Les ronces blanches

Lorsque Daramouss tenta une première fois d'envahir le plan matériel, le hasard fit en sorte qu'une bande hétéroclite parte à l'aventure pour contrecarrer les plans de l'archimage. La légende a retenu le nom de ces personnes comme étant les Ronces blanches. Les humains, à l'époque tous des barbares, n'ont retenu de ces temps éloignés que peu de choses, dont un mémorial contenant les statues de ces héros sous MontBélion. Les elfes ont des témoignages plus précis, dont un récit appelé la geste des ronces blanches.

La geste des ronces blanches¶

Il s'agit d'une sorte de poème épique rédigé en elfique concernant les faits et gestes d’un groupe connu sous le nom de « ronces blanches ». Le texte est accompagné de nombreux commentaires vraisemblablement écrits par un historien elfe. Celui-ci, précis et critique, cite souvent l’opinion d’autres auteurs et intègre également d’autres poèmes issus des traditions humaines ou elfiques.


Alors que la guerre des fées faisait rage, Jadirom, jeune chef d’une tribut humaine de l’ouest de la vallée de l’Andelève, fut confronté à un problème de disparitions d’enfants parmi les siens. Il alla demander de l’aide aux elfes, qui, bien qu’occupés par la guerre, permirent à une druidesse nommée Lyridia de mener cette enquête avec lui. Le fougueux Koni Senta, retenu prisonnier d’un groupe de gobelin à la solde de Daramouss, sera leur premier compagnon. Il sera bientôt rejoint par deux demi-elfes : Juvithius, dont les chants et les poèmes épiques devinrent par la suite célèbres, et Sémamphir, le mystérieux mage qui les conseillait.
Après leurs premières aventures, ils furent repérés par les princes humains et elfiques comme des éléments potentiellement utiles dans la lutte contre Daramouss. Il furent donc tout d’abord envoyé rallier les tributs barbares de la région. Chaque fois, les chefs barbares exigeaient d’eux prouesses, aide et preuves de bravoures, mais ils parvenaient toujours à triompher haut la main. Le hasard les fit alors découvrir une partie des plans de Daramouss, qu’ils communiquèrent à la coalition. Furieux, Daramouss consacra dès lors d’importants efforts pour les éliminer, mais en vain. Les ronces blanches, voulurent dès lors attaquer de front Daramouss : ils se rendirent dans son fief féérique et y apprirent maintes informations. Le peu que l’on sait aujourd’hui concernant Daramouss a été glané lors de cette expédition. Un plan d’attaque final fut mis au point. Cependant, pour mener celui-ci à bien, de puissants objets devaient être créés ou retrouvés. Les ronces allèrent donc par monts et par vaux recueillir les éléments nécessaires à leur plan. Leur plus haut fait fut de réussir à berner Andrenor le dragon et à piller une partie de son trésor. Certains sages prétendent que les ronces n’ont pas berné le dragon, mais que c’est le contraire qui s’est produit.
La vengence d’Andrenor se fit attendre, mais elle fut aussi sanglante. Elle eut lieu durant la bataille du gué de l’Andelève.
Pendant cette bataille, les ronces s’étaient rendues en Faerie. Là, ils durent combattre une partie des forces de Daramouss restées sur place. Ils pénétrèrent dans sa grande citadelle à la recherche du miroir de Daramouss. A ce stade, ils décidèrent cependant de trouver et d’affronter Daramouss en premier lieu. Les plus puissants serviteurs de Daramouss leur barrèrent le passage. Koni Senta, Jadirom et Juvithius les affrontèrent, laissant Sémamphir et Liridia continuer pour affronter Daramouss. C’est en plein combat que Sémamphir trahit ses compagnons et rompit le combat, laissant Lyridia dans une fâcheuse posture. Pendant ce temps, Les trois autres triomphèrent de leurs adversaires, mais Juvithius avait reçu une blessure mortelle. Ils partirent donc à la recherche de Lyridia, mais ne la trouvèrent qu’au moment où Daramouss lui portait le coup de grâce. Koni Senta et Jadirom se ruèrent donc au combat. Ils blessèrent mortellement le mage, mais celui-ci parvint à tuer Koni Senta. A son tour Jadirom mit Daramouss à terre lui vola son amulette et l’acheva. Mais à ce moment, survint Sémamphir, prêt à déchaîner sur son ancien allié une tempête de sortillèges. Jadirom prit donc la fuite, traversa le miroir et laissa Sémamphir prisonnier de l’autre monde.

Lyridia¶

Il s'agit d'une druidesse elfique qui prit a tête de la petite troupe. La légende veux qu'elle possédait un trait de foudre en tant qu'arme et qu'elle pouvait commander à la tempête et même se transformer elle même en orage foudroyant.

Jadirom¶

C'est un humain, jeune chef d'une tribut habitant le site ou fut ensuite érigé MontBélion. Il combattait avec une épée longue dans chacune de ses mains, la gauche tenant généralement le fléau des fées, une arme enchantée pour vaincre ces ennemis. Il fut le seul ronce blanche à revenir de leur dernière expédition. Il en remmena l'amulette de Daramouss et le sceptre de son compagnon Scémamphir. Il s'engagea alors dans les souterrains menant vers l'ancienne Gandel et damanda que l'on scelle le passage derrière lui, à l'exception des personnes qui pourraient être dignes de poursuivre sa quête. Il tenta de briser le clou de Daramouss en utilisant le sceptre, mais il ne réussit qu'à déconnecter le royaume de Daramouss de l'écoulement normal du temps. Son âme n'a trouvé que récemment le repos grâce aux émissaires.

Koni Senta¶

Il s'agissait d'un terrible barbare. Il a manié l'épée des hautes lande avant de trouver Turguiss dans le trésor du dragon rouge Andrenor.

Juvithius¶

Poête et voyageur, Juvithius a parfois été considéré comme un avatar d'Obéron.

Scémamphir¶

Demi-elfe mystérieux, cachant continuellement ses traits dans un sombre capuchon, Scémamphir fut le magicien du groupe. Il conseilla de fabriquer une arme qui pourrait briser tout objet ou sortilège de chronomancie.... Il organisa a ce dessein l'expédition vers Jottunheim pour voler le rare minerait d'adamantium au dragon Andrenor et demanda à la grande enchanteresse Marnaelle de venir dans la vallée pour forger son sceptre.

Périgan¶

Périgan est parfois cité comme le sixième ronce blanche. Il s'agit d'un demi frère de Jadirom. Il s'agissait d'un épéiste très agile. Il n'incorpora le groupe que tardivement et disparut lors de l'expédition vers Jottunheim. L'histoire n'a pas retenu son nom.


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