Le tas de ferraille résistait aux énergiques tentatives de ses compagnons... mais il semblait que la finesse de l'esthète bretteur porte ses fruits, aussi Méliane tenta t'elle -sans grand succès- de s'en inspirer pour placer sa contribution... acide, dans un point de faiblesse du coriace guerrier du vent.

Modifié par un utilisateur lundi 7 novembre 2016 19:29:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ambroise étant à nouveau fort mal en point, Gordreth tente de le soigner par la grâce de Pelor.

Revigoré par la grâce de pelor, sa belle riposte et la fuite du gardien, Ambroise invective ce dernier

« Comme c'est tout ! Reviens te battre gros lourdeau. viens gouter une nouvelle fois à ma lame »

Il sort sa fronde et envoie une bille sur le gardien.



Puis il se prépare à parer le coup de son adversaire s'il revenait se battre comme il s'y attendait.

Les hémorragies d'Ewen étaient contrôlées, même si Méliane n'y était pas pour grand chose, c'était un point acquis. Relevant ses yeux gris, celle-ci afficha une moue désabusée devant la lâcheté du gardien...
Eh bien, puisque tout est bon du moment que ça peut faire mal...
Elle pointa un index accusateur vers le sinistre adepte du vol...
... et de l'esquive...
En se promettant de préparer quelques parchemins de projectile magique -touchant à tout coup !- pour la prochaine fois...
... s'il y avait une prochaine fois !

Modifié par un utilisateur mercredi 9 novembre 2016 21:28:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gordreth n'ayant pas d'arme à distance, il se recule un peu de manière à ce que l'émanation bienfaisante et guérissante de Pélor n'affecte pas l'élémentaire. La lumière jaillit de son symbole sacré tenu haut et visiblement et soigne en partie ses amis, Ewen incluse.

Celle-ci, sous l'effet de l'aura divine, rouvre ses yeux et tente de relever faiblement, manifestement encore particulièrement touchée.






Sous effet : Bénédiction : +1 attaque pdt 2 minutes
Bouclier de la foi : +2 CA pdt 2min => CA 18
Lead blades : Armes dégâts d’une catégorie supérieure : 2min
Quand ça démarre : Augmentation de 2 en force… pdt 1 min

Doronga lache sa bardiche et tente d'utiliser sa fronde. Mais il n'est pas particulièrement entraîné avec cette arme et l'agilité du Gardien fait qu'il évite sans problème la bille venant dans sa direction.

Voyant que les aventuriers sont peu efficace à distance, le Gardien contourne tout ce beau monde pour attaquer la personne qui fait durer le combat : Gordreth. Se plaçant à quelques mètres de hauteur, il frappe à nouveau ses épées l'une sur l'autre et le choc fait vibrer l'armure de Gordreth. Heureusement, si Gordreth n'est pas suffisamment adroit pour éviter le choc, celui-ci est totalement mineur.

J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir fait jouer Gordreht et Doronga sur ce coup. Le Gardien des vents est à 4m5 de haut, hors de portée d'armes à distance. Du reste blurpy, on ne peut pas manier une fronde et garder un cimeterre dans la seconde main.

Modifié par un utilisateur lundi 14 novembre 2016 21:51:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

« s'il reste là haut, on va avoir du mal à le vaincre. Je propose que l'on s'approche du centre de la pièce. S'il doit en garder l'accès, il faudra bien qu'il vienne à notre niveau  »



tir à la fronde puis déplacement en Q25

Grâce à leur stratégie de la souris et du chat, les aventuriers parviennent à reprendre l'avantage : même si le Gardien vole, ses attaques sont relativement faibles, surtout en considérant les capacités de soin du prêtre de Pélor qui les accompagnent. Grâce à cette cohésion, les aventuriers reprennent courage et Mélusine et ses boules d'acides conjurés, Doronga et sa fronde puissante et Ambroise et sa fronde précise parviennent à infliger des blessures à l'élémentaire. Celui-ci, surpassé au contact, ne peut que subir. Et si les blessures sont petites, elles finissent pas s'accumuler et finalement l'élémentaire perd consistance et sa forme, ses épées disparaissent en brume et il finit par tomber en masse informe dans la salle sous celle où vous vous trouvez.

Blessés, mais tous vivants, vous vous regardez souriant : une nouvelle victoire. Guère facile, mais une victoire tout de même. Le reste n'est qu'une partie de plaisir. Le pilier d'air soufflé situé au milieu de la caverne est suffisamment puissant pour ralentir toute chute. En fait, vous restez même un moment à savourer la sensation de voler : il suffit d'écarter les pieds et bras pour que la portance augmente suffisamment pour vous propulser vers le haut.

Vous arrivez en bas dans le coin nord-est d'une non-moins vaste caverne rectangulaire. En face de vous, trois petites marches en marbre blanc conduisent à un sarcophage lui aussi en marbre blanc et identique autrement au sarcophage présent dans la salle aux lanternes. Là encore, des lanternes de plusieurs couleurs illuminent le sarcophage d'une lumière chatoyante.Une figure humanoïde est également sculptée en bas-relief à moitié animé sur le mur voisin du sarcophage montre un humanoïde élancé, chauve et maniant une épée longue impressionnante, aux côtés d'une créature démoniaque possédant deux longues cornes couvertes de sang. La figure cornue tient dans ses mans un outil composée d'une poignée et d'une petite boucle et semble vouloir l'utiliser pour manier une sorte de globe de ténèbres absolue. L'animation du bas-relief montre que la sphère touche le guerrier chauve qui lance ses bras surpris puis disparait de la vue. Un fin diadème au-dessus de ses sourcils portent la marque d'une glyphe ovale similaire à l'amulette portée par la figure gravée sur le sarcophage.



Alors que vous vous approchez un peu, prudemment, le guerrier sur le bas-relief s'anime à nouveau, semble s'adresser à vous et une voix retentit dans la salle dans le dialecte de Doronga, qui était le plus avancé pour vérifier l'absence de piège.

« DIS MON NOM. »

Tandis que de la gauche elle posait au sol le bâton réplique de celui aux sept morceaux, Méliane leva sa main droite devant elle, paume en avant et, ayant entendu (et compris) l'injonction formulée dans le dialecte tribal de Doronga, elle répondit -dans la même langue- d'une voix assurée :
« ZOSIEL !
C'est ton nom... et nous te saluons, Zosiel, grand guerrier vaati ayant combattu aux côtés d'Icosiol.
Tu n'es pas tombé en vain, il y a des millénaires... puisqu'en ce combat final dans le Pesh, grâce à ton sacrifice, les Ducs du vent renvoyèrent ainsi les démons aux abysses.
Nous saluons ta mémoire. Puisse-t'elle nous inspirer en ces périodes sombres où émergent de nouvelles menaces destructrices de Vie en un culte démoniaque contre nature et aux sombres desseins... »

Modifié par un utilisateur vendredi 25 novembre 2016 15:41:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Méliane dit haut et fort le nom de Zosiel, une mince raie apparait tout autour du sarcophage, et celui-ci qui était d'un seul bloc se sépare en deux avec une pierre tombale qu'il devient facile de soulever et de pousser.
Dans le sarcophage, point de squelette ou de corps, mais un simple diadème en argent portant la glyphe personnelle de Zosiel, deux longues cornes noires aux pointes rouges d'un matériau douteux et une boîte en plomb ornée de glyphes en abyssal. Méliane reconnait les glyphes comme étant celles de la Reine du Chaos, l'ennemie démoniaque des Vaatis lors de leur guerre multimillénaire. Celle-ci contient une ceinture en cuir étrange, un simple anneau en or, un magnifique rubis, et un bâton finissant par une boucle en adamantine.

Une rapide détection de la magie permet à Méliane d'identifier la ceinture pour une ceinture d'amélioration de la dextérité (+2), l'anneau un simple mais efficace anneau de protection (+1) mais Méliane est bien en peine pour identifier le diadème et quant au baton, celui-ci brille tant qu'elle a failli en perdre la vue pendant une minute. Selon elle, pas de doute, le baton est un artefact de grand pouvoir, mais elle n'arrive pas à déterminer lequel.

Et voilà nos aventuriers qui finissent leur première aventure. Ils espèrent bien que leurs suivantes seront autant couronnées de succès, et de richesses, que celle-ci.

Modifié par un utilisateur dimanche 11 décembre 2016 16:17:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avec une joie très primale, Méliane sourit à son "petit frère" tout en empaquetant précautionneusement les objets -démoniaques pour certains- non identifiables :
« Ha ! Mes amis, bravo ! Nous avons conquis notre tumulus... et nous sommes toujours là !
Les reliques préservées au delà de son sacrifice par Zosiel, guerrier-mage des temps anciens -presque oubliés- nous sont accordées ! Voilà de quoi nous réjouir : les trophées de cette bataille comprennent une magnifique ceinture améliorant la dextérité et un anneau de protection magique... partagez-les avec fierté. Le diadème de Zosiel semble avoir sauvé son monde contre la destruction portée par cet artefact, le bâton du prince démon. La puissance de ce dernier est aveuglante... il me faudra l'avis de mon maître à leur sujet. Les cornes et le rubis ne sont pas porteurs de magie, mais d'une grande valeur arcanique pour les premières et marchande probablement pour le second.
Un magnifique trésor !...  »
Avec un soupir soulagé, Méliane fit un clin d'œil à ses compagnons :
«  Laissez-moi quelques minutes pour me laisser faire un descriptif -et quelques croquis- des fresques de cette pièce illustrant le combat : la phase finale montrant l'utilisation de l'artefact contrecarré par le diadème aidera à identifier les pouvoirs de ceux-ci.
Pendant ce temps, si quelqu'un veut bien -discrètement- aller vérifier qu'on n'a pas une mauvaise surprise ou quelqu'indésirable trio qui nous attend à la sortie... après tout ça, je serais ravie de retrouver au plus vite un bon feu de cheminée et une boisson chaude -ou une chopine- dans notre "ville pourrie"...  »
Avant de penser aux vers à dents...

Modifié par un utilisateur mercredi 14 décembre 2016 18:04:46(UTC)  | Raison: Non indiquée