Source : Bestiaire 4, p.167
PX 2 400
Init +0 ; Sens vision dans le noir à 18 m ; Perception +11
Défense
CA 19, contact 9, pris au dépourvu 19 (naturelle +10, taille -1)
pv76 (8d10+32)
Réf +6, Vig +6, Vol +6
Attaque
VD 9 m (6 c), nage (12 m (8 c) ; glissement de côté
Corps à corps griffe, +13 (1d10+9/19-20 plus étreinte) et coup, +13 (1d6+6)
Espace 3 m (2 c) ; Allonge 3 m (2 c)
Attaques spéciales constriction 1d10+6
Caractéristiques
For 22, Dex 10, Con 16, Int 6, Sag 10, Cha 7
BBA +8, BMO +15 (+19 en lutte), DMD 25
Langues aquatique
Particularités besoin d’eau
Écologie
Environnement étendues d’eau
Organisation sociale solitaire, groupe (2-6) ou tribu (3-18)
Trésor standard
Pouvoirs spéciaux
Besoin d’eau (Ext). Le karkinoï peut survivre
hors de l’eau pendant une heure par
point de Constitution. Une fois cette
durée écoulée, il court le risque de
s’asphyxier comme s’il se noyait.
Glissement de côté (Ext). Lorsqu’il effectue un pas
de placement, le karkinoï
peut se déplacer de 3
mètres au lieu de 1,50
mètre tant qu’il effectue ce
déplacement en ligne droite. Il
peut effectuer ce déplacement
en marchant ou en nageant.
| Cette imposante créature, mi-ogre, mi-crabe, est pourvue d’une énorme
pince qui claque de façon menaçante, tandis que son autre bras se
termine par une sorte de main humaine difforme.
Chasseurs violents et monstrueux
des profondeurs
océaniques, les karkinoïs
vivent uniquement
pour détruire les
créatures qui ont le malheur de croiser leur chemin et pour dévorer
les cadavres des vaincus. Ils ne sont pas complètement dénués
d’intelligence mais n’en ont pas suffisamment pour bâtir des civilisations,
ni même des communautés, et préfèrent se rassembler
en simples groupes ou en tribus nomades. Les outils qu’ils manipulent
de leur main humanoïde sont toujours des objets récupérés,
généralement sur les cadavres de leurs victimes, qu’ils jettent une
fois cassés ou quand ils n’en ont plus l’utilité immédiate. Pour eux,
l’artisanat, l’étude et la diplomatie ne servent à rien ; ils estiment
que ces activités sont l’apanage des créatures dont ils se nourrissent
et qui sont trop faibles pour voir le monde tel qu’il est : une scène
où dominer, où se nourrir et où se reproduire. Lorsque ces brutes se
rassemblent, c’est le plus souvent pour se reproduire ou pour s’emparer
d’une source de nourriture suffisamment tenace pour résister
aux assauts de seulement un ou deux karkinoïs.
Les karkinoïs se rassemblent en hordes plus grandes pour chasser
les habitants des communautés côtières. Ils lancent leurs attaques
de nuit et provoquent autant de dégâts que possible avant d’emporter
leur repas sous les eaux. Ils repartent à l’assaut nuit après nuit
jusqu’à la destruction complète de la communauté ou quand celle-ci
leur oppose une résistance trop féroce. Dans ce dernier cas, la horde
finit par se disloquer et les karkinoïs s’en retournent dans la mer,
chacun de leur côté. Ces créatures peuvent évoluer sur la terre ferme
mais n’apprécient pas de rester trop longtemps loin de l’eau, car ils
s’assèchent, se fissurent et finissent par s’asphyxier.
Les assauts qu’ils lancent sur les communautés côtières font
partie intégrante du cycle de reproduction des karkinoïs. Les cadavres
qu’ils emportent avec eux au fond de
l’océan sont attachés à leurs grappes
d’oeufs afin que leurs petits
puissent se nourrir dès
leur éclosion. Leur
progéniture développe
ainsi une
préférence certaine
pour ce type
de nourriture, ce qui assure le renouvellement
d’une génération de pilleurs affamés.
Les karkinoïs s’allient rarement avec d’autres créatures
mais se soumettent facilement aux aboleths qui
leur promettent violence et destruction. En contrepartie,
les aboleths disposent de gardiens
et de soldats de choc sacrifiables
qui se reproduisent rapidement.
Certains érudits pensent que
cette race a bel et bien été
créée par les aboleths il y a
longtemps, mais qu’elle aurait
très vite été abandonnée
et livrée à elle-même dans
l’océan car les skums faisaient
des esclaves plus fiables
que ces brutes de
karkinoïs.
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