En plus du culte qu’ils vouent à Torag, Abadar et Irori, les nains de Golarion ont un panthéon réduit de divinités qui leur sont apparentées et sont adorées par quelques fidèles en dehors de la race naine. Peu de nains de la surface non-Mauvais continuent d'honorer Droskar, mais ce dernier fait néanmoins techniquement partie du panthéon des nains. La plupart de ces dieux nains ont un lien de parenté plus ou moins éloigné avec Torag ; celui-ci est le plus puissant d’entre eux et tous s’inclinent devant lui, excepté dans les situations où leurs sphères d’influence, et non les siennes, sont en jeu. Les prêtres nains mentionnent ces autres divinités dans leurs prières en faveur de leur communauté, mais rares sont ceux qui choisissent l’une d’entre elles en tant que divinité tutélaire.

Angradd (le Forge-feu)

Exact opposé de son frère aîné et de ses tactiques défensives, Angradd est le dieu des stratégies offensives et de l’art agressif de la guerre. Magrim et lui veillent sur les batailles et sélectionnent les esprits nains en fonction de la bravoure dont ils ont fait preuve au combat de leur vivant.

Bolka (le Don en or)

Fille de Torag et Folgrit, cette joyeuse divinité a de longs cheveux blonds et une silhouette à couper le souffle au plus réservé des nains. Elle transforme les mariages de raison en amour sincère et pousse les célibataires endurcis à se choisir une épouse.

Dranngvit (la Nourrice revancharde)

Cette déesse amère est la demi-soeur de Torag ; certaines légendes racontent qu’elle était destinée à devenir son épouse, mais qu’il lui préféra Folgrit et qu’il s’est fait pardonner en faisant d’elle une déesse. Les nains considèrent Dranngvit comme un mal nécessaire qu’ils doivent apaiser lorsqu’ils ont trompé quelqu’un ; seuls ceux dévorés par la haine et l’amertume la choisissent comme divinité tutélaire. Elle est peut-être la mère de Kols, même si Folgrit traite ce dieu comme son propre fils.

Droskar (le Sombre forgeron)

Même si beaucoup d’érudits sur Golarion aimeraient le savoir mort, le culte de Droskar est la principale religion des duergars, qui produisent à tour de bras armes et armures pour mener leurs divers combats dans les noires profondeurs de l’Ombreterre. D’après ses enseignements, le travail répétitif permet d’améliorer ses compétences et, poussé à son paroxysme, d’accéder au véritable génie. Ceux qui se tuent à la tâche sans trouver leur voie ne travaillent simplement pas assez ou ne mettent pas suffisamment de cœur à l’ouvrage. Il croit en l’exploitation des esclaves pour permettre aux artisans de se concentrer sur les aspects créatifs de leurs œuvres sans se soucier des détails insignifiants ; les esclaves peuvent parfois faire des boucs émissaires commodes lorsque le résultat d’un travail n’est pas à la hauteur des qualités attendues. La compétition fait rage entre les fidèles, car ceux qui se lancent dans la création d’une œuvre exceptionnelle ou innovante doivent surveiller les agissements de leurs rivaux ou supérieurs, qui chercheront certainement à la dérober ou à obtenir tous les lauriers de cette réussite.

Folgrit (la Mère attentive)

L’épouse de Torag est une déesse patiente, habituée aux planifications de son mari et à ses trop nombreuses inquiétudes. C’est la déesse de la maternité, des épouses et des enfants, et tout particulièrement de ceux dont les maris et les pères sont à la guerre. C’est également la déesse des veuves et des orphelins, qui fait son possible pour alléger l’esprit de Torag afin qu’il minimise les pertes naines.

Grundinnar (le Faiseur de paix)

Cette divinité désinvolte sait parfaitement comment mettre un terme aux conflits avec l’aide de sa soeur Bolka. Il rétablit les frontières, encourage le bon voisinage entre les nains et s’assure qu’ils n’oublient pas les amis qu’ils n’ont pas vus depuis plusieurs dizaines d’années.

Kols (le Gardien des serments)

Ce dieu aux lèvres serrées consacre la moitié de son temps à suivre Torag, son père, et l’autre moitié à sortir Grundinnar du pétrin. Il châtie ceux qui n’assument pas leurs responsabilités ou ne respectent pas leurs promesses.

Magrim (le Tyran)

Malgré son rôle lugubre en tant que responsable de la vie après la mort des nains, Magrim n’est pas plus renfrogné qu’un nain mortel typique. Il détermine les tâches que les esprits nains doivent accomplir ; ils doivent, entre autres, reforger les âmes épuisées pour qu’elles puissent retourner sur le monde. C’est le frère aîné de Torag, qui a appris aux premiers nains mortels la façon appropriée de communier avec les dieux.

Torag (le Père de la Création)

Les nains croient que Torag a créé le monde dans sa grande forge, en le frappant encore et encore de son marteau pour lui donner la forme voulue. Alors que rochers et étincelles volaient en tous sens, les nains virent le jour de la pierre et du feu qui brûle leurs entrailles. Torag apparaît sous la forme d’un nain puissant et rusé, toujours occupé à forger une arme ou un bouclier dans sa forge. C’est un planificateur averti, qui prévoit tout en toute circonstance. Presque la moitié de ses prêtres sont nains, mais un grand nombre d’humains ont également répondu à son appel. Ses fidèles sont des architectes, des artisans et des stratèges militaires accomplis. Les gardes et les vigiles prononcent parfois des prières en l’honneur du Père de la création dans l’espoir qu’il les protège durant leurs rondes. Les animaux fouisseurs, ainsi que tous ceux qui vivent dans les grottes et les zones montagneuses, sont sacrés pour les fidèles de Torag. Les créatures volantes qui vivent dans ces mêmes régions sont considérées comme de monstrueuses abominations (les chauves-souris sont particulièrement haïes par le culte). Torag envoie parfois des messages par le biais d’énigmes cryptées, qui apparaissent sur la pierre pendant un court instant. Les tremblements de terre sont les ultimes signes de son mécontentement, et bienheureux et bénis sont ceux qui y survivent. Le culte de Rovagug est particulièrement haï par les fidèles de Torag, car ses rejetons grouillent et se tordent dans les recoins les plus profonds de la terre. Pourtant, malgré cette répugnance, les fidèles de Torag ne s’entendent pas non plus très bien avec ceux de Sarenrae, qui pardonnent trop facilement et adorent le soleil ; beaucoup de nains trouvent que ces préceptes sont les signes d’un culte faible.

Trudd (le Puissant)

Le fil cadet de Torag est le plus costaud des dieux nains malgré sa courte barbe. Il patrouille les salles et les couloirs de son père lorsque celui-ci n’est pas là.

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