Feuille de personnage








Description & personnalité

Age 27 ans ; Taille 1m92 ; Poids 96 kg

Akram est solide gaillard large d'épaule et plutôt grand. Il a la peau pale presque bleuté ce qui dénote furieusement avec le teint généralement plutôt hâlé des katapeshi. Et pour cause, Akram vient du nord. Quoi qu'il fasse il n'a pas l'air de bronzer mais paradoxalement exhiber son derme blafard en pleine canicule ne lui a jamais causé aucun coup de soleil. Il doit probablement cette résilience toute particulière au rituel démoniaque qui a déformé à jamais son corps : Ses mains ont une taille disproportionnée et des écailles bleutées vont du bout de ses doigts jusqu'à ses coudes. Deux immenses crocs lui sortent de la bouche et enfin une queue violacé s'agite derrière lui. Il ne semble pas avoir subit d'autre modifications ou tout du moins ne sont elle pas visibles lors d'un simple examen. Il a pris l'habitude d'enrouler des bandage sur ses bras et ses mains afin que sa nature démoniaque apparaisse le moins possible au premier regard. Cependant il n'esquive pas la discussion lorsque le sujet vient sur le tapis et il répond clairement qu'il est par nature à moitié démoniaque. Il est souvent d'humeur souriante et se permet de réaliser quelques tours de cirque à l'heur des repas... mais où a-t-il appris ses tours de passe passe voilà un mystère qu'il préfère ne confier qu'à ses amis proches.


Background

La naissance d'un infidèle

S'il fallait faire la liste des royaumes les moins accueillants de Golarion le royaume d'Irrisen serait probablement cité assez tôt dans la discussion. Et si parmi les villes de ce royaume il fallait trouver la moins accueillante de toutes Belila aurait de bonnes chances de remporter les suffrages. Il n'a jamais fais bon vivre à Belila depuis l'arrivée de la baronne Frederyka Elvanna. Mais les choses se sont encore enpirée depuis sa conversation à la voie de la félicité transcendantale, une religion en apparence inoffensive mais derrière laquelle se cache la puissante démone du désespoir et du suicide : Sifkesh. Désormais, la quasi totalité de la ville s'est laissé bercer par les sermons des cultistes et de leur charismatique prophétesse Miesqa Rovoyosh. Mais les démons en veulent toujours plus et il fut décidé d'un rituel pour repérer les derniers infidèles qui se cacheraient encore en ville. Lorsque la sombre magie aura fait son œuvre, tous les nouveaux-nés de parents non-pratiquants verront le jour avec d'horrible difformités. C'est à cette occasion, dans cette bourgade dégénérée que l'homme dont je vous raconte l'histoire est né au sain d'une famille de pharasmites convaincus. Les effets du rituel démoniaque avait été annoncé. Borghild la lavandière enceinte de 9 mois déjà - et presque arrivé à terme - ne fut pas surprise quand un bébé au physique monstrueux sorti de son ventre.

Il avait d'énormes mains griffues, mais aussi des écailles bleues qui lui couvraient tous l'avant bras, sans oublier des crocs aussi grand que ceux d'un jeune morse, et une queue violacée qui réfléchissait la lumière. C'était une créature tout droit sortie d'un conte d'horreur ; la ville des fenêtres ouvertes n'aurait pas renié son rejeton. "Personne n'avait vu l'enfant naître. Si nous nous en débarrassons nous pourrons continuer à vivre sans être inquiétés par les démonistes. Tant pis, il doit se sacrifier pour la famille." pensait sa mère avant d'ordonner à son époux d''abandonner l'enfant en pleine blizzard. "L'enfant est difforme, le prochaine hiver l'emportera de toute manière. Ce que je fais ici est un acte de charité." se répétait le père alors qu'il transportait son fils, emmitouflé dans ce qui devait être sa première et sa dernière couverture. Heureusement, l'enfant survécu. C'est Anastazy Marteau de bronze, le forgeron de la ville, qui le retrouva alors qu'il allait chercher du bois pour la fournaise de sa forge. Lui non plus ne pouvait pas se permettre de le garder mais il ne pouvait pas non plus se résoudre à tuer un gamin. A la première occasion il le confia à une troupe d'artistes itinérant accompagné d'une poignée de pièce d'or qu'il avait économisé et d'une sculpture en bois à l'effigie de Folgrit pour le protéger du mauvais sort. La seule consigne qui leur donna était de l'emmener le plus loin possible de l'Irrisen où il n'avait plus aucun avenir, ce qu'ils firent heureusement avec la plus grande diligence.

L'enfance d'un monstre

Quitter un royaume comme l'Irrisen n'était pas chose aisée. Les glaciers au nord ne menaient qu'à des terres sauvages à pertes de vue. Au sud, c'étaient les montagnes de Kodar et les monstres qui y avaient élu domicile bloquaient l'accès à la Varisie. L'est menait quant à lui au royaume des seigneurs mammouth, c'était prometteur mais la ville de Belila se trouvait à l'ouest du royaume ce qui impliquait un long voyage en Irrisen et rester dans cette partie du monde avec l'enfant n'était pas chose prudente. Enfin, il restait la frontière ouest qui séparait l'Irrisen et les terres des rois des Linorms. C'était la voie la plus rapide hors du royaume et malgré l'histoire belliqueuse entre les deux nations c'était sans doute le chemin le plus sûr. C'était décidé, c'est par là qu'ils iraient. Thorsten, le chef des saltimbanques avait un plan. Ils iraient tous à Summerglen dans le royaume d'Hagreach. Les tunnels enterrés de cette communauté naine protégeaient l'enfant du froid mordant de l'hiver et surtout on ne leur y soupçonnerait pas d'être au services des sorcières blanches.

Contre toute attente, la troupe parvint à mener ce plan à terme. Comble de la chance, ils avaient réussi à traverser la frontière sans attirer l'attention des corbeaux noirs. Pour peu que les nains de Summerglen pouvait s'en douter ils hébergeait juste une compagnie de joyeux jongleurs. Le dortoir de l'auberge se révéla être plus cher que prévu - après tout ils avaient affaire à des nains - mais il restait bien assez d'or dans la bourse qu'Anastasy leur avait confié pour mener à bien le plan des saltimbanques. Car Thorsten, qui se présenterait bientôt sous le nom de monsieur Thorsten, n'avait pas recueilli l'orphelin par bonté de cœur. Il avait pour but de transformer drastiquement la vie pénible de ses camarades ; ils allaient devenir une troupe de cirque. L'or de l'enfant leur servirait à acheter un chapiteau et le marmot en lui même sera l'attraction principale pour laquelle les foulent se déplaceront. Bientôt, monsieur Thorsten le présenterait comme "la bête humaine, toute droite sorti des flammes maudites des neuf enfers et trois fois noyée dans les eaux du Styx afin de nettoyer en vain sa monstruosité et de le rendre visible sans qu'il faille s'arracher les yeux !". Toute la troupe s'était laissé convaincre par ce rêve d'une vie meilleure et ils désignait désormais l'enfant par le sobriquet peu flatteur de "monstre".

L’adolescence d'un meurtrier

Quelques année passèrent et les réputation du cirque de monsieur Throrsten s'étendait désormais partout dans les septs royaumes des Linorms. On connaissait désormais les saltimbanques comme le cirque des quatre vents. L'enfant était devenu adolescent et il voyageait toujours en compagnie des artistes. Il aurait aimé les considérer comme sa famille mais en réalité il vivait mal le fait d'être exhibé à travers tous le pays en tant que montre. La seule personne qui lui était proche était Igrit, une jeune diseuse de bonne aventure qu'il rencontrait une fois par ans lorsque la troupe plantait le chapiteau à Alseifar. Elle n'était pas vraiment jolie, ses mains étaient caleuses et ses 6 ans en plus que lui avortait dans l’œuf toute tentative de jouer les protecteurs. Mais ce qu'il appréciant chez elle dépassait toutes ces considérations. Il avait été charmé par sa capacité à deviner ses chagrins et à devancer ses questions. A peine poussait-il la toile de sa tente qu'elle prononçait déjà les mots juste pour le soulager. Quand ils étaient ensemble les deux amours se contentait la plupart du temps de rester silencieux en observant les nuages dans le ciel les mains l'une dans l'autre.

Le "monstre" survivait plus qu'il ne vivait et il attendait toute l'année le passage à Alseifar pour visiter son amie. Voilà pourquoi ce qu'il s’apprêtait à faire lui coûtait énormément. Maintenant il comprenait pourquoi Igrit était plus triste que d'habitude lors de leur dernier au-revoir. Car aujourd’hui il s'apprêtait à profiter à ce que tout le monde soit occupé à monter le chapiteau pour prendre la poudre d'escampette et dire adieu à cette vie qui ne lui convenait plus. Mais conformément à tous les faits marquant de sa vie passée cette fuite n'aura pas été sans conséquence. Il y avait eu un contretemps et il se tenait devant le corps sans vie de Thorsten enfermé dans la cage des ours. Certes le directeur de la troupe lui avait forcé la main. Il avait insister pour que son monstre reste et que de toute manière il ne le laisserait pas partir. On aurait pu lui trouver montes excuses et pourtant il se sentait sale d'avoir tué celui à qui il devait très probablement la vie. Ses mains tremblait et le reste de son corps restait paralysé mais parmi toutes ses inquiétudes il trouvait encore le moyen de se demander : "Est-ce ça que les gens entendent lorsqu'ils parlent de tuer le père ?". Au bout d'un quart d'heure il fallu bien fuir et le monstre couru vers les quais de la ville en emportant sous son bras quelques affaires personnelles ainsi que la corbeille qui contenait le profit de l'avant-veille. Là un navire marchant en partance immédiate pour Magnimar l'attendait, c'était une occasion inespérée de partir. Au moment du départ il entraperçu Igrit qui le saluait depuis la terre ferme. Elle savait tout depuis le début et elle était venu lui faire un dernier adieu. Lorsque le capitaine lui demanda son nom pour devenir mousse à bord le monstre répondit avec beaucoup d’aplomb "Elvanna" comme un pied de né à la tradition jadwigas.

Le voyage d'un marin

C'était acté, il se ferait donc appeler Mr. Elvanna à bord. Un nom qu'heureusement personne n'osa remettre en question au vu des immenses paluches écailleuses du gaillard. Au moins en mer son physique monstrueux et sa puissance musculaire lui valait autre chose que le dégoût. Il découvrit bien vite le pouvoir que lui donnait la crainte des monstres sur autrui. Il apprécia ce changement d'air pendant un temps mais en réalité c'était lui qui avait peur des autres, peur de tout, peur du cirque qu'il voyait sans cesse à ses trousse et des démonistes qui il en était persuadé lui courraient après. Le fuyard en cavale ne parvenait pas à relâcher la pression qu'il mettait lui même sur ses épaules et il se refusait à entretenir une quelconque relation d'amitié avec ses camarades de pont. Lorsqu'on lui proposait de parier une partie de sa ration de hareng séché aux dé il montrait systématiquement les crocs. Par peur des autres il se montrait plus agressif que ce qu'il était en réalité. Petit à petit il appris à détester cette nouvelle vie faite de suspicions permanentes quasi autant que l'ancienne faites de quolibets et de lynchages publiques.

Lors des escales alors que tous les marins dépensaient leurs soldes en boisson et en divertissement, Mr. Elvanna lui restait sur le port et questionnait les équipages des autres navires pour connaître leurs destination. Si cette destination l'éloignait du nord alors il s'empressait de demander s'il fallait de l'aide à bord. Il changea comme ça trois fois d'équipage jusqu'à servir sur le pont d'une brigantine à destination de Jalmeray. On disait que là bas tout était possible et cette perspective le tentait furieusement. Il s'imaginait déjà retrouver Igrit au détour d'une ruelle, après tout si tous était vraiment possible alors même l'improbable devait être envisagé. Mais à la place c'est au milieu d'une mutinerie que se termina sa carrière de marin. Il n'avait rien vu venir ! C'était normal, à force de se tenir à l'écart des autres il était passé à côté de l'évidence que tout le monde aurait aisément compris entre deux discussions anodines. Bien sûr, il n'avait aucune notion de qui se battait contre qui et pour quelle raison exactement. Il n'était dans aucun camps et donc les mutins comme les marins loyaux le considéraient qu'il était avec l'autre. Sa force ne lui a pas été d'une grande aide au beau milieu deux foules qui se fonçaient l'une sur l'autre. Il finit donc sans surprise par dessus le bord, laissé pour mort à la guise des flots et de la clémence de la mer intérieur.

L’émancipation d'un missionnaire

C'est sur les rives du Katapesh que sa carcasse quasi sans vie s'échoua. Pour une fois, la première dans toute sa vie, Mr.Elvanna eu de la chance. Et quelle chance ! Des esclavagistes auraient pu tomber sur lui et le vendre au marché du soir. Mais à la place, le destin eu la brillante idée de transporter son corps non loin du parcours de promenade d'un vieux moine sarenite. Quahtan, pour donner son nom, se lever toujouts à l'aube pour marcher un peu et dès qu'il aperçu Mr. Elvanna il se précipita pour lui apporter les premiers soins. Le miraculé se réveilla fatigué mais en vie sur la paille inconfortable d'un monastère dédié à la fleure de l'aube. Les moines s'était établit une communauté autonome à une heure de chameau à peine de la capitale. D'abbord sceptique mais forcé de rester compte tenu de la gravité de ses blessure, Mr. Elvanna appris à sourire. Il avait enfin trouver le confort d'une maison et la chaleur d'une famille. A ce jour il considère Quahtan comme le père adoptif qu'il n'a jamais eu.

Il était alors un jeune homme et pourtant il lui restait beaucoup de chose à apprendre... à commencer par son prénom. D'après les moines, Sarenrae avait décidé qu'il porterait désormais le prénom d'Akram "le plus généreux" en Katapeshi. En espérant que cette qualité le suive toute sa vie. Akram - puisqu’il fallait désormais l’appeler ainsi - eu peine à quitter le monastère mais il s'y résolu quand Quahtan quitta ce monde emporté dans un sommeil paisible. Il lui était offert une nouvelle vie au Katapesh, une vie où personne ne lui rappellerait ses tristes années en tant que monstre de foire. Il s’évertua donc aussitôt à trouver un rôle valable dans la société et pour cela une opportunité en particulier lui souriait. Sur son lit de mort Quahtan avait évoqué sa ville natale ravagée par les gnolls. Ils racontait ses prières hebdomadaire au temple en ville et il regrettait qu'il parte alors que ce lieu saint avait été profané par une armée de chien. Heureusement disait-il, une caravane partait en ce moment de Katapash pour reprendre et rebâtir la ville : voilà où Akram pourrait faire la différence !
Attention. La page que vous visitez fait partie d'un wiki de partie et ne présente donc pas un contenu officiel,
ou si elle le fait, c'est par besoin pour la partie à laquelle elle est liée.
N'hésitez pas à naviguer dans une autre section si vous cherchez des informations sur du contenu officiel publié par Paizo Inc ou d'autres
ressources, par le menu de navigation à droite ou le bandeau de navigation en haut de page.