Le Rocher de Tidewater

Quand un Capitaine libre du nom de Magna Œil de foudre a découvert ce port naturel, il y a plus de deux siècles, elle a de suite compris qu’il ferait un havre idéal pour abriter une flotte de bateaux pirates. Magna a débuté avec un seul vaisseau et un petit campement dans la crique de l’île du Vent et s’est mise à la piraterie. Elle a dépensé ses premières prises pour construire un fort qu’elle a baptisé le Rocher de la marée. De là, elle avait une vue imprenable lui permettant de repérer les cibles les plus prometteuses et de voir arriver de loin les navires hostiles.

Au fil du temps, OEil de foudre a accumulé les succès et bâti une flotte de taille considérable, ainsi que d’autres places fortes sur différentes îles. Elle est devenue le fléau des mers du Sud et a fini par s’emparer de la Couronne de l’ouragan. Elle a été assassinée par des Capitaines libres rivaux peu de temps après son déménagement à Port-Péril suite à son couronnement. Sa flotte a été démantelée lors de lutte pour sa succession.

Gerte Frome, le second de l’Arrogant, le navire amiral d’OEil de foudre, a pris le contrôle du Rocher. Il ne lui a fallu que quelques années pour devenir à son tour un grand Capitaine libre et donner naissance à la légende faisant du Rocher un puissant porte-bonheur et une forteresse imprenable.

Bien des années se sont écoulées depuis et le Rocher est passé entre de nombreuses mains, son emplacement stratégique et ses excellentes défenses ayant permis à ses propriétaires de s’enrichir considérablement.

Au fil du temps, le Rocher de la marée a perdu de son importance stratégique et ses maîtres ne jouent plus un rôle capital mais, chez les pirates des Chaînes, l’adage qui l’accompagne (la chance et les vents sourient à celui qui brise le Rocher de la marée) a survécu au passage du temps et on l’entend souvent.

Le dernier seigneur du Rocher de la marée était Bertram Smythee, capitaine du Vallon et de trois autres bricks. Comme ses prédécesseurs, il utilisait le Rocher comme place forte mais possédait aussi des petits châteaux sur les îles voisines. Il y a une dizaine d’années, Bert « l’homme d’acier » Smythee a pris la mer avec sa petite flotte pour régler un différent et personne ne l’a jamais revu. La flotte de Smythee aurait été prise entre les deux escadrons ennemis et réduite en pièces malgré une forte résistance.

Le Rocher de la marée reste un port et une base offrant une grande sécurité mais il n’a plus le même prestige qu’autrefois. Son actuel propriétaire est toujours Agaste Smythee, la veuve du capitaine Bert. Malgré cela, on dit que le Rocher possède encore quelques trésors : son emplacement favorable, la sécurité qu’il procure et la légendaire chemise de fer du défunt capitaine, celle qui lui a valu son surnom. En dehors de cela, l’endroit est isolé et à la merci de tout ce que la mer décide de jeter sur son rivage.

Baie de Mgange

1 : Port de Ngozu

Village notable : Ngozu (695 habitants)

Population : Principalement des humains (descendants directs des ethnies de l'Etendue du Mwangi)

Ressources : Eau, gemmes, bois

Baie de Mgange est une petite île du sud-est des Entraves. Sa population est majoritairement constituée de bonuwat, des humains originaires de l'Etendue du Mwangi. Les Bonuwat ont une excellente réputation de pêcheurs et de navigateurs qui dépassent la seule région des Entraves. De nombreux Capitaines-libres sont à la recherche de bonuwats pour compléter leur équipage vu les qualités de marin de ces derniers. Ngozu est le seul port de l'île. Il peut constituer une halte où vendre un butin, faire des réparations sur son navire... à la seule condition de faire preuves de bonnes manières car les lois y sont strictes pour ceux qui ne sont pas originaires de l'île. En effet, les étrangers y sont vus comme des ben kudu (les perdus) et la plupart des infractions demandent réparation par le prix du sang. En général, la main droite de celui qui a commis un délit ou fait preuves de mauvaises manières, est tranchée et attachée au ponton principal du port où l'on peut trouver des mains dans tous les états de décomposition possible. Le principal problème pour les étrangers de l'île est que les lois de "bienséance" qui leur sont demandées ne sont écrites nulle part.

Trois navires ont comme pour d'attache Ngozu. La plus grande partie de l'île est recouverte d'une épaisse jungle, connue par certains pirates, pour une espèce d'arbre dont les longs troncs droits constituent des mâts de rechange de première qualité. La religion pratiquée y est le juju et il semblerait que la grande prêtresse du culte fasse aussi office de leader pour cette communauté.

Ile d'Herbefeu

Village notable : Tête de bouc (470 habitants)

Population : Principalement des humains

Le nom de Herbefeu vient d'un incendie qui a ravagé toute l'île. Il aurait été mis suite à un affrontement entre un célèbre boucanier, Barbehirsute, et des navires chélaxiens. Pris au piège, Barbehirsute aurait mis le feu à son navire et celui-ci se serait propagé aux navires chélaxiens l'ayant abordés. Un de ces navires aurait fini par s'échouer sur l'île et le feu s'y serait propagé.

Il y a environ 70, un trio de capitaines pirates s’est installé sur l’île. Leurs relations avec le conseil des pirates de Port-péril sont houleuses. Ces derniers les rendent responsable d'attaques contre des navires de la Sargave malgré le traité anti-piraterie signé avec cette nation. Ayant été pris comme cibles des plaintes de la Sargave, les pirates de l'île ont choisi comme pavillon une tête de bouc blanche sur champ noir. Leur village a même pris le nom de Tête de bouc.

Malgré une certaine prospérité, Tête de Bouc ne semble pas s'agrandir avec un peu moins de 500 habitants. Tête de bouc est un endroit difficile toujours dirigé par un trio de capitaines-pirates. La charte qui sert de loi sur l'île est, dit-on, fixée par une dague au mur de la plus vieille auberge du port. Elle aurait été rédigée par les fondateurs de Tête de bouc.

Ile de Taldas

Village notable : Petite Oppara (1 365 habitants)

Population : Principalement des humains (pour la plupart d'origine taldorienne)

Ressources : Art, étoffes, eau potable

Il y a presque 60 ans, Danziul Maxeme était un noble taldorien mineur à qui le proconsul a confié une lourde tâche : éliminer la piraterie en mer Intérieure. Maxeme rencontrait visiblement un certain succès grâce à sa flotte extrêmement bien gérée jusqu’à ce qu’il capture une galère pirate nommée Duchesse chantante et placée sous les ordres d’Ianètre Chareoth, une belle Capitaine-libre d’origine taldorienne. A partir de là, il existe différentes légendes sur la création de l'île de Taldas. Certaines racontent que Danziul est tombé follement amoureux d'Ianètre et que cette dernière lui a demandé de conquérir une île pour y vivre. Cette île est devenue l'île de Taldas et ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs jours. Cependant d'autres légendes racontent que Maxeme ne serait pas tombé sous le charme de cette femme mais plutôt de la quantité d’or trouvée à bord de son bateau, ce qui l’aurait poussé à devenir à son tour hors-la-loi. D'autres histoires suggèrent encore que Danziul s'est laissé pervertir au fur et à mesure de ses prises devant la quantité de trésor qu'il voyait et qu'il aurait épousé une Capitaine-libre des Entraves.

En tout cas une chose est sûre, Danziul a modifié Petite Oppara pour en faire un miroir de l’opulence taldorienne. Dans ce port, d’excellentes tavernes servent des mets venus de tout Golarion et des hommes et des femmes vêtus de beaux atours assistent à des pièces de théâtre. On oublierait presque que l'on se trouve en repaire pirate même si le reste de l'île reste très sauvage.

De nos jours, l'île est dirigée par les deux petites filles de Danziul, Iolande et Pétrine Maxeme.
Attention. La page que vous visitez fait partie d'un wiki de partie et ne présente donc pas un contenu officiel,
ou si elle le fait, c'est par besoin pour la partie à laquelle elle est liée.
N'hésitez pas à naviguer dans une autre section si vous cherchez des informations sur du contenu officiel publié par Paizo Inc ou d'autres
ressources, par le menu de navigation à droite ou le bandeau de navigation en haut de page.