Feuille de personnage








Description & personnalité

Age 42 ans ; Taille 98cm ; Poids 17kg

Piye est un petit bout de gnomesse d’un mètre tout juste ; et encore en se tenant sur la pointe des pieds. Elle a la peau dorée par le soleil – comme la plupart des katapeshi – à l’exception de quelques taches blanchâtres au bout des doigts. Elle aime sourire même si dernièrement il faut guerroyer sévèrement pour lui en décrocher ne serait-ce qu’un petit. Il faut dire que l’esclavage est un fait nouveau pour elle et elle n’a pas vraiment eu le temps de s’habituer à l’idée D’un coup d’un seul tous sa fantaisie s’est évanoui.

Piye fait preuve d’une forme de pragmatisme contrastée par son origine gnome. Pour elle comme pour ses paires, tous les plans même les plus fous sont envisageables. Mais contrairement à eux, elle pense que les bouffonneries gratuites n’ont pas lieu d’être. Elle a troqué les robes multicolores pour une tunique rouge et beige assez pale comparés à ses habits d’autrefois. Ses cheveux ont se ternissent et perdent peu leur teinte cuivrée d’antan au profit d’une couleur brunâtre sombre. Elle va même encore plus loin et a décidée d’arranger sa chevelure pour cacher les dernières mèches fantaisies qu’elle pourrait avoir.

(Piye est atteint de la décoloration, voir le manuel des gnomes. En résumé c’est une maladie dégénérative qui touches les gnomes "trop détachés" et qui dépigmente la peau les yeux et les cheveux.

Background

Piye habitait jadis dans la banlieue de Yavipho. Comme beaucoup d’habitants elle se destinait plus tard à purifier le pesh et à le vendre aux voyageurs. Mais à Yavipho, les gnolls ne sont jamais bien loin. Peut-être était-ce sa vingtième incursion gnoll ? En toute honnêteté elle avait arrêté de compter.

Comme à son habitude elle courut se mettre à l’abri dès la première alerte. Elle fut rejointe par sa sœur jumelle Rhil. Ensemble elles trouvèrent refuge dans une cave. Là, elles étaient enfin protégées et il n’y avait pas de raison que cette attaque se passe différemment des autres. Contrairement à Piye, Rhil avait choisi de devenir thaumaturge. Elle priait régulièrement Sivanah la désse des illusions et induire en erreur une troupe de gnolls n’était pas pour elle un fait d’arme impressionnant. Elle dissimula leur abri et se persuada que le danger était écarté.

Et pourtant cette fois ci un gnoll insistant flairât leur piste et les dénichèrent. Rhil fit le choix courageux de se défendre. Elle ramassa un bois qui trainait et fendit le vent en espérant effrayer le monstre. Evidemment rien n’y fit et le molosse mit une claque à cette impertinente. Rhil mourut sur le coup, la gorge perforée par un coup de lance. La suite – tout le monde s’y attend – n’est pas très heureuse. Le gnoll traina la survivante jusqu’aux portes de la ville où elle constata avec étonnement que la pêche des esclavagistes était bien maigre. Cette fois elle faisait partie des rares habitants à s’être fait prendre. Le chef de la tribu était furieux, il baragouina une insulte à l’un de ses sous-fifres et ordonna la fin du raid.

Les esclaves furent trainés au beau milieu du désert pour être remis à la crapule en bout de chaine, humain celui-là, chargé de rendre la marchandise présentable pour le client final. Elle trouva rapidement preneur. C’est un aasimar qui décida de l’acheter. Il s’appellait Ghaleb Absirian. Il était un beau, riche, et le monde entier semblait lui manger dans la main. Son héritage céleste : ils avaient deux émeraudes à la place des yeux. Lorsqu’on l’interrogeait sur ces émeraudes il aimait répondre qu’il était né aveugle et que sa mère avait pris deux cailloux de la citée nomade du chant d’émeraude pour les remplacer et ainsi guérir son enfant.

(voir : "The great beyond". En résumé la citée nomade du chant d’émeraude est une ville itinérante qui voyage à travers les Elysées et qui est administrée par des Lillends (un type d’Azata).)

Il n’était pas méchant et il lui fit même la promesse de l’affranchir un jour… peut être… ce ne fut jamais le cas. Au contraire il dilapida sa fortune en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Pour payer ses dettes on l’obligea à vendre sa propriété, ses esclaves et même l’une de ses émeraudes. Il changea radicalement de vie et se faisait désormais surnommer Ghaleb le borgne. Piye changea de propriétaire à plusieurs reprises. Chaque fois sans explication et après seulement quelques semaines de service. C’est vrai qu’elle n’était pas une esclave fantastique mais le travail était fait correctement. Elle ne se rebellait pas et son seul tort était de parler parfois dans le vide comme si elle parlait à sa sœur encore vivante. Petit à petit, et contre toute attente, cette phrase pris un sens nouveau.

Un jour, alors qu’elle devait aller se coucher après une dure journée de travail, elle senti un courant d’aire glaciale le long de son échine. Elle vérifia portes et fenêtres mais tout était clôt. Certes elle discutait avec le fantôme de sa sœur mais dans le fond elle-même n’y avait jamais cru. Et pourtant sa sœur était bien là ! Cette pensée l’emplissait de joie. Elle remercia les dieux, et en particulier Sivanah, pour avoir dissimulé le fantôme de Rhil à Pharasma ; et ainsi lui permettre de rester à ses côtés. Après y avoir réfléchit, Piye décida de s’instruire sur les us et coutumes des suivants de Sivanah. Le septième voile avait gagné une suivante.

Soudain tout devenait logique ! Ces propriétaires qui décidaient subitement de se séparer d’elle... C’était l’œuvre de Rhil qui hantait chaque foyer. Piye se demandait comment seraient son prochain propriétaire. Patience les maitres actuels ne tarderaient pas perdre leur sang-froid. Cette fois ci c’était la fin. Il n’y avait plus un seul riche dilettante en ville chez qui elle n’avait pas travaillé. Là où les marchands trouvaient normalement preneur en quelques jours ils leur fallait désormais plusieurs semaines. Cela leur coûtait trop chère ! C’est décidé, elle serait vendue pour une bouchée de pain aux maitres du pacte.

Ce n’était pas une bonne nouvelle. Si un quart des rumeurs qui se murmure à leur égard étaient vraies alors Piye devra faire très attention à elle. Il parait même qu’ils utilisent l’âme de certains esclaves pour construire leurs terrifiants golems : les Aluums. Heureusement pour Piye, une opportunité inespérée allait lui être offerte. Les maitres du pacte avaient décidés de lever une troupe de mercenaire pour reprendre la ville Kelmarane tombée aux mains des gnolls et ils leur fallait d’avantage de bras. Un certain Garavel était chargé de faire le tri entre les esclaves capables de se battre et les autres ; ceux qui survivraient à l’assaut seraient affranchis.
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