Source : Bestiaire p.33
px 1.600
Défense
CA 17, contact 9, pris au dépourvu 17 (Dex -1, naturelle +8)
pv 52 (7d10+14)
Réf +4, Vig +9, Vol +5
Attaque
Corps à corps morsure +10 (1d8+4)
Attaques spéciales regard
Caractéristiques
For 16, Dex 8, Con 15, Int 2, Sag 13, Cha 11
BBA +7, BMO +10, DMD 19 (31 contre le croc-en-jambe)
Compétences Discrétion +10, Perception +10 ; Modificateurs raciaux Discrétion +4
Écologie
Environnement quelconque
Organisation sociale solitaire, couple ou colonie (3-6)
Trésor fortuit
Particularités
Regard (Ext) Pétrification permanente (comme pétrification), portée 9 m (6 c), Vigueur DD 15 annule. Si une créature pétrifiée par cet effet est enduite (pas seulement éclaboussée) de sang de basilic frais (prélevé au plus tard 1 heure après la mort du basilic), elle se retransforme immédiatement en chair. Un basilic contient assez de sang pour enduire 1d3 créatures de taille M. Le DD du jet de sauvegarde dépend de la Constitution.
| Ce monstre reptilien trapu possède huit pattes, une crête osseuse sur le dos et des yeux qui brillent d’une pâle lueur verte.
Le basilic, qu’on appelle souvent le « roi des serpents », n’est pas
du tout un serpent mais plutôt un reptile à huit pattes doté d’un
mauvais caractère et de la capacité de pétrifier ses ennemis d’un
seul regard. Selon la croyance populaire, les premiers basilics,
comme les premières cockatrices, seraient sortis d’œufs pondus
par des serpents et couvés par des coqs, mais rien dans leur
physiologie ne vient confirmer cette idée.
On trouve des basilics dans à peu près n’importe quel environnement,
de la forêt au désert. Leur peau copie et reflète généralement le décor où
ils vivent : un basilic du désert sera de couleur brune ou hâlée alors
qu’un basilic vivant dans la forêt aura une teinte vert clair. Les
basilics s’établissent dans des grottes, des terriers ou des lieux
couverts et décorent souvent leur repaire de statues d’individus
et d’animaux aux détails très précis (il s’agit des restes
pétrifiés des infortunés qui ont eu la malchance
de croiser leur chemin).
Les basilics peuvent consommer les créatures qu’ils ont
pétrifiées : l’acide qui bouillonne dans leur estomac leur permet de
dissoudre la pierre et d’en extraire des éléments nutritifs. Il s’agit
cependant d’un procédé lent et peu efficace qui les rend paresseux
et léthargiques. C’est pour cela que les basilics ne chassent que
rarement et qu’ils ne poursuivent quasiment jamais les proies qui
ont évité leur regard.
Ils comptent plutôt sur leur discrétion et sur
l’élément de surprise pour assurer leur sécurité et leur subsistance.
Lorsqu’ils ne sont pas tapis à attendre les petits mammifères, les
oiseaux et les reptiles qui constituent leur régime habituel, les
basilics passent leur temps à dormir dans leur repaire. Ceux qui
sont suffisamment courageux pour capturer un basilic ou pour
cacher leur trésor près de l’un d’entre eux découvrent que leur
nature en fait de très bons protecteurs ou chiens de garde.
Un basilic adulte mesure 4 mètres de long, dont 2 bons mètres
de queue, et pèse 150 kg. Certaines espèces possèdent de petites
cornes incurvées au-dessus du nez ou de petites crêtes formant des
couronnes d’excroissances osseuses au sommet de leur crâne. En
temps normal, les basilics sont des créatures solitaires qui ne se
rassemblent que pour procréer et pondre des œufs mais, dans les
régions particulièrement dangereuses, ils se regroupent parfois
pour se protéger mutuellement et attaquer les intrus.
Pour des raisons inconnues, les belettes et les furets sont
immunisés contre le regard des basilics et profitent parfois
de leur absence pour s’introduire dans leur repaire et dévorer
leurs nouveaux-nés. Selon certaines légendes, le sang de basilic
peut transmuter la pierre en une autre matière, mais ces récits
proviennent sans doute de témoins ayant assisté à la restauration
magique de créatures ou de membres pétrifiés et ayant
mal interprété ce qu’ils avaient vu.
Ce monstre reptilien trapu possède huit pattes, une crête osseuse sur le
dos et des yeux qui brillent d’une pâle lueur verte.
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