Laissant Landecorbeau-la-maudite derrière eux, D'mitri n'en relâcha pas moins sa vigilance. Durant les heures de marches qui les en éloignait, il restait souvent à trainer en arrière, mais c'était pour mieux vérifier si des poursuivants s'étaient lancés à leur trousses.
Alors qu'il rejoignait ses compagnons il vit une chouette sur l'épaule de la naine.
« Euh... Je crois que t'a pris Beth pour une souche » signala-t-il à l'animal.

Lorsqu'ils arrivèrent en bordure de forêt, il laissa à Élisabeth, visiblement plus expérimentés, le soin de sélectionner le meilleur endroit pour, enfin, se poser.
Ensuite il se confectionna un petit coin douillet du mieux qu'il put et laissa aux autres le soin de prépardr une collation bien méritée, cependant qu'il retournait sur leur pas pour guetter une fois encore une expédition punitive à leur encontre.
Le demi elfe s'essaya tout de même à la cueillette en revenant à leur lieu de campement.

Alors qu'il s'asseyait au coin du feu, Almha terminait sa prière et la discussion de la suite et du partage du butin fut lancé.
Sur le premier sujet il acquiesça d'un air grave, pas vraiment celui qu'il leur avait dévoilé depuis qu'ils s'étaient rencontré « D'accord avec toi ma belle. J'aime pas qu'on se joue de moi. Mais le problème c'est qu'on a laissé nos pistes à Landecorbeau, et je sais pas pour vous, mais je retournerai pas là-bas avant un bon moment. » il affichant une moue dépitée. Sur le butin, ayant lui même récupérer un équipement plus satisfaisant qu'une tenue de bagnard, il approuva sans plus de mots la proposition de la rousse, récupérant les parchemins que ces lanceurs de sorts divin delaissaient, toujours sous l'oeil désapprobateur de la naine, maintenant épaulé, c'était bien le cas de le dire, de Pac.

Après quoi, ils décidèrent d'un roulement pour les gardes et chacun pu se restaurer avant de prendre enfin quelque repos mérité. Une nuit calme après une journée tumultueuse pour D'mitri qui avait tout de même commencer par le meurtre de son associé.
Il avait trouvé une choppe fêlé dans le matériel récupéré, et l'avait chargé d'un breuvage du même acabit, puisqu'il ne savait même pas de quelle plante était faite cette infusion.

Le demi-elfe jaugeait ses compagnons au réveil, se demandant si l'un de ces ruffians serait intéressé par une association lorsque la pièce atterrit devant eux, à la stupéfaction de chacun, révélant la présence d'un inconnu pas si inconnu que ça puisqu'il s'agissait de celui qui les avait mené dans le guêpier de la veille.

Il afficha son meilleur sourire et leva son breuvage en signe de bienvenu « Tiens donc, ne serais-ce pas notre bienfaiteur ! Merci pour vos cadeaux empoisonnés, ils ont faillit agrémenter nos gorges d'un désagréable collier de chanvre » lui dit-il avant de porter sa tisane à ses lèvres, cependant que discrètement, les doigts de sa main gauche se glissait en direction de la dague de Meneldil.
Ses sens cherchaient à identifier une éventuelle escorte à leur visiteur lorsque, le choc passé, la naine le chargeait.

Au côté :

droit : Rapière de maître (+5, 1d6-1), Dague en fer froid (+4, 1d3-1)
gauche : Dague (+4, 1d4-1)

Bien que très satisfait de voir la naine à genoux, Asclépios n'en essaye pas moins de comprendre de quel sort ou de quelle magie il s'agit, en décryptant les gestes et les paroles de l'outrecuidant personnage.

Modifié par un utilisateur jeudi 16 février 2017 12:30:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque le sort prend fin, Elisabeth se redresse. Son visage est totalement fermé. Elle toise l'homme, le dépasse et retourne manger en l'ignorant ensuite ostensiblement. Ce n'est pas seulement qu'elle feignait son existence : elle voulut qu'il n’existât pas.

Modifié par un utilisateur mardi 14 février 2017 11:12:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'homme souria aux dires d'Alhma

«  Vous n'allez pas me blâmer pour votre incompétence qui vous a fait éventuellement perdre des choses...


Ces jeunes toujours à penser à leurs poches vide avant le reste »
L'homme sortie une pierre précieuse de sa poche, et la casse sans une once d'hésitation avant d'en jeter les restes dans sa sacoche
Estimation DD15


«  De simples broutilles...
Si vous réussissez la suite des épreuves et nous rejoignez, avoir un caillou de plus ou de moins sera votre dernier soucis, par contre, votre honneur, votre réputation et celle de ceux que vous représenterez deviendra la chose la plus importante à vos yeux.

Enfin bon, on n'oblige personne à nous suivre, vous pouvez partir continuez votre vie de brigands de seconde zones si cela vous stimule plus. »

Modifié par un utilisateur jeudi 16 février 2017 19:49:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant que son interlocuteur avait effectivement les moyens de négocier, elle finit par se détendre et baisser sa garde.

« Pour sur que je vais vous en tenir responsable. Et vos protestations n'y changeront rien !

Mais maintenant que nous avait montrer que vous avez les moyens de vous offrir nos services, parlons affaire. D'mitri à raison, vous ne nous laissez pas tant le choix que ça. Votre petite mascarade va nous valoir de magnifique portrait à tous les coins de rue et à moins d'avoir un petit coup de pouce, la majorité d'entre nous finira au bout d'une corde avant la fin de la semaine.

Donc cessons de tourner autour du pot. Avec ce joli cailloux, quel service achetez vous ? »

Bien que particulièrement contrariée au début, la situation semblait convenir de plus en plus à la prêtresse. Non seulement ce démarcheur semblait avoir les poches bien rempli mais surtout il pourrait lui ouvrir des portes qu'elle n'aurait jamais pus espérer ouvrir seule. Elle en profiterait le temps qu'elle pourrait et si l'entreprise s'avérait suicidaire, elle pourrait toujours s'enfuir... avec la tête de ce type... une promesse est une promesse après tout...

« Et bien... nous voila dans une belle galère... Je ne sais pas ce que vous comptez faire mais je n'ai plus grand intérêt à retourner de la ou on vient. Et vu que ce bâtard nous considère comme des sous-merde... pourquoi ne pas jouer à son jeu ? Il serait dommage de perdre sa trace maintenant, vous ne croyez pas ? »
Le sourire sadique qu'elle affichait en disait long sur ses intentions. Sa cible, aussi influente et puissante soit-elle, lui offrait la possibilité d'obtenir le pouvoir nécessaire pour causer sa propre perte.... Elle ne pouvait que saisir l'occasion !
Cependant, comme si un moment de lucidité venait de lui traverser l'esprit, elle s'arrêta en plein discourt pour réfléchir.
« Hum... ... ... quelqu'un sait ou se trouve Oreille-du-loup ? Je ne suis pas du coin et je n'ai pas vraiment pris le temps de me renseigner sur cette belle région hospitalière. »

Le mauvais génie disparu, le silence du matin revint.
D'mitri rangea sa dague et se remit à siroter son jus d'herbe, les yeux toujours visser sur l'endroit ou se tenait quelque seconde plus tôt leur interlocuteur.

« Maintenant, nous savons a qui nous devons nos péripétie de la veille. » déclara-t-il d'un ton neutre, avant de poursuivre, plus énigmatiquement « Mais ça ne veut pas dire que nous sommes sortis de ses manigances, loin de là. »

La proposition d'Almha éveilla en lui des images de revanche et de vengeance.potentielle et se retournant vers ses "compagnons", sa mine se fit soudainement enjouée, un grand sourire éclairant son visage juvénile
« Haut les coeurs ! Nous voici investit d'une mission : retrouver se salaud et lui rendre la monnaie de sa pièce. » dit-il en ramassant celle que l'homme leur avait lancé en préambule, puis il procéda au rassemblement de leurs affaires.
« Oreille-du-loup ... ça m'dit rien. Un patelin avec un nom pareil, j'm'en souviendrais. »

En main :

droite :Tasse de tisane
gauche : Dague (+4, 1d4-1)

Au côté :

droit : Rapière de maître (+5, 1d6-1), Dague en fer froid (+4, 1d3-1)
gauche : Dague (+4, 1d4-1)

Modifié par un utilisateur lundi 27 février 2017 18:15:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois le type disparu, Elisabeth se détendit. Elle ne dit rien, écouta les uns et les autres en attisant le feu. Puis, profitant d'un silence dans la conversation du petit matin, elle prit la parole : « faites c'que vous voulez, mais moi j'ai rien à voir avec ce type. J'suis sortie de cette taule, j'trace ma route. Aucune envie de suivre les emmerdes. » Elle siffla le fond de son gobelet de tisane, ramassa l'arc et les flèches et s'en alla au pas, s'enfonçant dans la forêt.



Si tu veux te servir du personnage plus tard dans le scénario, aucun problème je ne le considère pas comme ma propriété.