Mouna Fenris

Mouna est une jeune Aasimar, ascendance Sang de Péri. Sa chevelure auburn est soyeuse avec des reflets d'or. Quelques-uns de ses cheveux sont en fait, des plumes de couleur marron, voir rougeoyante. Ses yeux sont de couleur noisette avec des reflets or. Sa peau est claire, elle est très belle, simple et naturelle. Ah, elle a toujours le teint propre et impeccable (même quand elle ne se lave pas pendant plusieurs semaines). Ceux qu'elle rencontre s'étonnent de l'état de ses mains. Elle a le bout des doigts noircies, certains presque fondus, comme s'ils avaient été trempés dans le feu ardent d'une forge. Mais elle n'en fait pas état, et préfère crever l'abcès en esquissant un sourire ravissant.

Elle est bienveillante, amicale et chaleureuse. Son rire enfantin est presque comme angélique, et elle est prompte à rigoler à n'importe quelle forme de jeu de mot, de la plus salace des blagues que l'on peut entendre dans la taverne la plus malfamée, à la plus fine rime qu'un poète puisse déclamer. Elle aime les gens, la vie. Un sourire est le plus beau cadeau que vous pourrez lui faire. Et de son côté, elle ne s'empresse pas de vous en donner pour votre gentillesse.

Elle est une Mornée. Dévouée corps et âme aux azimutés, aux malchanceux, aux malades et à tous ceux qui en ont besoin. Elle passe le plus clair de son temps dans la Loge. Mais il lui arrive souvent de quitter la Ruche pour aller dispenser des consultations dans le quartier de la Dame. Elle ne fréquente pas beaucoup les tavernes, mais aime quelque fois aller écouter un barde déclamer des poèmes.

Pas mal de monde à la Ruche savent que la porte de Mouna est ouverte à ceux qui en ont besoin. Elle loue une petite case non loin de la Loge, et il arrive souvent qu'une personne en besoin de soin soit accueillie chez elle. Elle ne refuse jamais de prodiguer des soins à quelqu'un qui en a besoin, puisse-t-il être la pire ordure. Pour cette raison, les tire-laines de la Ruche ont tendance à la laisser tranquille. Qui sait si jamais il faudra leur recoudre quelque chose ?

Vous pouvez avoir croisé Mouna dans un pub appelé « La Tête Coiffée » à la Ruche, en train d'écouter des poètes déclamer des vers. Ou dans n'importe quel autre quartier, en train de donner la soupe populaire aux pauvres gens.

Elle porte une chemise de maille en acier vert de Baathor, généralement légèrement entrouverte sur le col, laissant dévoiler quelques bouts du tissu d'une robe en soie rouge. Cette dernière est ouverte sur les jambes et laisse entrevoir de solides bottes en cuir. Elle a pour habitude d'être tête nue, une cape en coton rouge rabattue sur son dos, laissant sa chevelure auburn seulement tenue par un bandeau, un bijou composé d'une chaîne en or en forme du symbole de la Morne Cabale incrustée d'un petit rubis qui lui pend sur le front.

Tout le monde peut aisément deviner sa nature d'Aasimar, ne serait-ce que par sa beauté surnaturelle, ou tout simplement grâce aux quelques petites plumes couleur noisette aux teintes d'or qui poussent dans ses cheveux, non sans rappeler la couleur de ses yeux marron aux reflets d'or. Ses bras, ses poignets et ses mains sont couverts par de la maille, une targe en métal est attachée à son bras gauche, une pique est accrochée dans son dos. Elle est particulièrement bien apprêtée et dégage une odeur parfumée avec une note de rose musquée et de lilas.

Son équipement est plutôt simple, mais quiconque avec un peu de jugeote peut deviner qu'elle est douée de pouvoir magique, une sacoche à composantes et un étui à parchemin pendait à sa ceinture, prêt de sa main gauche. Peut-être est-ce ses armes à elle. Une cartouchière composée de plusieurs petits sacs en cuir est accrochée à sa taille, aussi à portée de main. Enfin elle porte un sac à dos de très bonne facture.