Notes et résumés de séance

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Cette page a pour but de recueillir les notes et résumés du groupe d'aventuriers.




Mon journal intime

Sarenitte Je tient a consigné isi les aventure de moi, Mila Melifer duchesse du roillaume de lepine. Pour la grendeur de la memoire de notre grande equipe.

La des bandade a des buter quand on a rater la tourre avec des fee. Du cout vu que tous le monde seter fais ponpé ça constitussion on et repartit ce reposé. Hilda et alor revenut nous aider. Heureusment car ceter pas facile sens ele car on a dure a se desbrouyer avec les monstre.

On ni et retourner tué les 2 bette.

En fette le plus dure dans laventur ses lescalade. Aussi ses dure quon les gens veulle pas maider a decoré mon chatau. Jai voullu prendre une cleppssid klepsitre est une statut en albattre mer les autre faiser leur egoisse. Bah chu dessue aussi que Vulnor et casser la porte ceter une joli.

Le reste ceter nule. Vulnord veux pas maidé a prendre la statut. Il et mechans.

Histoire au coin du feu : Akiros

Il y a six mois de cela…

Akiros Ismort regardait la femme qui se tenait au portail depuis les hauteurs du poste de garde du nord. «  Ouvrez la porte ! » Il se détourna pour ne plus voir le sourire de la femme alors que celle-ci chevauchait vers l’intérieur avec le butin ramené depuis le camp de l’Épine. Akiros ne rendait jamais les sourires, et il était fatigué de faire comme s’ils avaient été amis.

C’était Jex le Snitch qui était de garde et lui n’éprouvait aucune difficulté pour sourire béatement à Kressle. «  Oh ce que j’aimerais chevaucher cette jeune jument, hein Akiros ? J’parie qu’elle galoperait, ah ça oui, qu’elle galoperait comme une bête de compétition ! »

Un regard d’acier gris coupa la parole à Jex et le bandit ferma sa bouche. Le second du Seigneur-Cerf n’avait aucun humour, c’était bien connu, tout spécialement lorsqu’il s’agissait de femmes. Lorsque Akiros fut convaincu que Jex ne remuerait plus les lèvres tant qu’il serait à portée de voix de ses radotages de dégénéré, Akiros se retourna et descendit les escaliers vers l’armurerie.

Une voix profonde mais enfantine l’appela depuis la plateforme fissurée de la tour centrale. « Hey, Kyrie ! Regarde ce que j’ai ! »

Akiros s’arrêta et fit de son mieux pour cacher son agacement et forcer un sourire sur son visage. « Qu’est-ce que tu as trouvé, Auchs ? »

La brute colossale tenait un petit rongeur par la queue, ses pattes s’agitant dans l’air inutilement. «  Je m’suis trouvé une p’tite souris ! » cria Auchs, bien incapable de cacher la fierté qu’il ressentait suite à sa prise.

« C’est un rat, » dit Akiros.

Auchs balança l’animal d’avant en arrière. « Je vais l’appeler Monsieur Souris. Et il sera mon animal. »

« Bien. Sois sage. » Akiros continua son chemin vers le sol en secouant la tête. D’ici une heure ou deux, Auchs serrerait ou écraserait l’animal jusqu’à ce qu’il couine pour la dernière fois et, avec un peu de chance, il ne profiterait pas de son dernier souffle pour le mordre et lui transmettre une maladie. Il aurait dû se trouver dans un asile de fous, sous la surveillance de prêtres, et pas tout seul et sans supervision dans un fort humide, exploité pour sa musculature et encouragé à des actes de plus en plus cruels.

La source de cet encouragement était appuyé contre la porte de l’armurerie et regardait Akiros avec la grâce d’un prédateur félin et un sourire tellement suave au point d’être écœurant. Dovan de Nisroch. Akiros faisait de son mieux pour éviter l’homme en passant devant lui mais Dovan prit un malin plaisir à étendre ses jambes juste au moment où il passa, de sorte qu’ils se frôlent. Un prédateur qui marque son territoire.

«  Garde tes jambes près de toi si tu ne veux pas les perdre,  » grogna Akiros.

Dovan répondit de sa voix de soie. « Eh bien, eh bien, je n’avais pas l’intention de te faire perdre ton calme, paladin. Érastil seul sait ce qui pourrait arriver alors… »

En un clin d’œil, Akiros avait son bras contre la gorge de Dovan. La vitesse avec laquelle il s’était déplacé avait surpris même Dovan. «  Tu n’as droit qu’à une seule mise en garde,  » murmura Akiros. « Parle à nouveau de mon dieu et pas même Érastil lui-même ne pourrait m’empêcher de passer par ta gorge et de t’arracher cet organe putride qui te sert de cœur. »

«  Ca serait une chose à voir, pour sûr !  » répondit Dovan joyeusement. La pointe de sa rapière se trouvait sur la carotide d’Akiros. «  Un de ces jours, ton mauvais caractère te jouera un mauvais tour… »

«  Et je ferai en sorte que tu sois aux premières loges quand ça arrivera. » Il libéra la gorge de Dovan et la rapière se retira elle aussi. Ils s’écartèrent l’un de l’autre juste à temps pour accueillir Kressle.

Dans la cour, un jeune garçon emmena Kressle à l’écart, tout en décochant un regard haineux dans la direction de l’homme svelte en habits de cuir noir. Dovan remarqua le regard et sembla se nourrir de la haine qu’il véhiculait.

«  Qu’est-ce qui se passe avec Valkéri  ?  » demanda Kressle en désignant le garçon du menton. « Il ne parle pas aujourd’hui ? »

Dovan afficha un sourire. « Le chat a pris sa langue. »

Kressle haussa les épaules. « Y’a quelque chose à manger ? »

Akiros hocha la tête. «  De la dinde rôtie. »

Elle passa devant eux et entra dans l’armurerie vu que la seule porte menant à la salle de la rôtissoire s’y trouvait. Une fois qu’elle fut partie, il dit calmement « Je n’ai jamais su pourquoi Valkéri était revenu de cette attaque sans sa langue. »

« Juste une correction mineure. Ca lui va bien, non ? Ca laisse plus de place dans sa bouche maintenant. »

Akiros cracha par terre après avoir détourné la tête. « Saloperie de pédéraste. »

« Ô grand et puissant paladin, nous ne pouvons pas tous être des eunuques comme toi. Quoi qu’il en soit, le gosse avait une grande gueule. Il ne respectait pas la chaîne de commandement. »

« Parce qu’il ne se soumettait pas à tes désirs sexuels ? » demanda Akiros alors que son sang se mettait à bouillir dans ses veines.

Dovan sourit «  Oh, bonté divine, non. Je suis un amant très persuasif. Mais il y a eu un petit désaccord mineur au sujet des prisonniers. J’étais d’avis que prendre des captifs nous ralentirait ; l a pensé qu’il avait le droit de donner une opinion contraire. »

« Nous ne faisons pas de prisonniers, » dit Akiros. « C’est un ordre toujours en vigueur. »

« Naturellement. C’est pour cela que je n’ai pas compris tout le foin qu’ils ont fait quand j’ai commencé à les égorger… mais le sale gosse ne voulait pas se taire. Là, il a appris sa leçon. »

La rage qui bouillonnait dans les veines de l’ancien paladin cessa immédiatement, comme si son sang était devenu glacial. Il s’était habitué à voir les autres souffrir, ceux qu’il avait autrefois jugé innocents, avant que ce monde ne se révèle être une coquille vide, et il avait même appris à respecter le pouvoir de sa rage et la simplicité de cette existence brutale. Des gens mourraient, parfois ses propres hommes, parfois ceux à qui ils s’en prenaient, mais il n’avait jamais autorisé ni pratiqué le genre massacre volontaire dont Dovan parlait à cet instant, le regard brillant de sadisme.

Akiros posa la main sur la garde de son épée. Il était si concentré sur Dovan qu’il pouvait sentir le goût de l’outrage qu’il ressentait et l’étrange émotion sans nom qui surgissait chez son ennemi. Si concentré qu’il n’entendit pas le bruit des bottes derrière lui. Tellement de morts sans raison. Tellement de vies tranchées par la lame d’un monstre. Tellement de jours ici, sans ce endroit, dévoué corps et âme à un objectif proche du nihilisme. Une communauté, oui, et un comportement aussi horrible que la pourriture du sous-sol, une communauté dirigée par la terreur, une communauté qui accueillait et pardonnait l’impardonnable.

Un coup. Juste un coup de son épée pourrait changer le cours de sa vie aussi soudainement que l’éclat de colère qui l’avait déjà modifié plusieurs années plus tôt. Une épaisse main gantée agrippa l’épaule d’Akiros. « Tu sais ce que je pense que la dissension dans les troupes. »

Sans une autre pensée, sa main s’écarta de la garde de son épée et il se retourna pour faire face à son employé. «  Mes excuses, seigneur. J’émettais seulement des réserves sur la manière dont Dovan rend la discipline au sein des troupes. »

Le Seigneur-Cerf était un personnage imposant. Seuls sa bouche et ses yeux sombres étaient visible sous un masque d’os et de cornes. Son torse nu laissait apparaître des muscles sculpturaux assombris par le soleil et des poils courbés. Si quelqu’un avait dit à Akiros qu’il ne s’agissait pas d’un homme mais d’une créature mi-ours et mi-cerf, il l’aurait cru.

« Le garçon… »

« Oui, seigneur. Vos hommes sont fort différents et c’est par loyauté qu’ils vous suivent. La loyauté ne peut être achetée en coupant des langues. »

Le Seigneur-Cerf hocha la tête pensivement. « Et qu’as-tu à ajouter à cela, mon vieil ami de Nisroch ? »

Dovan sourit. « Le gosse est faible. Il n’y a pas de place pour les faibles. Ce que je lui ai fait, ce que je continue à lui faire, ça va lui apprendre à haïr. C’est dans la douleur et dans la haine qu’on trouve la force. »

«  C’est très vrai,  » dit le Seigneur-Cerf. Son bras était déjà en mouvement avant même que le sourire de Dovan ne disparaisse de son visage. Le coup fut rapide et brutal  ; la bouche du bandit lieutenant se mit à saigner et l’individu tomba au sol. « Peut-être devrais-tu suivre toi-même tes leçons. Akiros, frappe-moi. »

« Seigneur ? »

Depuis l’intérieur de son casque, la voix graveleuse du Seigneur-Cerf entonna les paroles suivantes suffisamment fort pour que les autres puissent entendre. « Le seigneur qui frappe son serviteur est un couard  ! Le seigneur qui partage la punition de son serviteur commence à comprendre. Dégaine ton épée, Akiros, maintenant ! »

Kressle se tenait dans la porte menant à l’armurerie. Elle regardait calmement.

Akiros tira son épée de manière hésitante. Le Seigneur Cerf étendit les bras, exposant son torse nu. Avec une prière silencieuse à Érastil, Akiros mut sa lame et dessina une coupure nette dans la chair du Seigneur-Cerf. L’homme ne grimaça pas. Il ne montra aucun signe extérieur de douleur ou de blessure à l’exception de la profonde entaille rouge.

Dovan était encore au sol, les yeux grand ouverts. Il touchait sa lèvre ensanglantée. Le Seigneur-Cerf le désigna d’un doigt menaçant. « Ne prends pas la chair à un autre homme dans mon royaume, à moins que tu ne sois préparé de saigner tout comme il saigne. Oublie cela encore une fois et tu perdras ta langue. » Il s’éloigna en marchant, abandonnant Dovan sur le sol.

En observant le mince homme aux cheveux noirs se relever, Akiros se souvint alors d’une chose que son père lui avait appris. Ne laisse jamais un animal blessé.

« Vous avez bien sûr raison, » dit Dovan sur un ton mielleux tout en suivant chacun des pas du Seigneur-Cerf. Il retira une flasque de cuir de sa ceinture et l’offrit avec un sourire. « J’ai dépassé mon autorité, j’ai appris ma leçon. Maintenant, si nous nous occupions de votre blessure. » Il secoua la flasque.

« Il n’y a rien de plus efficace que ceci pour les coupures. Croyez moi, je m’y connais en liqueur presque aussi bien qu’en blessures. »

Akiros regarda avec dégoût le Seigneur-Cerf tendre la main vers la flasque, sa main tremblant d’anticipation. Il se retourna avant que la boisson ne passe entre ses lèvres blessées.

Kressle croisa le regard d’Akiros. Il savait ce qu’elle voulait, et il se sentait juste assez répugnant pour lui permettre de l’obtenir. Tout en l’embrassant, il referma la porte de l’armurerie. Ses mains à elle étaient déjà occupées à enlever son armure. Kressle était affamée et elle désirait être dévorée. Ce n’était l’amour qu’ils firent en se roulant dans la poussière. Il savait bien que ce n’était pas cela, tout comme elle. Kressle le serra fortement et elle lui mordit l’oreille jusqu’au sang. La douleur lui permet de se concentrer. Il n’y avait aucun plaisir, pas pour lui. Il pouvait l’entendre se rapprocher de l’extase et il ne lui fallut pas longtemps pour adopter son rythme. Lorsque ce fut terminé, elle tenta de l’embrasser à nouveau mais il la repoussa.

Elle n’était pas blessée, bien au contraire. Elle souriait. « Je ne faisais que te tester. Merci pour la ballade ! »

Ils restèrent couchés et nus, profitant de la chaleur de l’autre. Il se tourna vers elle. «  Si tu pouvais tout recommencer, tu le ferais ? »

« Je ne pensais pas que tu avais autant d’endurance, » dit-elle en ricanant.

«  Je parle de ta vie. Est-ce que tu abandonnerais tout ça pour tenter ta chance ailleurs… si tu le pouvais ? »

Kressle se releva sur ses coudes. « Pour faire quoi ? Fuir avec toi ? T’as le cerveau en compote ? »

« Il n’est pas question de moi, » dit Akiros.

Elle leva les yeux aux cieux et commença à se rhabiller. « Il faut toujours que tu gâches les bonnes choses. Ce n’est jamais juste du sexe avec toi. Il faut toujours que tu philosophes. Écoute, c’est juste ça, rien de plus. Soit tu es une de ces personnes qui passent leur vie à aller d’un endroit à un autre dans un wagon, soit tu es un de nous. »

« Nous, les gens qui dévalisons ce wagon, » murmura-t-il.

Kressle se retourna vers lui, furieuse. «  Il nous a rendu forts. Nous sommes meilleurs grâce à lui. Soit tu es fort, soit on te marche dessus. »

Il pensa à Dovan. « Certains d’entre nous sont pires. »

«  Ne me la joue pas petite nature,  » dit-elle tout en ajustant sa chemise. « J’étais ici avant toi. C’était ici que je vivais, tu te souviens ? Les longues nuits sur les rives de la Tuskwater avant de s’enfermer dans des caravanes. Tu étais une force de la nature en colère, tout comme lui. » Kressle sourit et toucha le torse nu d’Akiros avec ses doigts de pied. «  Tout comme lui, mais en mieux : je pouvais t’avoir. »

« Il n’est plus ce qu’il était. »

Kressle haussa les épaules. « Je pense qu’il est mieux maintenant. Je pense que c’est toi qui le rend meilleur, tout comme lui vient puiser en nous et nous rend meilleurs. »

« Même si tu as raison, ça sert à quoi tout ça ? » demanda Akiros.

«  Tu plaisantes  ? Nous allons diriger la Ceinture Verte. Les Narlmarches nous appartiennent déjà. Je vais continuer vers le Nord jusqu’à ce que le Rostland puisse sentir notre morsure dans ses fesses. Nous serons comme le Pitax, mais en mieux. »

« Un royaume de bandits, » dit-il à voix basse.

«  Un vrai royaume, sans toute cette noblesse et ces beaux habits inutiles, et sans ces gens qui crèvent de faim dans les rues. Ici, soit tu te lèves et tu prends ce qui te revient ou tu ne mérites pas d’être ici. »

Il voulut dire que c’était là des rêves de jeunesse, qu’il avait déjà entendu tout ça avant dans la bouche d’hommes qui prêchaient la force mais qui se complaisaient dans la faiblesse. Il voulut dire qu’un royaume valable n’était pas un royaume où les rues ne contiennent aucun pauvres parce que les plus forts les avaient tous écrasés. Il voulut le dire, mais il ne le fit pas. Kressle était jeune. Parfois, il avait l’impression qu’elle était incroyablement jeune.

Akiros était trop vieux pour ces contes. «  Vas-y,  » lui dit-il. «  Auch voudra te voir avant que tu ne repartes. »

Elle hocha la tête. « Il a un pois chiche dans la tête mais, bon dieu, qu’est-ce qu’il me fait rire ! Tu viens ? »

Il noua ses pantalons et commença à rassembler son armure. « Dans un instant. »

Kressle ouvrit la porte de l’armurerie mais elle la referma à nouveau. Elle le regarda un long moment.

« Je veux que tu me promettes quelque chose. » dit-il.

Elle rit. «  Allez, tu ne penses quand même pas qu’une petite galipette de temps en temps et un été agréable suffisent pour que tu puisses me donner des ordres hein ? Tu n’as pas su me garder quand tu m’avais. »

« Pas un ordre, » dit Akiros. « Une promesse. »

« Oui, allez. Je t’écoute. »

« Promets-moi que, si quelque chose de mieux se présente, quelque chose de réel… je veux que tu me promettes que, si ça arrive, je ne te reverrai plus jamais ici dans cet endroit. Tu saisiras ta chance où qu’elle te mène et tu ne regarderas jamais en arrière. »

Kressle le regarda comme s’il venait de perdre la tête. « De quoi parles-tu donc ? Quelque chose ? Une chance ? »

« Tu le sauras quand tu le verras. »

Elle haussa les épaules. « D’accord, si ce truc magique mieux que tout le reste croise mon chemin, je regarderai où ça me mène. Je le promets… mais toi aussi, tu dois faire la même promesse stupide. »

Akiros toucha la hampe de son épée et pensa à Dovan. « Je l’ai déjà faite, cette promesse. »

La Geste du Chevalier Dor et ses Compagnons: Malédictions Tranchante et Liquide

Repartis à l’aventure avec de nouveaux compagnons, et de nouveaux objectifs, le Chevalier Dor profita de la route pour faire le meilleur accueil à Hilda et Thyxine. La demie-orque fut peu bavarde, mais bien plus que la belle magicienne qui restait muette et mystérieuse. La glace fut difficile à briser : seuls des épreuves passées ensemble révèleraient le véritable caractère de cette troupe fraîchement reformée.

Il ne fallut pas attendre longtemps pour que ces épreuves pavent le chemin du groupe. L’avertissement d’Arsepier se concrétisa avant même d’avoir atteint le Fort Serenko : d’un tir d’un seul, une pluie de flèches s’abattit sur les voyageurs qui rapidement prirent les armes. La source de cette fourberie ne resta pas cachée bien longtemps, lorsque la voix bourrue et abjecte de Kressle retentit pour sonner l’attaque sur les aventuriers. Durvan, sur Calagher, chargea la cheffe des Bandits avec une détermination enragée : il l’avait vaincue une fois, il la vaincra à nouveau. Jomleef sauta du cheval et se mouva tel un tourbillon de lames à travers les archers. C’est alors que les deux compères découvrirent les aptitudes de combat de leurs nouveaux compagnons : Hilda, mue par la volonté divine du Grand Cerf, abattit ses ennemis avec la force d’une Géante. Thyxine, probablement intimidée par ce premier combat, déploya des murs de brume pour couvrir ses compagnons des flèches insidieuses qui viendraient de leurs arrières. Le combat fut âpre, et difficile. Calagher se battit avec bravoure mais, encerclé par les ennemis, il sombra dans l’inconscience après avoir héroïquement mis à terre Kressle, avec son Cavalier et le Barbare. C’est alors que Durvan, mû par sa volonté infaillible de protéger son plus fidèle ami, déploya toute son adresse martiale et écrasa la tête d’un scélérat qui s’apprêta à achever son Destrier. Lâchant son marteau familial, il empoigna l’arc long dont il avait fait l’acquisition et encocha des flèches pour tirer les fuyards, qui espéraient encore faire tomber l’un ou l’autre de ses compagnons pour couvrir leur lâche retraite. Le Nain se découvrit un talent inconnu en plantant deux flèches dans l’archer, alors que les flèches de son ennemi sifflaient à ses oreilles : ce fut bien la preuve que face à une cause juste et un défenseur déterminé, rien ne pouvait se dresser.

La bataille se termina avec deux survivants : un bandit et Kressle. Embrumé par le doute, la troupe savait qu’ils ne pourraient pas la remettre à nouveau aux autorités : mais quels sommets atteignait la corruption de la cité de Restov ? La libération de la criminelle était-elle le fait d’un de ces sombres fonctionnaires pointilleux et gras de cheveux ? Celle du capitaine taciturne de la garde, voire de l’entourage du Seigneur Maire ? Leur réflexion fut brutalement interrompue par un bruit sourd de craquement d’os : l’épée de Jomleef s’était abattue sur la scélérate et lui fendit le crâne …. et le reste. Il ne resterait donc que des interrogations de cette embuscade, et la fanatique a répondue de ses crimes. Le second survivant ne leur apporta guère d’informations utiles : cette bande de brigands n’était en fait que des gros durs engagés près des Docks, sans plus de réflexions que la petite bourse qui leur avait été promise.

Forts de cette expérience collective, les aventuriers entamèrent leur mission première : la poursuite de l’exploration des Terres Volées. Chevauchant à travers plaines et collines, le groupe apprit à se connaître. Durvan sentit de bonnes affinités entre chaque membre, ce qui ne cessait de le surprendre : d’extérieur, on ne pouvait faire plus hétéroclite pourtant. Le Nain semblait aussi paradoxalement plus à l’aise depuis leur retour dans les Terres Volées : ces territoires avaient un attrait mystérieux qui promettait nombres de nouvelles surprises et épreuves. Toujours en train de se forger sa nouvelle conception de la Chevalerie, Durvan attaqua l’exploration avec zèle et prudence.

Ils passèrent près d’un troupeau d’élans mené par un Cerf Géant, signe qu’Erastil guidait toujours leurs pas. Le Cerf Géant fut nommé par Thyxine un Mégalocéros : le Nain ne cessait d’être impressionné par les connaissances apparemment sans bornes de la magicienne. Bien qu’il la trouva fort hautaine au début de leur rencontre, à insister sur ses aventures passées, force était de constater qu’elle s’était forgée un savoir presque universel sur la région. Ils attinrent la Corneille, qui bloqua leur exploration. Ils en contournèrent une embouchure avant de la remonter. Durant la nuit, de faibles et blafârdes petites créatures s’approchèrent à plusieurs reprises du camp durant le tour de garde de Durvan et Hilda. Le duo insolite les fit fuir, puis les surprit en train de fouiller dans leur tente. Le Nain réveilla l’Erudite afin d’établir le contact, puis réalisa qu’ils avaient déjà rencontrés ces créatures : c’était des Kobolds, probablement de la tribu de l’Ecaille de Suie. La sévérité de Hilda, qui n’apprécia guère qu’ils fouillent sans vergogne nos affaires, couplées à la miséricorde de Durvan, qui ne voyait en ces « draco-gnomes » que des créatures mues par des intentions inoffensives, permet à Thyxine de discuter calmement avec leurs hôtes improvisés. La Tribu de l’Ecaille de Suie était sous l’effet d’une malédiction depuis la disparition de leur statuette, « Dent Tranchante », et nul Kobold de la région ne trouverait le repos tant que celle-ci ne serait pas retrouvée. Ainsi avaient été les paroles de leur Chaman, Tartuk, qui somma ses suivants de retrouver la statue. Ainsi, l’agressivité dont se plaignaient les voyageurs de la région traduisait en fait une grande détresse dans le chef des Kobolds : bientôt, leur tribu serait vouée à l’extinction du fait de la Malédiction de Dent Tranchantes. La troupe proposa spontanément son aide pour retrouver la statue, et les deux groupes se quittèrent en bons termes. C’est en parcourant l’autre rive de la Corneille, le lendemain, que la troupe dut affronter un danger d’une toute autre nature que tous les défis précédents: au pied d’un pont en ruines, au détour d’une maison calcinée depuis quelques mois, jonchés de cadavres calcinés de canidés et d’une main sectionnée à un cadavre, une pancarte annonçait qu’ils avaient trouvé le Pont sur la Corneille. Se pouvait-il que Davik Orties ait été la malheureuse victime des Bandits du Seigneur-Cerf ? La réponse leur arriva bien assez tôt, alors que le téméraire Jomleef s’amusa à sonner la cloche qui devait l’appeler…

Dans une brume épaisse angoissante, d’un pas lourd et flasque, sortit des eaux un être ni mort ni vivant à l’aspect hideux : il dégoulinait d’eau graisseuse, répandait une puanteur sans nom et sa voix tonnait comme l’au-delà. Prêts au combat, tous furent retournés par cette horrible apparition : Hilda, protégée par sa foi, resta calme tout comme Thyxine, mais Durvan et Jomleef eurent du mal à ne pas vaciller face à cette horreur. Le Jezumbie (tel que l’avait ensuite catalogué Jomleef dans son bestiaire) se présenta comme Davik Orties, et lança une imprécation terrible : il faudrait au groupe ramener le corps du Seigneur Cerf et le jeter dans la Corneille, afin qu’il s’en délecte … Mais s’ils échouaient, c’est eux qu’il attirerait pour l’éternité dans les profondeurs de la rivière. Le Jezumbie s’éloigna alors, chacun de ses pas sonnant d’un « floc flac » qui continuerait à résonner dans les oreilles de la troupe encore longtemps après.

Ce n’est qu’après que l’imprécation de Davik Orties prit son plein effet. En proie au doute quant à l’acte de jeter un cadavre à un mort-vivant, Durvan vit Davik apparaître durant une de ses rondes de nuit. Tétanisé par la peur, ne sachant que faire, il ne pouvait résister à sa corsèque qui l’amenait juste en face de son visage. Celui-ci prononça alors des mots terribles : il jura de venir chercher le Chevalier en tous lieux s’il venait à faillir à cette mission. Ensuite, le Jezumbie le traversa et Durvan sentit au plus profond de son corps sa chaire poisseuse et dégoulinante se mêler à lui, il en avait plein la bouche, et manquait d’étouffer avant de … se réveiller au milieu de sa tente. Totalement pétrifié par les évènements, le Nain réalisa qu’il s’agissait d’une malédiction qui lui était tombée dessus, et qu’il faudrait la lever en donnant le repos à Davik Orties. Malgré les quolibets de ses compagnons, le Nain était convainc qu’il s’agissait de la bonne chose à faire : tôt ou tard par contre, il faudra bien affronter Davik Orties, et Durvan devra être fort pour ne pas vaciller le moment venu.

Ce jour-là, heureusement, le groupe put se changer les idées lorsqu’ils trouvèrent un sycomore géant au milieu des plaines. Selon les kobolds, c’est ici que se nichaient les Mites, leurs ennemis jurés. Prônant toujours une approche diplomatique, Durvan descendit en premier dans le trou qui servait de bouche d’entrée aux cavernes miteuses. Le Nain étonna ses compagnons de par sa dextérité en escalade, et arriva bien vite en bas. Il se laisse tomber dans un bruit sourd sur le sol de minuscules boyaux. Seul, dans les ténèbres, hache et bouclier à la main, il entreprit une reconnaissance pour sécuriser le périmètre … A SUIVRE …

La Geste du Chevalier Dor et ses Compagnons: La Mort des Légendes

Il est des périodes sombres dans la vie de tout Être, aussi dévoué et optimistes soient-ils. Ce sont ces jours ténébreux qui font vaciller la Foi, font trembler les édifices que chacun se construit au plus profond de son âme pour donner un sens à sa vie. Et parfois, ces ruines encore fumantes forment la fondation d’un bastion encore plus grand et résilient.

On en sait peu sur le mois de Gozran de cette année-là (mois maudit, dont même l’évocation du nom laisse un goût amer), lorsque le Chevalier Dor se remit profondément en question. Tout juste sait-on que la troupe traversa maints dangers, tels que Cobra géants et Lupidés redoutables, que la foudre des cieux elle-même s’abattit sur les héros, et que la mort faucha deux de leurs compagnons. Harlow, Prêtre de Sarenrae au Regard Sévère, tomba face aux crocs venimeux de la bête cauchemardesque nommée Xanator l’Impur, alors que Oregan, Comique Bienveillant et Généreux, succomba à l’assaut nocturne d’une meute de loups roux et sanguinaires. Abattus, le moral dans les talons, le trio survivant rentra à Restov jusqu’à ce que Lyaline, le belle Elfe qui avait voulu tenté l’aventure, laissât sa volonté vaciller et préféra reprendre ses études de bibliothécaire. Qui put le lui reprocher ? Face à la violence de ces épreuves, même le fier Jomleef ne pouvait rester de marbre et cachait sa douleur sous le vernis de gloire qui recouvrait la mort de leurs compagnons.

Durvan en fut retourné également : les semaines qui suivirent furent le temps de s’interroger sur ses réelles motivations. Il avait imaginé défendre ses compagnons tels les Chevaliers de Légende, combattant aux côtés de Dragons mythiques tout ennemi maléfique. Il avait pensé pouvoir être aussi fort que Dorin « la Flamme Rousse » qui s’enfonça au plus profond des cavernes de Kazakh-Karoum pour se confronter aux Balors démoniaques, et qui les vainquit malgré sa barbe enflammées du feu ténébreux de ses ennemis.

Après deux mois de douloureuses aventures, Durvan comprit que tout comme le feu d’un Balor, la foudre ou le venin d’un serpent sont avant tout des armes, et que la mort attend ceux qui y voient autre chose. S’il souhaitait devenir Chevalier, accomplir son devoir de protéger ses compagnons, et plus encore, le Chevalier Dor ne devra pas se bâtir une légende, mais bien affronter les dangers du monde réel. Il lui faut désormais abandonner les illusions qu’il s’était forgées, et trouver un sens profond véritable à son engagement. Il ne se présentera plus comme membre de l’Ordre fantasmé du Dragon, il en trouvera un autre si un jour il en voit un (ou même en créera-t-il un ?), un qui fera vibrer respect et honneur chez les gens, mais surtout en son âme. L’aventure n’est pas affaire de légendes mais de préparation et d’actions. Durvan était parti la tête pleine d’idéaux, il devrait maintenant la remplir d’expérience : il se formerait à tout ce que Toreg lui confiera comme talent, il se consacrerait à toutes les communautés dont Erastil lui donnera mission de protéger, et c’est par cet engagement seul qu’aucun autre compagnon ne viendra à tomber avant lui.

Oui, en Gozran, les légendes avaient été fauchées au même titre que ses compagnons. Mais d’aucuns se demandent aujourd’hui, si d’autres n’en naîtraient pas …

En effet, après avoir demandé l’assistance du Seigneur-Maire pour reformer une compagnie d’exploration, le Nain et le Gnome, duo plus qu’insolite, débarque dans la grande salle du Seigneur et attendirent l’arrivée de ce dernier, accompagné de deux personnes. Le contraste était saisissant : l’une d’elle était une grande demie-orc armurée de la tête au pied, l’autre une humaine à la beauté surnaturelle qui semblait irradier de lumière. Durvan eut un haut le cœur lorsqu’il apprit la présence de la demie-orc à ses côtés, mais il en eut très vite honte lorsqu’il fut informé qu’elle était une Prêtresse d’Erastil. Balayant ainsi ses préjugés, le Nain y vit un signe qu’il s’était engagé sur la bonne voie pour l’avenir. Jomleef paraissait satisfait, quoiqu’un peu dubitatif sur la présence de nouveaux lanceurs de sort. Le duo accueillit toutefois les nouvelles recrues à bras ouverts, et ils firent très vite leurs paquets pour se lancer dans de nouvelles aventures.


beuh

Voilà, je pense qu'il est temps pour moi de le dire : l'aventure c'est nul à chier… Plus rien ne va normalement …

Les morts ne sont pas vraiment morts !!! C'est quand même scandaleux qu'un truc tout bête comme la mort ne fonctionne même pas correctement ! Alors, dorénavant j'ai décidé que j'allais mettre un ptit peu d'ordre dans tout ça: moi vivant, ya pas intérêt à ce qu'un mort se réveille.

Hem … seulement je sais pas trop comment faire pour les laisser endormis …

J'ai trouvé une chouette technique qui m'a l'air assez efficace pour l'instant : vu que je sais pas comment faire pour qu'ils ne se réveillent pas, j'ai eu l'idée de leur casser les os des pieds pour qu'ils ne puissent pas marcher ! Comme quoi, yen a là dedans !

L'aventure c'est nul à chier !!!

Alors, jme suis toujours dit que l'aventure c'était quand même un moyen fastoche de devenir une star. On explore, on tue, on trouve des trésors, tout le monde nous aime et pif château, donzelles et tout le monde m'aime.

J'avais pas prévu qu'on pourrait mourir comme un con.

Franchement, Oregan, sa mort elle pue : tué par des renards …

J'ai décidé que, quitte à être mort comme un con, perdu pour perdu ça ne coûtait rien d'embellir la réalité. Les renards j'ai décidé de les baptiser « Les renards bondisseurs de la mort », déjà ça pète mieux. En plus sur son tombeau j'ai mis des crânes pour faire festif et montrer qu'il y avait quand même eu baston. Et enfin, si on me demande, ils étaient 30 et faisaient la taille d'un cheval.

Le pauvre … tué par des belettes … c'est con, une histoire pareille, ça l'aurait fait marrer !

Eh bien voilà, on n'est plus que trois. Lyaline chiale tout le temps, le nain parle d'honneur, de respect des morts (gnagnagna) comme quoi j'ai pas le droit de péter les rotules d'Oregan (s'il devient un zombie c'est sa faute après). Et la route a été chiannnnnte, deux semaines pour rentrer, à discuter de rien sinon que la mission sentait le pâté (un peu plus pour ceux qui étaient morts) et qu'il fallait expliquer ça à Restov …

Lyaline décide qu'elle veut se barrer. Donc, NON SEULEMENT chui en ville, mais en plus, on se retrouve à deux.

Avec mes facultés de perceptions spéciales, j'ai remarqué qu'il ne restait plus que les deux seuls qui ne savaient pas utiliser de magie : l'alchimiste, le rebouteux, le comique et la beauté se sont tous barrés. Plus le temps passe, plus je me dis que la magie apporte pas mal de conneries.

Bon, sinon, voilà, on s'est pas mal emmerdé quoi. Y zont décidé de nous filer deux nouveaux, une grande balèze et une vieille zarb'. J'aime bien la grande, quoi que je me dis qu'avec sa taille elle doit être souvent gênée …

Au risque de me répéter, mais quelle chierie l'aventure !

Pas deux jours qu'on est repartis et voilà Kressmoule et des potes qui viennent essayer de nous tuer ! Alors, Arsepier le peureux avait bien décidé de nous prévenir qu'elle s'était enfuie, mais je pensais pas qu'elle reviendrait comme ça nous attaquer ! Bon, blague à part, on leur a explosé la tête. Ya la nouvelle grande Grucilda je crois, qui voulait garder Kressmoule en vie, donc j'ai vite donné un ptit coup d'épée bien placé pour être sûr que jamais on se la recoltine.

Les autres ont râlé.

M'épate toujours quand les gens sont pas capab' de reconnaître l'intelligence quand elle s'exprime en face d'eux.

Bon sinon, Grucilda a dit que péter les rotules des mots ça marchait pas, c'est con, on m'aurait dit ça avant que j'ai tout fini me serait moins saoulé à le faire ! Du coup j'ai pensé à un autre truc : vu que les morts on dit qu'ils « se réveillent », la seule chose à faire pour qu'ils restent en dormir c'est de leur boucher les oreilles pour pas qu'ils entendent l'appel du mage noir qui veut les réveiller !!! Donc maintenant, prochain coup, je leur enfonce des trucs dans les oreilles pour être sûr que jamais on puisse les réveiller, héhéhé.

Voilà, j'espère que je vais recommencer à vivre des supers aventures, sinon j'aurai plus rien à écrire d'épique et ça risquera de me saouler !

Voir du pays !

Haaaah, l'aventure ! Ya pas à dire, ça dépayse. Quand jme rends compte de tout ce qu'on a fait ces derniers temps, on dirait qu'une année s'est écoulée ...

24 Pharast au 1er Gozran

J'ai dû être trop dans l'aventure ces jours là, j'ai pas pris une seule note des choses fabuleuses qui me sont arrivées. Parfois je me demande si je suis pas ébloui par mon talent, jusqu'à en avoir des pertes de mémoire, ça peut arriver ...

2 Grozan

On veut partir, mais il y a de l'orage...

Finalement on part, vers l'ouest.

Fichtre ! De la terre a été retournée au pied d'un arbre ! C'est sûrement là où les paysans qui venaient au marché d'Oleg ont caché le pognon ! Et ... il y a un coffre vide. On se casse, c'est nul ici.

A un moment on arrive chez la fée tektktikonik qui nous fait une blague, son pote dragon apparaît et on se rend compte qu'il est pourrave. Donc on se barre, elle est pas intéressante, cette fée.

3 Gore-san

Il fait 10°, me demandez pas comment jle sais, jle sais c'est tout ! C'est ça d'être génial. Le nain en profite pour nous parler de la montagne de Guldur chaud boulette le bouffeur de marteau ... jsais plus qui c'est...

Finalement on tombe sur un clodo dans une cabane près de la rivière. Genre gros clodo quoi. alors on lui dit "ouais t'as l'air d'un clodo, barre toi d'ici". Et le gars "non jveux pas, je boude". J'ai jamais vu un mec aussi borné de toute ma vie !!! Le gars se barre de Restov pour chercher son oncle Miles Brandy (encore un nom d'alcolo si vous voulez mon avis). Il le trouve pas, parce que son oncle est parti chercher un sanglier serpent avec un nom à coucher dehors "Taztutrucmème" parce qu'on a 400 po si on le bute (il est à moi !!!). Bref, le gars a pas trouvé son oncle et c'est trop la honte donc il veut pas bouger ... gros handicapé ! Mais au moins on est au courant pour le sanglier.

4 grouillant

On décide de longer l'épine au cas où il y ait d'autres clodos qui y vivent, on trouve des framboises et on arrive à la source de l'Epine, ce qui est bien moins intéressant que cela en a l'air.

On trouve un espèce de gros tas de bois avec un mec broyé bien décomposé, pouf !On en profite pour récupérer ses affaires, chui sûr que c'est ce qu'il aurait voulu de toutes façons (mis à part crever écrabouillé peut-être ...)

5 gropan

Il s'est pas passé grand chose d'intéressant au gué de l'épine, sinon qu'il faut encore éviter un orage.

6 Gozan (MAIS QUEL MOIS AVEC UN NOM DE MERDE !!!!)

On sort des bois à l'ouest pour aller vers des collines et plusieurs fois on doit faire demi-tour pour éviter les vallées encaissées. On trouve un truc, genre un trou dans le sol, et durvan cherche de la fiente de gobelin (j'ai dit qu'il était fou). Dans le trou dans le sol il y a des cailloux qui brillent et c'est de l'or !!!!!!

7 du mois à la con

On a vu un arbre frappé par la foudre, qui ressemble à une main qui sort du sol ... on aurait dû aller voir de plus près chui sûr qu'en fait c'était un monstre endormis dessous ... on aurait pu le buter !

8 truc

Harlow fait son intéressant et repère une descente troueuse dans le sol. Genre un truc creusé mais bouché avec de la roche, du coup il faut s'enduire de graisse pour passer. Bien sûr c'est Oregan qui s'empresse de se couvrir de graisse pour huiler ses muscles inexistants et impressionner Lyaline, ce qui marche vaguement pas. Du coup on dégage une entrée.

Dedans ya un genre de poudre au mur et des clodos des grottes, mais eux ils avaient l'air trop cons pour parler. En plus, ils vivaient dans des tas de bous dégueulasse, donc ya rien à faire.

Harlow .- Que mon dieu te crame la gueule !
Durvan .- Je te défie ! (je me demande bien comment le clodo a compris ça)
Lyaline .- Lumières dansantes !!!
Jomleef .- J'explose tout parce que je gère


Après avoir passé BEAUCOUP (trop) de temps dans cette foutue grotte ! On se décide finalement à sortir !!!

9 chosan

Il fait super chaud ! c'est nul à chier !

On distingue un gros monticule qu'on décide de baptiser "la grande motte", mais nous constatons finalement qu'au dessus il y a un trou qui pue.

Dégaination de l'épée : il y a un GROS serpent dans le trou qui pue !!! Une bouche d'un diamètre plus grand que Jomleef !!! Des écailles d'un noir sombre (nikel pour faire des bottes), un genre de cobra impérial grabataire de l'extrême ! Jme souviens plus de tout mais Harlow et Oregan se font mordre, moi je défonce le cobra. Et finalement Durvan et Lyaline décident de sucer les souffreteux pour faire sortir le poison.

Harlow meurt ... C'est con, mais finalement on a un trou qui pue génial pour l'enterrer donc, cool !

Dans le trou qui pue on trouve un cadavre momifié de meuf, et une prime pour la tête du serpent !!! (super mais niveau logistique pour déplacer la tête on y repassera, en plus il a un nom ridicule Xanator l'impur, pourquoi pas Scorbut le tueur tant qu'on y est ???).

Finalement, vu que les autres veulent pas mettre Harlow et Machine dans le trou qui pue, on doit creuser une tombe. Moi je voulais mettre la tête dessus pour faire festif mais les autres voulaient pas.

10 chosun

On va chez Bokken pour voir s'il a pas de l'anti-poison, mais non.

11 machin

On va se reposer chez Oleg parce qu'Oregan est vraiment en train d'essayer de crever lui aussi. On parle un peu de ce qu'on a trouvé aussi, bilan:
- le clodo est content d'être clodo
- le cadavre sous le tas de bois on sait pas vraiment qui c'est, mais ça pourrait être le fou des pièges
- le vieil édit est ptet plus valable (DEG !!!!)
- la meuf momifiée c'est Wanda.
- le machin brillant c'était de l'or !!!
- la poudre de la grotte aux clodos on sait pas, bouhhhhh c'était ptet de l'or noir ...


Ha et il faut faire attention aux remontées de trolls, c'est quoi ce concept à la con ? Genre ya des trolls qui font des remontées ? Mais des remontées de quoi ??? de pente ?

12 groseins

Je fait une première paire de bottes, mais elle est moche.

13 grozan (ya un mec qui m'a dit comment écrire le mois à la con)

Je fais une belle paire de bottes, bref, je m'emmerde sec !

14 grosan grozan

Et donc, nous revoilà partis à l'aventure, de brillants et fiers gnomes, et quelques grands aussi qui essayent de ne pas être trop ridicules, Oregan fait ce qu'il peut quoi. Lyaline est brillante, mais ça c'est parce qu'elle balance des boules de lumière tout le temps...

15 grozan

Il fait frais la nuit, et on est dans la plaine. Je sens qu'on m'observe !! Et, surprise !!! Ya un sculpteur fou qui a sculpté plein de bestioles trop réalistes, cool, mais vite chiant.

Bon on continue à avancer et on trouve un buisson de mûres, et caché sous le buisson il y a un trou de cadavre qui-ne-pue-plus-parce-que-trop-vieux.

ON VA CREVER !!!!!! Au début jme suis dit, cool un cadavre, on va pouvoir prendre ses sous, puis après jme suis souvenu: les cadavres ça se réveille pour se buter si t'y fais pas gaffe !!! On trouve un anneau magique sur le truc mais pas moyen que je reste à côté ! Ils veulent qu'on dorme près du cadavre qui va nous buter ! Je les laisse taper leur tente près du tueur et je mets la mienne à bonne distance pour avoir le temps de sortir mon arme et buter ce truc quand il arrivera pour me tuer.

666 groze mort !

Je suis encore en vie ...

On se casse de ce coin nul et on commence à entamer la visite d'une chouette plaine bucolique. Ya des fleurs, des abeilles, des papillons, des fleurs si joliiiiiies. Puis on remarque qu'il va y avoir un blizzard ! Mais on est un peu trop shootés pour s'en apercevoir, il y a jamais deux fleurs identiques, c'est trop beau, on est vraiment en plaine, on arrivera jamais à la forêt, on va crever ...

17 grozan

Finalement chui pas mort. Faut que j'arrête de flipper, ça fait fillette.

En plus ya qu'un ptit mètre de neige qui est tombé, rien de grave en fait, mais vu que ça caille les autres (pas moi hein) décident de rester sous tente pour pas avoir trop froid, donc on recommence à se faire chier ! En plus, Durvan à la grippe.

18 grozouille, c'est reparti ?

A l'aventure compagnons jme suis coincé dans une maison

19 Pharast

La vie d'aventurier c'est pas que marcher !!!

J'aime pas la ville …

Attendre dans un couloir pendant des heures qu'un abruti qui sait même pas manier une hache vienne : GHAAAA ! Au bout d'un moment j'en pouvais plus, heureusement que beauté-fatale et le rebouteux non plus : on a pu se casser de ce bled !

Durvaille et Arsebouffegratoschezlesaldori sont revenus d'avoir été invités par un genre de célébrité, visiblement on aurait dû venir avec car ils ont pas fait une trop bonne impression …

Sinon au soir, je crois que j'ai compris pourquoi j'aimais mieux dormir dehors … Ces rats veulent tous notre argent ! Mais au moins les rats y z'en auraient rien à foutre, justement ! En résumé, je pense qu'on a tous fait au maximum de nos capacités personnelles :

La bonnasse : elle est tellement bonne qu'elle se fait agresser. Le champion : il championne tellement que son dragon personne peut le piffer. Le prêcheur : il s'est dépréché de repartir Moi : chui passé inaperçu !!!! scandaleux !

Il est tard et je vais aller me coucher … la ville c'est NUL !

20 Pharast

Je crois que j'ai pas insisté sur le fait que J'AIME PAS LA VILLE !!! De un, ya trop de monde, et faut tout le temps aller à plein d'endroit différents pour faire des trucs. De deux, va donner un coup d'épée sur un mec quand ya 32 personnes autour qui ont rien à faire là et qui gênent. De trois, va suivre un blaireau qui te saoûle quand justement ya blindé de monde !!!

Bon sinon, on a essayé d'être meilleur dans l'histoire de la taverne, en allant plutôt sur le Cerf Noir. Je crois qu'on a été bons là, personne a vu que j'étais pas un humain déguisé ! Mais finalement on n'a rien appris, et pour une fois le groupe a été d'accord : cassons nous de cette ville à la noix !!!

21 Pharast

Trop bien, l'aventure recommence.

22 Pharast

J'adore me promener, les arbres qui bourgeonnent, la verdure qui repart tranquillement. On sent la fraîche bise sur son visage, on voit la journée évoluer au rythmer du soleil.

23 Pharast

J'ai vu des oeufs papillon sphinx colibri aujourd’hui, c'est assez difficile à voir ! J'aurais pu passer ma journée à observer toutes les variétés d'insectes présentes ici, mais les autres auraient encore râlé !

24 Pharast

Bien ! Enfin on me laisse regarder tranquillement la nature. J'ai remarqué assez rapidement qu'il y avait un genre de serpent immense qui traînait dans la région. Tout ce qu'on aurait pu faire avec une peau de cette taille là !!!! J'espère qu'il va venir nous trouver pendant la nuit. Je l'ai pas dit aux autres, mais j'ai passé mon tour de garde à faire des ptits bonds pour qu'il sente les vibrations et vienne… ça n'a pas marché … j'aurais plutôt dû demander au nain de faire ça, il a plus de poids.

25 Pharast

Toujours pas de serpent ! Il se terre le coquinou, je pense que je lui ait fait peur hier soir.

26 Pharast

Ici ya juste une blinde de chevaux. Je comprends pas trop la fascination des hommes pour les chevaux, ce machins immenses servent à rien, c'est inutilisable, je pense qu'il faudrait que tout le monde commence à utiliser des poneys, ou des sangliers … ou des chiens … ou des loups … ou même des gros rats … ou des genre de gros serpents comme celui qu'on a vu …

… ou même des araignées géantes !

On a croisé chilubulublu. Sympa la discussion « bolououloulouboulou », ha et aussi à un moment il nous a demande de « goulouboulou gouboulou » et on a dit « OK ». Puis Durvan, qui visiblement a pris débile en troisième langue et a tout compris, a demandé si Boulou pouvait nous faire un antidote, et il a répondu « julouagoulou », ce qui doit signifier un genre de oui…

27 Pharast

Encore de la plaine. Il y avait un genre de cheval blanc dans le fond. Oregan dit que c'est une licorne, cool ! S'il y avait des poneys licorne ça pourrait faire des chouettes montures de gnome … Je me demande si un jour dans ma vie j'en croiserai …

Tiens et en parlant de montures, il y avait des araignées sympa comme tout qui trainaient dans un coin. Mais elles étaient revêches, impossible à dresser les sagouines ! Après les avoir explosé, je suis descendu dans le trou, accompagné du prêtre. Alors là, ya des milliard de petites araignées qui m'ont sauté dessus et ont commencé à me mordre !!! Impossible à faire partir ces trucs là ! Ils m'ont foutu le feu, mais avec le recul j'ai réfléchi à un truc génial : vu qu'elles sont petites, elles ont de plus petits poumons … il doit y avoir moyen si je me jette dans un sac fermé de les étouffer pendant que je retiens pas respiration … Ou dans une bassine d'eau, pour les noyer …

Tristesse d'un comique

Pharast, 19, seul dans une chambre sombre ...

J’ai pris la décision de transcrire mes pensées tellement elles me submergent et que j’en subis un conflit intérieur trop intense qui me détruit à petit feu.

Tout à commencer voilà un petit mois, suite à un recrutement pour un travail pour la ville de Restov, j’ai rencontré des compagnons d’armes.

A n’en pas douter, mes nouveaux compagnons semblaient avoir un cœur bon, du courage et des compétences.

Je ferais un résumé très rapidement des trois premières semaines, nous sauvions Oleg d’une mort certaine contre des bandits, il était le patron du comptoir d’Oleg d’où nous devions commencer nos explorations.

Deux bandits furent capturés pendant cette attaque, Happs qui démontra sa haine, sa méchanceté, sa cruauté. Il fut pendu haut et court. Le second bandit s’appelle Hakmir et rapidement, je compris que cette personne n’avait aucun fond mauvais, il avait été au mauvais endroit, au mauvais moment. Il avait été rejeté par ses pairs et avait été recruté comme bandit.

Certes, ses actes ne sont pas oubliés mais plus je le connaissais, plus je me disais que son histoire aurait pu arriver à l’un de nous. Mes compagnons n’avaient pas la même vision que moi, nous eûmes de longues discussions sur son sort et je parviens à le maintenir en vie mais prisonnier.

Je dus refreiner à plusieurs reprise Oleg qui ne désirait qu’une chose, le pendre.

A force de persévérance et sous ma surveillance, Hakmir fut mis à l’épreuve afin de prouver son repenti. Je n’avais que peu de soutien de mes compagnons mais au moins, la pendaison avait été mise de côté. Hakmir travaillait dur la journée au profit du comptoir et le soir, il était enchainé. Nous avions de longues conversations, le gars n’avait eu guère de chance.

Après une semaine, des gardes arrivèrent et la situation se dégrada. Hakmir faillit être exécuté sans aucune compassion mais je fus très agréablement surpris par mes compagnons qui me soutinrent presque tous, Hakmir fut banni du comptoir.

Nous lui installâmes une tente à l’extérieur, je lui fournis de la nourriture et de quoi se défendre.

Deux jours plus tard, je fus récompensé par tous mes efforts ! Hakmir déjoua l’infiltration de deux bandits dans le comptoir. Il fut libéré, il reçut de quoi vivre et s’envola. Depuis, mes pensées sont parfois pour lui.

Nous poursuivîmes les bandits dans leur campement, après un combat remporté in extremis, nous capturâmes deux bandits, Kressle, la chef et un bandit se nommant Brand.

Il semble que l’exemple d’Hakmir n’ait pas apporté la lumière à mes compagnons, du moins une partie. Je suis responsable d’avoir fermé les yeux, d’autoriser tacitement les tortures sur un homme, une créature vivante.

Heureusement, Jomleff et Durvan comprirent que la violence n’apporterait rien, ils l’éloignèrent d’Harlow, son bourreau, ils commencèrent à communiquer avec Brand, le rassurer, à le considérer comme un être de vie.

Je vins les aider, mes compétences sociales sont indéniables et à nous trois, nous sommes parvenus à établir une relation avec le bandit. Sa mort ne nous apporterait rien mais sa libération pouvait nous amener une réputation indéniable, nous pouvions envoyer un message aux bandits, repentissez vous et recommencez une nouvelle vie.

Les choses se gâtèrent franchement lorsque nos autres compagnons apprirent notre accord, sa libération, je fus le seul à maintenir ma position, Jomleef et Durvan renièrent leur parole. Cela m’ébranla intérieurement.

Je ne lâchai pas le combat pour sauver Brand, je donnai mon cheval et une partie de mon argent.

J’étais bien seul à vouloir sauver une vie même si cette personne avait commis des actes répréhensible, nous avions aussi les mains rouges de sang.

Je fus mis à l’écart, j’avais tous les défauts, j’étais l’homme qui avait commis un acte odieux, j’avais volé le groupe, je vivais sur le compte du groupe, je ne cherchais qu’à m’enrichir, à prendre ce qui étais des plus précieux. Le barde comique était mort, il ne ferait plus rire si facilement.

Nous nous dirigeâmes vers Restov pour y déposer Kressle, personne ne me parla sauf pour me faire des reproches, se moquer de ma bonté. Je ne comprenais pas cette nouvelle haine contre moi ! Bientôt, mes compagnons me pendraient en me montrant leur fameux papier autorisant tous les actes les plus vils !

Alors que j’aurais été utile avec mes capacités sociales, on me laissa, tel un palefrenier, à surveiller les chevaux, on me soupçonna presque de distribuer le trésor du groupe aux pauvres. Personne n’avait plus confiance en moi.

J’avoue que je ne sais pas si je dois continuer avec ces compagnons, pourrais-je vivre en bafouant mes préceptes ?

Les futurs jours allaient être très pénibles et décisif.





11 au 14 Pharast, mal de tête persistant

Pour une fois, les pages du journal sont peu fournées, le gnome a griffonné quelques lignes, mais les tâches de sang parsèment l'ensemble des lignes.

11 Pharast: Ya des relous chez Oleg



Tout est dans le titre, me saoulent ces abrutis qui commencent à nous critiquer ! Enfin, jl'ai joué diplomate en prenant un tit jeune sous mon aile pour aller explorer demain. Histoire de montrer que jsuis sympa. Il fait dégueulasse et on est obligés de monter une tente dehors pour Hakmir parce qu'Oleg veut grave lui péter la gueule (tu me diras moi j'aurais pas demandé l'autorisation et il se serait pris une mandale le gamin).



Et voilà ! On a laissé le barde décidé et Hakmir va se tailler avec 1 cheval et 5 po ! Bientôt on leur fait un massage en prime pour qu'ils ne stressent pas !!!

12 Pharast: On fonce !!!

Hop, on se lève pour partir explorer et ... ya 2 bandits qui étaient en fait dans le comptoir et veulent s'enfuir !!!

La suite est complètement incompréhensible, il semble que le gnome ait tenté d'écrire sur le cheval durant la poursuite



13 Pharast: Un ptit coup dans le dos.

On a passé la nuit à se reposer pour éclater les bandits qui fuient, mais ça pue tout ça: on a vu qu'on entrait dans un genre de repère et que le camp ne devait pas être trop loin...

Ha ! Hypothèse vérifiée: chui sûr que le camp est de l'autre côté de la rivière ! On a décidé d'aller au soir pour les exploser, en profitant de l'obscurité pour les surprendre au mieux.

Le reste de la page est laissé vierge

14 Pharast: On va pouvoir se remplir la panse !

Bon, j'ai dû attraper une maladie du cerveau, ya pas d'autre explication ! Tout la journée d'hier est vaseuse, je suis sûr que c'est lorsque je m'énerve et que je détruis tout. Enfin, je suppose donc que grâce à moi, on a gagné et on a récupéré plein de butin. Double bonne nouvelle: ce matin on a récupéré des navets et un sanglier !! L'aventure c'est génial quand même.

La Geste du Chevalier Dor et ses Compagnons: 11 au 14 Pharast - la Pénombre des Héros

Trahison ! Ces vils brigands n’ont décidément aucun scrupules, mais toujours la vilénie finit par se découvrir et se payer.



Alors que un groupe de mercenaire envoyé par le Seigneur-Maire prirent leur quartier dans au Comptoir d’Oleg, le groupe défendit ardemment Akmir, qui fut leur prisonnier. Oregan fut le plus virulent à ce sujet, et obtint gain de cause avec l’appui de Durvan. Peu faisaient confiance à Akmir, mais les deux compagnons étaient convaincus qu’il s’agissait d’un bon bougre. Harlow finit par leur donner son soutien, et sa sagesse le commanda d’également donner une chance au repentir de l’ancien brigand : le groupe d’aventuriers lui fit don de quelques pièces d’or et d’un cheval capturé durant la bataille.



Le lendemain, leur bonté leur donna raison. Alors que le groupe se prépara à s’aventurer dans les terres sauvages pour guider un des mercenaires dans les alentours du fort. Deux inconnus bien peu bavards abusèrent (vous comprendrez plus tard) de l’hospitalité d’Oleg. Alors qu’ils chevauchèrent vers l’Est, Akmir devint blème juste avant son départ : il s’agissait de ses anciens collègues, des brigands sans aucuns scrupules !



Immédiatement, le Nain et le Gnome prirent les choses en main et enfourchèrent Calagher pour se lancer dans une poursuite effrénée des malautrus, alors que le Groupe rassembla ses effets pour une expédition improvisée à la poursuite de Kressel et ses sbires. Durvan et Jomleef parvinrent jusqu’à la lisière du bois aux Araignées, lorsqu’ils décidèrent d’attendre le reste de leurs compagnons. Ils s’enfoncèrent ensuite unis dans la forêt, afin de traquer ensemble la bande de ripoux. La traque fut longue et pénible, mais tous se concentrèrent sur leur objectif : trouver le campement des brigands. A tour de rôle, chacun décelait quelques indices qui les firent approcher d’une rivière. Au bout de deux jours de traque, ils arrivèrent à une rivière calme et paisible.



Au bout d’une petite demi-journée d’exploration, le flair des aventuriers indiquait que les brigands devaient être de l’autre côté. A la tombée de la nuit, la troupe décida d’orchestrer une avancée : Durvan et Jomleef, en première ligne sur ==Calagher, suivi de leurs compagnons archers près à décocher, de Lyaline l’Ensorceleuse qui déploya une brume pour les protéger et enfin, Harlow le prêtre prêt à supporter la bataille.



Car c’est là qu’elle commença, dès que le sabot de Calagher foula le sol par-delà la brume, 4 flèches furent décochées sur les cavaliers. Durvan, absolument pas gêné par la pénombre, perçut 6 ennemis près à leur foncer dessus. La troupe se tint prêt, cachée dans la brume, alors que le gnome et le Nain firent fièrement face à leurs ennemis. Jomleef fit même bien plus que ça, il chargea furieusement droit vers la cariole qui protégeait deux ennemis, et dégaina sa gigantesque épée pour leur trancher les jarrets. Harlow, après une évaluation tactique, entreprit un contournement afin de mieux jauger de la situation. Quelle ne fut pas sa surprise de trouver 4 autres lâches se cacher dans les fourrés : ils ne lui ferait pas de cadeaux.



Heureusement, couverts par la pluie de flèche de ses compagnons archers, Durvan chargea les embusqués sur Calagher et se tint aux côtés d’Harlow. De nouveau équilibré, le combat poursuivit son cours jusqu’à ce que Kressel se dévoile, et ordonne à ses sbires d’une voix grognarde de dépecer nos héros.



Et là, le malheur s’abattit sur le groupe : surpris par la fureur des bandits à défendre leurs chef, une pluie de flèche s’abattit sur Jomleef qui tomba, non sans entraîner ses ennemis au corps à corps dans l’inconscience. Alors que Harlow et Durvan repoussaient les bandits de leurs côtés, les archers firent de leur mieux pour les couvrir. Toutefois, le Chevalier Dor eut une certitude absolue : nul de ces vermines ne se rendrait tant que leur chef serait debout. C’est alors qu’il chargea Kressel, hache et bouclier à la main, la défiant en combat singulier. Bien sûr, un cœur aussi vaillant ne peut que se confronter à la pire des lâcheté : Kressel, acceptant le défi, fit rassembler ses hommes autour du Nain. A 4 contre 1, blessé, harassé et seul en première ligne, l’ombre de la Mort planait sur le Chevalier.



C’est dans les moments les plus sombres que se révèle la plus grande Noblesse d’Âme. Que Desna soit à jamais louée, car la lueur trompeuse de ses étoiles fit que dans les prochains affrontements, bien peu de flèches attinrent nos héros. Et c’est également grâce à elle, que Durvan survécut malgré l’acharnement des coups de ses multiples assaillants.



Mais ce ne fut pas de la première ligne que vint l’action décisive. Lyaline la Brave, avança sa brume afin que tous puissent se rassembler autour de Jomleef, qui fut sauvé et remis sur pied par Arsepier et Harlow. Ensuite, la belle mais terrible ensorceleuse étourdit tous les ennemis autour de Durvan, qui tombèrent à la renverse sous sa puissante volonté magique. Les archers, sentant la fin approcher, décochèrent une dernière ligne de flèches en sa direction. Une l’atteint en plein dans le c** (dos ? dans la version officielle, oui) : la douleur fut trop grande et elle tomba inerte au sol. Oregan couvrit immédiatement sa compagne d’arme du mieux qu’il put, ne la quittant pas d’un pouce. Arsepier découvrit le stratagème des archers embusqués et commença de les débusquer à coup de flèches, tandis que le Nain et Harlow achevaient les bandits restants et faisaient de Kressel leur prisonnière. Il y en eut bien un pour fuir, mais c’était sans compter sur Durvan et Calagher pour l’amener à la justice. La poursuite à travers bois fut longue et éprouvante, surtout pour le bandit, mais la détermination du Chevalier Dor s’abattit sur le misérable telle le cimeterre de Sarenrae sur tout malotru.



Ainsi s’acheva le combat de nos aventuriers. C’est cette nuit-là, que la troupe d’explorateurs brilla tels des Héros. Ils ne s’arrêtèrent pas là : leur seul prisonnier conscient daigna, après avoir été convaincu par l’arrachage de scalp de ses amis sous ses yeux, de montrer au héros le campement des bandits. Alors que le Nain préparait déjà ses préparatifs pour camper dans le bâtiment en ruine, Harlow et Oregan dirent que l’endroit portait une bien mauvaise réputation : un Temple dédié à une divinité impie où, il paraîtrait, qu’un homme avait disparu sans jamais trouvé trace. Oregan nous raconta les dires de son père, qui savait qu’une trappe était cachée sous le temple. Malheureusement, la trappe était depuis longtemps comblée. Que se cachait-il là-dessous ? Peut-être qu’un jour les aventuriers y reviendront. Mais aujourd’hui, harassé par leur combat, ils cherchèrent un lieu pour se reposer puis repartir vers le Comptoir d’Oleg.



Le retour, fort heureusement, fut plus calme que l’aller. On soignait les blessé, on racontait ses exploits de bataille, on narguait ces bandits déshonorés. Lorsque le comptoir était en vue, Kressel était en train de revenir de ses longs jours d’inconscience et tous les aventuriers furent de nouveau prêts à affronter ce qui se dresserait sur leur route.





La Geste du Chevalier Dor et ses Compagnons - 28 Callistril au 3 Pharast- En Callistril, ne te découvre pas d’un fil ; en Pharast, sors ton arme d’hast

Le groupe partit donc vers l’Ouest, après une brève incursion au sud de l’ordre de quelques mètres. Comme promis, la route entre le fortin et le comptoir étaient un amas de terres en friches boueuses, dans lequel la route traçait son sillon sinueux vers l’inconnu. Alors que la troupe poursuivait son chemin, l’épreuve des éléments tant redoutée leur tomba dessus.



Tomber fut le mot, alors qu’ils repérèrent au loin des nuages menaçant et un vent qui se levait, ni une ni deux, chacun contribua aux préparatifs : étendre la tente en protection, trouver un coin suffisamment solide pour s’y coucher. Il ne fallut pas une petite heure avant que la Tempête ne déverse ses torrents d’eau sur les aventuriers, et que le tonnerre gronde dans la plaine et s’abatte a plus proche du groupe. Après cet épisode heureusement fort bref, ils purent continuer leur chemin.



Sur la route, un chariot abandonné fut repéré par les éclaireurs : il n’y restait rien, si ce n’est des traces de brigandage. Babioles éparpillées, traces de sabotage et combat, point de doute : ils se rapprochaient des terres du brutal Seigneur Cerf. Leur mission prit soudain corps, et ce chariot dévasté ne fut que le sombre présage de leur rencontre à venir.



Vinrent alors les premières nuits à la belle étoile, oserait-on dire en ce froid et pluvieux mois de Callistril. Heureusement, la 1ère fut calme, malgré une distraction d’Oregan le Comique : Durvan sut alors qu’il faudrait améliorer l’organisation du groupe, car un assoupissement mal placé, ou une erreur individuelle malencontreuse, et l’ensemble du groupe pourrait venir à être menacé dans une situation critique. Les bandits ne leur feraient pas de cadeaux, ni la nature sauvage des lieux.



Cela, ils l’apprirent lorsque durant la deuxième nuit, Oregan réveilla le Nain : il avait perçu des ombres tapies autour de leur feu de camp. Suspicieux, Durvan empoigna sa hache et son bouclier, pour se rapprocher de la direction que lui avait indiqué le comique. Ce n’est que lorsqu’il fut à côté de Calagher qu’il remarque les formes se mouvoir, et bondirent des ténèbres. Prêt au combat, ce n’est pas moins de 3 loups qui le chargèrent, alors que les autres se réveillaient. Se défendant contre les crocs acérés de ces animaux sauvages, sans armure et n’ayant que son courage pour de défendre, le Nain mit à terre les deux animaux qui l’agressaient. Heureusement, il ne dut pas faire face à la situation seul, et le feu nourri de ses compagnons fut d’une aide précieuse pour combattre la menace lupine : Oregan et Arsepier décochèrent des traits qui transpercèrent de part en part ls loups. Blessé, le Nain réalisa alors qu’une armure plus légère serait une bonne idée pour les nuits à venir : après tout, le groupe ne pouvait compter que sur ses capacités de vision pour se reposer en toute sécurité. En voyant le gnome sortir de la tente pour dépecer les cadavres, il se dit qu’une armure de cuir ferait certainement l’affaire.



Toutefois, point de tergiversations, car la route devait les mener aujourd’hui au point de départ de toute leur exploration : le fameux Comptoir d’Oleg. La troupe ne put s’attendre à ce que l’aventure commence en fait bien plus tôt, alors qu’ils approchèrent du comptoir fortifié. Entendant, au loin, des cris de femme épleurée et terrifiée, Harlow et Durvan partirent au galop sur leurs fiers destriers pour porter secours à Svetlana, qu’ils decouvriront plus tard être la femme d’Oleg. Le robuste Jomleef détala à la vitesse de la tempête et courut droit vers le comptoir, Lyaline et Oregan pressèrent le pas alors qu’Arsepier couvrit les arrières, méfiant, en gardant le maigre et pourtant indispensable trésor du groupe : la mule.



Arrivés devant l’entrée du bastion d’Oleg, car c’était bien une place légèrement fortifiée, Durvan découvrit une troupe de gardes en train de pendre un homme. Un homme à cheval braillait des ordres alors que deux autres retenaient une femme qui s’époumonait à implorer de l’aide. Devant ce spectacle, Durvan se présenta comme envoyé de Restov, et exigea des explications quant au prétendu jugement qui était rendu en cette entrée de Comptoir : ce dernier élément le rendit perplexe et méfiant, et pour parer à toute éventualité, le Nain fièrement dressé sur son destrier, avait sorti son intimidant Marteau à Long Manche. Ne pouvant clairement distinguer les insignes de ces gardes, et devant la brutalité dont ils faisaient preuve, Durvan ne pouvait rester de marbre.



Quelle ne fut pas sa surprise lorsque les hommes ne dirent pas un mot, mais sortirent les armes directement avant de se diriger, menaçants, vers le Chevalier. Après une dernière sommation, il fallut bien se résoudre à accepter les faits : ce n’était point des gardes, mais des brigands ! Ils avaient fait main basse sur le Comptoir ! Le combat s’engagea, et il fut difficile : Durvan et Calagher prirent le contrôle de l’entrée du comptoir, occupant trois de leurs ennemis durant tout le combat. Brutaux, vicieux, les bandits ne firent aucun cadeau au destrier et voulurent le faire passer de vie à trépas. Combattant vaillamment aux côtés de son chevalier, le duo mit à terre deux de ses ennemis, avant que Durvan mette le pied au sol et ordonne à sa monture mortellement blessée. Pendant ce temps, Harlow fonça comme le tonnerre à travers les lignes ennemies et coupa la corde du pendu. Pris en tenaille par de multiples ennemis, il combattit vaillamment pour protéger les victimes des brigands. Il tomba sous les coups, peu avant que Durvan et Jomleef ne puisse le rejoindre. Ce dernier arriva comme une tornade pour submerger les ennemis encore vivants, et leur couper les jambes sous les pieds. Mais qu’en est-il de l’arrière garde, les archers et l’ensorceleuse ? Ils durent faire face à un ennemi monté redoutable, les cribla de flèche en profitant de sa mobilité supérieure. Lyaline passa près de la mort alors que les flèches des archers sifflèrent pour atteindre le malandrin. Ils durent user de leur magie pour le défaire, et heureusement, il tomba sous les coups de force que proférait leur bravoure. Seul un bandit, n’écoutant que son âme de couard, prit la fuite à cheval lâchement alors que la troupe s’occupait déjà de tous les blessés.



Quoique confuse et chaotique, la victoire du groupe sauva deux vies ce jour-là : Svetlana, et Oleg lui-même. Le prix fut lourd, car plusieurs d’entre eux durent rester alités pendant des jours, mais la récompense était incommensurable : le Comptoir d’Oleg était sauvé, et ses propriétaires saufs. Désormais, ils n’auraient plus à se soucier des rapines et autres rançonnage. Leur mission avait débuté : débarrasser les Terres Volées de ses mauvaises herbes les plus tenaces, les hommes du Seigneur Cerf. Après avoir interrogé un survivant, Hakmir, Oregan et Durvan apprirent que la petite bande de brigands du secteur était dirigé par une redoutable et violente femme armées de deux haches. Les aventuriers firent preuve de miséricorde, et convinrent le bandit prouver son repentir en réparant les torts qu’il avait fait à ses victimes. Seul l’avenir leur dira si cette miséricorde sera récompensée. Barricadé dans l’auberge, un destrier et deux membres mortellement blessés, le groupe fit halte au Comptoir. Ils organisèrent leur défense et planifièrent leur arrêt forcé. Que leur réserveront ces Terres Sauvages, alors qu’à leur seuil-même, ils durent déjà batailler pour arracher une première parcelle de civilisation ?

3 Pharast au 10 Pharast - De la difficulté d’établir une chaîne de commandement

Dans l’groupe ya pas d’chef, ou plutôt on est tous chefs. Disons simplement qu’on se fait pas assez confiance pour croire les conne… les informations que chacun on se donne. Après tout, ça fait une semaine qu’on se connaît, autant dire qu’on n’a pas élevé les cochons ensemb’, hein. Du coup c’est sûr qu’on se fie tous à notre instinct, alors parfois c’est le bordel (tant qu’on crève pas, ça va).



3 Pharast (f’était une grosse journée)



Dans l’aprem, chui parti avec l’aromate (fallait pas l’appeler Origan, na) pour pister celui qui s’est taillé, il est parti direction du sud-ouest, en plein dans les bois qui sont bien à 3h de marche. Bon sinon rien de bien intéressant, on balance les cadavres de l’autre côté de la barricade (j’espère vraiment qu’on animal va en bouffer des bouts cette nuit parce que sinon c’est encore bibi qui va devoir s’occuper de creuser !).



4 Pharast



Merci ô grande dame nature ! Les cadavres ont disparus, hop ! ya pas de problèmes, ya que des solutions.



5 Pharast (f’est la misère, perfone ne réfufite, tout le monde est comateux)



Encore une merveilleuse et magnifique journée, une fois de plus, j’ai le temps de m’occuper de mes peaux, de les bichonner, de les nettoyer (en même temps j’ai pu garder la forme en transportant des seaux d’eau jusqu’à mon point de travail : j’évite de vider les bestioles en plein milieu du fort, y paraît que ça shlingue la charogne). Lyaline nous a expliqué la magie de ses murs magiques, le mot qu’elle dit c’est « Carcarssonne », et là on sait qu’elle va faire apparaître un truc balèze.



6 Pharast (Enfin, on va interroger la moule en chef).



Le rebouteux est tout guéri ! C’est pas trop tôt ! Faut quand même se dire que la vache de Durvan a mieux récupéré que lui. Maintenant que tout le monde est bien en forme, on va pouvoir retirer un max d’information du chef des blaireaux qui sont venus pendre Oleg.



Aps : un mercenaire est qui se la pète, alors le rebouteux lance son REGARD INQUISITEUR effrayant (mais pas vraiment), ce qui aboutit à … rien. Le mec nous a pris pour des lapins de trois semaines, genre « on obéit à Yosef le maire de Restov », « on est 50 brigands », blablablaaa. Quand on s’moque de moi comme ça, j’ai envie d’une chose, c’est de lui exploser sa face en mille morceaux ! Mais les autres étaient pas super chaud (sauf le rebouteux, jsens qu’on a un terrain d’entente ici, finalement on va pouvoir faire de chouettes choses avec lui, quand les autres ont le dos tourné !). Bref, vu que machin voulait pas parler, on a décidé de le pendre (heu si c’était pour le pendre ça servait à rien de le ressusciter au départ !). Alors, le côté chic à la pendaison c’est qu’on va pouvoir se servir du cadavre du gars pour une expérience : on va voir s’il va disparaître pendant la nuit aussi, et on va rester super vigilant pour voir quelle créature pourrait bien faire ça (chic !).



7 Pharast (fa fert à rien de monter la garde fi on voit rien … )



Le comique sert à rien pour l’aventure, il a pas vu que le cadavre avait disparu, nan mais quand on demande de rester vigilant ça veut dire de garder l’œil ouvert ! Bon, moi jme dit que ça doit être un genre de gros oiseau, ptet un charognard, un monstre engloutisseur volant (en fait j’en sais pas grand-chose). Donc bon, maintenant que tout le monde va bien, finit de se faire chier, on part explorer la zone au sud-est du comptoir d’Oleg (on est pas trop chauds pour aller du côté des brigands, vu la taule qu’on s’est prise). Ah et sinon en stratégie on a décidé d’écouter Durvan (ça promet, lui-même prenant les conseils de sa vache …).



Notes d’exploration : c’est une plaine peu vallonnée, peu parcourue. Dans la forêt ya des peupliers et des sycomores, bon tout ça c’est du jeune bois, dans 10/15 ans la forêt sera vachtement plus dense et aura bien avancé vers le comptoir d’Oleg.





Le soir on rentre vérifier que personne n’est mort au comptoir (c’est bon).

8 Pharast

Notes d’exploration : on part plein est explorer la région, c’est une plaine de prairie avec une terre bien grasse et une terre pourrave. C’est marrant parce que tout ça c’est pas trop naturel, il y a la même couleur sur tout la zone, mais pas moyen de savoir ce qui va pousser. Enfin, tout ça est plat, même si c’est un peu plus terreux au nord-est.





La nuit est tombée (sans fractures, ouf), et on est arrivés ultra tard chez Oleg !!! Demain on campera.



9 Pharast On se fait une toile ?

Notes d’exploration : donc là c’est pas mal de plaine, on a décidé d’explorer d’abord l’est, puis l’ouest, alors c’est vraiment plein de jeune bois épineux et à un moment ya un max d’araignées !!! On y reste pas, parce que 1) c’est salissant, 2) c’est pas intéressant (et qu’on a peur).



10 Pharast: le retour des hommes radis.

Notes d’exploration : deuxième moitié de la région, on est dans la forêt, dans le cours de l’exploration on arrive dans une clairière où on voit 6 créatures couchées au sol, en pleine digestion.



On descend de cheval pour voir, les machins ont deux jambes et parlent une langue étrangère, et là il se passe un truc, les machins se lèvent mais la magicienne leur parle : « breuh krharth blou », un truc comme ça, mais leur discussion a pas l’air top, enfin elle nous dit « attendez ».





Arsepière réfléchit … puis tire sans sommation, Oregan se dit que quitte à faire une connerie autant y aller à fond, et il tire aussi.





Mince ! Par deux fois pendant le combat jme suis rendu compte que les « copains » m’avaient confondu avec les ennemis ! ça craint un max, jvais me prendre une flèche dans le dos un jour ! Bon et sinon Lyaline prend cher en essayant d’arrêter le combat, Arspière essaye de se servir d’une épée, mais il a pas l’air meilleur qu’à l’arc ! Sinon on les bute, ce qui laisse tout le loisir à la diplomate en chef de nous pourrir, donc pour nous excuser on les enterre, ces machins seront désormais nommés les « dracognomes », parce que ça fait ma taille et que ça parle dragon. (et sinon Oregan a récupéré les radis des dracognomes, faut dire qu’au point où ils en sont, ils allaient pas les manger).



Notes d'exploration : L’aventure continue ! On avance dans la forêt, jusqu’à ce que ça pue. Ca shmoute à fond et ya un genre de terrier immense …



Là on se dit qu’on va passer notre chemin, comme on est des kink, on va pas s’arrêter pour un truc qui pue. Sauf que, finalement c’est le truc qui pue qui s’intéresse à nous. Que faire face à un mille-pattes géant ? On aurait ptet dû se barrer plus rapidement, mais Durvan se retourne et attaque le machin, sauf qu’au moment d’arriver le truc essaye de lui arracher la figure, il s’en échappe de peu. Là jfonce dessus et boum ! la bestiole, elle est ultra-explosée, alors jretourne en cheval, et on se casse ! En arrivant chez Oleg au soir, ya des mecs qui ont planté des tentes, des gardes ? des brigands déguisés plutôt oui !

28 Callistril au 4 Farast - Moins se dépêcher pour plus dépecer

Jour 28, Callistril (ou plutôt caillistril vu la température ambiante)



Note pour moi-même : acheter une pelle



Note pour moi-même : si un jour envie d'acheter une monture sans l'option « couche-toi et bouge pas ! », jme casse la jambe ou jme tranche la jugulaire. Histoire de pas faire une connerie …

Jour 29, Caillistril Jour 1 Farast Pharast



En ce moment, jsais pas trop mais jme sens un peu fatigué, jmanque de performance. Pourquoi ? La preuve pas l'absurde : yavait un chariot dans le fossé, là jme dis « Ok vas-y Jojo, c'est à toi d'analyser tout ça, montre que t'es l'plus beau » … et là, le blanc, le vide, j'ai pas réussi à comprendre le truc.



Alors le rebouteux y va à fond lui : « Huhu je vois qu'il y a 5-6 jours que ce chariot a été attaqué », et la chimiste : « élémentaire, hinhinhin, c'est évident qu'il y a des traces de batailles, et de sang. Le chariot s'en revenait vers Restof, huhuhu, et on a pris ses fournitures, regardez les traces au sol, gnihinhin ». (vantards …). En attendant chui tellement fatigué !!

Jour 2, Pharast



Et bien j'ai passé une super nuit ! Bien dormi, bien récupéré ! C'est ma nature endurante ça, chui tellement un vrai barbare !



Sinon, aucun rapport, mais le comique a réussi à se planter dans l'heure du tour de garde : comment repérer une moule ? C'est la dernière qui reste sur le rivage la bouche ouverte. Bref, du coup il veut prendre mon tour de garde, moi: « Comment, c'est mon tour ? Vas-y comme tu grattes ? », « Vazy steuplééééé », et moi trop gentil, j'ai craqué. Chui sûr qu'il a pleuré comme ça rien que pask'il savait que les loups attaqueraient au milieu de la nuit et il voulait tout les exploser à lui tout seul, sinon pourquoi il aurait réveillé que le nain et le rebouteux quand les loups ont débarqué ? Hein ?

Pitit résumé de la situation

Comique « Damned un bruit, je sais pas ce que c'est, demandons à un expert » (première erreur)

Nain « Tu as bien fait de me réveiller, j'y connais rien et je suis vraiment nul comparé à Jomleef » (brillant moment de lucidité)

Rebouteux « Bonne idée de m'appeler à l'aide. Alors, est-ce que les loups sont des animaux ? » (j'ai vu un loup étouffer un rire à ce moment précis).



Bon, on les latte et je récupère trois magnifiques peaux, tout à fait charmantes et belles. Ha ! Comme l'aventure c'est sympathique. J'ai vraiment bien réussi à récupérer celle du chef de meute, une vraie belle peau, chui trop content !!! Les autres sont tout de suite fous de moi, « Jomleeeef, fais moi des bottes ! », « Jomleeef, fais moi un pyjama ». Alors moi, d'abord, jleur montre qui est le chef et je les envoie vérifier si l'âne n'a pas une entorse à l'oreille gauche (comment on s'impose ? En expliquant bien qu'on est pas là pour se peigner mutuellement les cheveux avant de s'endormir).



Bref, on a dû attendre que le rebouteux redorme une nuit entière, pour qu'il pouisse re-réparer le nain et l'âne (brillante idée, pask'ensuite il a pas pu se réparer lui-même le lendemain ... tu me diras, il était inconscient, et jsais pas si ces machins ça fonctionne quand on est endormi).

Jour 3, Pharast



Alors, finalement on arrive au comptoir d'Oleg, et là ! Mon sang ne fait qu'un tour : une donzelle qui crie et m'appelle à l'aide ! Je fonce la sauver (ou lui en coller une grosse si elle criait pour rien). Là, on voit quatre gars qui jouent au pendu, j'essaye de voir s'ils ont un genre de pyjama officiel qui dirait « ouais on a le droit de jouer au pendu si on veut », mais jvois rien, donc jfonce ! Le nain arrive avant (vive la triche sur cheval), il commence à faire diversion pour moi. J'ai décidé de le surnommer « le sucre » : il attire tout le monde, les gens lui sautent dessus, et moi je peux tranquillement faire du nettoyage pendant ce temps, je crois que jl'aime bien finalement … jvais lui faire un ptit quelque chose pour l'encourage à continuer et le remercier.



Bon ensuite c'était la baston :



- la vache du nain a détruit les gars qui l'attaquaient (oui ! Une vache avec des dents tranchantes, qui attaque comme un gnome, incroyap'), j'en revenais pas.



- à un moment la bonnasse s'est pris une flèche dans le cul.



- Arspière a trop essayé de sauver le mulet (ça cache quelque chose, on a pas un amour pareil pour un âne sans que ça cache un truc …), puis il s'est aussi pris une flèche, y pissait le sang.



- Le rebouteux a gueulé comme un possédé en faisant des vers,puis s'est fait défoncer (jdevrais lui dire d'arrêter d'insulter les gens, ça leur donne envie de le frapper).



- Le comique balance des flaques de graisse partout, ça doit être une manie chez lui.



- Le nain et la vache on tué des gens, mais la vache a failli crever (j'aurais pu faire une armure au nain avec, quel gâchis), et le nain s'est un peu viandé en mettant pied à terre (huhuhu).



- Puis j'ai sauvé la situation.





Finalement ils ont encore voulu faire des prisonniers, il y a le chef, et un gamin. Alors moi jsuis allé jeté un œil au kid, c'est un blaireaux : dès que je peux jlui défonce tellement sa tête que sa mère ne le reconnaîtra qu'à la couleur de sa couche-culotte. Jsais pas mais bon, hein, pis il a une tête de fainéant, dans 2 jours il s'est enfui. En plus moi, perso, ça me saoule les bandits: ils ont quand même eu aucun remords à pendre un pauv' type, dès que j'ai l'occasion de les tuer tous les deux, y vont y passer. Enfin, jferais passer ça pour un accident de crapette.



Alors concernant les méchants on sait que : 1) leur chef est une meuf, 2) ils sont à 2j de cheval d'ici, 3) ils sont une vingtaine (si on continue à être aussi bon en baston jdonne pas cher de notre peau), 4) le seigneur sair (ser ?, seyr?), on sait pas où il est, va falloir demander à la meuf (donc PAS LA TUER, ouf, jvais devoir me concentrer pour pas l'oublier celle-là).



Donc en attendant on garde le comptoir, le jour j'ai demandé à faire les tours de garde, comme ça j'ai le temps de faire des bottes pour Lierrelyane : jvais pas la laisser avec ses vêtements de pouilleux, la pauvresse. Une fois que j'ai finis, jvais reprendre l'amure cloutée pour l'adapter au nain et lui en faire un pyjama (il a un gabari qu'est pas commun n'empêche, c'est pas possib' d'avoir un aussi gros bide). Sinon, la nuit on s'enferme comme des pouilleux dans l'auberge, jdis rien mais j'aime pas ça, c'est le meilleur moyen de finir cramer dans le truc si les aut' décident d'y bouter le feu ... Du coup j'ai pissé contre le mur pour qu'il prenne moins l'eau. J'aimerais pas mourir, pis les aut' non pu, ça me ferait de la peine, je commence à m'y attacher, sont pas méchants mine de rien, pis avec une bouffe adapté ils auront un beau poil bien luisant et y seront enfin sympa à regarder ...



Ah oui !!! Et j'ai regardé sous la couette de la chimiste pendant qu'il mourrait : c'est un mec en fait !!!

La Geste du Chevalier Dor et ses Compagnons - du 24 au 28 Callistril - Premières rencontres

Depuis sa sélection, car il en était convaincu il était sélectionné, Durvan rafraîchit d’un optimisme bienvenu les environs du petit temple d’Erastil, en bordure de ville. Les locaux avaient peu l’habitude d’un Nain qui fournissait son aide sans marchander : après tout, ils vivaient sur une route commerçante, pas sur un chemin de croix de Paladins ! Les quelques pièces d’or qu’il récupéra en pourboire lui furent bien utile : il put alors loger aux Trois Dryades et surtout s’occuper de son fidèle destrier, Calagher.



Le jour J arriva, et le Nain fut probablement le seul de sa race à se présenter : en tous cas, dans la foule qui s’était réunie dans la cour du Palais du Seigneur-Maire, il ne vit aucun autre comparse. Lorsque le Seigneur Maire apparut, il y eut un discours, plutôt froid et dénué d’entrain selon Durvan, qui annonça les premiers sélectionnés. Il ne fallut pas entendre longtemps avec son nom résonne sur la cour, et que le Nain s’avance pour rejoindre l’expédition qu’il convoitait tant !



Ils étaient 5, enfin 6 mais certains ont aimé à se faire attendre :



- Jomleef, un confrère du Petit Peuple. Un peu rustre, il porte une épée qui fait au moins deux fois sa taille. Malgré sa rudesse, son cœur se révèle empli de bravoure lorsqu’il faut combattre



- Oregan, un comique (c’est son travail, pas un trait de caractère). Archer et babelute émérite, il semble en savoir long sur pas mal de choses. Il se dit Archéologue, chose qui peut être utile pour notre exploration



- Harlow, Prêtre de Sarenrae. Le Nain sentit tout de suite qu’ils seraient sur la même longueur d’onde ! Etrangement, lorsque tous deux partent négocier ou discuter avec des gens, ils se montrent coopératifs et bienveillants. Un duo gagnant, et dans la droite ligne de la Justice et de l’Honneur !



- Arsepièr, un Alchimiste. Un homme assez mystérieux, mais qui aspire à de grandes aventures et à la gloire. En cela, il se rapproche des ambitions de Durvan.



- Lyaline, une Ensorceleuse. En effet, lorsqu’elle défit sa capuche, cette humaine au charme certain ensorcela tous les hommes de la pièce. Mais pour Durvan, il y a un petit quelque chose qui l’intrigue chez elle : il n’arrive pas à mettre la barbe dessus …



Un groupe hétéroclite donc, mais amené à faire de grandes choses ! Durvan en était convaincu. Il était ravi de voir que très vite, chacun cherchait à jouer un rôle collectif : une véritable troupe d’aventuriers était née. Et leur premier défi ne se fit pas attendre …



A peine sorti dans les rues de Restov, après que le Seigneur-Maire leur confia leur mission, un groupe de quelques malandrins leur tombèrent dessus. Un homme bâti comme un colosse les arrêta et tenta de les rançonner. Méfiants, le groupe se resserra alors que Durvan s’avança pour tenir tête au voyou. Il ne fallut pas longtemps avant qu’un de ces lâches, cacher dans les bâtiments, décochent des flèches sur le Chevalier. S’en suivit un combat où chacun fit démonstration de son adresse et de ses pouvoirs : alors que Durvan tint la première ligne seul, malgré de premières blessures et défiant le chef, Jomleef explosa de rage en arrière garde et coupa l’herbe sous le pied, ou plutôt les pieds tout court, aux voyous qui nous embusquèrent par l’arrière. L’Archéologue et l’Alchimiste, d’une agilité foudroyante, décochèrent des flèches sur les furtifs archers, surpris par le tapis de brouillard magique que Lyaline déroula pour protéger ses alliés. Lorsque Durvan tomba à terre, criblé de coups, Harlow vint à son secours et le remis sur pied priant la lumière de sa déesse. Le groupe se retourna alors sur les quelques survivants restants, pour les mettre hors d’état de nuire.



100 mètres et déjà un combat mémorable ! Les malandrins furent remis à la garde, et le groupe en sortit plus soudé de cette victoire : chacun savait qu’il pourrait compter sur ses compagnons. Bien que le garde fut peu reconnaissant, le cœur de chacun pouvait se targuer d’avoir aidé la ville à se débarrasser d’une bande de voyous. La suite de la semaine fut plus calme : ils firent leurs emplettes auprès de Constance Devine, qui leur remit des lettres à donner à deux trappeurs qui travaillent autour du comptoir d’Oleg. Puis vint le temps du départ, sous le vent frais de l’hiver qui touchait à sa fin. La troupe entama son voyage vers le sud, Harlow et Durvan ouvrant la marche à cheval, à destination des Terres Volées, le lieu de leurs prochains exploits. Après avoir séjourné chez d’humbles paysans qui firent don de leur grange pour une nuit, la troupe arriva à un petit fortin, à mi-chemin de leur destination. Un feu chaleureux, un bon repas et un lieu sec pour dormir ne furent pas de trop pour évacuer la fatigue du voyage. Le soir, Oregan l’archéologue nous fit son spectacle, qui fit un tabac : tous rirent à gorges déployées durant des heures. Durvan apprécia particulièrement la blague sur les Elfes : « Comment sait-on qu’un Elfe ne fait que des bêtises ? Car lorsqu’il en fait une, on lui tire les oreilles ! ». Le Nain faillit en perdre sa choppe, c’est dire !



Laissant un souvenir impérissable au fortin, le groupe s’apprêta à reprendre la route du Sud. Un garde les prévint : une tempête couve et le voyage risque d’être périlleux. Il n’en fallut pas plus à nos aventuriers pour prendre un pas déterminé, et cheminer vers ce que leur réserve la Destinée.

Extrait du journal de Jomleef Oakreyn - du 24 au 28 Callistril - Vivement la forêt !

Jour 24, Callistril1. Le château du seigneur ultra vieux qui sent le sapin.



Aujourd'hui fallait que j'aille au château pour être sélectionné comme explorateur des terres volées. Yavait plein de blaireaux qui venaient aussi : j'ai même vu des aveugles et des vieillards qui attendaient ! Comme s'ils allaient prendre des handicapés pareils …



Ils ont commencé à appeler les noms et ya un grand dadais et un nain qui ont commencé à hurler comme si c'était les plus beaux du monde (vu leur taille ya aucun risque : ce qui est petit est joli, le reste …). Et ils sont entrés fastoche, comme si les gardes ils croyaient aussi que c'étaient des kings (c'est pas permis d'être aussi naïf).



Bien évidemment ils ont appelé Jomleef, j'ai avancé modestement, parce que ma prestance naturelle me le permet. Ya quand même un relou qui a essayé de me chier dans les bottes mais je lui ait dit d'aller voir si son cheval n'était pas parti à la pêche, et le mec a compris que j'étais pas là pour rigoler ! Les gardes ils ont aussi essayé de se moquer de moi, mais là j'ai été intelligent : j'ai répondu poliment parce que c'est comme ça qu'on avance dans la vie. Pas besoin d'insulter les gens, ça s'appelle la diplomatie. Du coup chui entré fastoche, les gens étaient tous impressionnés.



Je suis entré, on était 5 en tout, mais il paraît qu'il en manque un qui s'est dégonflé (normal c'est pas une aventure pour les nazes ça). Bref il y a les deux qui criaient, une fille et un mec.



Le vieux, Yoseff Selemus , a commencé à parler, là jsais plus trop ce qu'il a dit...



Ah si, y paraît que des Numériens font chier et qu'il n'y a pas de route au sud...



Et on va aller à l'ouest et il y a des chutes infranchissables (pour les péquenots).



Puis on doit aller au comptoir d'Oleg, un coin de bouseux, avant de partir à l'aventure, et même qu'avant de partir à l'aventure faudrait latter un gars. Au comptoir ils ont parlé de Kesten Garres pour lui ramener le plan, jsais plus trop quoi et le vieux a dit que comme quoi que notre mission prendrait longtemps mais que tous les mois fallait revenir au comptoir donner notre dessin...



Ensuite on a eu un papier qui dit que 1) on sera pas payé (les radins!!!) 2) on pourra tout piller qu'est ce qu'on veut (ouais, cool), 3) on peut tuer tout ceux qui nous font chier (enfin j'aurais déjà fait ça sans son autorisation mais bon). Mais tout ça c'est que dans les terres machin (jvois pas le problème …). Donc notre boulot c'est d'aller là-bas, latter tout ce qui bouge et … heu ya un autre truc aussi avec un dessin qu'il faut faire, mais pas trop compris.

2. Les autres du groupe



Après le vieux il se casse et je reste avec les 4 gars et le cinquième qui arrive super en retard (comme quoi ils ont finalement pris un handicapé dans le groupe : il a réussi à se perdre entre le milieu de la place et la porte !!!). Autant le nain j'ai compris pourquoi il est là : il tape (enfin il a l'air de faire des efforts), autant j'ai pas compris pour les autres ! Ouais le mec qu'est arrivé en retard c'est un rebouteux, donc tant mieux parce que j'ai parfois mal aux dents et j'irais le voir pour ça. Mais ya aussi un comique (d'où ça sert???) et le jeune qui est la chimiste (garçon ou fille?)… j'ai toujours pas compris ce que c'était son métier mais bon. Ah ! Et il y a aussi la meuf ! Au départ j'ai pas compris pourquoi elle était là : elle se cachait la tête comme une clodo et elle a pas l'air de savoir se servir d'une épée. Bref ! À un moment elle enlève sa capuche et … j'ai pas trop compris, mais tous les humains ils ont fait exactement ce qu'elle voulait (surtout le grand dadais comique). Elle est tellement puissante qu'elle doit s'habiller comme une clodo et se cacher sinon les humains bavent et ils la suivent stupidement ! J'ai l'impression qu'elle pourra être utile un peu.



Après on a parlé longtemps, jme rappelle plus bien. Moi jvoulais aller à l'aventure mais les autres ils étaient pas trop chaud de partir comme ça.



On sort pour promener ensuite, c'est sympa les promenades. Et dans une rue qui je reconnais ??? Le mec que j'avais recadré, il avait pas l'air d'avoir bien compris sa leçon.

3. Des relou tentent de nous latter mais ils se prennent un mur



En résumé : il gueule « ouais jsuis trop fort », le nain essaye de l'impressionner « non moi chui trop fort ». Et pim le nain s'est pris deux mandales et il est tombé (en moins de dix secondes le super guerrier était déclassé). Alors, j'ai bien vu que les mecs avec leurs arcs essayaient de faire des trucs, ils tirent et et tout hein, (enfin moi les flèches c'est pas trop mon truc). C'est comme le rebouteux avec le nain qu'était crevé (encore un qui va être utile), j'ai bien vu qu'il avait essayé quelque chose avec des flammes avant mais ça m'a pas trop percuté. Même la meuf a fait des trucs mais j'ai pas compris, ya eu du brouillard qu'on devait pas voir mais jle voyais bien moi ! Mais bon c'est quand même bibi qui a tout explosé parce que ya pas à chier, chui vraiment le meilleur de ce groupe !.



Après ya des gardes qui arrivent et là j'ai pas trop compris le problème, on a tué les relou et on avait le papier, mais ça n'allait pas ! (J'ai failli prévenir les autres mais ils avaient aussi l'air d'avoir compris qu'on avait raison). J'ai laissé le rebouteux s'exprimer avec le nain, ils ont l'air à l'aise avec les mots et moi j'aime pas brasser du vent, et puis ça leur fait plaisir, tant mieux. Et finalement les deux n'ont pas tout fait foirer et on s'en est sortis avec des félicitations des gardes : normal, on a tout nettoyé ! Mais le mec a quand même pas voulu qu'on récupère les armures, sûrement un rapia près de ses sous.

4. On achète des trucs



Après c'était un peu compliqué, ils ont voulu acheter du matériel pour survivre dans la nature : j'ai pas compris qu'ils en aient déjà pas ! Et la chimiste (le chimiste plutôt, mais il dit tout le temps qu'il est la chimiste, ce mec sait pas parler) …. bref, il a voulu un mulet pour tout transporter. Moi j'ai dit ok s'ils veulent acheter, mais jamais je mettrai sur un âne mes affaires, c'est moi qui les trimballe, les autres font ce qu'ils veulent mais si le truc se barre ou crève, ils seront à poil et pis c'est tout ! Ils ont aussi voulu acheter de la bouffe parce qu'ils savent pas chasser comme tout le monde… moi jdis ok, j'en ai marre d'attendre et de pas être à l'aventure.



Enfin 1h après on n'avait plus 1 rond en poche !



Du coup on a décidé d'être clodo dans la campagne plutôt que clodo en ville… Alors on s'est barré.



Ah et la vendeuse du magasin nous a donné des lettres à remettre à des trappeurs en échange de quoi elle nous faisait une réduc.

5. La route, enfin il se passe des trucs intéressants !



C'est génial comme il se passe plein de choses quand on marche !



La nuit après avoir marché tout l'aprem, on demande à des pécores pour dormir dans leur grange parce que comme quoi qu'il ferait caillant dehors et que ça serait pas confort ... Ah oui et chacun raconte sa vie, moi jdis des trucs pour meubler parce que jvois bien qu'ils adoreraient entendre ma vie, j'y peux rien c'est mon magnétisme naturel, enfin j'aime pas parler alors j'essaye de leur dire des trucs pour qu'ils soient contents. Le rebouteux a pas l'air convaincu et il dit des trucs à propos de ses yeux perçants, que comme quoi que si ses yeux faisaient un truc je devrais parler ... Pffft ça se saurait si un rebouteux pouvait faire faire des trucs à un gnome comme moi !

Jour 25, Callistril



Il caille venteux, on dort dans une grange.

Jour 26, Callistril



Pareil sauf qu'il y a moins de vent, on dort dans une grange. À chaque fois les pécores veulent qu'on fasse des trucs pour eux, je comprends pas ! Rendre service si c'est pour faire bosser les gens comme pécore, jvois pas l'intérêt. Enfin je dis rien parce que je suis diplomate et je comprends comment ça fonctionne les hommes. D'ailleurs je sens déjà qu'ils m'aiment tous dans ce groupe, normal, chui génial !

Jour 27, Callistril



On arrive chez des gardes, et les mecs ils veulent nous faire payer la nuit, pffft ! Pendant une seconde jme suis demandé si j'allais pas leur latter les rotules, juste pour qu'ils comprennent la diplomatie, mais finalement le bouffon il a dit quelque chose et le garde a rigolé et on a eu la nuit gratos ! Après le bouffon il a parlé pendant 2h et tout le monde riait, moi j'ai décroché, mais jme dis qu'il doit quand même avoir des grands pouvoirs magiques pour faire rire des gens avec des phrases incompréhensibles !!!

Jour 28, Callistril



On se taille du fortin, ya un gars qui a dit qu'il allait avoir une tempête, mais c'est pour les fifilles de rester au chaud quand dehors 4 gouttes tombent. Et en plus super nouvelle : on ne va plus dormir dans des granges et travailler pour les bouseux !!!!



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