Cette bête immense, à fourrure blanche et noire, ressemble à un loup pourvu d’une nageoire dorsale.

Ressemblant au croisement entre un épaulard et un loup entouré d’un blizzard permanent, l’akhlut, que l’on n’aperçoit que très rarement, sillone les mers gelées et les terres glacées. La légende raconte que le tout premier akhlut naquit complètement formé dans l’oeil d’un ouragan polaire, comme l’incarnation de l’impitoyable colère des éléments. Que ce conte soit vrai ou non, la férocité de l’akhlut est aussi légendaire que celle des tempêtes. Si l’akhlut apparaît comme un hybride du loup et de l’épaulard quand il est sur la terre ferme, ses pattes et sa fourrure disparaissent lorsqu’il entre dans l’eau, laissant place à un orque épaulard. Les akhluts sont particulièrement doués pour charger dans l’eau ou hors de l’eau, puisqu’ils changent de forme en un clin d’oeil. Les akhluts défendent farouchement leurs terrains de chasse contre les autres prédateurs, en particulier les autres akhluts. Cela permet de réduire le nombre de prédateurs dans une région, quant à savoir s’il vaut mieux remplacer des prédateurs mineurs par quelque chose d’aussi dangereux¼ En général, l’akhlut assimile son territoire à la zone délimitée par la tempête qu’il crée avec son pouvoir de contrôle du climat, et il est rare qu’il s’aventure loin au-delà des frontières de cette tempête. L’akhlut mesure 6,60 m et pèse 4 tonnes.