algré sa posture défensive, le monstre marin ne put éviter un déferlement d'attaques aussi bien magiques que physiques. Cette fois il n'était plus question de tergiverser. Il faudrait de longues minutes de persuasion et des trésors de diplomatie afin d'apaiser l'ire frénétique du Sahuagin. Il voyait rouge, rouge comme le sang et il fallait employer une méthode radicale pour mettre un terme à ce combat. Frédrigo usa de magie, psalmodiant un sortilège et allongeant son bras pour venir au contact du monstre marin. Cette fois il toucha sa cible qui fut submergée pa rla magie sans parvenir à y résister. Aussitôt Ferrèol concentra l'humidité de l'air envirronant pour venir faire éclater une de ses mini-tempêtes dont il usait allègrement depuis que les hostilités avaient commencées. Le Sahuagin devenu plus pataud ne put là encore éviter la déflagration qui lui explosa les tympan, faisant couler le sang par les branchies, les naseaux et la bouche. Il chancelait mais tenait encore debout lorsque l'épée de Beorten vint le frapper violemment à la tête, certes du plat de la lame, mais avec une force impressionnante qui fracassa la chair et probablement les os et ce qu'il y avait derrière; L'ulfe ne voulait pas se louper ni faire dans la dentelle. Le monstre s'effondra d'un seul coup, gisant au sol tandis que du sang coulait de sa dernière blessure qui, si elle n'avait pas été mortelle sur l'instant, le deviendrait très vite si on n'y pourvoyait pas plus que rapidement.

Cette fois le combat était bel et bien fini. Les clameurs, les cris, les coups, le bruit des armes, cessèrent pour mourir en échos avant de rendre la caverne au bruit de ressac de la mer sur la roche et aux clapots du gréement amarré au ponton.

LA MAP

Le demi-orc se redressa, dégoûté. L'attitude de Beorten lui était parfois incompréhensible, comme en ce moment même. À quoi bon descendre un ennemi pour le soigner ensuite ?! Le sahuagin était un monstre assoiffé de sang, sans aucun respect pour des êtres de la surface tels que eux et ne méritait aucune pitié. Qu'allait-il en faire, de surcroît ? S'imagianit-il qu'il répondrait à ses questions ? Quelles questions posées, de toute façon ?

Il suspendit sa lame dans son dos tout en observant les alentours. Lûb avait laissé éclater sa colère dans un feulement sauvage et un mouvement sec de la queue. Elle se détourna de la scène. Son regard perçant de félin fit le tour de la caverne, imitant son maître dans un mimétisme fascinant. Plus aucune menace n'inquiétait le groupe, a priori. Pendant que noble-cœur s'occupait de sa tafiole de patiente, Vesalius s'adressa à Ferréol.

« Qu'a donné ta mission d'observation, là-haut ? Crois-tu ce passage plus aisé que par l'escalier ? »

Il semblait impatient d'en finir. Cela faisait déjà trop longtemps que leur groupe était resté sur place et des curieux pouvaient avoir entendu ce combat et débarquer ici pour s'enquérir de l'origine de ce tapage. Ils devaient bouger ua plus vite, quelle que soit la route.

Vesalius état déçu par les nouvelles de la tornade. Il aimait surprendre ses cibles par des chemins détournés. Là, ils seraient obligés d'agir frontalement. Restait à fixer les priorités. Mais avant...

Il se pencha et posa une main apaisante sur l'épaule de Beorten. « Ton cœur généreux t'honore, mon ami. Mais Ferréol a raison, soigner ce monstre, car il s'agit là d'un monstre qui n'a aucun respect pour les vies autres que la sienne, n'en doute pas, est futile. Ce geste peut même être dangereux car tu gaspilles les soins magiques, une ressource dont je manque totalement et dont je risque d'avoir besoin bientôt. Laisse-moi rendre la justice que Iomedae exige en réponse à ses nombreux forfaits. »

Il se redressa ensuite et frotta sa mâchoire de la paume de sa main droite. « Bon, que faisons-nous ensuite ? Je suggère de monter illico l'escalier et mettre en pratique la tactique discutée plus tôt. Certains se cachent dans la salle au bout du couloir, pendant que l'un d'entre nous en fait sortir quelques uns, criant au feu ou quelque chose comme ça. Une fois un groupe sorti, on les bloque dans la grotte et on s'occupe des autres restés à l'intérieur. » Il haussa ses larges épaules. « Je préfère davantage de subtilités, habituellement, mais là, je suis à court d'idées... Les forbans se connaissent tous et nous serions repérés aussitôt le seuil franchi, quelque soit le déguisement adopté. Et vu que nous sommes dans leur tanière, nous n'avons rien à faire là. Mais une chose importante, histoire d'être clair sur notre objectif prioritaire : nous détruisons totalement ce nid à rats ou on s'échappe juste avec votre ami ? »

leorten répondit aux différentes accusations du druide

« Ce monstre peut s'exprimer et nous donner des informations. SI ce n'est des informations sur l'endroit, a minima pourquoi ils nous ont attaqué. A moins que vous ne le sachiez déjà, mais il ne me semble pas l'avoir entendu. »

Regardant la créature, il soupira
« Bon, nous ne pourrons rien en tirer avant plusieurs heures. Dissimulons le avec les autres cadavres derrière les tonneaux, puis appliquons ce que dit Vesalius »

Vesalius soupira. Beorten devrait vraiment mettre sa moralité de côté quelques temps pour se concentrer sur la situation précaire dans laquelle ils se trouvaient tous. Il doutait cependant de sa capacité en ce domaine. « Laissons-le là, plutôt. Fred, tu t'occupes de créer la confusion chez nos hôtes ? Tu pourrais crier à travers la porte que des sahuagins se sont retournés contre nous et veulent mettre le feu au bateau. Les premiers qui accourront ici ne seront ainsi pas étonnés de trouver ce corps. Allez, on y va ! »

Après avoir frappé dans ses mains, le demi-orc s'élança vers le haut et grimpa l'escalier quatre à quatre avec une célérité insoupçonnable de la part d'une masse aussi imposante. La panthère trottinait gracieusement derrière, sans forcer.

« On se cache dans la salle en face, la porte entrebâillée. Dès qu'un certain nombre d'entre eux seront sortis du bar et entrés dans la caverne, on se précipite dans leur salle de repos. Je compte balancer un feu grégeois sur leur stock d'alcool, cela devrait les occuper un certain temps. On essaie alors de profiter de la confusion pour traverser la pièce au plus vite. On prend l'issue qui monte vers les poissons plus gros ? »

Tout à coup, le demi-orc interrompit sa course, Lûb manquant de lui rentrer dedans. Il redescendit les marches quatre à quatre et courut jusqu'au bateau. « Je reviens ! » Il reprit le chemin inverse, tout son barda sur le dos. « Je me sentais un peu nu. »

Il frappa amicalement mais virilement l'épaule de Frédrigo en souriant. « C'est une bonne magie, ça ! Si l'on peut traverser la pièce au plus vite, en évitant au maximum les combats, ce sera parfait. Je pense bloquer la porte de sortie, une fois de l'autre côté, si on a le temps » Il se tourna vers le tourbillon. « Bon, maintenant, quelle est votre tactique habituelle ? Tu passes sous les obstacles pour anticiper le danger et contrôler ce qu'il y a derrière ? »

Tout en écoutant les réponses, il observa la porte en haut de l'escalier. Y-avait-il une serrure qu'il pourrait bloquer plus tard ?

leortenfit un tas des cadavres derrière les tonneaux, et mit le shauagin inconscient au dessus de ce tas. il prit soin d'éloigner tout ce qui pouvait être coupant lui permettant éventuellement de se libérer. Puis il rejoint les autres. Dès que tout le monde est prêt à monter, il se lance un sort de protection.



Lancement Bouclier : Ca +4

Une fois tout ceci fait, il sortit son épée, et dit
« Je suis prêt. Vesalius, veux-tu la même protection ? »

Modifié par un utilisateur jeudi 5 mai 2016 16:02:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

e groupe remonta l'escalier naturel qui menait au corridor de l'antre des pirates.

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