La cité de Wati est bourdonnante d'excitation . Des aventuriers de toute la région de la Mer Intérieure se sont rassemblés ici sous la chaleur infernale du soleil osiriani pour explorer les tombes de la nécropole; attendant seulement d'être assignés à leurs premiers sites d'exploration, sous les observations d'un public curieux, parfois même connaisseur . Quantité de vendeurs de rue ne s'occupent que de proposer désaltérants et repas, d'autres vendent à la dernière minute des équipements d'aventurier à des volontaires insuffisamment préparés . En cas de découverte de trésors, certains peuvent les acheter .

En face du Grand Mausolée, un énorme paravent a été installé entre les piliers sur la place du marché pour fournir de l'ombre aux prêtres de Pharasma qui gèrent la lotterie . La prêtresse en chef du mausolée, Sebti la Crocodile, s'est assise derrière la table faisant office de bureau d'accueil, tandis que deux acolytes la flanquent pour discuter avec elle des affaires courantes ou de lui rendre compte de comment se déroule la grande kermesse . Elle se met à déclamer fort pour attirer l'attention .

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" Que la lotterie commence ! Bien que nombre d'entre vous ayez choisi des sites spécifiques à explorer, nous devons malheureusement laisser cette sélection au destin . La Dame des tombes est une bien meilleure juge de la destinée que moi ou vous-mêmes, de cette sphère de mortalité . Les portes de la nécropole vont s'ouvrir demain à l'aube . Utilisez cette soirée pour vous préparer à ce qui vous attendra . Voilà les règles pour vous guider dans votre exploration dans ce lieu sacré .

Rappelez-vous comment ceci est arrivé, chaque hutte d'esclave est un mémorial en soi et rendez hommage à ceux qui nous ont quittés . Ressentez la bénéfiction de Pharasma en vous . "

Une centaine d'aventuriers étaient devant eux, et l'attente a été un peu longue, mais c'est maintenant leur tour . Elle les accueille avec un ton égal, avec une patience importante, surtout au regard de sa relative jeunesse vu son statut .

" Bonjour messieurs, mesdames, bienvenue . Présentez-vous, pour que je puisse avoir une vague idée de qui vous êtes, ce que vous faites dans la vie . Pas besoin de rentrer dans les détails, je veux simplement savoir si vous avez la mentalité d'explorateurs . "

Smasha est assis en tailleur dans une armure de cuir usée et poussiéreuse.
Il porte en dessous une simple tunique de lin rapiécé avec à sa ceinture une bourse empli de bille de fer et des outils de cambrioleur.
Il est sale et odorant, non pas une odeur âcre de sueur mais plutôt une odeur de renfermé, de vieille chose que l’on a oublié dans une cave.
Comment le décrire, tout d’abord, il n’est pas humain, les grandes et larges oreilles pointues sont un premier signe.
Elfe non plus, cela se voit aux crocs et à la mâchoire imposante qui affiche un sourire radieux.
Orc ou demi-orc et ben, non plus, sa couleur de peau n’est pas brun ou vert mais tire vers le violet.
C’est en fait un hobegobelin, ces êtres cruels et mauvais que l’on croise parfois lors d’une aventure.
Et cruel et mauvais ne sont pas des qualificatifs que l’on peut associés à Smasha, oh non.
Quand on le voit tout sourire et se balançant pendant que la belle prêtresse fait son discours, ceux sont d’autres qualificatifs qui viendraient à l’esprit comme joyeux, dynamique... Simplet ? Non, ce serait une erreur de le sous-estimer.
Smasha est un hobegobelin des plus étonnants et détonants comme nous le verrons plus tard.
Alors que le preux paladin s’avance pour se présenter dans une syntaxe du plus intelligible vient alors le moment que....
Smasha se relève d’un bond avec souplesse avance à côté du guerrier.
Il agite sa main ouverte face à la prêtresse avec de grand geste ample en guise de salut tout en gardant un sourire enfantin.
«  Smasha !! Smasha, là pour les Kaboums !! » Il gonfle les joues et fait un cercle avec les bras en les ouvrants..
prrrrtt !!! sort de sa bouche dans le même mouvement.
«  Avec Smasha pas de Kaboums !! mais Kaboum de Smasha !!
Mort pas mort sont morts !! »
Content de lui, il bombe le torse et hausse plusieurs fois ses longs sourcils broussailleux avant de retourner derrière avec les autres.

Tural avait laissé aux jeunes fougueux la chance de se présenter en premier. Après toutes ces années derrière lui, il n'était aussi pressé qu'eux.
Il se déplaça d'un pas lent vers la prêtresse de Pharasma. C'est un visage ridé et aux cheveux blanchi qui ce découpa derrière l'épaule du preux paladin. Seuls ses yeux d'une pale lueur émeraude avaient encore toute la vigueur d'un jeune loup! Son sac était visiblement lourdement chargé pour cet être. Une tente, un grappin suspendu a de la corde, un sac de couchage, un manche de pelle et même une pioche dépassais de son sac, mais tout semblaient tenir en place! Il ne portait, sous son armure à quatre miroirs, qu'une tunique d'un blanc immaculé. Seul un morgenstern et une serpe étaient accroché à sa ceinture. Rien ne semblait montrer son allégeance pour une divinité.

L'aasimar pris la parole! Le ton était un peu fort et le discours manquait un peu de fluidité, mais cela était comprenant étant donné sa surdité:

« Je me présent, Tural Morkran. Fils de Méhir et Vétricia Morkran de Sothis. J'étudie l'histoire depuis quelques années à la recherche de d'écrit oublié. Je suis tombé, par hasard ou destinée, sur ce groupe de jeune aventurier qui cherchait un individu pourvu de don divin! Alors je vais faire de me mieux pour préserver leur vie des dangers endormis des ruines de cette ville.  »

Il se retira avec élégance et légèreté tout en la saluent d'un signe de la tête. Il recula dans les rangs du groupe et prit soin de ne pas se placer prêt de ce fourbe gobelin.

Modifié par un utilisateur mardi 19 juillet 2016 03:01:56(UTC)  | Raison: faute et couleur

En portant une pile de papiers, Hasina court vigouresement vers le groupe, qui parle déjà avec la prêtresse Sebti. Ses cheveux noirs, bien tressés, tortille de haut en bas, et son écharpe jaune et sa cape bleue gênent ses mouvements pressés. Je ne peux pas croire qu'ils m'ont laissé derrière! Argh, quel toupet, elle pense. À bout de souffle, Hasina les ratrappe, les papiers froissés presque à voler de ses mains. Elle arrête et, en inspirant profondément, jette un regard glacial à ses compagnons.

« Ne vous inquietez pas. Il a fallu du temps, mais j'ai obtenu toutes les signatures et timbres qu'on avait besoin, » Hasina annonce en montrant les documents. « Voilà, prêtresse, on a l'authorization signé en triple, et les fichiers de notre groupe et de chacun de nous. Je les donne à vous? Je ne sais plus... si ça ne vous dérangez pas, je voulais dire que la bureaucratie me paraît excessive, » elle se plaint. Puis, avec un charmant sourire, la jeune fille se présente. « Moi, je suis Hasina Isesi-Nakhten, la fille aînée de Sehemep Nakhten. Je viens de Sothis pour finir mes études d'archeólogie en explorant les tombes et leurs secrets. » Hasina sort encore autre papier de son sac, et le tient devant Sebti. « Voyez, voici la lettre de recommendation de l'Université de Sothis... »

Soudain, elle se rende compte de que s'arrivée en retard a perturbé la conversation. « Pardonnez-moi. Vous disiez? »

Modifié par un utilisateur mardi 19 juillet 2016 22:13:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Prêtresse Sebti, en toute circonstance, j'ai juré de protéger les nécessiteux et mes alliés au péril de ma vie. L'accomplissement de notre mission dans les ruines sera effectué avec bravoure et honneur. Si concurrence il y a, elle nourrira encore davantage notre détermination si tant est que ce soit possible, et nous nous mesurerons à elle à la loyale.  »

Ayant perdu la question de Sebti à cause de son retard, Hasina accorde toute son attention au comportament de ses collègues en essayant de deviner de quoi ils parlent. Sauf pour la réponse de Smasha, il semble être une question de vie ou mort, et la jeune répond avec confiance.

« Oui, bien sûre! Nous serons toujours ensembles, personne ne restera derrière! », dit elle, et puis, toujours vexée, elle murmure, « ... plus jamais, au moins... »

Hasina pose son doigt et parle fort. « Nonobstant, en ce qui concerne la concurrence injuste, je ne l'admettrai pas! Les infâmes qui croisent notre chemin, personne n'entendra plus parler d'eux! » Après quelques secondes de silence, elle continue, plus douce. « C'est à dire, je les dénoncerai aux organisateurs et les canailles vont certainement perdre son permit d'explorer, comme prévu à la page trois, paragraphe deux de la réglementation. » La barde sourit triomphante, satisfaite avec sa réponse.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 juillet 2016 00:08:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Étant à coté de ses compagnons, l'oracle n'avait pas tout compris la conversation de ses compagnons. Étant un peu rédige sur la politesse, il n'aurait surement pas aimé le commentaire Smasha, mais c'est peut-être mieux ainsi.
La question de la dame semblait un peu extrémiste car même s'il avait compris l'idée, Tural n'avait pas l'intention de donner la mort pour des richesses. La vie est un don si précieux! Comme il faut choisir ses combats, il secoua simplement la tête en disant :

« Pour ma part, tout est clair grande prêtresse Sebti »

Elle est désagréablement surprise qu'il pose la question, alors que la réponse lui semble plus que claire . Elle laisse un blanc comme pour faire comprendre qu'il est inutile de la poser et qu'ils doivent en tirer leurs propres conclusions . La première leçon est claire, ils ne sauront pas tout . Elle peut répondre, mais uniquement sur des questions qu'elle n'a pas encore abordées . Elle n'est pas gratuitement méchante, simplement elle doit avoir l'impression de ne pas perdre son temps .

Modifié par un utilisateur mercredi 27 juillet 2016 21:05:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hasina s'aperçoit de la impatience de Sebti et fixe Smasha du regard, lui faisant un signe pour se taire. Tout de suite, la barde prend la parole pour calmer leur interlocutrice. « Madame prêtresse, nous sommes prèts. Je suis sûre que, quels que soient les dangeurs ou galères que nous attendent, nous les résoudrons sans problème, surtout ayant compté sur vos sages conseils. On n'a plus de questions, d'accord?  », elle demande, ces mots clairement addressés a ses collègues. Méfiant de leur bonnes manières, elle souligne la phrase une deuxième fois, pour s'assurer qu'ils ne fassent pas Sebti changer d'avis à propos de leur aptitude. « D'accord??? »

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juillet 2016 00:27:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une silhouette chétive encapuchonnée zigzaguait agilement parmi la foule venue assister à l'évènement. Aujourd'hui, le Prince de Rubis ouvrait la nécropole de Wati aux explorateurs en tout genre, attirant toutes sortes de personnes. Aventuriers, chercheurs, négociants, commerçants... ils étaient venus nombreux se rassembler devant le Grand Mausolée.

Mais ce n'était pas forcément la densité anormale de population qui ralentissait le petit être mais plutôt son comportement. Il semblait vouloir regarder de tous les côtés à la fois, tourbillonnant parfois sur lui-même. Frénétique, il ne cessait de marmonner :

« - L'aubergiste avait pourtant dit à droite... peut-être pensait il le contraire ? Ou l'autre droite ?
Ho ! Des plumes de harpie ! »

Le petit humanoïde, qui portait un ample takakat sombre brodé de fil d'or qui recouvrait son corps de la tête au pied, courut jusqu'à un étal et s'empara d'un des articles qu'il se mit à retourner dans tous les sens, donnant le vertige au vendeur. Il la rapprocha de son visage dissimulé derrière un chèche assorti à sa tenue afin de l'observer plus en détail de ses petits yeux noirs. Il s'extasia :

« - Magnifique !
Et pas cher en plus ! La fraîcheur laisse un peu à désirer mais elle sont remarquablement en bon état et...
Mais ?! Cet homme là-bas... Je ne rêve pas ! Il porte une amulette du célèbre Rajna ! Il faut que j'aille voir ça de plus près ! »

Jizdine reposa précipitamment la plume et courut vers son nouveau centre d'intérêt.
Focalisé sur le porteur de l'amulette qui s'éloignait de plus en plus de lui, il fut bousculer par un passant inattentionné et termina sa course en s'écrasant sur un colosse en armure, à savoir Osorkon.

« - Ouch ! »fit il en retirant son foulard pour se frotter le museau, dévoilant son visage de rongeur.
« Veuillez me pardonner monsieur, je ne l'ait pas fait exp...
Mais ?! Je ne rêve pas !
Ce sont les petits Qa'a !
Que vous avez grandi !  »

Étranges paroles venant d'un être qui arrivait à la taille de son interlocuteur.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juillet 2016 12:35:43(UTC)  | Raison: Non indiquée