Armes Exotiques du KatapeshArme de corps à corps à une main | Prix | Dgts (M) | Critique | Portée | Poids | Type |
Fouet scorpion² | 5po | 1D4 | X2 | - | 1,5k | T |
Gantelet de corde | 2pa | 1D4 | X2 | - | 1k | C° |
Madu | 40po | 1D4 | X2 | - | 2,5k | P |
Pois de guerre | 5po | 1D4* | X2 | - | 1k | Feu |
Arme de corps à corps à deux mains | Prix | Dgts (M) | Critique | Portée | Poids | Type |
Marteau météore² | 100po | 1D8 | X2 | - | 5k | C |
Arme à distance | Prix | Dgts (M) | Critique | Portée | Poids | Type |
Gant fronde | 10po | 1D6 | X2 | 15m | 0,5k | C |
Armure | Prix | Bonus de Dex Max | Malus aux tests | Échec des sorts | Poids |
Madu de cuir | 30po | +1 | -2 | 5% | 2,5k |
Madu d'acier | 40po | +1 | -2 | 5% | 3k |
° = cf texte
² = Allonge
Fouet scorpion. L’extrémité de ce fouet est incrustée de lames et de barbillons acérés. Il inflige des dégâts létaux
à toutes les créatures, même à celles qui ont un bonus d’armure. Si le personnage est formé au maniement du fouet, il peut utiliser cette arme comme un fouet ordinaire. Les maîtres du fouet du Katapesh appliquent généralement du poison sur les pointes du fouet.
Gantelet fronde. Ce panier d’une soixantaine de centimètres est creux et incurvé. Quand un personnage le tient ou le fixe à son avant-bras, il lui permet de lancer des pierres de la taille d’un poing avec une précision incroyable, à une vitesse supérieure à celle d’un arc long. Le personnage applique son bonus de Force aux dégâts. S’il a une main libre, il lui suffit d’une action libre pour recharger son gant, sinon, il peut prélever une pierre mise à disposition à l’aide du gantelet. C’est une action simple qui provoque uneattaque d’opportunité. En raison de la taille des projectiles et du nombre de munitions utilisées, le personnage a tendance à lancer des pierres rondes et lisses plutôt que des billes de métal. Il faut disposer d’assez de place pour donner de l’élan au coup, les attaques contre les cibles adjacentes subissent donc un malus de -4 et le personnage ne peut pas utiliser le gantelet fronde contre une créature qui se trouve dans la même case que lui.
Gantelets de corde. Au départ, les gantelets de corde ont été créés pour les cérémonies d’arts martiaux katapeshiens, mais ils sont devenus très populaires dans les combats de boxe clandestins en raison de leur sanglante efficacité. Les combattants
enroulent des cordes de chanvre autour de leurs mains et de leurs avant-bras avant de les tremper dans l’eau pour les alourdir et les faire gonfler. Leurs poings deviennent alors aussi durs que de la pierre et peuvent facilement tuer un adversaire. Il faut une minute pour enrouler chaque gantelet et une minute de plus pour le faire tremper mais, une fois l’opération terminée, le personnage peut le porter une journée entière. Il faut une action complexe pour retirer un gantelet de corde. Si le personnage porte des gantelets de corde, on considère qu’il est armé et que ses attaques infligent des dégâts normaux et non des dégâts non létaux. S’il est formé au maniement de ces gantelets, il peut utiliser le bord rugueux des cordes pour infliger des dégâts tranchants au lieu de contondants. Les doigts du personnage restent libres, ce qui lui permet de porter ou de manier des
objets même s’il porte des gantelets de corde. Cependant ses phalanges sont comprimées, ce qui lui impose un malus de -2 à tous les tests basés sur la précision qui nécessitent l’usage des mains (comme faire les poches de quelqu’un, crocheter une serrure etc.)
Madu. Le madu, ou bouclier de parade, est un écu aussi rond qu’une rondache, fait d’acier ou de cuir durci, avec
quatre pointes disposées en carré au milieu. De longues cornes spiralées, d’antilope ou d’un autre animal, partent de chaque côté du bouclier. Elles sont parfois renforcées d’acier. On les assimile à des pointes de bouclier mais elles servent surtout à se défendre. Si le personnage est formé au maniement du madu, il peut s’en servir pour combattre sur la défensive avec un malus de -2 au lieu de -4. De plus, tout malus lié à l’Expertise du combat est réduit de 1 (avec un minimum de -1). Le personnage ne peut rien tenir de plus dans la main qui porte le madu. Les guerriers expérimentés enduisent souvent les cornes du madu de venin de scorpion ou de serpent avant de se battre. Un personnage formé au port du bouclier peut utiliser un madu comme un écu à
pointes.
Marteau météore. Le marteau météore est une arme aussi trompeuse qu’imprévisible, aussi simple que polyvalente.
Il se compose de deux poids sphériques, semblables à des têtes de fléau reliées par 1m50 de chaîne ou de corde. Le personnage fait tourbillonner ces poids ou les enroule autour de son corps et s’en sert pour frapper, attraper quelque chose ou faire un croc-en-jambe. S’il réussit un croc-en-jambe avec un marteau météore, il peut traîner son adversaire sur 1,50 mètre dans sa direction au lieu de le faire tomber. Un marteau météore s’utilise toujours à deux mains et donne une allonge de 3 mètres.
Le marteau météore agit différemment selon la manière dont on l’utilise. Il faut une action libre pour passer d’un
style à l’autre et le personnage doit l’annoncer en début de round.
Mode forteresse. Dans ce style, le personnage garde un des marteaux près de lui, dans sa main secondaire, et s’en sert pour parer les attaques, comme avec un bouclier. Il gagne alors un bonus de +1 à la CA.
Mode météore. Dans ce style, le personnage fait tournoyer les marteaux à toute allure, en décrivant des mouvements complexes et, de temps à autre, il en envoie un de côté ou il enroule une des chaînes autour de son avant-bras avant d’envoyer le poids en avant, comme s’il donnait un coup d’estoc. Dans ce style, le marteau météore sert d’arme double.
Poïs de guerre. L’art ancestral des bolas enflammées fait partie de la culture katapeshienne depuis longtemps. Ces artistes illuminent souvent la nuit lors de représentations acrobatiques sur les marchés et les festivals des moissons de tout le pays. Les poïs sont les variantes les plus répandues. Ce sont des chaînes, de la même longueur que le bras, munies d’une poignée à une extrémité et de lourdes torches imbibées de combustible à l’autre.
Les poïs se manient par paire et, quand leur utilisateur les enflamme et leur fait décrire des dessins complexes, elles créent une véritable cage de feu autour de lui. Les poïs ne sont généralement pas assez lourdes pour servir d’armes mais, une fois enflammées, elles infligent de sérieuses brûlures. Les dégâts des poïs sont donc exclusivement des dégâts de feu. Les armées du nord engagent souvent des timbaliers pour gonfler le moral de leurs troupes mais les généraux katapeshiens font appel à des jongleurs de feu qu’ils placent en première ligne pour rendre les charges plus impressionnantes.
On enseigne rarement à manier une seule poï, c’est pourquoi ceux qui sont formés au maniement de cette arme sont automatiquement considérés comme disposant du don Combat à deux armes quand ils s’en servent. En fonction du combustible utilisé, on peut éteindre une poï en la roulant un round entier dans le sable ou en la plongeant dans l’eau.