Source : Bestiaire p.37
PX 3.200
Créature magique de taille TG, N
Défense
CA 22, contact 10, pris au dépourvu 20 (Dex +2, naturelle +12, taille -2)
pv 84 (8d10+40)
Réf +8, Vig +11, Vol +5
Attaque
VD 12 m (8 c), creusement 6 m (4 c)
Corps à corps morsure +13 (2d8+9/19-20) et 2 griffes +12 (2d6+6)
Espace 4,50 m (3 c) ; Allonge 3 m (2 c)
Attaques spéciales bondissement, morsure violente
Caractéristiques
For 23, Dex 15, Con 20, Int 2, Sag 13, Cha 6
BBA +8, BMO +16, DMD 28 (32 contre le croc-en-jambe)
Compétences Acrobaties +9 (+17 pour sauter), Perception +11 ; Modificateurs raciaux Acrobaties +4 pour sauter
Écologie
Environnement collines tempérées
Organisation sociale solitaire ou couple
Trésor aucun
Particularités
Bondissement (Ext) Les bulettes peuvent effectuer une forme spéciale d'attaque de bond lorsqu'elles se lancent au combat. Au cours d'une charge, une bulette peut effectuer une test d' Acrobaties de DD 20 pour sauter en l'air et atterrir à côté de ses ennemis. Si le test réussit, elle peut enchaîner avec quatre attaques de griffes contre les ennemis à sa portée, mais elle ne peut pas utiliser son attaque de morsure.
Morsure violente (Ext) La morsure des bulettes est particulièrement puissante. Les dégâts qu'elle inflige bénéficient d'1,5 fois son modificateur de Force et sa zone de critique possible est 19-20.
| La créature couverte de plaques protectrices ouvre sa gueule garnie de dents acérées et un aileron dorsal se dresse entre ses épaules.
Créées par un mage inconnu il y a des millénaires de cela,
les bulettes se sont reproduites naturellement et sont
devenues l’un des prédateurs les plus féroces des régions
vallonnées. Elles se déplacent rapidement à travers la terre
en avançant juste sous la surface, leur robuste aileron
traçant parfois un sillage distinctif. Elles se propulsent
ensuite hors de la roche et du sol pour déchiqueter leurs
victimes sans montrer le moindre remord. C’est ce qui
leur a valu le surnom de « requins de terre ».
Ces créatures réputées pour leur agressivité attaquent des proies
plus grandes qu’elles sans se préoccuper de leur propre sécurité. Ce
sont des créatures solitaires, qui se regroupent en couples uniquement
pour la procréation et passent la plupart de leur temps à surveiller leur
territoire (qui peut atteindre 100 km2), à chasser du gibier et à attaquer
les intrus avec une rage à faire trembler les collines.
L’appareil digestif des bulettes est la perfection incarnée. Leurs
puissantes mâchoires et leur acide gastrique leur permettent de
consommer des os, des armures et même des objets magiques.
À défaut d’autre type de nourriture, elles peuvent grignoter des
objets inanimés. Cependant, pour une raison inconnue, les bulettes
refusent de consommer de la viande d’elfe. Certains considèrent
cette particularité comme une preuve que l’origine des bulettes
serait liée à la magie elfique.
Les bulettes ne dévorent généralement
pas de nains non plus, mais cela ne les empêche pas d’attaquer à vue
les membres de ces deux races. Les halfelins, par contre, semblent
figurer parmi les mets préférés des bulettes. Aucun halfelin un tant
soit peu sensé ne s’aventurera sur le territoire d’une bulette sans
prendre de nombreuses précautions.
Les bulettes sont des combattants rusés qui utilisent leur
impressionnante agilité pour surprendre leurs ennemis. Une de leurs
tactiques favorites consiste à charger puis à se lancer dans les airs afin
de retomber sur leur proie, toutes griffes dehors. On prétend que la
chair située derrière leur épine dorsale est particulièrement tendre.
Ceux qui sont prêts à attendre qu’elles la soulèvent (dans l’excitation
d’un combat ou d’une accouplement) et qui sont capables de survivre
jusqu’à ce moment peuvent
les tuer en un coup s’ils
visent cette partie de leur
corps.
Mais la plupart de ceux qui
ont affronté un requin de terre sont
d’accord sur un point : la meilleure
manière de survivre à une
bulette, c’est tout simplement
de l’éviter.
La créature couverte de plaques protectrices ouvre sa gueule garnie de
dents acérées et un aileron dorsal se dresse entre ses épaules.
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