Pour le moment, seul Aldaris a indiqué vouloir voir le capitaine elfe. Possible que d'autres viennent, mais cela ne changera pas son entrée en matière.

Vous demandez à voir l'officier elfe des bois, et le Chambellan vous appelle un garde qui vous conduit jusqu'aux appartements de celui-ci. Manifestement, le Duc a essayé d'être courtois, et ses appartements sont proches des appartements du Duc et aurait convenu à un hôte d'honneur. Quand vous frappez à la porte, c'est un "Entrez" mi-crié mi lâché qui est lancé en commun à travers la porte.

Quand vous ouvrez la porte, c'est effectivement un salon plus une chambre connexe qui fait les appartements du Capitaine. Il a toujours ce regard énervé quand il vous regarde. Il s'adresse en elfique à Aldaris, dans le patois sylvain, rempli d'idiomes et de métaphores végétales mais néanmoins compréhensible de toute personne versée dans la langue des elfes.

« Et bien quoi ? Tu viens me dire que tu démissionnes de cette ridicule bande d'humains, de nains et de bâtards pour venir aider ton peuple ? Une chose que tu aurais dû faire depuis des années ? »

Le capitaine note la note de sarcasme et manque de s'énerver encore plus avant que la fin de la réplique d'Aldaris le calme, complètement. Il répond enfin en elfe.

« Oui, tu as sans doute raison. C'est juste que j'enrage ici depuis des semaines, et tout ce que le Duc trouve à faire, c'est chercher à l'autre bout de l'Empire humain une bande de mercenaire pour aller tuer un dragon que seules des divinations incomplètes pointent du doigt. Tout ceci m'énerve au plus point. J'aurais aimé qu'il envoie plutôt ses troupes aider celle de la Reine, au lieu de quoi il reste dans son château avec des promesses vides d'humain. Si encore on était certain que ce dragon était le responsable. Mais ce qu'on a au fond, c'est la parole d'un dieu nain. Un dieu nain bordel !
Vous allez accepter je suppose. Si jamais tu vois ceux de notre peuple, tu me promets que tu feras ton possible pour les sauver? »

L'elfe regarde son congénère avec un regard suppliant plein d'espoir.

Le capitaine elfe acquiesce, content d'avoir, enfin, trouver de l'aide, tout du moins de son point de vue.

« C'est le duc et son entourage qui ont parlé de dragon, de Nargudin ou de ce seigneur de guerre. Les orques qui ont attaqué Nimriande n'ont pas laissé beaucoup d'indices et n'ont pas parlé plus que ça. Je n'étais présent lors de l'attaque, mais de ce que j'ai entendu dire, la shaman, une grosse orque, n'a pas fait grand chose : elle a lancé quelques boules de feu et fait de la fumée. Elle semblait diriger l'attaque, donc peut-être qu'elle avait d'autres possibilités qu'elle n'a pas montré.
Quant à pourquoi avoir enlevé femmes et enfants, on ne sait pas. Les orques ont tendance à nous tuer à vue, pas prendre des prisonniers. Ça ne peut être que mauvais.
Quand à comment ils ont pu partir de la forêt sans laisser de traces, on ne sait toujours pas. Ou plutôt, on ne savait pas quand je suis parti de Nimriande il y a trois semaines. »

« J'imagine que je dois me satisfaire de ça. » conclue l'elfe avec une petite moue de scepticisme.