La chute a privé les peuples d’un moyen fiable de faire perdurer une information dans le temps a grandement diminué la capacité à dénombrer les évènements et à mesurer leur distance dans le temps, tant les conteurs et bonimenteurs allaient bon train sur les légendes : les preuves formelles sont donc délicates à trouver. De plus, la vision de l'histoire dépend grandement de l'endroit où l'on se situe, les doctrines plus ou moins prégnantes des cités modifiant parfois selon leur gré, souvent à leur avantage, les légendes communes. L'histoire a fini par devenir une croyance, au même titre qu'une religion, comme si ses tenants et aboutissants étaient
relatifs.
Ces distorsions ont rapidement inculqué dans l'esprit de
Ceux-qui-voyagent, les
Aventuriers, l'idée qu'il était généralement de bon ton de ne pas parler d'histoire avec un autochtone, au risque de se faire expulser, arrêter, et parfois pire. Pour ces raisons, la compétence "
Connaissances (histoire)" est supprimée des feuilles de personnages de PJ de la campagne YOLO. En revanche, tous les PJ ont une connaissance historique correspondant à la ville de laquelle ils sont issus (ou de la portion des Landes Creuses correspondantes). En somme, ils connaissent les légendes concernant leur propre ville (selon ses habitants), ainsi que la version de l'histoire possédée par lesdits habitants.
Ce faisant, personne n'a jamais entendu parler de quelqu'un assez fou pour récolter les différentes histoires et les comparer, tant le danger que représenterait une telle entreprise serait grand (et les incohérences soulevées nombreuses).
La chute
Comprendre le monde de Selnir sans parler de
la chute serait une cause perdue.
Bien peu de certitudes subsistent quant à ce
non-évènement : personne ne se souvient de ce qu'il s'est passé
avant la chute, et les traces écrites de cette période sont relativement inaccessibles...
L'écriture
La chute a privé les habitants de Selnir de leur capacité à écrire, mais aussi à lire. Plus vicieusement, nul n'éprouve même le besoin de s’y essayer, ou ne comprendrait l’intérêt d’entreprendre une telle tâche.
De grandes bibliothèques furent retrouvées, emplis de “livres” incompréhensibles ; et aucun des plus éminents savants envoyés là bas n'a pu élucider le mystère de ces étranges objets.