Fireday / Ventdi 19 du mois de Rova
Deux jours avant l'équinoxe de l'autonome.

Le ciel est couvert depuis quelques jours sur Pointesable. Un village de Varisie où tu as décidé de passer quelques temps. Le voyage depuis Absalom ne fut pas rapide, surtout par gros temps en bateau. Tu as pu constater que quelque chose semblait extasier les habitants de Pointesable, depuis quelques jours ils ne parlent que du "festival du Machaon". Tu as décidé de loger à l'auberge du cerf blanc. Une grande bâtisse qui fait office de taverne et de chambre d'hôtes, ayant une vue imprenable sur le Golfe de Varisie. C'est une auberge récente, car reconstruite suite à un incendie il y a cinq ans. Les chambres sont agréables, propres et spacieuses. Pour la reconstruction, on installa à l'entrée de celle ci une reproduction de deux cerfs blancs en bois de bouleau grandeur nature. Le tenancier est un Shoanti qui se nomme Garridan Viskalaï, et il emploie des membres de sa famille, ainsi que quelques villageoises.

L'auberge se situe proche de la porte Nord qui mène sur la côté oubliée. Elle fait pratiquement face à la cathédrale de Pointesable, une boulangerie et un charpentier. Elle borde la rue de l'église et la rue de la falaise.

Modifié par un utilisateur jeudi 4 mai 2017 19:56:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Prendre son temps. ou communément "prendre 10" ou "faire 20":
(pour rappel si vous n'étiez pas au courant)

Faire 10. Lorsqu’aucun danger manifeste ne menace le personnage et qu’aucune distraction ne le trouble, vous pouvez choisir de « faire 10 ». Au lieu de lancer 1d20 pour le test de compétence, vous calculez le résultat comme si le dé avait indiqué 10. Faire 10 peut permettre de réussir automatiquement des tâches routinières. La présence de distractions ou de menaces (comme un combat par exemple) fait qu’il est impossible de faire 10. Dans la plupart des cas, choisir de faire 10 est une mesure de sécurité : vous savez (ou supposez) qu’un jet moyen résultera en une réussite mais vous craignez qu’un mauvais jet mène à un échec et vous décidez donc de vous contenter d’un résultat moyen (un 10). C’est tout spécialement utile dans les situations où un résultat plus élevé n’apporterait rien de plus.

Faire 20. Lorsque vous disposez de suffisamment de temps, qu’aucune menace ou distraction ne vient vous troubler et qu’un échec dans l’action tentée n’entraînerait aucune conséquence négative, vous pouvez « faire 20 ». Ce choix correspond à la constatation suivante : si on lance un d20 un grand nombre de fois, on finit par obtenir un 20. Au lieu de lancer 1d20 pour le test de compétence, calculez simplement le résultat comme si le dé avait indiqué 20.[/officiel]

Lors de ton écoute curieuse des passants, des habitués de la taverne, du patron Garrigan. Tu apprends certain élément de contexte local. En effet :

• Le festival du Machaon aura lieu dans deux jours. Toute la ville est impatiente.
  
• On parle de la venue de nombreux marchands et festivaliers, d'artistes, de touristes, et de la célébration de la nouvelle cathédrale de Pointesable.
  
• Le patron du Cerf blanc s'est encore une fois plaint de la concurrence du Dragon rouillé, notamment autour du festival pour la conception des repas. C'est pour lui un "repaire" de bandits de passage, qui viennent dépenser leur maigre butin avant de repartir faire les 400 coups à de pauvres voyageurs.
  
• Un bruit court que Ven Vinder aurait répudier sa fille ainée après l'avoir surprise dans les bras d'un homme.

L'homme s'arrêta et sembla interloquer de ta question :

« Et bien jeune fille, on ne dit plus bonjour aux ainés ! Ah je vous jure, le respect ça se perd, et la tradition aussi apparemment ! On ne vous apprend rien à l'école ou quoi ? C'est quand même pas croyable d'entendre des choses pareilles. Et il faut que ca tombe sur moi ! En plus, on s'assoit pas sur les tonneaux, ca va les casser. C'est le patron qui va encore être content !
Pour votre éducation, sachez que Mademoiselle, le festival a lieu tout les ésquinoxes d'automne, au 22 du mois de Rova. Il célèbre l’accomplissement de Desna et de sa venue sur terre, suite à son combat contre Lamashtu. Mais cette année, c'est spchail ! (en reprenant un peu de tabac) On ignaure la nouvelle cathédrale flambant neuve. Voilà Mademoiselle.

Il y a des prières, des jeux, des festivités, des stands de marchands, des "prix" à gagner. Mais normalement il y a pas de monstres. Oh ! Ah moins que vous vouliez en faire venir ; comme vous faites au Cheliax. Ici on est pas au Cheliax. Je devrai peut-être le dire au prévôt Belor. Je vais peut-être reprendre ma petite route maintenant. Voilà voilà ... Mais où est-ce que je devais aller moi déjà ?... »

Il resta quelques instants à te fixer, les yeux dans le vide, "Ha oui la miche de pain !" et commença à reprendre son chemin.

Les dès t'ont fait tomber sur le vieux papi relou du coin XD

Modifié par un utilisateur mardi 2 mai 2017 17:03:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il fallait traverser la ville de Pointesable pour se rendre au Dragon rouillé : prendre la rue de l'église, trouver la rue du festival, jusqu'à la rue du marché. Une fois dans la rue, l'auberge est presque inmanquable grâce à la statue d'un dragon rouillé posée sur le toit de la bâtisse. Une foule stationnait devant l'entrée, empêchant une circulation des passants dans la rue du marché. Une troupe d'artistes de rue a décidé d'y établir son lieu de représentation, afin d'attirer la clientèle du dragon rouillé, souvent représentée par des aventuriers en temps de repos. Du cracheur de feu au jongleur habile, la troupe était douée et assurait un spectacle agréable. Une jeune femme rejoignit la troupe en musique, en jouant de la flute varisienne. Les spectateurs commençaient à entonner une chanson populaire de Varisie (en varisien donc).

Allez les amis, je paie la première tournée des Valsombre. Ils nous raconteront leur dernière aventure.

L'ambiance était festive, et une bonne partie des spectateurs entraient dans le Dragon rouillé, alors que les artistes continuaient leur chemin sur la rue du marché.

Modifié par un utilisateur mercredi 3 mai 2017 00:43:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au Dragon rouillé - Soir

Lummyn entra alors dans l'auberge du Dragon rouillé. Bien qu'étant à l'écart des groupes les plus animés, elle pouvait entendre le récit des Valsombre. Elle comprit vite que leur équipée était composée de multiples talents (un archer se faisant appelé "Watcheur" qui s'accoquinait déjà avec des filles, Omega le prêtre de Gozreh en armure complète, un ensorceleur taciturne, Eimar le guerrier fort habile qui mimait au centre de la pièce des moulinets comme pour faire l'image de leur exploits, ainsi que la sublime barde demi-elfe Cymoril, qui captivait tous les regards par ses histoires en chanson à la gloire des Valsombre. Il rejoignait Magnimar pour une nouvelle affaire, qui les mènerait sans doute vers une gloire certaine. La joueuse de flûte varisienne versait des litres de bière à ses fidèles clients.

« Hey Cymoril, racontes leur l'histoire de ce matin !
- Quoi celle avec les gobelins ?
- Oui, celle là même !
- Alors qu'on était sur la route vers Pointesable, ce matin. Watcheur en fin limier et éclaireur qu'il est, à remarquer un endroit propice à une embuscade. Et en effet, des gobelins faisant le guet pour tendre un piège à d'éventuels voyageurs.
- Je te remercie pour le compliment.
- Alors il se rend invisible grâce à son puissant anneau d'invisibilité que lui a confectionné l'ensorceleur. Il s'approche des gobelins les plus éloignés, les saignent comme des gorets. Et il s'approche du dernier, en lui plantant sa gobelin le clouant à l'arbre. Alors v'là qu'il se met à geindre et à gueuler. "Ah au secours, un fantôme ! Pitié !". C'est alors que Eimar arrive et se met à lui hurler bestialement dessus, en lui plantant profondément son énorme épée devant soi entre les deux jambes. C'est quand même bien con quand on y pense ces petites bêtes, et pourtant ils ont une grosse par rapport à leur taille.
- Et planter le bâton profondément ça me connait, n'est-ce pas les jolies !
- Du coup, le petit teigneux s'est fait dessus par devant et par derrière tellement qu'il a eu la frousse.
- Il doit y être encore accrocher à l'arbre. Je l'ai bien ficeler.
- Ça m'étonnerait je lui ai laissé de la compagnie » dit le prêtre.


Cette histoire déclencha un fou rire général au sein du Dragon.


Gloire à mon ancienne équipe !

Modifié par un utilisateur mercredi 3 mai 2017 14:02:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Respectes les Ainés. Non mais OH ! XD

La boisson fut servie rapidement. La tianaise regarda avec amusement Lummyn. Elle répondit :

« Bonjour, il me semble que je ne t'ai jamais vu dans le coin. Bienvenue au Dragon rouillé. Évidemment ce sont de fiers gaillards. Ils nous ont déjà débarrassé de quelques menaces, il y a quelques années. Il en a pas l'air comme ca, mais le maigrichon comme tu dis, il en a affronté une pelletée de géants du plateau de Storval. Tout ca pour une gonzelle, qui s'était faite tuer par un raid de géant. Du coup, il les a en horreur. Il les a traqué, trouvé et puis ce fut le massacre. Il en a perdu son compagnon animal, il refuse d'en avoir un autre depuis. D'après Eimar, il a voulu affronter en solitaire le géant responsable de la mort de la jeune fille. Une boucherie, c'était pas beau à voir quand il est revenu, parce qu'il a refusé les soins de son acolyte de Gozreh, pour se souvenir de son manque de vigilance. Depuis il est comme ca, hanté par le passé et le remord. Il parcourt les routes avec ces sacrés gaillards. Il a bon fond. J'espère qu'il trouvera la paix un jour.
- Et le Géant ? Il est devenu quoi ? demanda un buveur à proximité.
- Watcheur a fini par l'avoir. Ces grands et gros, ces bestioles là. Mais Watcheur a été le plus rapide. Il a mis sa tête sur une pique à l'entrée Nord de la ville. Il faut toujours se méfier de la vengeance, elle est plus forte que la rage. Elle est sournoise et froide. Il ne dit pas qu'elle frappe. Pour des envies d'aventures, tu peux consulter le tableau d'annonce proche de l'entrée. Mais il me semble que c'est plutôt maigre, ces derniers temps. Tu parcours les routes en solitaire. T'as pas peur ! Puis y a le festival ... Cela n'a pas l'air de te plaire ce festiv' je me trompe ?
- Il te faudrait des compagnons, rajouta le curieux. »

Encore deux trois échanges, et ce sera le vrai début !

« Cambrousse, cambrousse, ... On est pas super loin de Magnimar. Tu n'as pas entendu parler du Manghwi et des royaumes fluviaux. Là-bas, c'est encore pire que ici. Enfin plus qu'un jour, et ce sera le festival. Il faut absolument que je gagne le concours de la meilleure auberge, cette année encore pour m'assurer une bonne réputation. Tiens en parlant de ca, il est tard et le vieux Ben est toujours pas arrivé pour ma livraison. J'espère qu'il lui est rien d'arriver de facheux sur la route.
- Ne t'en fais pas Ameiko, t'es bien meilleure que toutes les autres auberges. »

Un homme portant une armure et des vêtements de voyage trempés s'avança vers le comptoir. Il portait un cimeterre et un symbole religieux. Il semblait pensif en te regardant. Il s'adresse à Ameiko, l'aubergiste :"- Excusez-moi mademoiselle, êtes vous bien Ameiko? Le vieux Ben vient d'arriver avec toute une cargaison de nourriture. Il semblerait que vous allez en avoir bien besoin. Il attend avec sa charrette devant l'entrée de service, pouvez-vous nous l'ouvrir? Je vais l'aider à sortir les marchandises.

Le personnage Sirinus vient de faire son entrée dans l'aventure.

Ameiko : "Oui bien sûr, j'arrive tout de suite. Comment ca se fait qu'il arrive aussi tard, le vieux Ben ?"

Modifié par un utilisateur mercredi 3 mai 2017 18:20:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ameiko demanda à Sirinus de la suivre. Elle fit un signe de tête à Lummyn (test psychologie/sensmotive possible). Ils traversèrent l'arrière salle et la cuisine pour arriver devant une porte.

« Les gens pourraient imaginer des choses en nous voyant, seuls, nous éclipser ainsi à l'arrière de la boutique. »

Elle semblait contente de sa plaisanterie. Elle prit une clé et ouvra la porte arrière. On entendait la voix du vieux Ben, quelque peu essouffler :

« Allez presses toi donc, j'ai ma journée dans les pattes moi aussi. J'ai envie d'un repas et d'une bière. Tu auras aussi du foin, seulement si tu bouges dans cette allée.
- Attendez, je vais vous aider, dit une autre voix.
- Merci Maitre Nain de me venir en aide, cette vieille bourrique n'en fait qu'à sa tête. Pourriez vous peut être éloigner votre animal ? Elle serait peut être plus encline à accepter ce qu'on lui demande. Oh excusez moi, je n'avais pas vu que vous étiez .. enfin voilà .. désolé. »

Apparemment la mule refusait de faire un pas de plus en direction de la porte arrière de la boutique. Ameiko s'avança en levant amicalement les bras :

« Alors Ben ! Ta mule, elle t'en fais encore voir de toutes les couleurs. Bonjour Pâquerette, il faut écouter le vieux Ben et avancer si tu veux être nourri. Je t'attendais plus, je pensais que tu m'avais oublié. Le jeune homme m'a tout raconté. »

Modifié par un utilisateur mercredi 3 mai 2017 23:13:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Décidément tout le monde s'était donné rendez-vous au Dragon rouillé, ou plus tôt en ces festivités annuelles, il y a beaucoup de monde dans le bourg de Pointesable et en particulier à l'auberge d'Ameiko.

«  Bien le bonjour, vous tous ! »
Saluant Ameiko et son courtisan ainsi que le nain et son loup.

«  Je suis pas doué avec les bêtes, je préfère les chasser !
Mais je peux vous aider à décharger la charrette.
Une bière sera mon salaire. »
Propose Jal sur un ton entre le sérieux et la plaisanterie.
Faisant deux pas de côté, il prend la pose gonflant le torse et le bras levé comme un upercut il appuie sur son biceps pour le gonfler avec son autre main.

«  un autre aussi costaud que moi et ca va aller vite ! »
Sa posture incongrue rajoute au comique de la scène, trempés que sont tous les protagonistes sous cette pluie battante.

Sirinus était surpris qu'autant de personnes, et qui plus est aussi hétéroclites se trouvent ici. Son regard allait de l'homme fanfaron, au nain qui murmurait quelque chose à l'oreille de Pâquerette, en passant par la "demi-démone" qu'il n'arrivait toujours pas à cerner. Hésitant entre se mettre à rire ou crier à l'hérésie, Sirinus choisit de rester calme et d'essayer de dire quelque chose d'intelligent.

« Elle doit avoir faim, si quelqu'un a une carotte il pourrait la sortir pour attirer Pâquerette. »

Modifié par un utilisateur jeudi 4 mai 2017 10:07:16(UTC)  | Raison: Non indiquée