Sarenrae sombreoeil se tenait au milieux de la plate forme, ses yeux totalement noir ne lui permettant pas de profiter du paysage. Elle était vêtu comme pour aller à la guerre, avec une chemise de maille. À son bras gauche était accroché une petite targe, tandis qu'une morgenstern pendait à sa ceinture et qu'une arbalète légère était suspendu à son dos. Le tout de taille réduite, proportionnellement à celle de la gnomette, et sentant le neuf.

Quand leur commendataire les remercia d'être venu, elle répondit simplement : « Le meilleur moyen de soigner mes patients, c'est de les empêcher d'être blessé. »

Le nain, qui s'était présenté comme s'appelant Vidar d'une voix grave, cligne des yeux comme par manque d'habitude du soleil.

Il mesure un peu plus d'un mètre cinquante, engoncé dans une armure lourde étincelante bardée de pointes. Un lourd bouclier frappé d'un symbole doré du clan Oa Oudhar Skeltii enchaîné à son bras gauche. Le visage grave mangé par une barbe rousse délicatement tressée, une longue chevelure de la même couleur enflammé sort de sous un casque délicatement ciselé.
Ses yeux noirs et profonds laisse transparaître une noblesse affirmé par son maintien militaire, et surtout par le torque en or et en mithril ceint autour de son cou.
Sur son dos un vieux sac à dos trône à coté d'un étui contenant des javelines. Coincé dans une ceinture supplémentaire, au coté du fourreau d'un kukri, une hache d'arme naine vieille et marquée de maintes batailles, nostalgie comparé à celle qu'il porte à la main droite, reposant sur son épaule, étincelante et au tranchant effilé et aux chaines prêt à être fixées.

Il écouta la discussion, salua le représentant de la famille Athar Selena un petit hochement de tête, et répondit à la gnome de sa voix caverneuse et enjoué «  Et la meilleur façon de en pas être blessé, c'est de savoir se battre! »

Vidar répondit avec un franc sourire et de son ton rocailleux «  Laissons le maître nain au placard, je ne suis maître en aucun domaine et n'ai aucun élève, mon prénom suffira amplement pour tous ce qui ne concerne pas le protocole ou des réceptions. Pour le reste je souhaite autant de vous que nous évitions le danger. Mais la discrétion et la fuite n'est pas le fort de ma race, ce qui ne permet guère d'éviter tous combat »

Gardant son sourire il répondit à la gnome «  Je n'ai que faire qu'on conte mes exploits, petite demoiselle, si tel était le cas je serais rester chez les éclaireurs à me faire envoyer des fleurs, pour des risques calculés et des petites causes. »

Le nain répondit toujours avec le même calme «  J’espère sincèrement vous donner le moins de travail possible, quand aux fanfarons nous verrons à l'usage! »

Un jeune homme encapuchonné accompagne le groupe. Sa cape recouvre une tenue d'explorateur grise tout ce qu'il y a de plus classique. Il ne semble pas armé, mis à part la poignée d'une dague passée à la ceinture qu'on devine à travers les replis de sa cape. De toute façon, il ne semble pas avoir le corpulence d'un combattant, qu'est-ce qu'un homme aussi frêle que lui ferait avec une arme, sinon se blesser ? On devine dans l'ombre de sa capuche un visage humain assez jeune mais aux cheveux gris. Il n'a pas parlé jusqu'à maintenant, se contentant d'écouter les conversations, ses mains gantées de cuir croisées sur sa poitrine. C'est d'une voix mélodieuse et calme qu'il daigne enfin adresser la parole à ceux qui seront ses compagnons de voyage.

« De bien belles paroles, mais je subodore qu'aucun d'entre vous n'y croit vraiment. Nous allons visiter des ruines en milieu hostile, et nous sommes une huitaine de personnes qui semblent plutôt aguerries dans leurs domaines respectifs. Nul n'aurait besoin d'une telle expédition s'il n'y avait pas un danger potentiel, n'est-ce pas monseigneur ? Ne voulez-vous pas nous dire la réelle motivation de cette expédition ? Que craignez-vous pour réunir un tel groupe, et pour une somme aussi mirobolante ? »

Oswald ne parlait pas... Que vont ils penser de moi? Il essaya d' ouvrir la bouche, mais les mots ne sortaient pas.
Cependant, il ne perdait pas une miette de leurs conversations.
Il chercha dans ses souvenirs des informations sur ces ruines, chose qu'il a surement étudié.

Tien, en effet, il s'y est passé quoi, dans ces ruines ?

Répliquant à la tirade de la demi-elfe, la gnome dit:
« Je ne pense pas qu'il doutait de la sincérité de vos paroles, mais plutôt de l'espoir de résoudre cette affaire sans combat émit par certain, dont moi-même. »

Modifié par un utilisateur mardi 12 novembre 2013 10:47:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

« À ce sujet, mon cher, n'ayez crainte, je ne considère rationnel que ce que je vois, ce qui, étant presque aveugle, me rend forcément moins rationnel que vous. » Dit Sarenrae avec un grand sourire.