Quoovar se réveilla, encore sous le choc. Il se demandait si ces visions étaient réelles, ou une autre illusion comme le demi-fiélon du sous-sol. Mais une part de lui ne mettait pas en doute ces visions, qui lui semblaient "justes". Il ramassa les objets trouvés pour les ausculter plus tard, puis regarda ses amies avant de dire :

« Je pense que le sceau est la clef de l'affaire. Apportons-le à Ameiko, avant d'annoncer ce qu'on a appris à Amaïa. »

Modifié par un utilisateur mercredi 28 octobre 2015 02:16:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Solomyia avait été impressionnée, non par les visions, car elle vit avec elles depuis sa plus tendre enfance, mais par leur contenue. Un sourire apparut sur ses lèvres tandis qu'elle pensait à l'héritage d'Ameiko.

«  Ameiko, impératrice. Déjà qu'elle ne voulait pas hériter de la verrerie de son père.
Enfin, il vaut mieux que ce soit elle que son frère Tsuto!  »

Solomyia se renfrogna un peu à l'évocation e ce dernier. Disons qu'il s'était passé entre eux des choses qui ne concernent pas les autres et, en particulier sa sœur.

Tétanisé, le teint blafard, Kurimi bégayait, une horde de réponses venait de lui parvenir, et des années de recherches, d'aboutir.
«  Am Am ... Amatatsu? Le vrai nom d'Ameiko, ce n'est pas Kaijutsu! C'est la dernière, ou l'une des dernières Amatatsu. »
Cette panique céda rapidement la place à un sourire de plus en plus grand, accompagné de quelques larmes, qu'elle essuya très rapidement.

Modifié par un utilisateur mercredi 28 octobre 2015 13:03:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

A la vue d'Ameiko debout et consciente, Shae se met à courir à toute vitesse et saute dans les bras d'Ameiko. Folle de joie.

Ameiko ouvrit les bras et étreignit Shae.
« Hélà! Je t'ai manqué tant que ça? Ça ne fait que quatre jours, pourtant!  »
Malgré son apparente légèreté, elle avait l'air vraiment heureuse de retrouver la jeune prêtresse de Shélyn.
Amaïa les interrompit en se raclant la gorge, sourire aux lèvres.
« Et moi, j'y ai pas le droit? Je reconnais, Ameiko a hérité de la beauté de sa mère...et moi, j'ai récupéré le caractère de notre père... »

Ameiko lança un regard faussement noir à sa demi-sœur, avant de répondre à Solomyia.
« Je crois plutôt que l'emblème impérial est un dragon à la cour de Minkai, mais il faudra que je me renseigne. C'est à ce moment là que je regrette de ne pas avoir écouté les histoires de racontait ma mère quand j'étais petite...Mais je suis heureuse de te voir si enthousiaste! Et pas de ronds de jambe! Je suis toujours Ameiko... »

Quoovar était content qu'Ameiko soit réveillée et en pleine forme. Il était grandement surpris par la révélation de son héritage mais, s'il fut intéressé par l'histoire de Kurimi, il fut ennuyé par sa déclaration d'allégeance. Quoovar trouvait ça déplacé, et particulièrement inutile. Il décida de s'éloigner un peu avec un « Pff » de mécontentement.

Ameiko écouta attentivement le récit de Kurimi. Son expression s'était assombrie au fur et à mesure. Mais lorsque Kurimi évoqua la possibilité d'un suicide rituel, elle écarquilla les yeux et l'arrêta de manière absolument pas protocolaire!
« Holà, holà! Ne t'emballe pas, Kurimi. Personne ne mourra pour moi. Mais si tu tiens à m'aider à reprendre ce trône, ton aide est la bienvenue. C'est un honneur pour moi d'avoir quelqu'un comme toi à mes côtés.  »

Elle s'éclaircit la gorge, et lança à l'ensemble du campement, élevant la voix pour que tous puissent l'entendre.
« En fait, cette question s'adresse à vous tous! A présent que je sais quel est mon héritage, je refuse de laisser tout un peuple attendre en vain l'aide dont il a besoin contre un tyran sanguinaire. Bien sûr, le voyage n'est pas sans risque. Cela signifie traverser la moitié du continent, jusqu'à l'autre bout du monde. Affronter un empire à nous seuls. Mais malgré tout, j'ai l'intention de tenter l'aventure. Si certains d'entre vous préfèrent passer leur chemin, je ne vous retiendrais pas. Mais sachez que je considérerais comme un honneur de vous avoir à mes côtés. Qui me suivra? »


Amaïa sourit, et fut la première à retirer son chapeau.
« Moi! Après tout, je suis aussi concernée, non? N'empêche, c'est un peu ironique que je quitte une révolution pour tomber sur une autre...Au moins, j'ai un peu d'expérience en matière de guérilla. »


Kuro dégaina son épée, s'agenouilla, et offrit la lame à Ameiko, dans un geste symbolique.
« Amatatsu-sama, à l'image du clan Matsu, le clan Shige renouvelle son serment d’allégeance. Ordonnez, et j'obéirais.  »
Elle ne put retenir un sourire. Apparemment, la solennité traditionnelle des Tian Min n'était entièrement intégré chez Kuro.
« Après, mon clan a aussi quelques détails personnels à régler. »


Sandru sourit, cet habituel sourire chaleureux qui caractérisait le marchand varisien.
« Et bien...je ne peux pas répondre pour tout mes caravaniers, mais de mon point de vue, tu es toujours la patronne! Et puis, imaginez: ouvrir une nouvelle route commerciale vers Minkai depuis Magnimar! D'ailleurs, je suis curieux de découvrir la culture Tian Min. »


Koya étouffa un gloussement amusé.
« Dire que j'étais partie de Pointesable avec vous pour découvrir le monde! On dirait que je vais être servie...mais après tout, si mes vieux os peuvent vous être utiles, je serais heureuse de poursuivre la route en votre compagnie. »


Shalelu dégagea une mèche de cheveux qui lui barrait le visage, et braqua un regard vert émeraude sur Ameiko.
« Je ne vais quand même pas vous laisser partir seuls! Vous avez besoin d'un guide, et il y a trop longtemps que je suis à Pointesable. Voyager me fera du bien...surtout que je n'ai pas vu Minkai depuis plus de deux siècles. »

Les caravaniers se concertèrent, pendant ce temps, mais finirent par arriver à une réponse.
Marlon souriait de toutes ses dents.
« J'en suis! Et Elis est d'accord avec moi! Grimsley? »
Le charron grogna, mais malgré son côté rude, c'était sans doute affirmatif. Il viendrait.

Nicu lissa sa moustache, avant de se décider.
« J'en ai assez d'arpenter la Varisie. Ce devait être mon dernier voyage, mais je vais pousser un peu plus loin. »
Jal, en revanche...
« Pas moi, vieux frère. Je deviens trop vieux pour ça. Je vous accompagne jusqu'à la prochaine ville, cela dit. Il ne sera pas dit que je ne remplirais pas mon contrat. »
Yoska approuva.
« Pareil pour moi. Je ne tiens pas à voyager à plusieurs mois de Magnimar. »
Laly sourit elle aussi.
« Rien ne me retient! Je suis des vôtres. »

Les conducteurs, en revanche, étaient unanimes. Ils poursuivraient jusqu'à Minkai, si il le fallait. Wen souriait par anticipation, et Leila était surexcitée. Même Rosia et Oparal avaient l'air inspirée. Quand à Shayliss, elle ajouta qu'elle suivrait Kuro au bout du monde, suscitant un éclat de rire général et un roulement d'yeux de la part de la samouraï.

Kurimi se releva, heureuse, et prit un ton moins solennel et plus détendu
«  Je ferai de mon mieux pour vous apprendre l'histoire et les coutumes du lieu où nous nous rendrons. » Kurimi se tourna vers l'assemblée.«  Avec sept années passées à côtoyer des Varisiens, j'aurais été étonné que vous refusiez de saisir l'occasion d'un voyage pareille. » Elle eut un bref rire. Quelques instants plus tard elle se tourna vers Quoovar et s'approcha de lui

«  Lorsque j'ai été attaquée, mon compagnon équin a fui, je sais qu'il est dans le coin, car il ne m'abandonnerait pas, mais avant de reprendre la route, je souhaiterai le retrouver. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de voir vos capacités d'investigation à l'œuvre et je souhaiterais si vous l'acceptez mettre à profit vos talents pour retrouver un être qui m'est cher. Accepteriez-vous? »

Kurimi sourit
«  Il serait bien lâche et laxiste de ma part de vous laisser accomplir seul quelque chose qui me tient à cœur et pour laquelle vous n'avez aucune obligation. »



Kurimi sourit et lui expliquait sur la route
«  Il se nomme Chujitsuna, c'est un magnifique étalon de jais. Il comprend quelques peu le commun, aussi vous pouvez lui parler ou l'appeler tant que vous n'usez pas de mots ou formules trop compliqués. Votre aide m'est très précieuse et je vois à votre façon de suivre des traces que vous décuplait mes chances de le retrouver, et de le faire rapidement. Malgré tout, je me dois de vous avouer que ça n'est pas la seule raison de votre présence ici. Je vous sentais au départ comme quelqu'un de réservé, ce que je comprends et partage, mais je vous ai entendu tout à l'heure. Non que je l'ai mal pris, mais, surtout, j'ai l'impression que vous êtes davantage méfiant que réservé. Non méfiant envers moi en particulier, mais méfiant en général. J'ai l'impression, peut-être fausse ou faussée, qu'une colère sourde ou une rancœur tenace vous anime, et vous empêche pour le moment de vivre pleinement votre vie, ce qui, si cela s'avérait exact, est extrêmement dommage pour quelqu'un qui a de la ressource, et, très certainement, de la personnalité. Je souhaitais vous en parler parce que ma réserve perd parfois la bataille qu'elle mène avec ma curiosité mais je ne souhaitais pas le faire devant tous car cela aurait été d'une impolitesse et d'une indélicatesse rares en plus de risquer d'amener une atmosphère des plus orageuses. Au moins ici, je ne risque que votre dédain, et puis parfaitement le garder pour moi. » Kurimi semblait sincère dans son questionnement, qui, malgré une forme affirmative, était bien une question plus qu'un jugement définitif.

Modifié par un utilisateur vendredi 30 octobre 2015 11:50:30(UTC)  | Raison: Non indiquée