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Il n’y a pas si longtemps, Milathea Alazario faisait partie de la noblesse sargave. Elle est la fille d’une des plus vieilles familles coloniales d’Eleder, une famille qui met un point d’honneur à adorer diables et démons. Depuis sa plus tendre enfance, la famille de Milathea l’effraie au plus haut point.

La jeune femme fut élevée par les domestiques mwangis dans le respect des lois, de la nature et dans la compassion. Elle a toujours pensé pouvoir grandir à l’écart de l’influence néfaste de ses parents, quand un beau jour, lors de son premier bal, elle fut incapable de parler dans une autre langue que celle des démons. Ses parents, ses frères et sœurs, ses oncles et tantes étaient tous fiers, mais la jeune femme fut saisie de panique. Elle réussit à convaincre les domestiques de l’aider à fuir, elle avait 15 ans.

Milathea passa le reste de sa vie à voyager en quête de réponses : était elle maudite ? Etait elle possédée ? Bien vite, elle comprit qu’elle pouvait aider son prochain, car la langue des démons n’était pas venue seule : elle était capable de manier l’énergie positive. Elle mettait donc un point d’honneur à aider son prochain en visitant temples après temples.

A 23 ans, Milathea connaissait ses principes, et ses croyances, elle savait enfin qui elle était. Suivant maintenant les principes de Pharasma pour le respect de la vie, de la mort et du destin ; de Gozreh pour son amour de la nature ; et enfin de Sarenrae pour sa compassion innée. Mais c’est aussi à cet âge que des nouvelles inquiétantes de son pays natal lui parvinrent. La jeune femme avait toujours aimé son pays, et apprendre que les mwangis s’étaient rangés aux côtés d’un aberration morte vivante la bouleversa aux larmes : ce peuple qu’elle aimait temps s’était perdu, et, elle en était persuadée, elle aurait du être présente pour les protéger des promesses contre nature de l’enfant mort vivant. Milathea a donc décidé de retourner sur ses terres, récupérant une vieille carte elle embarque au Cheliax avec une promesse envers elle même : elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour ouvrir les yeux aux Mwangis sur la nature contre nature de leur nouveau « dieu », et s’ils refusaient des les ouvrir, alors ils se repentiront tous sous le trône de la dame des tombes.




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