Vous vous donnez donc rendez-vous le lendemain matin, dans la même maison abandonnée et décrépie dont le toit s'est effondré sur le second étage. La nuit est courte pour tous, mais l'adrénaline aidant vous ne ressentez pas la fatigue malgré seulement quelques heures de sommeil agité. Ambroise et Doronga n'ont pas eu de problème particulier pour se rendre au rendez-vous, Doronga récupérant même son compagnon animal avant d'arriver, mais Gordreth dut prévenir le Père Vélias de sa petite escapade. Celui-ci, un proche de la foi de Pélor, ne fit rien pour l'arrêter, au contraire, et il reçu une fiole d'eau bénite "au cas où" en signe d'encouragement pour la première expérience d'un prêtre de Pélor. Méliane, de son côté, dut s'expliquer plus longuement avec Allustan : si celui-ci acceptait qu'elle mette en application ses enseignements, il était inquiet que la jeune magicienne trop fougueuse soit désemparée dans un éventuel combat à mort contre quelques créatures. Allustan, malgré sa puissance et son savoir, n'était pas un magicien aventureux et l'idée d'affronter des pièges mortels et des créatures monstrueuses l'effrayait sans doute plus que Méliane. Il se perdit donc en conseils laborieux et insistants avant qu'il arrache la promesse de la jeune magicienne de revenir saine et sauve. Celle-ci arriva donc en retard, et c'est presque une heure après l'aube, après s'être à nouveau encouragés les uns les autres que le petit groupe, 4 humains, un loup et un scorpion, partirent vers leur destin.

Ambroise connaissait le chemin vers le tumulus, ayant passé l'épreuve des trouillards il y a quelques années de cela. À l'âge de quatorze ans, il avait en effet dû rester une nuit entière dans l'entrée du tumulus pour prouver aux durs à cuirs du Lac aux Diamants de quel acier il était fait. Si alors il n'avait pas tenté de rentrer plus loin dans le tumulus murmurant, il se rappelle encore suffisamment la route pour ne pas se tromper. C'est peu avant midi que le groupe arriva en vue d'un bureau en ruine : la mine, épuisée, qui était sur ces terres avait été abandonnée il y a trop longtemps, et la nature reprenait ses droits sur le bois du bureau d'administration. Quinze minutes plus tard, le groupe arriva devant une petite colline. Des broussailles encombraient la vue mais quelques coups du cimeterre d'Ambroise dégagèrent une entrée facilement. Vous pourriez dégager les herbes, racines et autres pierres encombrant l'entrée en quelques minutes, ou vous pourrez simplement vous glisser, un par un, à travers les ronces pour accéder au tumulus proprement dit.



Une arche en pierre monolithique, d'environ 2m20 de haut, laisse entrevoir un passage dans les ténèbres plus loin. Le passage grandit largement passé l'arche, jusqu'à atteindre environ 6 mètres de large et autant de haut, creusé dans la colline, et en pierre taillée. Ambroise sait que le chemin continue au moins pendant une vingtaine de mètres jusqu'à des alcoves où il avait passé la nuit, plongé dans les ténèbres et les murmures du tumulus hanté.

Alors que vous hésitez sur la conduite à tenir, Ewen, le compagnon animal de Doronga, renifle l'air provenant du tumulus, et se met à grogner comme s'il avait reconnu une odeur familière et pas agréable.

Modifié par un utilisateur jeudi 12 janvier 2017 22:51:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliane avait passé du temps... à réfléchir, à faire les cakes pour leur excursion (au lard et au fromage pour les garçons, aux pommes et miel pour les gourmand(e)s), à apprendre de nouveaux sorts plus "aventureux" et... à convaincre son mentor, qu'il était temps pour elle de "pratiquer" ce qu'il lui avait appris.
Elle, était prête.
Elle avait toujours imaginé que Doronga l'accompagnerait, bien sûr.
Aller apprendre à chasser... les gobelins !
Mais c'était carrément enthousiasmant d'avoir "l'appui" de trois jeunes hommes, et elle conserva malicieux sourire jusque dans son sommeil, en imaginant la mine (et les médisances) des diamantines de leur âge.

Le lendemain, elle n'avait été retardée que par son bon maître qui tenta de la faire renoncer à... ce qu'elle attendait depuis des années !
Elle avait même confectionné une solide tenue de lin et de cuir léger pour résister... aux ronces et à la pluie d'abord. Solide, brodée d'entrelacs runiques pour garder quelque élégance malgré la sobriété des tons sombres -mais bleutés- de l'ensemble. Inutile de faire une cible multicolore au fond des tumulus...
Mais ce n'est pas parce que les bottes seraient crottées qu'il fallait renoncer à avoir de la classe.
Greyhawk, ça se mérite...
Arrivée au tumulus, elle était d'avis de ne pas dégager l'entrée... inutile de favoriser la concurrence !
Tandis qu'elle sortait son nécessaire à écrire, elle s'enquit auprès de Doronga :
« Qu'est-ce-qu'elle a, Ewen ? »
Elle préparait un parchemin de cartographie et son "tour" de lumières magiques*.

*Lumières dansantes

Modifié par un utilisateur mercredi 17 février 2016 12:22:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliane murmura à nouveau son invocation de lumières, quatre flammes froides et bleutées dansant autour de son haut bâton qu'elle calait contre son épaule, tandis qu'elle transcrivait précisément le plan d'entrée dans le tumulus... Elle envoya ensuite deux de ses feux follets explorer le fond des alcôves et, bien sûr, alla examiner les bas-reliefs ornant les bandes murales afin d'y chercher une signification. Quand se révèlèrent les morceaux de tissu, elle les examina (J26) d'abord du bout de son bâton, puis avec l'aide de Klika, l'agile scorpion inspectant le sol et les environs avec toute la vitesse de ses six pattes et deux pinces agiles, à la recherche de trous et anfractuosités révélant quelque danger animal ou autre...
Elle connaissait très peu Sophie, à peine plus âgée qu'elle-même et en quête de reconnaissance. Sa disparition était pour beaucoup dans la terreur qu'inspirait cette ruine des temps anciens.
Pragmatique, l'apprentie arcaniste étala les morceaux de tissus à la recherche de restes d'ossements, ou de signes indirects de blessures, morsures, etc. sur ce qui avait manifestement été ses vêtements, que celle-ci n'avait sûrement pas retirés de son plein gré.
Ensuite, elle reviendrait au carrefour (Q27) pour conjurer de nouvelles flammes dansantes, envoyant leur aura bleutée plus avant dans le grand couloir... (P22->P16)

Modifié par un utilisateur dimanche 17 janvier 2016 21:53:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliane ne trouva rien qui puisse avancer l'enquête sur la disparition de la jeune fille, perdue depuis des années de toute façon. De même, les bas-reliefs étaient trop abimés dans cette partie extérieure du tumulus pour apporter quelques informations que ce soit sur les bâtisseurs de la tombe.

Le groupe avança donc, serrer et éclairé par les lumières magiques de Gordreth et Méliane. Une quinzaine de mètre plus loin, ils arrivèrent à un nouveau corridor avec des passages de chaque côtés, alors que le couloir principal continuait vers les profondeurs jusqu'à se perdre dans les ténèbres.

Sur la gauche, le passage s'enfonce sur une quinzaine de mètres. Sur un piedestal de marbre, une étrange sculture est visible, comme un début d'ovale brisé qui ressemble un peu à un miroir de noble.

Seulement un tiers environ de l'ovale reste. À terre, des fragments de verre étranges jonchent le sol. Une glyphe étrange, de la taille d'une tête humaine, orne le piedestal. Si vous vous approchez, Méliane reconnait immédiatement, entre autres, des glyphes arcaniques parlant de "transport" au sens large.

En face, le passage principal continue. La lueur intermittente, verte, est toujours visible de temps en temps.

Sur la gauche, le passage est effondré et il vous faudrait sans doute des semaines pour le déblayer, avec du matériel de mine.

Vous revenez donc vers les glyphes, et Mérialin passe un certain temps à essayer de les déchiffrer. Heureusement pour vous, elle avait récemment lu un chapitre sur ce passage de l'histoire de la magie, et les informations qu'elle apporte sont impressionnantes pour ces compagnons. Pendant ce temps, Ambroise reconnait que les morceaux de verres, étranges et froid au toucher, pourrait intéresser le joailler gnome, Tidwoad, pour en tirer quelques pièces d'or. Voici ce que Mérialin apprend aux autres:
- ces glyphes sont en fait une écriture du passé, le Vaati, que beaucoup considèrent comme l'ancêtre de l'Auran, la langue élémentaire de l'Air. Aujourd'hui, l'Auran est écrit en glyphes draconiques.
- Le Vaati est un mot en Auran, pour désigner les Ducs du Vent, une race légendaire ayant vécu il y a des millénaires, et surtout connue par les magiciens pour avoir créé, et utilisé, la relique connue sous le nom du Bâton en sept morceaux.
- Ils se seraient battus contre des forces du Chaos dans un lieu perdu appelé le champ de Pesh, que bien des historiens situent non loin d'ici, sur Oerth
- Une glyphe sur le piedestal indique un nom : Icosiol. La glyphe indique que cet individu a un haut rang, général peut-être.

Content de ses découvertes, le groupe avance encore, pour arriver à un vaste corridor. La pièce où vous êtes est une sorte de hall, avec des bas-reliefs très présents. Devant eux, le passage est bloqué par d'innombrables toiles d'araignées, encore que les araignées que vous voyez ont une taille tout à fait classique. À travers ce rideau de toile, la lumière verte est plus brillante. Derrière les toiles qui bloquent une bonne partie de la lumière, vous voyez quelques marches descendantes, mais la vision est trop obstruée.
À gauche, quelques marches mènent à un passage dans les ténèbres. Dans cette pièce, les murmures sont beaucoup plus fort et intense, ressemblant maintenant à des voix humaines, ou quasi-humaines. Ces voix donnent une atmosphère stressante, comme si vous n'étiez pas les bienvenus, et que l'air et la terre tenaient à vous le faire savoir.

À droite, il semble que le passage se soit effondré. Du moins, c'est ce que vous pensez quand vous remarquez que l'éboulis ne va pas jusqu'au plafond et qu'un passage existe donc vers le reste du corridor. Toutefois, au moment où vous discerner ça, le-dit passage est occupé par un trio de bêtes : trois loups l'empruntent et redescendent de l'éboulis en grognant. Ils n'ont pas bonne mine, en particulier les deux qui flanquent le gros du milieu, et il est évident que ces loups n'ont pas souvent à manger. Toutefois, ils évitent d'attaquer pour le moment : ils n'ont pas l'avantage numérique, et Ewen grogne tout autant qu'eux. Doronga connait suffisamment les loups pour comprendre que ceux-ci n'ont pas trop envie de se battre, mais le groupe bloque leur retraite...

Quoique Méliane soit toute à la relecture de ses notes prises en runes Vaati, elle réagit immédiatement -avec l'aide de Klika, sur son épaule- à l'apparition du trio lupin et murmura une incantation* à voix basse avec un geste de la main comme pour couvrir son corps de bas en haut. Elle y étala ainsi une sorte de très discrète luminescence bleutée, des pieds à la tête. Ensuite, elle ajouta, en s'écartant prudemment de leur passage, pour se mettre à l'abri derrière Gordreth :
« Ah ! Bah ? Ils en ont fait leur tanière, ceux-là ?! Voilà sûrement ceux qu'Ewen avait sentis... »
En attendant évidemment l'avis de Doronga sur la conduite à tenir.

Modifié par un utilisateur mercredi 20 janvier 2016 17:08:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doronga va étudier les loups quelques instants, ils s'étaient réfugiés ici et utilisaient cet endroit comme leur repaire. Néanmoins, l'affrontement pouvait peut être encore être évité, il sourit aux paroles d'Ambroise

« Je ne parle pas au animaux Ambroise, je vais voir si on peux éviter le combat, reculez vers les marches pour les laisser partir si ils le souhaitent et ne vous montrez pas menaçant pour l'instant. Ça risque quand même d'être difficile, préparez vous à tout.  »

Pendant que ses amis laisse le champ libre aux loups, Doronga va faire signe à Ewen de s’assoir et tenter d'amadouer le chef des loups et leur montrer la sortie. La louve va rester assise au pied de Doronga surveillant les 3 animaux

Je vais utiliser Wild Empathy pour tenter de faire partir les loups.

• Wild empathy : 1D20 +1 -1 donne [2] + 1 - 1 = 2

Méliane griffonnait son parchemin de notes précises et emballa précautionneusement la lampe indigo dans du tissu avant de le caler dans son sac à dos ; pour le doigt de marbre, elle le glissa dans un compartiment de sa ceinture multipoches entre deux composants de sort, arguant du fait que ces deux objets semblaient faire partie d'un ensemble plus vaste, qu'ils rencontreraient peut-être plus loin. Elle laissa tout naturellement le bracelet elfique à celui qui l'avait trouvé en signalant à ses compagnons qu'elle ferait des examens plus approfondis de chaque objet plus tard car il lui faudrait un peu de temps.
Elle écouta les commentaires de Doronga sur les tisseuses de l'ombre et déclara avec une moue dégoûtée :
« Vouais bah... on voit bien que personne n'est passé par ici depuis longtemps. Maintenant qu'on est bien rassurés à ce sujet, si l'un de vous a une torche, c'est le moment de l'allumer et de brûler toutes ces toiles pour dégager le passage, dévoiler les murs pour ne pas en rater les indications et faire retourner ces petites venimeuses dans leurs terriers. »

Modifié par un utilisateur dimanche 24 janvier 2016 11:56:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ambroise observe avec soulagement les loups s'enfuir sans chercher le combat, puis à ma demande de Méliane, il sortit une torche de son sac.
«  J'ai ce qu'il te faut dans mon sac. »

Alors qu'ils approchaient des toiles pour nettoyer le passage avec sa torche enflammée, il répondit à doronga.
« Bien vu. Je ne suis pas sur que le soleil et l'eau forment un arc en ciel dans les profondeurs de ce souterrain mais c'est un bon moyen pour se souvenir de la série  »

Puis il commença à bruler les toiles, tenant son cimeterre d'une main et la torche de l'autre.

Gordreth s'approche donc des toiles d'araignées avec sa torche enflammée, et les toiles brûlent rapidement, dévoilant quelques marches qui s'enfoncent. Le large corridor emmène rapidement à une large salle carrée surplombé par un large dôme. Sept courts tunnels partent des extrémités et des milieux des côtés du carré, s'étendant sur environ 10 mètres avant de finir dans un cul-de-sac arrondi. À la fin de chaque tunnel, une chaîne au gros maillons d'acier pend d'un d'un orifice que vous ne pouvez voir de là où vous êtes. Cinq de ces chaînes portent des lanternes colorées, mais deux d'entre elles ne portent rien du tout. En face de l'entrée, la lanterne contient une sorte de torche et éclaire d'une lumière sombre et verte la pièce. Des éclats innombrables dans les murs et sur le sol reflète cette lumière un peu partout, et donne l'impression qu'une neige étrange et verte tombe à la lumière des étoiles. Le dôme commence à une hauteur de 3 mètres, avant de culminer au centre de la pièce à une hauteur d'environ 10 mètres, à la limite de votre vision. Sous ce dôme, une bière ou un sarcophage est ornée d'un bas relief saisissant d'une figure humaine. À l'inverse du reste de la tombe, cette pièce est plongée dans un silence total, que vous êtes les seuls à troubler.



Avec mille précautions, vous avancez dans la pièce, veillant à ne rien toucher pour le moment, juste essayer de voir un peu mieux au fond des tunnels. Dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant de votre gauche, voici ce que y voyez:
- chaque tunnel est fini par une sorte de cercle d'un diamètre d'un mètre cinquante environ, gravé dans la pierre, juste derrière les chaînes pendantes et leur lanterne.
- ces lanternes pendent à environ 1m50 du sol.
- le plafond est à 3 mètres de haut, mais à la fin de chaque alcôve, juste au niveau des chaînes et jusqu'au bout, le plafond est à environ une douzaine de mètres, juste à la limite de votre vision avec les torches ou les sorts de lumière.
- le premier passage n'a pas de lanterne.
- le second passage semble pointé par le sarcophage. La lanterne est orange, mais il n'y a pas de torche.
- la lanterne du troisième passage est jaune
- le quatrième passage est celui où une torche, probablement une torche éternelle, est placée et qui lance la lumière verte
- le cinquième passage porte une lanterne bleue, mais à la différence des autres, le plafond n'est pas visible, dépassant les capacités d'éclairage de vos lumières et de vos torches. Un squelette aux os brisés est étalé au fond de l'alcôve, comme s'il avait lourdement chuté.
- le sixième passage ne contient pas de lanterne : il ne reste que le crochet vide.
- le dernier passage contient simplement une lanterne violette.

Doronga va observer l'étrange salle, Gordreth y pénétra avant que Doronga ne puisse l'en empêcher.

La suite c'est en supposant bien sur que Gordreth ne viens pas de déclencher un piège

Doronga va s'avancer un peu dans la salle puis se tourner vers ses compagnons

« Entrez mais ne faites rien et n'allez nulle part avant que j'ai vérifié l'endroit. Ça va prendre du temps, soyez patient.

Méliane, tu devrais sans doute regarder si tu vois de la magie.

Ewen reste là »

Ajouta Doronga en pointant un endroit dans la salle.

Doronga va parcourir la salle à la recherche de piège.

Je te met la liste des endroits ou je vais prendre 20 pour chercher des mécanisme et des pièges, ce qui fera 26.

- La bière
- Le sarcophage
- les endroits ou il y a des lanternes
- les cercles au fond des tunnels.
- Le fond des tunnels (pour chercher un éventuel PS)

Je ne compte rien tenter pour le moment si je trouve quelque chose, simplement prévenir mes amis et continuer

Modifié par un utilisateur lundi 25 janvier 2016 10:45:49(UTC)  | Raison: Non indiquée