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Heyra est le Dragon de la Nature. C'est un principe féminin et maternel. Elle porte en elle la fertilité, la fécondité, et incarne la création et la splendeur de la nature sous toutes ses formes. Mais elle est à l'image de la nature qu'elle protège. Parfois douce et paisible, elle peut devenir dangereuse et sauvage. Cependant, elle n'est jamais cruelle et ses actions vont toujours dans l'ordre natu­rel des choses. Heyra respecte les lois de la vie. Elle sait qu'un jour le jeune remplace l'ancien, c'est pourquoi elle ne protège la vie que lorsque c'est nécessaire. Heyra est très forte, tant mentalement que physiquement. Elle est équilibrée et ne prend généralement part à un conflit que si elle est directement agressée. Alors que nombre de ses pairs ont une grande influence politique, Heyra est plutôt discrète dans ce domaine. Cependant, elle ne se désintéresse pas des affaires du monde. Ses enfants et ses serviteurs sont ses yeux et ses oreilles. Elle intervient par petites touches, le plus souvent pour prévenir les conflits inutiles. Son action bénéfique est appréciée de tous.

Personnalité

Heyra a tout de la mère. Elle est protectrice et sage, cher­chant à apporter le meilleur à tous ses entants. Elle considère que chaque être vivant a droit à sa place. Aussi lutte-t-elle pour préserver les vivants. De chaque saison, le Dragon de la Nature a puisé un trait de caractère. Elle est tour à tour fertile comme le printemps, joyeuse comme l'été, mélancolique comme l'automne et grave comme l'hiver. Elle s'adapte en fonction de la situation. Sachant instinctivement comment aborder chaque problème, Heyra est sage, même si elle n'est pas instruite des sciences et des arts. Elle puise dans la nature tout ce dont elle a besoin, une personnalité riche et complète ainsi que de très nombreuses connaissances. Elle sait se battre, guérir, voyager et construire. Elle connaît les sentiers et les rivières, la faune et la flore. Le monde n'a aucun secret pour elle. Seuls les dragons et les hommes qui sont doués de raison lui posent parfois des énigmes. Car, contrairement à elle, leurs actes ne sont pas toujours justifiés.

Mentalité

Les Grands Dragons : Heyra est très proche des autres Grands Dragons. Seulement, comme ils passent leur temps à s'occuper du sort du monde, elle se tient en retrait, se contentant d'observer scrupuleusement. Sa nature maternelle la pousse à protéger ses pairs, même d'eux-mêmes. Elle comprend la nature extrême de chacun. Plus que tout, Heyra tient à préserver l'équilibre du monde. C'est à cette condition que la vie devient possible. La nature dont elle est issue fait la parfaite synthèse entre les différents éléments. Heyra porte en elle un peu de la puissance de Brorne et de la fougue de Kroryn. Elle est sage comme Ozyr, magique comme Nenya et légère comme Szyl. Elle est sensible comme l'est Kezyr, qui vit en harmonie avec elle et, enfin, elle connaît le cycle de la vie. En cela, elle partage la vision du monde de Kalimsshar, même si elle reste sa plus farouche ennemie. Le Dragon de la Fatalité ne respecte pas les règles de la vie. Khy reste le seul de tous avec lequel Heyra ait sans cesse des doutes et des soucis. Elle le considère comme le plus fragile et le plus influençable de tous ses enfants. Son attachement pour l'espèce humaine est louable, mais Heyra trouve qu'en les poussant sur les voies périlleuses du progrès, Khy les entraîne à leur perte. Pour elle, les humains ne doivent pas tenter de modifier l'ordre naturel.

Ses dragons : les dragons de la nature sont chargés par Heyra de réguler l'ordre des vivants. Ils peuplent Kor et sont en lutte contre toutes les abominations qui le corrompent. Ils traquent les serviteurs de Kalimsshar et ses créations pour les détruire. Se pose aussi pour eux le problème des races dégénérées. Ils ne les exterminent pas, car elles sont également porteuses de la vie. Ils tentent généralement de les convaincre d'abandonner leur sombre magie pour vivre en harmonie avec leur habitat. C'est souvent peine perdue. Les dragons de la nature se font alors le premier rempart de l'humanité face aux explosions de violence répétées dont ils ont l'habitude.

Les hommes : Heyra respecte les hommes comme toutes les autres créatures vivantes. Cependant, elle ne les met pas, comme d'autres, sur un piédestal, les considérant comme une espèce vivante parmi des miniers d'autres. Elle les laisse exister et ne s'oppose à eux que dans la mesure où ils enfreignent les règles dont elle est la garante.

Les déviances : le Fatalisme en soi n'est pas une philosophie qui dérange Heyra. Il prône un ordre naturel. Cependant l'enseignement qu'en fait Kalimsshar aux créatures vivantes lui semble vicié et corrompu.

La nature vit dans un rapport de force permanent dont le but ultime est l'équilibre. Kalimsshar modifie les règles, ce qui aboutit immanquablement à détruire la belle harmonie d'Heyra. Elle s'oppose donc à lui de toutes ses forces. L'Humanisme est, toutes proportions gardées, aussi "contre nature" que le Fatalisme. Il cherche à expliquer les choses pour mieux les changer. Heyra est donc opposée à toutes ses manifestations. Sans être aussi fanatique que Brorne, elle est favorable à son interdiction.

Apparence et comportement

Sous sa forme primaire et draconique, Heyra est véritablement énorme, atteignant près de soixante-dix mètres pour une masse presque égale à celle de Brorne. À la fois gracieuse et démesurée, envoûtante et répugnante, elle passe la majorité de son temps entourée d'animaux, prodiguant ses conseils et apportant les soins et la protection à qui le lui demande. Sous sa forme élémentaire, elle assume l'apparence d'un arbre millénaire majestueux. Quand elle prend cette forme, la nature reprend de la vigueur autour d'elle et, pour peu que ce ne soit pas l'hiver, refleurit. Sous forme humaine enfin, elle est une femme d'âge mûr qui vient prodiguer ses conseils aux hommes. Cependant, elle ne peut pas rentrer dans les constructions de l'Homme et se contente généralement de rester dehors, car elle se doit d'avoir toujours le soleil au-dessus de sa tête.

La caste des prodiges

De tous les hommes, seuls les Prodiges ont vraiment grâce aux yeux d'Heyra. Ils sont ses messagers, car ils ont compris ses enseignements. Heyra les charge de parcourir le monde et d'y répandre sa sagesse. Ils sont relativement peu nombreux, car devenir Prodige requiert de grandes qualités. Dans bien des cas, les croyances nées du grand cycle de la Vie impliquent un concept de réincarnation qui limite le renouvellement de la caste. Pour bien des Prodiges, seuls les réincarnations des anciens Maîtres sont dignes d'intégrer la caste et peu de nouveaux venus réussissent à trouver grâce à leurs yeux. De plus, toute leur vie, Heyra leur impose des sacrifices pour conserver leur Statut. Ils n'ont pas le droit de penser à leur propre personne, faisant passer les intérêts de l'Harmonie avant les leurs. Ils ne doivent pas souiller la terre du sang des innocents. Ils ne peuvent pas non plus s'écarter de leur foi en Heyra, car toute pensée subversive les entraînerait immanquablement sur le chemin de l'erreur. Malgré ces règles spirituelles très astreignantes, les Prodiges sont généralement épanouis et heureux. C'est bien la preuve pour Heyra qu'elle a raison de leur imposer autant de devoirs.
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