Diable, Diable des contrats (Phistophilius)

Diable des contrats
FP 10
Source : Bestiaire 3 p.80
PX 9 600
Extérieur (diable, extraplanaire, Loi, Mal) de taille M, LM
Init +11 ; Sens vision dans le noir 18 m (12 c), vision dans les ténèbres ; Perception +26
Défense
CA 25, contact 18, pris au dépourvu 17 (Dex +7, esquive +1, naturelle +7)
pv 136 (13d10+65)
Réf +15, Vig +9, Vol +16
RD 10/Bien ; Immunité effets mentaux, feu, poison ; Résistance acide 10, froid 10 ; RM 21
Attaque
VD 9 m (6 c)
Corps à corps cornes, +11 (2d6+1) et entrave contractuelle (fouet), +20/+15/+10 (1d4+7 plus saignement et étreinte)
Espace occupé 1,50 m (1 c); Allonge 1,50 m (1 c) (3 m (2 c) avec entrave contractuelle)
Attaques spéciales empalement (2d8+4), entrave contractuelle, saignement (1d6)
Pouvoirs magiques (NLS 13 ; concentration +19)
Constant — don des langues
1/jour — boule de feu à retardement (DD 23), changement de plan (DD 23), contact avec les plans, convocation (niveau 4, 1d6 diables barbus ou 1 diable osseux 50%), renvoi (DD 21), symbole de douleur (DD 21)
Caractéristiques
For 17, Dex 25, Con 20, Int 24, Sag 23, Cha 22
BBA +13 ; BMO +16 ; DMD 34
Compétences Art de la magie +20, Bluff +26, Connaissances (mystères) +23, Connaissances (noblesse) +20, Connaissances (plans) +23, Connaissances (religion) +23, Déguisement +8, Diplomatie +26, Escamotage +20, Intimidation +26, Linguistique +20, Perception +26, Profession (scribe) +19, Psychologie +26
Langues abyssal, aérien, aklo, aquatique, céleste, commun, commun des Profondeurs, draconique, elfique, géant, gnoll, gnome, gobelin, halfelin, igné, infernal, nain, orque, sylvestre, terreux ; don des langues, télépathie 30 m (20 c)
Particularités contrat infernal, investissement infernal
Écologie
Environnement tous (Enfer)
Organisation solitaire, couple ou cour (2-12)
Trésor standard
Pouvoirs spéciaux
Contrat infernal (Sur). Par une action complexe, le diable des contrats peut créer un contrat infernal pour une seule créature mortelle en vie. Ce contrat peut accorder toute une variété de capacités et d’effets, comme précisé ci contre, mais pour recevoir ces bonus, le mortel doit cependant signer le document de son véritable nom et de son plein gré. Son âme appartient dès lors au diable des contrats et elle est condamnée à une éternité de servitude en Enfer, au lieu de suivre le destin qui aurait dû être le sien à sa mort. Il est difficile et dangereux de rompre un contrat passé avec un diable des contrats (cf. ci contre): tant que le contrat infernal n’est pas arrivé à son terme, rien ne peut ramener la victime à la vie après sa mort, à l’exception d’un miracle ou d’un souhait. Si le mortel est ramené à la vie de cette manière, le diable des contrats perçoit immédiatement ce qui se trame : non seulement il sait quelle âme a été ramenée, mais il bénéficie aussi du sort localisation suprême pour cibler le personnage ou la créature ayant procédé à la restauration de l’âme damnée.
Empalement (Ext). Par une action rapide, le diable des contrats peut empaler un adversaire qu’il a agrippé au moyen de ses entraves contractuelles, lui infligeant 2d8+4 points de dégâts perforants.
Entrave contractuelle (Sur). Tous les diables des contrats portent de nombreux contrats très longs, drapés autour de leurs cornes ou rangés dans leurs multiples mallettes. Ils peuvent manier ces contrats comme des fouets qui infligent des dégâts létaux, peu importe le bonus d’armure de la cible. Lorsqu’il utilise ses entraves contractuelles, le diable des contrats ajoute son bonus d’Intelligence, et non de Force, à ses jets d’attaque et de dégâts (pour la plupart des diables des contrats, cela équivaut à un bonus de +7). Les blessures que causent ces entraves ressemblent à de profondes entailles faites par du papier et infligent 1d6 points de saignement. Le diable des contrats peut utiliser ses entraves contractuelles pour désarmer ses ennemis ou pour leur faire des crocs-en-jambe, comme s’il s’agissait d’un fouet. Si lui-même se retrouve désarmé, le diable peut se réarmer avec un nouveau contrat par une action immédiate.
Investissement infernal (Sur). Le diable des contrats peut utiliser, en tant que paragraphe du contrat infernal, le pouvoir scrutation ultime à volonté sur toutes les créatures qui lui sont liées. La créature ciblée échoue toujours à ses jets de sauvegarde contre les tentatives de scrutation du diable : cette capacité fonctionne avec un niveau de lanceur de sorts de 20.
Ce diable musclé, à la peau couleur de rouille et couronné de cornes saillantes, est drapé d’interminables contrats.

Le diable des contrats, aussi appelé phistophilius, apparaît toujours séduisant et confiant, ses traits finement ciselés affichant un perpétuel sourire suffisant. Les diables des contrats ont la peau rouge et les cheveux noirs. Ils mesurent 1,95 mètre, sans compter les cornes. Le fourré de cornes qui se dresse autour de lui lui rajoute une trentaine de centimètres et fait monter son poids à 175 kilos.
Ces diables sont au service d’Asmodeus, des archidiables et de l’immense administration de l’Enfer en tant que prêtres, scribes et négociateurs des âmes des mortels. Ils sont là pour tenir les registres des damnés, pour gérer les interminables décrets de l’Enfer et, quand leur emploi du temps le leur permet et que l’opportunité se présente, pour attirer les mortels dans les filets de la damnation.
La plupart des phistophilius passent leur éternité dans les différents tribunaux des neufs cercles de l’Enfer, tout particulièrement dans les bibliothèques fortifiées et labyrinthiques où sont archivés toutes les lois et les serments infernaux. Ils endossent, à l’occasion, des rôles similaires sur le Plan matériel lorsqu’ils sont convoqués par des mortels particulièrement désespérés, arrogants ou inconscients. Lorsqu’une âme damnée par un contrat infernal est ramenée à la vie (généralement au moyen d’une puissante magie comme miracle ou souhait), le phistophilius remarque aussitôt la transgression. En général, le diable des contrats recrute des alliés plus puissants que lui pour traquer et punir ces contrevenants et récupérer l’âme échappée aussi vite que possible.

Contrats infernaux

S’il existe différents types de contrats infernaux, voici les deux versions que les diables des contrats proposent le plus souvent aux mortels.
Esclave infernal. Le mortel peut négocier avec le phistophilius pour jouir des services d’un diable à vie. Le mortel choisit n’importe quel type de diable (sauf un diable des contrats) de FP égal ou inférieur à son propre niveau de personnage au moment de l’accord. L’esclave infernal est tenu de ne faire aucun mal au mortel et de suivre ses ordres aussi longtemps qu’il vit. Même si le diable doit obéir aux exigences de son maître, beaucoup prennent un malin plaisir à déformer ses intentions de manière cruelle ou malveillante.
Souhaits maudits. Lorsqu’il signe le contrat, le mortel se voit accorder trois souhaits, fonctionnant comme le sort du même nom. Il doit les utiliser dans les 24 heures suivant la signature du contrat, sinon les souhaits sont gâchés même s’il demeure prisonnier du contrat. Si le mortel choisit effectivement ses trois souhaits, le diable des contrats se réserve le droit de décider de leurs spécificités, s’autorisant ainsi à en faire une interprétation diabolique si jamais le mortel venait à formuler un souhait de manière trop imprécise.

Rompre un contrat infernal

Il n’y a que deux manières de rompre un accord passé avec un diable des contrats. Lorsque le contrat est signé, une seconde copie apparaît : la première revient au diable, la seconde est remise au mortel. Les mortels sont libres de faire ce qui leur plaît de ces longs documents maléfiques, tandis que le diable des contrats garde généralement ses contrats actifs sur lui. Si les deux copies d’un contrat sont détruites, tous ses effets sont annulés ou inversés et l’âme du mortel retourne à l’endroit où elle aurait normalement dû reposer à sa mort. On peut alors la ressusciter normalement. Le simple fait de prendre la fuite avec les deux copies du contrat ne suffit pas à le rompre : tant que les deux copies existent, l’âme du signataire reste damnée à jamais.
Il existe une seconde solution: un autre mortel peut reprendre les termes du contrat en son propre nom : son âme remplace alors celle du signataire original après sa mort. Les mortels qui cherchent à racheter la dette d’un autre doivent contacter le diable des contrats possédant le dit contrat. Le diable des contrats peut choisir d’accepter ou de refuser à un mortel le droit d’endosser la dette d’un tiers, mais il convoite les âmes religieuses d’alignement Bon plus que toutes les autres. Habiles manipulateurs, les diables des contrats n’autorisent souvent un mortel à payer la dette d’un autre qu’en échange de services ou de preuves de mérite. Si le diable des contrats accepte une autre âme en paiement, le signataire original du contrat conserve tous les avantages du contrat mais il est libéré de sa damnation et peut être ressuscité normalement. Le nouveau signataire ne reçoit cependant aucun avantage et ne peut plus être ramené à la vie après sa mort : il est condamné à passer l’éternité en Enfer.
Le contenu officiel de ce wiki appartient à et a été utilisé avec l'autorisation de Black Book Editions.
Pathfinder-RPG est une création de Paizo Publishing.
Vous pouvez réemployer des extraits du texte officiel à condition de mentionner clairement des liens vers Paizo Publishing,Black Book Editions et Pathfinder-FR
Ce site se base sur les licences Open Game License et Pathfinder Community Use Policy.