Lorsque Korika frappa à sa porte, Andy avait tout juste fini de se préparer pour leur sorti nocturne. C’est avec la capuche relevée, la dague au fourreau et le sac sur le dos qu’il accueilli en rougissant la jolie serveuse. «  Messieur Sogg et Ruco doivent être dans leur chambre avec le prisonn… euh, avec le cousin de Ruco. Ne les dérangeons pas. Mais nous devons nous rejoindre dans la salle commune dans cinq minutes pour sortir faire, euh… sortir faire une promenade. Mais allons voir le capitaine.  »

« Et n'oublie pas que je reste près de toi avec mon arme qui rêêêêêve de finir le travail.... »

Sogg accompagne Ruco et le prisonnier jusque dans la salle de l'auberge.

Ruco fut surpris de revoir le capitaine et lui fit signe de bonjour, il salua l'homme après du même signe de tête.

« Capitaine, Monsieur, allons discuter dehors je vous prie, mon cousin à besoin d'air il a encore mal à la tête. »

Pour ne pas froisser plus la Cornue et pour éviter à des oreilles de trainer Ruco alla donc vers la sortie pour parler.

Modifié par un utilisateur lundi 11 avril 2011 21:11:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le fait qu'Asios ai été sur ce ponton ne peut être qu'un signe d'Elle.
Les vêtements encore imbibé de l'eau du port, il était en train d'essorer sa queue de cheval d'eau de mer lorsque le groupe se rapprocha et que le capitaine raconta sobrement les péripéties qui l'avaient mené ici. Son visage s'assombrit légèrement lorsque celui-ci parla de mettre la main sur les ordures qui avaient passé l'équipage au fil de l'épée et emmené le Capitaine et le navire. Il allait prendre la parole lorsque Ruco le coupa et leur conseilla de se diriger vers la sortie, il l'avait déjà croisé cet homme, il en était sûr mais il ne savait plus très bien où. Il fut plus sensible au sous-entendu, balaya rapidement la salle d'un œil suspicieux et se leva pour attraper son trident dans une main, son paquetage dans l'autre et de dire d'une voix tendue.
« Je vous suis. »
Puis il se tourna vers le jeune homme un peu enrobé qui semblait plein de sollicitude à son égard, il ne put le remercier que d'un hochement de tête qu'il souhaita aussi peu sec que possible et en le rassurant sur son état.
« Ne vous inquiétez pas. Ce n'est pas le premier grain que j'essuie. »
Puis sa mine s'assombrit à nouveau à la mention de l'équipage, ses yeux bleu à la limite du gris semblèrent un instant frémir alors qu'un éclair y passait, il raccrocha son trident à son gantelet et fit rouler ses épaules.
« Non. Le Capitaine et le bosco sont toujours vivants. Nous devons les trouver. »
On sentait comme une menace dans sa voix, peut être pas destinée à ceux qui l'entouraient, mais en tout cas Taran semblait déterminé à remuer ciel et mer afin de faire payer à ceux qui l'avait mis dans cette situation. Aussi suivit-il Ruco vers la sortie.

« Oh ! Vous vous connaissez alors. C’est merveilleux. Je m’appelle Andy Wallace, mais vous pouvez m’appeler Andy  » déclara le mage en tendant la main au nouveau venu.

Pimp, juché sur son épaule huma en direction du marin avec un air renfrogné presque réprobateur. Faut dire que la belette restait méfiante en toute occasion.

« Nous nous apprêtions à sortir. Je vous proposerai bien de nous accompagner capitaine, mais d’après ce que le cousin de Ruco nous a dit… Enfin, le cousin, ce n’est pas vraiment son cousin, du moins pas celui-là… Nous allons nous jeter droit dans une embuscade. Mais il semble que ne pas y aller rendrait méfiant nos adversaires.

D’ailleurs, ça peut peut-être vous intéresser monsieur. Ce sont sans doute des gars de la même bande que ceux qui ont attaqué votre bateau que nous allons rencontrer… Enfin rencontrer, c’est un bien grand mot. J’ai bien peur que la rencontre ne soit pas très amicale. Mais peut-être que nous en apprendrons un peu plus sur eux après avoir discuté avec eux.  »

Une fois sortit à la suite d'Asios il observa attentivement Ruco pour se souvenir où ils avaient pu se croiser. Il ne fit guère attention à l'homme qu'il trimbalait, ce n'était ni le moment, ni l'endroit par contre quand il fut mention de Port-Énigme il réussit à se souvenir. Oui il connaissait cet homme, ils avaient effectivement partagé une soirée de relâche il y a quelque temps. Et lorsque Andy lui tendit la main afin de la saluer malgré les protestations visible d'une belette perchée sur son épaule, il la serra sans se poser de question, puis l'écouta dépeindre ce vers quoi ils allaient se précipiter.
Ils sont ma chance de sauver le Capitaine et de faire payer à ces bandits.
Enfin le seul qui n'avait pas encore parlé se manifesta afin de les presser, ils avaient apparemment un plan bien établi et Taran ne souhaitais pas particulièrement le gâcher aussi joua-t-il carte sur table auprès de ces inconnus et semi-inconnus. Tant pis pour la méfiance, ils étaient déjà bien plus digne de confiance que la garde et il serrait toujours temps de s'en sortir par la suite. Aussi prit-il son symbole divin entre les mains et se présenta-t-il d'une voix grave.
« Écoutez, je suis Taran Verzacio prêtre de Gozreh et je pense que vous êtes l'accalmie qu'Elle m'a envoyé pour affronter la tempête qui à coûté la vie à mes camarades. Je ne vous demande pas de ralentir, plus nous faisons vite, plus nous auront de chance de sauver le Capitaine. Dans le cas où ses ravisseurs seraient ceux que vous cherchez. Dans le cas contraire j'espérais que contre un coup de main cette fois, vous m'aidiez par la suite si c'est dans vos moyens. »
Il jeta un coup d'œil à Ruco et Sogg.
« Certains d'entre vous me connaissent déjà et savent que le marin que je suis n'a qu'une parole. Aussi ne changez pas vos plans pour moi mais dites-moi en quoi je vous serai utile. »

Modifié par un utilisateur mercredi 13 avril 2011 20:31:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après ces quelques présentation, le groupe s'éloigna rapidement de l'auberge et Vix guida tout le monde par des petites ruelles, sinon désertes, au moins moins fréquentées que les grandes rues commerçantes du quartier.
Le roublard n'aimait passer devant les patrouilles de Chemises Noires qui sillonnaient le coin avec un otage douteux. Surtout après tout ce qu'ils avaient appris et qui confirmaient une nouvelle fois que derrière les apparences, Detmer n'était qu'un panier de crabes tous plus corrompus les uns que les autres.

Leur progression était ralentie par Magul qui trainait les pieds de manière peu subtile, malgré les coups tout aussi subtiles de Sogg de plus en plus frustré de ne pas pouvoir lui casser un membre ou deux pour le motiver.

Le bandit lacha quelques informations quand Ruco l'interrogea à l'extérieur. Il ne connaissait plus si bien Liskar... il bossait pour lui de temps en temps et montait la garde au repère pour remplacer un autre gars à qui il devait un service. Son vrai patron, prétendait-il, c'était bien Jarvis et il ne voulait pas être mêlé à cette histoire de famille dont il ignorait tout.


Test de Perception DD12 pour tout le monde (sauf Vix, pour toi c'est OK).
Ceux qui ratent me font un jet de Reflexe DD 14

Vous approchiez de la porte nord de Detmer lorsque, au passage de la petite poterne qui abritait la garnison, seul passage pour sortir de la ville, Magul décida de passer à l'action.

Vix le surveillait et Sogg ne fut pas dupe de son pas plus rapide. Le bandit fit mine de trébucher puis, se redressant, il bondit en direction de la cabane éclairée qui devait abriter quelques soldats et des Chemises Noires.

Ruco sentit le mouvement et eu à peine le temps de réagir que leur prisonnier était déjà à quelques mètres devant lui.


Sogg, Vix et Ruco ont le droit à une action.
Magul va mettre 2 rounds pour courir jusqu'à la porte fermée de la garnison. Sogg et Vix peuvent placer une attaque de mêlée car ils ont vu le coup venir.

Vix vit le coup arriver, il savait qu'il ne fallait pas le tuer, mais l'immobiliser le plus rapidement possible et le bâillonner.
Il se lança sur le voyou, bras en avant pour l'attraper.

Pourtant d’un naturel méfiant, Pimp et Andy ne virent pas cette tentative d’évasion venir. Légèrement bousculé par ses compagnons qui se jetaient d’un seul homme sur le bandit en fuite, le mage n’eut d’autres réflexes que de serrer contre lui son familier.