Airi 'Saphir' Feyor

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Tu as vécu une enfance facile. Tes parents ayant une position confortable a Sigil, tu vis largement a l'abris du besoin : ta mère travaille dans l'import depuis le plan matériel et reste régulièrement absente de la maison pendant de longues périodes. Ton père, de son côté, possède deux établissements le Bariaure Dauré dans le quartier de la dame et le Moulin vert dans une zone plutôt aisée des bas quartiers. Enfant as pris l'habitude de côtoyer les artistes de passage venus raconter des histoires issues de tous les coins du multivers, appréciant tant d'écouter leurs récits que de jouer avec ces multiples "oncles et tantes" de passage.

Bercée par les récits qui habitaient ton quotidien tu as rapidement développé une curiosité insatiable... Qu'il s'agisse de découvrir les contes les plus épiques et bien souvent lourdement romancés que les clients venaient écouter ou des histoires bien plus justes, plus intimes et quotidiens que les aventuriers (ou même ta mère) rapportaient lorsqu'ils parlaient a cœur ouvert.

En grandissant tu fit face a un certain nombre de "problèmes"... Tu étais clairement différente. Qu'il s'agisse de tes yeux a la teinte anormale, de la manière ton ta voix, plus semblable aux corde pincées d'un harpe que d'une voix humaine ou même elfique, sonnait ou encore de ton poids... Il te fallait intégrer quelle était ta nature. Certains semblaient exiger de toi une aptitude innée en toute chose, considérant que tes réussites étaient normales et tes échecs la preuve de ta fainéantise. Au propos de ceux là ton père faisait remarquer que ceux qui s'enfonçaient dans leur amour de l'ordre oubliaient que si le multivers était si beau c'était justement parce que tout le monde ne rentrait pas dans leurs petites cases. Il y avait eu cette fois ou un homme, aviné avait affirmé que tu étais le fruit d'un adultère. Ton père qui avait tout bonnement explosé de rire en disant qu'il n'en avait cure et qu'en ce qui le concernait le mariage n'était pas un titre de propriété... Juste une manière pour lui et Amnië avaient eu de se dire qu'ils s'aimaient. Il ne comptait plus les amants et amantes qu'il avait eu et espérait bien que sa femme ai aussi pris du bon temps pendant ses voyages.

Tu te souviens parfaitement la réaction de ton père lorsque tu t'es tournée vers le culte de Desna... Tu n'étais pas bien âgée à l'époque... tu peinais encore a intégrer ta nature céleste. Après un bref instant pendant lequel tu avais discerné sur son visage un voile de déception et d'inquiétude il avait affirmé :

- Bah... Fallait s'y attendre non ? Lirin t'as déteint dessus avec ses histoires. Moi j'ai pas vraiment mon mot a dire mais j’appréciais que pour ta première balade hors de Sigil tu fasse ça avec elle. En attendant

Il était clair qu'il aurait préféré te voir t'intéresser a la gestion d'auberge pour qu'il puisse t'offrir une situation plutôt que de te regarder partir courir le monde mais qu'il comprenait... Quelques mois plus tard, après que ta mère soit revenue et qu'elle ai de nouveau eu une raison de s'éloigner de Sigil, tu l’accompagnais.

L’expérience, pourtant exaltante les premiers temps te laissa rapidement sur ta faim : le voyage tournait principalement autour du commerce... Oh... bien entendu il ne s'agissait pas simplement d'aller faire des courses. Plutôt de nouer des contacts et de signer des contrats. Oui... Les histoires d'intrigues politiques étaient intéressantes quand elles étaient racontées... Mais les récits omettaient de mentionner que les trois quarts (en étant généreuse) du temps dans ce genre d'aventures était consacrés a l'ennuis. Pour autant cela n'entama pas ta détermination : les quelques dangers auxquels vous aviez fait face t'avaient appris que les combats ne devaient pas être pris a la légère mais il était clair que ta mère avait adapté ses trajets aux besoins d'une jeune fille... Et l'objectif en lui-même n'était pas exaltant.

A ton retours, plus mure, moins innocente, tu as continué l'entrainement martial que ta mère avait imposé pour accepter de emmener avec elle. Sur ses conseils également tu t'initia au arts psychiques. Bien qu'incapable de les pratiquer, elle était persuadée (a raison) que ton inaptitude arcanique était liée a tes prédisposition pour ce type de magie.

A partir de là les choses changèrent de plus en plus dans ta vie : d'une part tu commençais a sortir du cocon familial pour rencontrer du monde en dehors des établissements paternels, notamment au sein du temple de Desna et de la Société des Sens, d'autres part ton âge aidant tu découvrais de nouvelles activités...

• Airi est la fille de Elvendir et Mayuri Feyor (deux elfes). Son père est le propriétaire de deux établissements renommés : l'auberge du Bariaure Doré et le Moulin Vert. Sa mère est une commerçante qui voyage souvent a travers le Multivers pour nouer des relations commerciales et assurer l'import de ressources nécessaires a la vie à Sigil.

• Fille unique et visiblement touchée par l'Elysée, Airi a passé son enfance a côtoyer les deux établissements de son père et a jouer avec les artistes de passage. Ils lui ont appris a chanter et a raconter des histoires.

• Elle a peu fréquenté les quartiers les moins reluisants de Sigil mais, a part pendant sa prime jeunesse, elle a plus traîné autour du Moulin Vert que du Bariaure Doré.

• Il y a quelques temps, elle a voyagé quelques temps avec sa mère (notamment sur le plan matériel). Selon ses propres dires l’expérience a été "barbante". A son retour elle a décidé d'intégrer la Société des Sens dont le mode de pensée lui allait a merveille.

• Fidèle de Desna, elle fait également régulièrement des prières a Calistria, Shèlyn et Caiden Calèan. Les autres puissances semblent lui être assez indifférents. Mais pour une fidèle de Desna elle est assez peu joueuse. Elle préfère se fier a la chance dans sa vie qu'aux cartes ou aux dés.

• Elle prospecte régulièrement pour proposer de nouveaux spectacles a son père. C'est un des rares "travail" qu'elle soit connue pour faire en dehors de ceux qu'elle prend pour satisfaire sa soif de nouveauté.

• Très sociable elle se laisse facilement approcher. Pas mal de ragots courent sur elle (notamment sur sa frivolité). Mais pas plus que ce a quoi on pouvait s'attendre d'un Sansat ayant son physique... Le fait qu'elle soit connue pour avoir une langue assez aiguisée n'a pas du aider a étouffer ces rumeurs.

• Ceux qui l'ont vu combattre ont plus souvent tendance a lui reprocher son inventivité que sa fierté. Elle a tendance a laisser ses compagnons de combats s'accaparer toute la gloire.

• Au premier abord elle ressemble a une elfe mais plusieurs traits révèlent son ascendance céleste sans la moindre ambiguïté. Entre autres petits détails comme la couleur de ses yeux plus proches du saphir que du bleu, on remarquera immédiatement sa voix ne ne semblant pas provenir de cordes vocales mais plutôt d'une harpe ou encore son poids anormalement faible.