Méliane suivait Doronga dans sa progression, le faisant bénéficier de ses lueurs dansantes qu'elle le faisait précéder, éclairant un moment largement la zone qu'il examinait et les alentours, c'était idéal pour l'exploration, même si cela ne durait qu'une minute à chaque fois. Le bouclier de Gordreth faisait le reste.
C'est ainsi qu'elle révéla la hauteur des plafonds tant du dôme central que dans les alcôves... dont la branche bleue sans limite supérieure visible (... jusqu'à 40 mètres ?!). Elle usait de son côté de sa double vue arcanique (à 18 m), détectant la magie du sarcophage et de la lueur éternelle verte.
Avec un frisson, elle nota les os brisés du squelette comme s'il était tombé du ciel sans fond... et continua à chercher des glyphes ou des runes qui apporteraient des indices.
Pour occuper un peu les autres, elle répondit au jeune prêtre :
« Oui, j'ai remarqué... ce ne doit pas être pour te déplaire, adepte de Pelor, de voir ainsi user d'arc-en-ciel en une symbolique à sept voies... Et je ne peux m'empêcher de vous rappeler que les légendes des Ducs du Vent sont arrivées jusqu'à nous, porteuses du Bâton aux sept morceaux (comme les sept couleurs du prisme).
Avant de comprendre la symbolique sous-jacente, restons concentrés sur ce que nous apprenons par nous même :
Certes la lampe indigo que nous avons trouvé dans la tanière lupine vient de cette sixième branche, et devrait y être suspendue, mais il y a un piège. Et celui qui l'a décrochée de là ne l'a pas emportée bien loin : l'hypothèse évidente est qu'il fut blessé grièvement, ou empoisonné... z'oreilles pointues ne servent à rien sans un peu de cervelle entre les deux.
Mais... pourquoi avoir pris le doigt de marbre ? Indiquait-il quelque chose de précis ? »
Se perdant en conjectures, elle sortit le doigt pour apprécier s'il s'agissait bien de l'index manquant dans la main droite du gisant, et -sans néanmoins le remettre en place- deviner la direction qu'il indiquerait.
« Ce gardien de pierre n'a rien d'un général (Icosiol ou autre), on dirait un ascète, ou un moine ? Mais l'utilisation du Vaati nous indique que ceux qui ont amené les objets dans ce Tumulus maîtrisaient les voies de l'Air, du voyage magique, de la téléportation...
Si l'on peut comprendre que le miroir brisé au deuxième embranchement était une sorte de portail -de transport- maintenant détruit, je m'étonne de la peinture murale en trompe-l'oeil évoquant cette salle.
Enfin... le plus important : il y a "au-moins-un" piège ! nous dit Doronga, comme les ossements ornés de bracelet elfique pouvaient nous le laisser supposer... Bah moi, je pense qu'il y en a plusieurs : le squelette dans la branche bleue est en miettes, comme s'il avait été téléporté à grande hauteur dans cette même salle.
Donc toute voie n'est sûrement pas bonne à prendre, et il doit y avoir un mode d'emploi précis.
Sinon, vous avez remarquez qu'il n'y a plus de murmures ici... bizarrement, ça ne me rassure guère. »
Et il nous manque la lanterne rouge... mais bon, c'est toujours la dernière... hi ! hi ! hi !
Sans faire part de ce commentaire intérieur, elle réussit à garder son sérieux tout en esquissant un sourire...

Modifié par un utilisateur vendredi 29 janvier 2016 00:04:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Doronga tout en écoutant ses amis va refaire le tour de la salle en observant le sol.

Je vais regarder si je vois des traces autre que les nôtres dans la poussière du sol et sur les murs.

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Doronga écoutait Méliane.

« Je n'ai rien vu qui corresponde, maintenant ces gens sont venus il y a très longtemps vu les toiles d’araignées qui se trouvait dans le couloir. Il doit y avoir un mécanisme qui ouvre un passage.

Je vais déjà tenter de récupérer cette lumière »

- Take 20 pour vérifier qu'il n'y a pas de pièges sur la chaine et la lanterne, si il n'y a pas de piège alors j'embraye sinon je vais tenter de l'enlever.
- J'essaierais de voir si il se passe quelque chose en me mettant sur le cercle et en tirant sur la chaine.
- Ouverture de la lanterne pour voir et éventuellement récupérer ce qu'il y a à l'intérieur.

Modifié par un utilisateur mercredi 27 janvier 2016 13:47:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois que Doronga a récupéré sans problème la torche éternelle, vous vous tournez vers le sarcophage, vous demandant comment ce truc de pierre pourrait bouger, mais après avoir essayer, vous vous rendez compte qu'il semble tourner assez facilement si vous vous y mettez à deux ou trois. Par contre, une fois la surprise passée, lorsque vous essayez de le déplacer dans d'autres directions, vous comprenez que le sarcophage ne peut tourner que dans le sens des aiguilles d'une montre, sûrement aidé par un mécanisme caché. Impossible de le faire tourner dans l'autre sens.

N'ayant d'autre idée, vous poussez donc le sarcophage en étant extrêmement attentif jusqu'à ce qu'il arrive à la position où il indique le tunnel à la lampe jaune. Un petit "clic" suivi d'un gros bruit mécanique sous le sol se fait entendre qui vous fait sursauter, reculer et prendre vos armes. Au fond du tunnel à la lampe jaune, à la limite de votre vision, un léger sifflement se fait entendre et un mouvement attire votre attention : quelque chose vient de sortir du sol.

En vous approchant avec mille précautions, vous voyez mieux ce que c'est. La pierre sous le cercle gravé dans la pierre s'est soulevée dans un cylindre de pierre et de métal d'un peu moins de 2 mètres de haut, la dale circulaire gravée du sol devenant le dessus du cylindre. Devant vos yeux éberlués, deux fines portes de métal s'ouvrent et glissent le long des parois cylindriques, laissant la place à un zone libre où un être humain peut prendre place. Puis, tout se fige et redevient silencieux.

Méliane eut un sourire contrit, retroussant ses délicates narines :
« ... l'Ancien... appelle-le "l'Ancien", ou "l'Aîné" : tu sais bien qu'il est sacrément plus susceptible que le tien...
C'est un système mécanique, ça. Pas magique... enfin... y'a une protection magique en plus... c'était pas des rigolos ces Ducs... »
Elle se tourna vers les autres avec une moue désolée :
« Va falloir tester "en baissant la tête"...et en croisant les doigts ! Hmmm... y'a pas la place pour deux là-dedans... ou alors deux très très amoureux... Garde la torche infinie en main, frérot, au cas où...
Quand t'auras fini d'examiner... si tu trouves rien, tu ressors et on essaiera de remettre le doigt en place... »
Tordant sa bouche en une grimace, la magicienne novice exprimait ses doutes et ses craintes... heureusement rassurée par la présence des autres en cette découverte commune... de l'inconnu !
« Y'a des glyphes... des signes ?... dans ce... heu...?!? »

Modifié par un utilisateur vendredi 29 janvier 2016 11:49:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

"Sans vouloir être présomptueux, je ne suis pas sûr que surnommer quelqu'un "l'Ancien" soit tellement flatteur ... surtout que ce sobriquet est déjà pris ..." dit-il, ironique.
"C'est sans doute un peu inconscient de le faire, mais ma curiosité me pousse à y rentrer dans ce machin cylindrique qui descend. Il faut bien commencer par quelque chose ..."

Le sang d'Ambroise ne fit qu'un tour.

« Il ,e sera pas dit que le Grand ambroise laisse un compagnon seul, face au danger.

Je descend avec toi. On aura qu'à se serrer »

La peur serrant leur cœur, Ambroise et Gordreth rentre dans la petite chambre. Ils ont un peu de mal à se serrer car la chambre est vraiment petite, en particulier avec l'armure de Gordreth qui rentre dans les cottes d'Ambroise. Au moment où ils allaient demander "Et ensuite?", les portes de pierre et de métal de la chambre se referment en coulissant à nouveau. Puis ils sentent qu'ils descendent alors que leur compagnons restés en surface voit la chambre se rabaisser à nouveau au niveau du sol, ne laissant aucune marque. La descente d'Ambroise et de Gordreth dure un peu plus longtemps, avant que la chambre s'immobilise à nouveau. Ils ne sauraient dire de combien la chambre est descendue dans la terre, en particulier vu que c'est la première fois qu'ils empruntent un tel passage, mais quand les portes de la chambre s'ouvrent à nouveau, ils sont content de voir qu'ils sont toujours en vie et que rien ne les attaquent.

Ils sortent alors prudemment de la chambre. La pièce où ils sont est carrée et petite, d'environ 5 mètres de côté. La chambre élévatrice est sur un côté, dans un renforcement en arc de cercle de la pièce. Grâce à la lumière du bouclier de Gordreth, il voit sans problème. Un unique passage est devant eux, mais il est bloqué par une lourde pierre. Il serait possible de passer par dessus car ils discernent un petit passage entre la pierre et le plafond, mais Gordreth au moins, avec son armure et son agilité qui laisse à désirer, aura toutes les peines du monde à passer par là. Alors qu'ils en sont là dans leurs réflexions, les portes de la chambre montante se referment, et elle repart en haut, jusqu'à revenir à l'étage supérieur, et rouvrir ses portes devant Méliane et Doronga.
Gordreth et Ambroise paniquent un peu, avant de remarquer une dalle de pression sur le mur à côté du cercle de métal où se trouvait la chambre élévatrice. D'une pression, la chambre se referme en haut pour venir se rouvrir en bas. Il est rapidement évident que cette chambre est un moyen commode de venir entre les étages : la chambre se referme automatiquement quand quelqu'un rentre dedans et change d'étage automatique; elle revient automatiquement en haut, et une pression sur la dalle permet de la rappeler d'en bas.

Confiant dans l'innocuité de cet appareil étrange mais extrêmement pratique, le groupe entier redescend. La salle est petite mais contient tout le monde. Doronga est descendu avec Ewen et, si celle-ci n'a pas trop aimé cela, elle a suivi son compagnon sans (trop) grogné.

Une fouille rapide de la petite pièce révèle la présence de nombreux bas-reliefs, présentant des humanoïdes ressemblant à l'image de celle du sarcophage : androgyne, sans pilosité ni chevelure. Ceux-ci sont gravés en train de rendre hommage, voire en position de prière ou encore avec un visage empreint d'adoration. Manifestement, vous n'êtes pas les premiers ici car beaucoup de bas-reliefs ont eu leurs bras, leurs tête, etc. coupés ou abîmés par de précédents fouilleur de tombes.

Lorsque vous regardez la pierre, vous pensez être capable de la pousser suffisamment pour que vous puissiez passer sans problème. Toutefois, Doronga vous arrête d'un geste: la pierre est piégée. Elle est sur une dalle à pression : si vous la bougez, le piège se déclenche, libérant le contenu d'une petite chambre dissimulée, comme celle contenant du gaz ou quelque chose similaire.

Ambroise posa sa main sur l'épaule de doronga

« J'ai confiance en toi., nous sommes une compagnie et je resterais près de toi.

Et si tu ne méritais pas ma confiance, et bien nous n'irions pas loin....

Allez montre nous tes talents »

"Tu as toute ma confiance. Et je ne suis pas du style à te laisser tout seul à trouver une solution ..."
Gordreth fait une courte prière et pose sa main sur l'épaule de Doronga
"Que la lumière de Pelor t'éclaire dans ta tâche ..."