ADJ1 - Contexte de l'histoire

Avant le 4 Desnus 4706 AR

Juste après la défaite de Rovagug, Asmodéus prit conscience qu'il était possible de vaincre ou à défaut d’emprisonner un dieu. Dès lors, il débuta une série de manigances pour se débarrasser de ses rivaux et régner en maître absolu. Son contrat avec les autres divinités n'étaient pas une garantie suffisante et il ne l'empêchait pas d'agir. La preuve avec la bête sauvage.

La pierre-étoile, offerte par le dieu-diable aux Aboleths mais créée par Apsu, réduisit à néant les Azlants et amenant à l'ascension divine d'Aroden. Asmodéus eu un sévère coup de retard dans ses plans a cause de cette ascension. Il fallait donc se débarrasser de ce nouveau dieu, surtout que la puissance de ce dernier ne faisait que croire à mesure que le Taldor s'étendait. Saisissant l'opportunité offerte par la prophétie du retour du dieu des hommes, Asmodéus l'attaqua. Avec l'aide de Dalenydra, une amie, Aroden survécu à l'affrontement, mais... le dieu-diable utilisa sa clé, capable d'enfermer un dieu, pour le capturer dans l’œil d'Adengébo.

La prophétie mise ainsi en échec fut, pour beaucoup, la cause de l'arrêt des visions de Pharasma. En vérité, la déesse de la mort avait bien prévu le décès du dieu Azlant et avait décidé de garder cette prédiction pour elle, interdisant, par effet boule de neige, toute prophétie, afin d'assurer que le futur qu'elle avait entrevu se produise. En effet, si Asmodéus réussit son plan, l'inclinaison de Golarion virera vers les enfers.

La mort d'Aroden

Asmodéus , profitant du débâcle au Chéliax, en fit son fief et, à petit coup de complots, réduisit le Taldor à une pâle ombre de l'empire qu'il était. La croyance en Aroden disparu alors presque totalement de Golarion, affaiblissant le dieu. Au bout d'une centaine d'années, Asmodéus décida d'ouvrir enfin l’œil, car la puissance démoniaque de la plaie du monde devenait de plus en plus inquiétante et menaçait directement ses objectifs. Toutefois, une jeune fille avait récupéré un ancien artefact perdu, clé ouvrant le tombeau de Pharasma, déesse des morts. A l'intérieur se trouvait la dague déicide, celle qui avait blessé Rovagug, l'affaiblissant assez pour l'enfermer. Le dieu-diable connait l'importance d'une telle arme et désire s'en emparer, comme tout les autres dieux assez vieux pour en connaître l’existence. C'est en lisant l'esprit d'un oracle de Pharasma, l'une des rares a qui la déesse accordait encore des prophéties, qu'il entrevit sa propre fin. Il serait tué par cinq héros. Bien que sûr de rien, car n'ayant qu’entraperçu leurs visages, il lança certaines de ses légions sur Golarion afin de les traquer et les tuer.

Durant ce temps, il se consacra à son grand plan: Tuer Aroden, et ce qu'il représente. Une centaine d'années après sa capture, se sentant prêt, le dieu-diable ouvrit l’œil et acheva le dieu affaibli. Toutefois, une chose imprévue se produisit: Aroden explosa en une myriade d'étincelles qui se répandirent sur Golarion, accordant des pouvoirs hors du commun aux mortels. Fou de rage de ne pouvoir capturer ces morceaux de divinité, il se concentra sur la suite de son plan: Vaincre la plaie du monde qui, avec la mort d'Aroden, allait encore gagner en puissance. Dans le même temps, il lui faudra trouver et tuer les porteurs d'étincelles afin de supprimer et s'emparer l'héritage du Dieu Azlant.

Combler la plaie du monde

Dans le même temps, Asmodéus sait qu'une fois son dessein achevé et les étincelles détruites, il lui faudra combler la plaie du monde pour retirer l'influence démoniaque et faire enfin pencher la balance vers les enfers. Pour ça, il fait engager le Chéliax dans une alliance avec le Nidal afin d'envahir la Varisie et rallier ensuite les terres de Belkzen pour lancer un assaut sur la plaie du monde. Simultanément, il se sert de ses différents lieux de cultes pour inciter les nombreuses nations des royaumes fluviaux, le royaume de Numérie et d'autres, à former une alliance militaire contre la plaie du monde.

Une chose facile, car, avec la véritable mort d'Aroden, même s'il reste ses étincelles divines, les démons ont encore gagné en puissance sur Golarion et il est maintenant vitale de les contenir, voir mieux, de les repousser et de reprendre les terres perdues.

Le rôle prophétique des héros

Asphodèle (Mornelune) La clé

Né de l'union d'une tiéffeline d'origine démonique et d'un tiéffelin diabolique, Asphodèle est, sans le savoir, l'une des incarnations pouvant manipuler, avec une aide divine, la clé d'Asmodéus. En effet, l'origine de son sang diabolique remonte à un viol commis par le Dieu-Diable. Pharasma, dans ses prédictions avait dit au Dieu-Diable, après l'emprisonnement de Rovagug, de faire attention à ce que l'un de ses enfants n'utilisent pas la clé. A ce moment là, elle ne savait pas encore qu'il fallait qu'Asphodèle utilise la clé pour enfermer Asmodéus quand les ambitions de ce dernier deviendrais trop grande.

Takkoua (Trajan) La créatrice

Enfant de la prophétie de Pharasma, Takkoua a été élevé par un dragon d'argent qui l'a choisi. La dernière fille du destin a été en réalité élue par le dragon à la demande de Dalenydra, suite a son retour dans son plan. Si le dragon pense avoir choisi, il n'en est bien évidement rien, car les enfants du destin sont tous marqués par Asmodéus. Pour Takkoua, ce n'est tout simplement pas encore arrivé. C'est rejoignant les autres enfants du destin qu'elle recevra la marque et se révélera être celle qui doit créer la nouvelle prison pour le Dieu-Diable. Pour ça, elle devra utiliser la dague de Pharasma qui peut ouvrir le cœur d'un monde.

Abigaël (Septimus) La sauveuse

Dalenydra est la véritable mère d'Abigaël. Seigneur empyréen des médecins de combats. Durant la bataille entre Aroden et Asmodéus, elle soigna le Dernier des Premiers, avant qu'il ne se fasse capturer et emprisonné dans l’œil d'Abendégo. Le dieu-diable mettra cent ans pour y accéder et achever le dieu, faisant ainsi définitivement pencher la balance de l'univers, permettant ainsi de pouvoir relancer l'expansion de plaie du monde. La demi-déesse, ne pouvant se résoudre à laisser Aroden mourir et voir le monde tomber sous la coupe du dieu-diable, alla voir Pharasma pour lui demander conseil. Celle-ci lui appris que le temps d'Aroden était révolu, mais que l'équilibre pouvait être restauré. En tant que juge des morts, elle ne souhaite pas intervenir. De plus, afin de ne pas altérer le futur qu'elle a vu avant l'emprisonnement d'Aroden, elle cache jalousement l'avenir (ce qui est la cause des problèmes de prophétie de tout ses suivants). Elle dit toutefois à la demi-déesse qu'elle doit partir sur le plan matériel et y faire un enfant, car c'est cet enfant qui sera le levier du rééquilibrage. Dalenydra suivi son conseil et partie sur le plan matériel. Si le dieu-diable ne savait pas pour la prophétie, il savait que Dalenydra aimait Aroden et chercherait à le libérer. En la voyant sur Golarion, il la fit traquer sans relâche. Elle trouva toutefois l'amour et se retira dans un petit village. Là, elle enfanta d'Abigaël. Toutefois, Asmodéus ne l'entendait pas de cette oreille et envoya ses armées fondre et raser le village. Dalenydra trouva le moyen de regagner son plan, tout en laissant l'enfant sur le plan matériel, aux bons soins d'une bonne famille. Abigaël, si elle acquiert l'étincelle divine, pourra réaliser facilement le rituel permettant de prendre les étincelles divines des créatures terrassés.
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