Vanilia n'a jamais eu de chance dans sa vie.
Sa mère mourut lors de l'accouchement, elle fut donc élevé par son père. Ce dernier, qui sombra dans un profond chagrin à la mort de sa femme vit en sa fille la responsable de son malheur. Au départ, cela ne se manifestait que par un désintéressement totale de sa progéniture, qui fût élevée par la servante.
Mais alors que les années passaient et que Vanilia grandissait, elle montra des dons pour la magie, tout comme sa mère. Son père fût encore plus anéanti et son désintéressement pour sa fille devint du mépris et de la haine. En plus d'avoir tuer sa mère, Vanilia lui avait volé ses dons de magie. Telles étaient les pensées du père.
Il tenta mainte fois de l'abandonner en campagne, ou de la perdre dans les rues de Magnimar, mais il y avait toujours quelqu'un qui était là. La haine du père se transmit au fil du temps à sa fille. Elle comprenait de plus en plus les intentions de son père.
Et cette haine réciproque atteignit son maximum la nuit des vingt an de la naissance de Vanilia et de la mort de sa mère. Envahi d'une haine profonde et imbibé d'alcool, son père commença à la battre, et chaque coup qu'il donnait accentua sa haine. Mais les coups reçus par Vanilia eurent le même effet, tant est si bien qu'elle trouva le courage de repousser son père. Elle se releva, un air de défi dans le regard et alors que son père avançait vers elle pour en finir, elle trouva au fond d'elle la force nécessaire pour mettre fin à ses souffrances. Et alors que son père s'approchait, elle incanta, tendit la main et un cône de feu embrasa son père; mettant un terme à la vie d'un homme et aux souffrances d'une femme.
Intimidée par son geste, mais soulagée; Vanilia décida de partir. Plus rien ici ne la retenait.
Elle partit donc immédiatement, après avoir pris son sac dans lequel elle fourra quelques affaires. Elle se promit de ne plus subir la colère ou la haine de quelqu'un. Elle avait la vengeance dans l'âme désormais.
Elle voyagea pendant plusieurs années, vendant ses services au plus offrant et étudiant sans relâche. Magie, connaissances, linguistique; tout le savoir qu'elle pouvait accumulé pouvait se monnayer. Elle travailla avec de nombreux petits gangs, troupes de bandits et autres individu peu recommandable. Certains été un minimum loyal envers elle, d'autres profitaient de son âge et son inexpérience, mais on ne revit que très rarement ces derniers en vie.
Elle fréquentait les tavernes des ports plutôt que des riches quartiers, voyageait le plus souvent clandestinement dans des convois, réduisant au silence quiconque la trouvait ou lui faisait du mal.
Vanilia eut de nombreux problèmes, au départ sans gravité, mais de pire en pire au fil du temps. Et alors qu'à l'aube de ses 22 ans, elle purgeait une peine de prison pour raquette de proximité, elle entendit parler d'un groupe, les Unnamed Hunter. Elle qui avait vécu en changeant de groupe plus souvent qu'elle ne pouvait le dire, elle fût attiré par ce qu'elle apprit d'eux. Des gens mystérieux, sans identité connu, et effectuant des vols audacieux et des assassinats spectaculaire sans jamais se faire prendre. Cela donnait envie.

Ni belle ni moche, ni grande ni petite; physiquement, Vanilia passe inaperçu. Les cheveux châtains, les yeux marrons, la peau blanche, Vanilia est quelconque.
Nul ne l'a vu sourire, ou du moins, nul n'est là pour en parler. Les seuls sourires qui passent sur visage sont brefs, et ne se produisent que quand elle tue par vengeance ou pas haine.
Habillée de plus simplement, elle a tendance à cacher au maximum sa peau. De nombreuses cicatrices et marques parsèment son corps, résultats de la maltraitance de son père. Mais ce n'est pas pour celle qu'elle cache son corps, c'est pour masquer deux tatouages qu'elle a. Un ignare ne saurait pas reconnaître ce que c'est, mais elle préfère que les gens ignorent que les symboles d’Eiseth, Reine-Catin des enfers de la vengeance et de la colère, et de Géryon, Archidiable du savoir interdit, marquent son corps.