la grâce de Sarenrae, beaucoup, par la magie et la sagacité d'Ottaviano, beaucoup aussi, et par le courage d'Azadi, comme toujours, et je leur en sais gré.

Je ne suis revenu à moi qu'au petit matin.

Il faudra cette journée et celle de demain pour me remettre de cet incident, et une dose d'onguent de restauration, dont le coût sera retenu sur ma part.

Asgard et Glorfindel n'ont rien pu faire, semble-t-il. Cela arrive parfois. J'étais fort démuni également ainsi sous l'eau.

Nous n'avons pas eu de pertes. C'est beaucoup déjà. Mais notre compagnie n'en ressort pas mieux soudée. Pas encore.

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