P96 Les Dieux au Katapesh

Riche de traditions millénaires et d'apports étrangers constants, le Katapesh se nourrit d'une spiritualité profonde, mais fort variable selon les régions où l'on se trouve. Voici un panel des dieux les plus vénérés, qui ne reflète néanmoins pas la totalité des croyances.

(N.B : la liste est par ordre alphabétique, non d'importance. Il ne faut pas se bloquer sur les classes citées, qui se limitent au Core, la campagne étant assez ancienne)

Abadar

Le Maître du premier coffre compte beaucoup de fidèles dans la capitale de Katapesh, où de pieux marchands et même certains commerçants irrévérencieux affluent vers ses temples-banques. On fait appel à Abadar pour aider un nouveau commerce, régler une dispute et punir les criminels et les avocats véreux. Même hors des murs de la ville, le clergé cherche à faire respecter les lois et à apporter le luxe de la civilisation aux peuples nomades et jusqu’à la frontière occidentale. Le symbole d’Abadar est une clef en forme de pièce d’or frappée de l’image d’une grande ville. Les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent des guerriers consciencieux ou de valeureux paladins.

Besmara

Besmara, la Reine-pirate, n’est guère présente au Katapesh mais, sur le front de mer de la capitale, on entend souvent les marins lui adresser de brèves prières pour qu’elle les protège des dangers maritimes. La piraterie est toujours présente dans l’océan Obari mais les cultes organisés de Besmara sont rares. La plupart de ses fidèles sont surtout des solitaires qui se concentrent principalement sur son rôle de déesse des conflits. Elle a pour symbole sacré un crâne avec des tibias croisés sur un drapeau noir. À l’intérieur des terres, les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent des barbares et, sur les côtes, ce sont plutôt des roublards et des guerriers.

Gozreh

Gozreh est craint et respecté en tant que divinité caractérielle et destructrice, mais il reçoit les prières et les sacrifices quotidiens de ceux qui espèrent survivre, que ce soit grâce à une mer d’huile ou à la disparition de leurs traces sur les routes commerciales. Les marins rendent souvent hommage au Vent et aux Vagues mais ce sont les nomades, les fermiers et les pionniers de la frontière occidentale du Katapesh qui dépendent de ses caprices et honorent les serviteurs les plus miséricordieux du dieu de la nature. Gozreh a pour symbole une feuille où pend une unique goutte de rosée mais, au Katapesh, ses fidèles le représentent parfois par une unique épine. Ceux qui ne sont pas entrés dans les ordres sont généralement des druides et des rôdeurs mais, dans les étendues les plus arides, certains barbares le vénèrent aussi.

Iomédae

Les serviteurs de la déesse du courage ont fort à faire en dehors des villes du Katapesh. Ces fidèles cherchent à apporter la paix aux gens sans défense, aux diligents et aux dévots qui souhaitent mener une vie simple et paisible, loin du péché et de la décadence des marchés du pays. En effet ils sont constamment menacés par les pillards du désert, les esclavagistes gnolls et les bêtes affamées. Les fidèles de Iomédae ne renient pas les citadins, comme l’ont prouvé ses paladins en défendant la ville de Solku contre les hordes gnolles, mais ils s’intéressent plus à la frontière occidentale du pays, particulièrement dangereuse. Les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent de nobles guerriers, des moines pieux et de loyaux paladins.

Irori

Le culte d’Irori vient des jungles du lointain Vudra et transmet les secrets du passé et de la connaissance de soi. Les membres du clergé du Maître des maîtres enseignent comment accomplir des exercices mystiques et comment ouvrir les portes de l’esprit. Ils cherchent à développer leurs connaissances sur l’histoire mythique du pays et partagent tout ce qu’ils ont déjà appris. Irori a pour symbole une paume céruléenne dans un cercle. Les fidèles qui n’entrent pas dans les ordres sont souvent des moines ascétiques, des ensorceleurs disciplinés ou des magiciens instruits.

Lamashtu

Les fidèles de la Mère des monstres sont l’un des dangers les plus connus du Katapesh. Ses cultes se cachent dans les régions les plus reculées et les tribus de gnolls sont ses principaux fidèles (à l’exception de ceux de la montagne Pâle). Elle possède peu d’ouailles chez les autres races humanoïdes du Katapesh et il s’agit souvent de fous et de brigands qui auraient voulu naître gnolls, mais sa religion compte quelques rôdeurs et druides étranges. Lamashtu a pour symbole une tête de chacal à trois yeux.

Néthys

L’OEil qui voit tout observe le Katapesh et y voit un royaume merveilleux à l’étrange magie. Les mystiques de Néthys se rendent dans ce pays pour recevoir les enseignements de ses vieux érudits et obtenir des réactifs exotiques, tout en vantant les merveilles de leur dieu et la puissance universelle de la magie. Beaucoup cherchent d’anciennes ruines et autres lieux de pouvoir depuis longtemps abandonnés à la nature, toujours en quête de connaissances oubliées pour la plus grande gloire de leur dieu. Néthys a pour symbole un masque épuré avec une moitié blanche et une moitié noire. Les fidèles qui n’appartiennent pas au clergé sont généralement des ensorceleurs et des magiciens, parfois des bardes.

Rovagug

Les cultes de Rovagug sont limités et indépendants, mais ses fidèles sont les fous les plus dangereux et les plus imprévisibles du Katapesh. Même de nos jours, on rencontre parfois d’agressifs prêcheurs de Rovagug qui annoncent la fin des temps dans les rues de Katapesh. Ces prophètes déments sont généralement inoffensifs mais les barbares qui constituent les congrégations des prêtres meurtriers de ce dieu sont bien plus dangereux. On dit que les gnolls de la montagne Pâle sont affiliés à l’un de ses cultes et aussi qu’au moins une des guildes de voleurs du Katapesh le vénère également. Rovagug a pour symbole une gueule garnie de crocs entourée de pattes d’araignée. Les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent des barbares et des rôdeurs.

Sarenrae

Le culte de Sarenrae, la Fleur de l’aube, est peut-être l’un des plus répandus du Katapesh. Sa religion ne fait pas partie de celle des Garundi mais les Katapeshiens l’acceptent et la considèrent souvent comme la sauveuse de leur peuple, un rempart contre la cruauté de l’esclavagisme et du mercantilisme cynique. Les fidèles de Sarenrae s’opposent souvent aux dirigeants de Katapesh, ce qui les oblige à choisir entre leur religion et leur patriotisme. Sarenrae a pour symbole un ange aux bras grands ouverts avec les ailes dressées pour former une ankh. Les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent des bardes, des guerriers, des rôdeurs et des ensorceleurs.

Sivanah

La mystérieuse Sivanah est la déesse des illusions, des reflets et des mystères. Dans la plupart des royaumes, c’est une divinité mineure mais au Katapesh, sa religion est très présente, surtout dans les zones urbaines. L’omniprésence d’Abadar, qui s’oppose constamment à Norgorber, lui ouvre un créneau et beaucoup de guildes de voleurs possèdent un autel dédié à Sivanah. Ils ne sont pas forcément très pieux mais ils considèrent le Septième voile comme la protectrice de leur style de vie. Sivanah a pour symbole un noeud de sept voiles noués ensemble. Les fidèles qui ne font pas partie du clergé sont souvent des bardes, des roublards et des magiciens (surtout des illusionnistes) et beaucoup de gnomes la vénèrent également.
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