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Les différentes races au Taldor

L’histoire de l’Empire et du commerce Taldan est visible chez ses habitants. Pendant des siècles, le Taldor a conquis toutes les terres qu’il pouvait et a échangé avec les autres. Avec ce brassage ethnique, les Taldans modernes, aussi bien les nobles que les communs, représentent presque toutes les ethnies humaines. La nation abrite également une grande variété d'autres humanoïdes.


Les nains originaires du Taldor s'installent généralement à Maheto ou à la citadelle du ciel Kravenkus. La forêt de Verduran abrite une grande population de gnomes, d’elfes, de catfolks et de ratfolks, concentrés dans et autour de Wispil. Les villages et les fermes des halfelins parsèment les campagnes taldanes, tandis que leurs homologues urbains travaillent comme boulangers, cuisiniers, animateurs ou comme domestiques.


La majorité des non-humains ayant élu domicile au Taldor vivent en familles recluses à l’écart des grandes villes, tout au long des côtes occidentales, ou dans les bas-fonds d’Oppara. Les visiteurs non humains sont fréquents, même les Tengus et les Vishkanyas, mais surtout les nains des montagnes des Cinq Rois et les elfes du Kyonin. En dépit de ce vernis cosmopolite, le Taldor reste un empire humano-centrique, avec peu d'égard pour les non-humains.


La stigmatisation envers les demi-orques est particulièrement virulente, certains humains les étiquetant ouvertement de monstres.


Même si les classes moyennes et inférieures ne s’intéressent guère au statut qu’occupent les autres races, les considérant simplement comme des voisins ou de potentiels clients, il n’en est rien des nobles : pour eux, les halfelins, les gnomes, et les demi-orques ne sont considérés comme appropriés que pour des rôles de serviteurs. Les demi-elfes issus de nobles Taldans ont généralement les ressources nécessaires pour vivre confortablement, mais au prix d'une mise à l’écart de la scène politique.


Les nains et les elfes connaissent des exceptions à cette discrimination, mais uniquement en raison de leurs avantages - les elfes pour leur beauté et leur sophistication, et les nains pour leur part dans la richesse économique du Taldor. L'exception à cette attitude rétrograde est l'acceptation des Aasimars par les Taldans. Les habitants de Taldor croient que ces anges proviennent de leur longue relation avec le dieu Aroden et les voient comme des manifestations physiques de la puissance du Taldor d’antan.





Le Taldor en un coup d'oeil

L’idée reçue selon laquelle le Taldor est une nation de dandys consanguins sirotant leur tasse de thé pendant que leur empire s’écroule n’est pas totalement infondée, mais réduire toute la nation à ce cliché est injuste vis-à-vis de sa population et de son influence. L’Empire a grandement influencé la langue et la culture des pays voisins et de ses colonies au cours de l’Histoire.


Désormais dirigé par une succession de dirigeants plus intéressés par le luxe que par le bien-être du pays, le Grand Prince Stavian III n’étant que le plus récent de ces dirigeants, le pays n’est plus que l’ombre de lui-même.
Le Taldor est une nation de légendes et de divisions profondes. Après l’Ère des ténèbres, c’est la première colonie d’Avistan à se reconstruire, rassemblant des cités-États en un empire. Cette tâche mythique, accomplie par l’illustre Premier Empereur Taldaris, donna naissance à une nation mais aussi à une ferveur nationaliste. Le patriotisme Taldan loue le travail acharné et la discipline; L’empire naissant a canalisé ces valeurs en construisant des routes allant d’Oppara jusqu’à l’Océan Arcadien et en répandant leur culture.


Les Taldans considéraient que leurs conquêtes apportaient l'illumination aux peuples «sauvages» et aux autres États, considérant que l'empire lui-même suffisait à prouver qu'ils méritaient la richesse qui découlait de leurs puissantes colonies. Ces jours de domination sont finis depuis longtemps. Bien que les Taldans les appellent encore l’Andoran, le Cheliax, le Galt, l’Isger et Lastwall «leurs colonies», elles sont toutes devenues depuis longtemps des nations indépendantes.


Bien que le Taldor reste un poids lourd militaire et économique, il n’a plus grand chose à montrer de sa gloire d’antan, au-delà d’un trésor immense, qui ne cesse de diminuer, au profit d’une aristocratie décadente et corrompue.
Malgré la puissance économique et militaire du pouvoir central, les préfectures les plus éloignées de la capitale sont livrées à elles-mêmes et confrontées à une bureaucratie de plus en plus complexe (on parle de dizaines de milliers de fonctionnaires, consuls, sénateurs et gouverneurs) et corrompue, qui bloque les nobles qui souhaitent améliorer le système ou même simplement gérer leurs terres à leur guise.


Alors que tout Taldan peut posséder des biens ou détenir un titre par promotion, mariage ou nomination, la loi sur la primogéniture stipule que seuls les hommes peuvent hériter, démontrant et perpétuant les inégalités de Taldor. Alors que de nombreux réformateurs tentent de renverser ces traditions - la fille de l’empereur, la princesse Eutropia, y compris – le Taldor dans son ensemble résiste par principe au changement, pour le meilleur comme pour le pire.



La Royauté et la Classe Sénatoriale constituent ce que l'on appelle au Taldor les Barbus. Ce nom peut paraître étrange à l'étranger qui découvre le Taldor, mais il est justifié par le fait que seuls les membres de la Royauté et de la Classe Sénatoriale peuvent porter la barbe. Seules exceptions à cette règle, les dignitaires étrangers, les nains et les gnomes. Le but de cette loi étant d'éviter aux classes laborieuses de progresser socialement, pas d'éloigner les marchands étrangers ou d'autres races.

Par opposition aux Barbus, le reste de la population constitue ce que l'on appelle les Imberbes. Ce groupe représente environ 99% de la population du Taldor et est composé de toutes les classes sociales. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les Imberbes ne se sont jamais révoltés contre les Barbus, les Grands Princes ayant toujours prit soin de nommer quelques membres de ce groupe hauts fonctionnaires, montrant par là qu'il était possible d'évoluer socialement en travaillant dur. L'un des plus sûrs moyens d'y arriver étant d'embrasser une carrière militaire dans la Cavalerie Taldane, la Phalange Taldane ou la Marine Taldane.



Les titres et leur hiérarchie

Grand-Duc : Les Grands-Ducs dirigent une préfecture. Ce titre est limité à 12 hauts grands-ducs qui dirigent les préfectures officiellement reconnues. La préfecture constitue la plus grande unité de découpe d'un royaume, Grand-Duc étant aussi le titre le plus élevé après celui de Prince. Le titre de Grand-Duc est attribué par le Grand Prince lui-même.


Duc : Les Ducs administrent un duché au sein d'une préfecture et en rendent compte au grand-duc. Les ducs sont généralement (bien que non forcément) des chefs militaires.


Sénateur : Les Sénateurs disposent d'un manoir proche du Sénat et peuvent voter les lois qui régissent le Royaume. Il faut déjà porter un autre titre noble pour pouvoir obtenir celui de Sénateur. Seul un Duc peut promouvoir un noble au rang de Sénateur.


Marquis : Le marquis est avant tout un comte, mais le fief qu'il administre, le marquisat, est proche d'une frontière du royaume, ainsi, afin de parer à toute invasion, le marquis est doté de pouvoirs militaires qui lui permettent de par lui-même de lever une armée, sans attendre l'ordre du Roi ou du Duc, ce qui lui permet de réagir rapidement lorsque la frontière de son marquisat se trouve menacée.


Comte : Les comtes sont les vassaux des Ducs ou de la famille royale. La plupart d'entre eux ont reçu leur titre de comte par héritage, ce sont de simples fonctionnaires qui administrent leur comté, ils ont entre autre le pouvoir judiciaire, et peuvent être chargé par le Grand Prince d'autres missions militaires. Les comtes administrent un comté au sein d'un duché.


Vicomte : En quelques sortes l'assistant ou le sous-fifre d'un comte ou d'un Duc, il peut administrer une ville ou un fief secondaire, ou encore prendre en charge une tâche particulière comme rendre la justice.


Baron : C'est le seigneur d'une baronnie, les barons se sont vu confier leur fief par le Grand Prince, on parle aussi de châtellenie pour désigner le domaine qu'il administre. Le titre de baron est associé à une terre.


Baronnet : Assistant mineur d'un baron qui s'acquitte de nombreuses tâches administratives banales de la baronnie.


Seigneur/Dame : Titre nobiliaire désignant un noble ne possédant pas de terres mais possédant une demeure et des gens. Le titre est généralement lié à la demeure. Les enfants nobles sont généralement appelés de cette manière par courtoisie, mais ne possèdent pas le titre.


Chevalier : Le rang le plus bas parmi les nobles du Taldor. Ce titre est attribué aux enfants de nobles qui ont terminé leur service militaire, mais ne possédant ni terres, ni demeure, ni gens propre.


Écuyer : Titre que porte un jeune noble avant de faire ses classes et de devenir Chevalier.
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