Alia approcha du groupe appelé la Lame des Sables. Kallien sourit timidement en la voyant arriver et lui fit signe de s'asseoir parmi eux alors qu'elle se décalait légèrement. Ils cassaient la croute, se partageant une volaille. La propreté de la servante contrastait avec la négligence des mercenaires. Non contents d'être malpropres, ils rotaient bruyamment et braillaient en mangeant. Elle leur posa une batterie de questions. Le groupe semblait s'en foutre mais Kallien prit le temps de répondre.

«  On était occupé à jouer aux Zahtef, un jet d'osselets quand c'est arrivé. Ça a pris feu très vite, d'un coup. J'ai voulu éteindre l'incendie avec Trevvis mais le feu s'est expulsé rapidement du chariot, et on a pris cher. » Elle s'arrêta un instant comme si elle se remémorait ce moment.«  La suite ben ... je me suis réveillée dans tes bras. C'que je sais, c'est qu'Eloïas était une femmelette, une sorte de minet qui faisait craquer la princesse. Pas comme ce gros pouilleux de Dashki là-bas  » (elle désigne un homme en haillons plus loin dans le campagne)«  qui lui rêve chaque nuit de tremper sa nouille entre les cuisses de l'impératrice. » Ils riaient tous.«  Eloïas avait une touche, j'crois que la princesse buvait ses paroles et un jour peut-être aurait-elle même bu le reste. » Ils continuaient de rire mais l'homme à la peau tannée et au crâne rasé, Dullen, semblait de plus en plus se forcer à rire face aux plaisanteries graveleuses des siens.«  Il lui tirait ... les cartes. Il préparait des potions, de la petite magie. Ils passaient du temps à deux et parfois riaient comme de jeunes adultes. J'sais pas trop quoi te dire de plus. »


Bhaal scrutais le camp, pas discret pour un sou, mais suffisamment imposant pour que la plupart des gens détournent le regard et lui fichent la paix malgré son statut d'esclave.
Bhaal constata plusieurs choses en posant ses yeux partout.
- des traces de pas, ou plutôt, de sabots assez petits, semblent s'enfoncer en pente vers une grosse parcelle de terre à la végétation assez abondante.
- le chamelier, Hadrod, contient des larmes, du mieux qu'il peut.
- l'homme crasseux observe à une distance raisonnable Piye et Nemlak en train de fouiller les restants du chariot.
- Fahim et Garavel parlent calmement avec Almah.
- le groupe avec lequel discute Alia rit de manière fort audible.
- le père Zastoran, avec l'aide d'Arif, le guerrier qui vous avait accompagné, creuse un trou un peu à l'extérieur du camp
- Sheila amène vos montures dans l'enclos prévu à cette effet puis monte sa tente.


Les deux pièces rapportées de la troupe fouillèrent le chariot, profitant de la place laissée par le corps calciné et déplacé. Des cendres charbonneuses, quelques bouteilles et fioles de potion brisées et noircies, une boule de cristal non magique fêlée et plusieurs flaques de cire fondue à l’endroit où des bougies devaient se trouver. Piye en bon maître de l'alchimie constata rapidement qu'il devait y avoir des tonnes de bougies dans cette roulotte, probablement assez pour un bon Varisien, et trop pour un individu sensé et précautionneux. Sans pouvoir en conclure une cause définitive, il paraît clair qu'avec autant de cire et quelques produits à risque non loin, le moindre couac serait fatal. Ce qui est incompréhensible pour Piye, c'est comment un alchimiste, devin par dessus le marché, pourrait se révélait assez maladroit pour ça. Il faudrait une malchance des plus implacables (ou la haine farouche de Desna) pour que cela se produise.
Le placement du corps au sol révèle à Nemlak et son odorat que le défunt est d'abord tombé inconscient, asphyxié, avant de succomber de ses brûlures.
Rien de magique n'apparaît, quelques papyrus sont là mais inutilisables et illisibles, la seule chose de valeur, ce sont quelques pièces noircies qui doivent probablement pouvoir être nettoyées.

Alia s'assit au côté de Kallien, elle écoutait avec attention ses réponses. Kallien semblait simple et franche, sa compagnie était très rafraîchissante après la gravité des propos des esclaves et du demi-orque. Elle rit volontiers aux blagues graveleuses de la mercenaire et accepta un bout de poulet lorsque la jeune femme lui en proposa. Elle continua à tenter d'en savoir plus sur l'incendie et Maître Eloïas.

« Ca a dû aller très vite, en effet. Tu es vive et agile, et au vu de l'arme que tu portes tu sais utiliser tes mains, mais pour avoir été surprise comme cela, ça devait être un incendie exceptionnel, du genre rarement vu. Et il t'a tiré les cartes à toi aussi, Eloïas ? Ou il réservait ses talents pour la princesse ? »

Alia écouta les réponses de Kallien et avant de surenchérir et elle se tourna vers son voisin, Dullen l'intriguait, il dénotait parmi les autres mercenaires. Faire une pause dans son interrogatoire de la guerrière lui paraissait une bonne idée, elle pourrait toujours revenir à l'attaque plus tard.
Elle chercha le regard de l'homme au crâne rasé et lui sourit chaleureusement.

« Bonjour, vous êtes... Dallen c'est ca ? Moi c'est Alia. Je pensais pouvoir profiter un peu de l'ombre de l'arbre après notre arrivée, mais avec ce qu'il s'est passé, c'est raté » Elle soupira, déçue. « Je ne m'attendais pas à un tel drame, je pensais que le danger viendrait des gnolls et pas d'un incendie. Vous en pensez quoi, vous, de ce qu'il s'est passé ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 16 octobre 2015 22:40:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bhaal s'approcha de son pas lourd du couple de chameliers. L'homme sècha rapidement ses larmes et semblait apeuré. Quand il commença a parlé, l'homme ne put s'empêcher de placer son bras plié devant son visage puis, prenant le temps d'écouter ses paroles, le baissa sur le côté.

«  Ça va, ça va merci ...  » dit-il en se reprenant ... pour quelques secondes seulement «  Non ça ne va pas du tout! C'est ... Rooooooooombarrrrrrd! Il a disparu! Il est vieux, je crois qu'il a paniqué avec le feu et a profité du chaos ambiant pour s'enfuir. Sa femme est morte l'année dernière et ça n'est plus le même depuis ... Rooombaaaarrrd ... mon bouc ...  » dit-il alors que Bhaal obtenait la confirmation qu'on ne parlait pas d'une personne. Sa femme, Hadrah, lèvait les yeux au ciel pendant sa plainte.




Prenant la mesure de la situation et des mesures, Piye constata qu'il n'y avait pas d'apport extérieur de bougies, les mélanges de cire étaient homogènes. Nul trace en revanche de matériel permettant de soigner les blessures ou brûlures.


Kallien répondait entre deux bouchées.
«  Y m'a jamais tiré les cartes, je suis assez superstitieuse sur ce genre de trucs, ça n'amène que des malheurs ... la preuve! À ma connaissance il ne tirait les cartes qu'à Almah, mais il le faisait souvent. ». Alial se déplaça pour avoir un peu de houmos qui se trouver à côté de Dullen, qui lui fit un peu de place. La proximité de la belle et proprette esclave semblait légèrement le mettre mal à l'aise.

« Ouais, foutus gnolls. On ne les a pas encore vu depuis notre arrivé y a trois jours mais si j'ai bien compris la princesse disait à Garavel qu'ils sont surtout présents autour de la cité. L'incendie, c'est la faute à pas de bol, faut dire qu'avoir autant de bougies ... c'est bien un truc de Varisien. Ou alors c'est Dashki, » (il désigne un homme crade adossé à du foin)«  je n'ai pas du tout confiance en lui, il est fourbe, et j'crois qu'il lorgne sur la princesse. »

Modifié par un utilisateur samedi 17 octobre 2015 11:30:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Piye note la présence de l'individu les observant et elle se place de manière à lui tourner le dos. Ensuite, elle commence à parler à Nemlak en espérant que ce dernier regarde dans sa direction et remarque de lui même la présence de leur visiteur.

« Admettons que la sécheresse aidant une bougie ait pris feu. C'est difficile à dire maintenant que tous à brûlé mais les bougies étaient probablement rangées couchées : autrement elles seraient tombées pendant le voyage. La cordelette prend feu. L'air chaud monte vers le haut ce qui fait fondre la cire. Les bougies sont couchées donc la cire coule le long de la corde vers la flamme et prive la combustion de son oxygène. le feu s’éteint avant d'avoir pris et il n'y a pas d'incendie.

Bien sûr il y a beaucoup de cire donc il y avait beaucoup de bougie mais si on conserve l'hypothèse de base - qui est que le soleil ait mis feu aux bougie - alors le nombre de bougie n'a plus vraiment d'importance puisque les bougies du bas sont à l'ombre des bougies du haut. Ce qui importe serait le nombre de bougies au soleil et donc leur répartition : 10 bougie rangées au dessus du chariot serait aussi dangereuses qu'une centaine éparpillée un peu partout.

Mais même, admettons qu'une bougie prenne feu et que la flamme ne se soit pas éteinte avec la cire. Combien de temps faudra-t-il à une flamme de bougie pour chauffer un produit explosif à travers son contenant. Plusieurs longues secondes c'est sûr, peut être même quelques minutes. Or l'alchimiste n'a rien vu, et nous n'avons pas trouvé de Pesh qui expliquerait une baisse de vigilance.

J'imagine que vous comprenez ce que je sous-entend. Avec votre permission j'aimerais donc vérifier que personne dans le camps n'est porté disparu avec son paquetage et sa monture. Avez-vous trouvé des éléments qui pourraient compléter nos hypothèses ? »

Nemlak récupéra les pièces pour les remettre à la Princesse. Elle saura certainement qu'en faire.

Il fit revenir Crap dans son manteau et après s'être assuré que rien d'autre n'était utile ici il répondit à Piye.

« Allez y. Je vais de mon côté examiner le corps. Essayer de sentir ceux que vous interrogerez. Si quelqu'un s'est introduit dans ce chariot avant qu'il n'explose il devrait encore sentir ses odeurs caractéristiques de produits chimiques.
Pour l'instant rien n'indique qu'il s'agisse d'autre chose qu'un accident, mais certaines choses sont étranges, et s'il s'agit vraiment d'un accident alors ce pauvre ère aura eu toute la malchance de sa vie ! »

Le demi-orque se dirigea vers le Père Zastoran afin de lui demander d'examiner le corps du décédé. Nemlak voulait savoir si l'homme était tombé inconscient à cause d'un coup reçu ou à cause d'autre chose.

Il regarda l'homme sale, et se décida à l'interroger après son étude du corps.

Modifié par un utilisateur dimanche 18 octobre 2015 21:11:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nemlak remercia le Père Zastoran et en profita pour le questionner sur les hommes et femmes qui composait la troupe de la Princesse.

« Dites moi, Maître Zastoran, vous qui soignez les peines des âmes et du corps, que pouvez vous me dire sur les hommes et femmes de ce camp ? Certains d'entre eux avaient-ils des raisons objectives ou subjectives d'en vouloir à la victime ?
Certains d'entre eux ont-ils montrés des signes d'animosités envers cette dernière ou tout simplement ont eu un comportement étrange avant l'incident ? N'hésitez pas à me dire tout ce que vous pensez, cela m'aidera à résoudre l'enquête que m'a confié la Princesse. »

Alia resta encore un instant avec les mercenaires à les écouter plaisanter, elle en profita pour regarder ce qu'il se passait autour d'elle. Elle vit Bhaal s'approcher de Nemlak et attendre tranquillement que celui-ci termine sa conversation avec Maître Zastoran.
Le demi-orque lui avait dit d'interroger ce dernier une fois les informations prises aux mercenaires. Elle pensait avoir obtenu ce qu'elle pouvait du groupe et il n'y avait plus d'intérêt dans l'immédiat à parler au prêtre de Nethys. En parcourant la scène des yeux, son regard s'accrocha une fois de plus sur Dashki. Décidément celui-ci etait intrigant et il donnait l'impression d'observer tout et tous.
Elle hésita un instant, elle n'avait pas reçu l'ordre de l'interroger mais ce qu'elle avait appris etait assez pauvre : le feu s'était déclenché brutalement et il s'était propagé de façon bien trop rapide, Eloïas fricotait plus ou moins avec la princesse et Dashki "rêvait" de celle-ci.

Elle se releva, salua le groupe de mercenaires de son plus beau sourire en les remerciant pour la nourriture et la boisson partagées et alla rejoindre le spécialiste des gnolls de la caravane. Elle s'approcha en lui souriant et s'arrêta à quelques pas, il paraissait sauvage et elle ne voulait pas qu'il s'enfuit.

« Bonjour. Je m'appelle Alia, je suis arrivée avec la troupe de Garavel. Mais vous devez le savoir, j'ai l'impression que vous êtes très fort en observation. La princesse est très peinée de l'incendie et de la mort de Maître Eloïas, est-ce que vous avez vu quelque chose ? Vous avez vu ce qui a déclenché cet incendie ?Nul doute que la Princesse saura remercier ceux qui l'aideront à découvrir ce qu'il s'est vraiment passé. »

Le demi-orque intriguait le Père Zastoran. Comme si il était plus érudit et posé que ce qu'il imaginait jusqu'alors. Il caressait sa barbe en songeant aux questions de Nemlak.

«  Des griefs, je ne pense pas. En revanche je sais que Dashki, l'expert en gnoll avec lequel parle la jolie esclave là-bas était jaloux du devin. Un peu trop même, comme une sorte d'obsédée.Aucun individu habité de désirs convenables ne rôderait autour d’une jolie femme comme il le fait.Qui sait de quoi un vaurien tel que lui est capable ? Malgré tout, je ne sais pas si il a tué Eloïas ou pas. Si il l'a fait, je pense que ça n'était pas calculé, il aurait pu faire quelque chose de moins visuel et plus discret. Même si pour moi c'était un imposteur, comme tous les tireurs de carte, il me manquera. Avant votre arrivée au camp, c'était la seule personne de haute érudition, personne d’autre n’était capable de discuter de la poésie de Bellianais ou de la musique de la lointaine Absalom, à part un peu la princesse, qui se mélange peu, et Garavel, qui lui parle peu, et n'était pas là.  » Il sembla triste pendant un bref instant avant de reprendre une mine moins attristée typique de ces vieilles gens qui ont beaucoup vécu et s'adaptent rapidement aux tragédies de la vie.



Les yeux d'Hadrod s'embrumaient à la proposition de Bhaal.

«  Mmmm...merci l'ami. Je glisserai un mot pour vous à Almah. Elle m'adore  » précisa-t-il en donnant un petit coup de coude taquin à Bhaal. Très vite, il recula, se rendant compte que son geste pouvait avoir été mal pris, et lui être fatal vu la poigne du tieffelin. «  Pardon, j'ai la proximité rapide  » précisa-t-il en regardant vers sa femme, qui le regardait d'un noir de jais, avant qu'il ne finisse par regarder ses pieds.




Les habits de l'homme n'étaient pas si pouilleux que cela, un long pagne marron, une ample chemise bleu, avec un gilet beige assez décoré même si fort abîmé. Une forte odeur corporelle et des manières assez barbares valaient en revanche bien le dégoût que d'autres prononçaient à son égard.
Dashki regardait tantôt le sol comme un être timide et tantôt l'esclave qui affichait une beauté comparable (ou supérieure?) à la princesse. Quand Alia commença à l'interroger il grogna presque, mais quand elle lui fit remarquer qu'il pourrait marquer des points avec la princesse, il se radoucit du mieux qu'il put.

«  J'tais en train de ... vous m'avez l'air ... sympathique. J'ai rien à voir avec tout ça, ça, j'vous le garantis »
Il renifla bruyamment.«  j'vais être franc avec toi princesse enchaînée, parce que tu m'accuse pas direct' comme les autres. J'étais près de la tente de la princesse, je ... la ... regardais. J'la regardais. Mon regard a du mal à pas se pencher sur elle. Elle est tout ce que j'aurai jamais. Jamais. Le varisien, c'était un manipulateur à beau sourire mais je l'aurai jamais saigné, on m'accuserereait de tout de suite!  » Il commençait à s'énerver mais Alia remarqua rapidement que c'était davantage après la situation qu'après elle qu'il en avait
« Déjà, comment qu’on sait que l’incendie a été provoqué ? Cet idiot faisait brûler des centaines de bougies et des substances bizarres dans sa roulotte. Il a peut-être eu un coup de malchance. Ici ou est en plein de dans le cœur du pays des gnolls. Si c'est ça trouve c'est un pugwampi le fautif. » dit-il avec un revers de la main.



Podarn ne semblait pas écouter les conversations ni regarder avec attention les individus auxquels Piye s'adressait. Il scrutait sans cesse les alentours.

«  Garavel n'est pas féru de magie, mais il est fin observateur. Je suppose que ma présence évite qu'on ne conteste vos questionnements ou qu'on ne vous agresse. Votre ami rougeoyant s'occuperait probablement de l'importun et c'est probablement pour éviter cette éventualité qu'il m'a dépêché à vos côtés. En tout cas, c'est comme ça que je le comprends. Avec un même mot, il fait comprendre des choses assez différentes selon le degré auquel on le connait. Comme chacun. » Podarn semblait avoir une certaine capacité intellectuelle pour un soldat mais n'avait probablement pas reçu l'éducation qui sublime ce don.

« Hmm, oui, je crois, » répondit Bhaal en croisant les bras sur son torse. « D'abord, le type négligé, là-bas, avec qui la fille est en train de parler, vous a longuement observés, vous et la best... Vous et Piye, je veux dire, pendant votre examen du chariot. Je ne sais pas si ça veut dire quelque chose, mais mieux vaut que vous le sachiez. »

Le demi-démon prit une inspiration, le temps de tourner sept fois sa langue dans sa bouche afin de proposer à Nemlak un exposé aussi synthétique et complet que possible de ses investigations (exercice auquel il était loin d'être habitué) : « ensuite, j'ai trouvé des traces par là-bas, qui vont vers un massif végétal à quelque distance du camp. Certaines de ces traces sont celles d'un bouc dont je vous épargnerai le nom et qui appartient au chamelier Hadrod. Apparemment, il s'est taillé. Mais il y avait aussi d'autres traces, plus petites, des traces que Hadrod ne reconnaît pas, et il ne lui manque aucun autre animal. Il a l'air un peu aéré dans sa tête, ce Hadrod, mais on peut faire confiance à un chamelier pour connaître ses bêtes. Je ne sais pas si ça a un rapport avec tout ce bordel, mais c'est bizarre. Si vous avez un moment à consacrer à ça, m'est avis qu'on ferait bien d'aller jeter un coup d’œil. »

Modifié par un utilisateur jeudi 22 octobre 2015 17:27:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nemlak écouta le compte-rendu de Bhaal avec attention.
Une fois que ce dernier eu finit il répondit.

« Excellent Bhaal.
J'avais aussi remarqué cet homme à notre arrivée. Il se tenait à l'écart et du feu et du camp et n'a pas semblé vouloir aider à éteindre le feu. Toutefois, s'il a une attitude suspecte, il n'a pas celle d'un coupable.
J'ai vu qu'Alia lui parlait, j'attends son rapport pour me faire une idée et savoir s'il faut que je l'interroge à mon tour.
Pour l'instant, rien dans la mort d'Eloïas ne laisse penser qu'il s'agisse d'un meurtre ou d'une action intentionnelle.  »
Le demi-orque resta silencieux quelques secondes avant de reprendre.
« D'autres traces dis-tu ? Hmm... peut-être qu'une créature indépendante du camp pourrait-être responsable. Malheureusement, je n'ai pas de compétences en survie pour suivre des traces. En avez-vous Bhaal ?
Sinon, nous devrons faire appel à quelqu'un du camp. Dans tout les cas, je suis d'accord que les suivre est une bonne idée. »

Modifié par un utilisateur jeudi 22 octobre 2015 17:58:41(UTC)  | Raison: Non indiquée