19 Gozran 4561, 20h37

Cling, Tak, Cling, Tang, Cling, Tak, Cling, Tak, Cling, Tang, psshh, Cling

L’écho des marteaux qui frappaient l’acier et le bruissement des soufflets de forge résonnaient à travers toute la surface de Janderhoff. Dans la pièce, un bruit résonnait avec plus d’entrain, surpassant ceux plus distants dont on ne pouvait entendre les murmures apercevoir que par intermittence. Là, Taric Marteau-de-l’Enclume, renommé ainsi pour sa spécialité, finalisait les dernières retouches de son ultime création. Chaque coup de marteaux était un geste parfait, un geste qu’il avait répété des centaines de milliers de fois au cours de sa vie. Pour cette fois, il avait commandé la meilleure barre d’acier disponible dans le commerce, les meilleurs filigranes en or et il louait la forge d’un maître artisan à la retraite dont la température des fourneaux atteignaient une précision sans aucune mesure avec la forge qu’il utilisait habituellement. Plusieurs pièces d'or s'étaient envolés, la fortune d'une année complète d'économies. Cependant, l'enjeux était important. Ici, se forgeait une pièce d’exception. En effet, l'arme qu’il était en train de réaliser serait présenté à la Commission de la Haute Chambre de l’Artisanat et du Commerce afin d’obtenir le titre de Chef d’Oeuvre.

Cling … Cling … Cling … Le marteau frappait, un acier qui était à une température qu’il avait jugé parfaite. La sueur dégoulinait à flot sur son crâne chauve dont la vilaine cicatrice de brûlure remplaçait le cuir chevelu. La chaleur dans la pièce était probablement supérieure à soixante dix degré celcius ; l'humidité et la fumée rendait l'air difficilement respirable. Pourtant le nain ne s’arrêterait sous aucun prétexte.

Dix milles pièces dont un chef d’oeuvre, ce sont les qualifications requises pour entrer dans la forge la plus renommée de la ville, celle placée sous les mains expertes de l'Ordre du Marteau. Y travailler, c'était accéder à la plus haute strate de qualification pour les artisans. Ceux qui y parvenaient façonneraient des matériaux incroyables dans une forge d’exception contrôlé par et forgeraient des objets qui entreront plus tard dans les légendes. Voilà qu’il comptait achever ces deux pré-requis cette semaine avec cette pièce. Ici, dans cette pièce, s'achèvera peut-être 55 ans de forge quotidienne pour entrer dans l’histoire. Le marteau qu’il était en train de forger serait examiné par un regroupement d’expert qui l’observerait sous toute les coutures. Non seulement la pièce devait être parfaite dans sa réalisation, mais elle devait répondre à des critères esthétiques et passer une batterie de test qui permettra de déterminer sa qualité et ses performances. Elle sera jugée par des maîtres artisans déjà approuvés, un représentant des autorités local, et puisqu’il s’agissait d’un marteau, par un combattant d’exception et maître du marteau, Grivii Brise-Crinière. Néanmoins, il ne suffisait pas de répondre aux critères … Seul un forgeron par an pouvait prétendre entrer dans la glorieuse forge centrale … Le jury sélectionnerait donc le chef d’oeuvre de leur choix et la validité du dossier serait examiné très attentivement. Pour cette fois, il avait choisi un marteau à deux mains à double tête crantés. Outre le fait que le marteau devait être parfaitement équilibré pour pouvoir utiliser les deux têtes, les crans devait être suffisamment aiguisés et résistants pour fournir une utilité supérieure, sans quoi la pièce serait déprécié. Il s’agissait d’un pari à double tranchant s’il ratait son coup, mais chaque chef d’oeuvre était un parie en soit et c’était sans compter que le marteau était l’objet de prédilection de l’Ordre des Marteaux. L’arme serait entièrement en acier et le bout de la hampe serait munie d’une pointe. L’arme serait décoré des filigranes en or, et arpenterait le sceau de Torag, gravé de chaque côté des têtes. La hampe serait recouverte de cuir de sanglier sanguinaire, qui permettait une prise solide. Puisqu’il s’agissait de la partie la plus fragile de l’arme, il fallait la concevoir pour qu’elle puisse facilement être remplacée.

Cling … Cling … Le dernier coup de marteau venait de retentir et il plongea son arme dans l’eau une dernière fois. Un bain de vapeur s’éleva, gommant toutes les impuretés de son visage. Il restait beaucoup à faire pour finaliser sa création, mais c’était tout pour la forge. Il était temps désormais de rentrer chez lui.

Il laissa le marteau, trop chaud pour être déplacé à l’intérieure de la forge protégé par un garde et il rentra chez lui où il retrouva sa compagne Urure, et son fils de 27 ans, Var.

Impatients, les deux lui demandèrent l’avancée de sa création autour du repas que sa tendre lui avait préparé.






Les galeries sous-terraines de la ville s’étendaient sur des milliers de kilomètres. Certaines étaient parfaitement taillées dans la roche et revêtaient d’innombrable ornements de marbres noirs et des statues dont la variété surpassait sans conteste le renom des nains dans leurs domaines de prédilections. Elles longeaient les lacs sous-terrains, les gouffres et les rivières, s’étendaient à travers le vide ou s’étiraient logeait d'innombrables nains dans leurs demeures de roche. Cependant, tous les tunnels n’étaient pas ainsi. Certains, se contentaient d’être de simple passage à travers les pierres ; d’autres se vantaient d’être les vestiges d’anciennes mines. La moitié du monde était accessible depuis ce lieu si vous étiez assez courageux pour braver les voyages les plus périlleux qu’il puisse exister.

En dessous, bien enfuie dans la terre, d’autres gisaient dans les profondeurs, éternelles, lugubres, malveillantes … Dans les tréfonds vivaient les races les plus obscures qu’il existait, et bien que les accès étaient tous condamnés à Janderhoff, il arrivait que certaines galeries se retrouvent envahie ce qui conduisait à une guerre certaines pour leur reconquête.

Toutes les galeries praticables n’étaient pas occupés, malgré le fait que la plus part des nains vivaient dans ces sous-terrains. Et cela profitait aux activités de Bram Chanteroche, surnommé par ses compagnons L’innéBramlable pour son calme héroïque dans toutes les situations. Il les retrouvait ici, pour partager le butin du jour avec ses camarades de fortunes.

Aujourd’hui, il avait volé une bourse contenant quelques pièces de cuivres, un couteau de cuisine et surtout, des herbes médicinales qui permettraient de soigner la soeur malade de Hirmine, l’une de ses consoeurs de mauvais-coup pour qui, il fallait l'avouer, il avait un faible. Il ne se dirigeait pas dans les mêmes galeries que d’habitudes. Après être passée voir ses compagnons et leur avoir remis son butin, il se dirigea dans une galerie plus profonde qu’à l'accoutumé ; une galerie qui déboulait vers un passage secret qui la reliait à une ruelle fréquentée par les gens de la surface.

Enfin il arriva, encapuchonné dans son manteau, la lueur de sa torche frémissait au-dessus de lui, ne révélant rien de son visage. Face à lui, se tenait un nain qui en faisait de même.

Il rencontrait cette personne non familière, afin de conclure un contrat. Il avait prit garde à ne pas être suivit, et était confiant dans sa capacité à se protéger s’il s’agissait d’un piège tendu de la part d’un nain qui n’aurait pas aimé se faire dérober ses biens.

Son interlocuteur le regarda avec intensité.

«  Vous êtes l’innéBramlable ? »

Après que Bram aie hoché la tête sans piper mot, l’autre continua.

« Bien, j’ai une mission pour vous. Un cambriolage, 20 pièces d’or. Il s’agit de dérober un marteau en cours de confection dans la forge d’un riche artisan. Pour les détails, il faudra d’abord accepter le contrat. 8 pièces payés d’avance, 12 payés lorsque le marteau sera devant moi. Ca me parait un marché honnête. Qu’en pensez-vous ? »

20 pièces d’or … Ce n’était pas une somme négligeable pour un arpenteur des bas-fonds comme lui. Il pourrait sortir ses compagnons de la misère pendant une année durant avec cela. Cela lui arrivait de dérober une pièce, mais 20 … Et puis, il avait confiance en ses capacités … Après tout, ce n’était pas son premier cambriolage, et il n’était pas seul cette fois.






« Vous avez compris ?! » Déclara Kikkiel Pieds-Soyeux à l’assemblée clandestine qu’elle avait organisé. Comme pour appuyer ses propos, son loup se mis à aboyer une fois. Il était temps que les nains prennent garde à leur environnement. Ils avaient ravagés tous les alentours de Janderhoff et ce qui était jadis une forêt qui s’étendaient à perte de vue n’était plus qu’un désert stérile d’argile et de cailloux. Les rivières à la surface s’étaient asséchés. L’air s’appauvrissait. Les mines qu’ils creusaient sous la montagne menaçaient de libérer des abominations qui conduiraient le monde à sa fin.

Oui, il était temps que les nains prennent garde aux conséquences de leur industrie, qui certes était la plus performante du monde, était aussi celle qui causait le plus de dégâts à l’environnement.

Pour Kikkiel, c’était instinctif. Ce n’était pas une fervente défenseuse des droits de la nature, comme une Druide aurait pu l’être. Non, elle ressentait en elle la souffrance qui régnaient dans cette nature désolée, comme ci ses nerfs étaient connectés au monde qui l'entourait …

Cette assemblée, visait à créer une manifestation en faveur de l’environnement lors du rassemblement de la Commission de la Haute Chambre de l’Artisanat et du Commerce. Il fallait provoquer le plus de raffut possible ce jour là et empêcher la désignation du nouveau maître forgeron. Les politiques de la ville ne les prendraient au sérieux que si des répercussions économiques importantes avaient lieu … Et qu’ils étaient suffisamment nombreux.

Cependant, il faudrait aussi discréditer les réactions des politiques. Ainsi, elle envisageait sérieusement de mettre en scène le passage à tabac des manifestants par une fausse milice “envoyé par les autorités pour réprimer les manifestations et maintenir l’ordre dans la ville”.

Elle quitta son comité composé essentiellement d’halfelins en qui elle avait confiance pour rejoindre la personne qu’elle allait “embaucher” pour son plan. Elle comptait négocier avec lui et sa compagnie de mercenaire… Une dizaine suffirait.






Karag, Brise-acier, mercenaire de profession, venait de franchir la porte de la taverne. Depuis la rue, on pouvait apercevoir l’épais rideau de fer qui entourait la ville par dessus les toits. Il s’agissait d’un mur d’acier, d’une trentaine de mètres de hauteurs et de 5 mètres de larges, bien enfuie dans le sol. Le génie de la construction naine se dressait en rempart, bien qu’il faille établir s’il protégeait la ville de l’extérieur, ou s’il protégeait le reste du monde de la folie industrielle des nains de Janderhoff.

Peu-importe. Si Karag était là en ce jour, c’est parce qu’il avait rendez-vous avec une halfeline pour un contrat. Rares étaient les missions proposées par autre chose que des caravanes marchandes en ce moment, et les voyages ne lui permettaient pas de profiter des plaisirs que lui offrait la ville … Peut-être qu’une mission en ville un peu moins risqué, et un peu mieux payé lui conviendrait bien. Bon, dans tous les cas, il faudrait attendre le briefing et l’offre pour voir s’il accepte. Il n’était pas un mercenaire de pacotille, accessible au premier prix. L’halfeline en aurait pour son argent si elle comptait vraiment l’embaucher.

Il traversa les ruelles bercées au son des forges et des ateliers, passant devant des magasins divers et au travers d’un marché où se tenait des marchandes étranges, visiblement non-naine. Il n’y prêta pas attention, car après-tout, Janderhoff était une plaque tournante du commerce Varisien.

Il arriva enfin dans la demeure où il avait été convié, un hangar de matériaux désaffecté depuis l’incendie qui avait lieu l’an dernier dans le quartier. Il pénétra à l’intérieur, sous les yeux d’une trentaine d’halfelin qui débattaient et se turent brutalement à son entrée. Nombreuses étaient les balafres et il lui manquait le petit doigt de sa main droite. Pourtant, il inspirait une crainte naturelle, et son physique était d’un carré quasi parfait, un cube de muscle revêtant une barbe brune qui tombait jusqu’à son nombril et des tresses rabattues vers l’arrière qui descendaient jusqu’à son postérieur. Il était habillé d'une façon classe (pour un nain). Il s’avança ; un air sombre s'affichait sur son visage anguleux, ce qui lui conférait une allure de mafieux nain ; il prononça sèchement

« Kikkiel ? »

Les halfelins lui désignèrent une salle à l’arrière et il rejoignit l’halfeline qui l’attendait en comptant ses pièces.



Comme vous l'aurez compris, Inutheal et Jamipapy ont une phase avec des PNJ, alors que ghorghor et tuix ont une face d’interaction.
Je vous crée rapidement une fiche de personnage. Vous n'avez pas besoin de lancer de jets pour l'instant, la fiche se remplira en fonction de vos actions. Pour l'instant, je me base sur les actions de vos personnages, ce qu'ils peuvent être en mesure d'accomplir, et la qualité de votre RP pour déterminer le résultat de vos actions.
Vous pouvez citer ce post pour y trouver la balise de votre jeton ou créer le votre.

Modifié par un utilisateur samedi 9 septembre 2017 21:52:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après une journée de dur labeur, Taric rentra chez lui où un repas chaud l'attendait en compagnie de sa petite famille.
Les muscles de ses bras tiraient et la sueur présente sur ses forts bras poilus montraient le travail ardent qu'il venait de faire. Il se lava les mains ainsi que le visage avant de descendre auprès de ses proches. Le forgeron ne put contrôler son sourire lorsque sa femme et son fils le questionnèrent quant à l'avancement de son grand projet.
« J'ai fini une grosse partie aujourd'hui mais il me reste encore beaucoup à faire. Je ne devrais normalement plus avoir besoin de louer la forge, ce qui devrait nous faire quelques économies et nous permettre d'acheter des brassards de targon pour notre fils. » dit-il à sa femme avant de regarder son fils qui était encore très jeune pour un nain « Sinon Var, comment s'est passé ton entrainement ? N'était-ce pas aujourd'hui que tu t'essayais à la javeline ? Je sais que tu adores utiliser le marteau, comme ton père, et cela me rend fier mais parfois ta cible sera hors de portée et il te faudra l'atteindre à quelques dizaines de mètres... et à moins que tu n'aies un gobelin sous la main à lancer, il te faudra réussir à lancer une javeline hahaha... Au pire tu devras utiliser un arc comme les autres tafioles mais tu deviendras fort si tu continues ton entrainement et rien ne pourra égaler la puissance de ton jet !  »
Il posa son coude droit sur la table et serra le poing « Travaillons durement et nous serons récompensés fils. »
Taric savait à quel point son projet allait impacter sa vie ainsi que celle de sa famille, alors qu'il les regardait manger gaiement, il se jura qu'il allait réussir à entrer dans le cercle très privé de l'Ordre du Marteau. L'échec n'est pas permis
Urure servait la bière à foison et la soirée se passa dans la joie et la bonne humeur, Taric alla ensuite se coucher, fatigué et heureux du travail qu'il avait fourni. Bientôt... bientôt...

Modifié par un utilisateur mardi 12 septembre 2017 15:11:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'interlocuteur de l'InnéBramlamble se frotta les mains à la réponse du malfaiteur. Il sortie sa bourse, et la tendis à son nouvel "employé".
« Bien. La mission n'a rien de difficile en elle même, je ne crois pas que vous ayez besoin de tuer qui que ce soit. Il s'agit d'un cambriolage dans une forge, au milieu de la nuit ... Il n'y aura personne, mis à part le garde à l'entrée. Il vous suffit de le neutraliser, ou de faire une diversion, je ne veux voir mourir personne. » Le nain avait l'air sincère en disant cela ... Du moins, pour ce qui en était visible.

« Bon, la mission, ça consiste à voler un objet particulier, une arme en cours de confection. Je ne sais pas ce que c'est exactement, mais je mise sur un marteau de guerre. Il vous suffit d'aller à la forge indiqué sur ce papier [il tendit un morceau à Bram] et de voler ce marteau. Il doit à peine être forgé. Après, si vous voulez en profiter pour vous servir, c'est comme vous voulez ... Il suffit que vous me rameniez cette arme non fini pour que je vous donne les 12 PO restants. »



« Ah et dernière petite précision ... Le cambriolage doit avoir lieu impérativement ... Cette nuit. Sinon, la mission est un échec. Rendez-vous demain soir à la même heure avec le marteau.  »
Sur ces mots, le nain remonta l'escalier secret vers la surface.




Que de bonheur de rentrer chez soit retrouver les siens après une dure journée de labeur. Demain, il finaliserait les modifications qu'il devait faire à la forge et il pourrait finir le travail dans la sienne pendant la semaine qui allait s'écouler. Coût total des opérations : 65 pièces d'or. Il ne manquait de rien pour vivre d'habitude, mais vu que les fruits de son année de travail étaient sortie en quelques jours, la bière de ce soir était un luxe rare en ce moment. Il n'était pas pauvre pour un nain, mais il n'était pas particulièrement riche. S'il devenait maitre artisan, il fabriquerait des objets à plusieurs milliers de pièces ...

Son fils, Var Marteau de l'enclume, était un apprentie guerrier nain. Les croisades ratées ne changeaient rien, les profondeurs grouillaient de menaces ... Et la carrière militaire restait une carrière privilégiée pour les jeunes nains qui la préférait souvent à celle de l'artisanat, qui n'offrait que très peu de perspectives d'évolutions par rapport à l'armée.Janderhoff vivait quasi exclusivement de ses importations en nourriture. Le commerce était indispensable, et très largement provisionné par la multitude d'exportations.

Certains se rêvaient à devenir marchand et à faire fortune par les affaires ... C'était d'ailleurs le cas de Var avant que son père et sa mère ne lui remonte les bretelles. Var était par excellence, un tir au flanc. Pourtant, il était né avec un physique exceptionnel pour un nain. Robuste, musclé, grand, fort, beau. S'il faisait des efforts, il deviendrait un grand guerrier, voir devenir un garde de l'Ordre du Marteau ou de la baronnie de Janderhoff.

« Ne vous en faites pas père, j'ai lancé le javelot plus loin que l'instructeur et je l'ai planté 4 fois sur 10. A la fin, j'espère toucher 8 fois sur 10. Le lancer de gobelin ? Quelle idée. Quoi que ça pourrait être intéressant comme appât dans les profondeurs ... C'est une proposition intéressante à soumettre à la prochaine analyse stratégique. »

Puis dans la chambre, ce fut autour de la femme de Taric de briller. Urure usa de ses capacités féminines pour maintenir son marie en bonne santé de nain épanouit et le nain pu se détendre sous le doigté désormais expert de sa compagne.


Pourtant, le nain ne put s'endormir, trop excité malgré la fatigue. La nuit allait être longue.

Modifié par un utilisateur jeudi 14 septembre 2017 21:40:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Karag se racla la gorge puis se frotta la barbe du dos de sa main droite :
« Rikkiel ? Hmm. D'accords. ça ne change rien après tout. »
Sans desserrer les dents face à l'enthousiasme un peu trop prononcé de la halfeline, il la fixa un instant, l'analysa de la tête au pied, s'arrêta un moment sur la bourse pleine de pièces puis reprit à nouveau la parole :
« L'aventure? Un duo? Hmm... En quoi consiste exactement la mission?
Et surtout, combien êtes vous prête à mettre pour mes services? »

La façon dont sa commanditaire abordait le sujet ne plaisait guère au guerrier nain : il aimait que les choses soient carrées, claires et professionnelles. Et la petite tête qui lui faisait face semblait plus amusée et emballée que déterminée à lui fournir tous les éléments dont il avait besoin.
Allez vieux bouc, crache pas dans la soupe : elle a de l'or et c'est déjà pas mal!

Le temps était compté... Le contrat devait être rempli cette nuit sans avoir préparé le vol.
Pour ce genre de mission Bram aimait faire du repérage, voir toutes les solutions possibles pour préparer son plan.
Bram n'aimait pas les surprises et cette fois il allait devoir agir sans préparation et donc prendre beaucoup de risques.
Heureusement pour lui il allait agir avec ses compagnons et à 4 contre 1 ce serait plus simple à gérer.
Il retourna donc chercher ses compagnons pour leur expliquer le contrat et tenter de préparer un minimum le vol.
Le plus simple serait d'immobiliser le garde, de prendre le marteau et s'enfuir mais comment était organisée la pièce ?
Il fallait quand un peu de repérage et Bram donna donc les consignes à ses compagnons.
« Il faut être prudent, on va faire le tour de la forge pour connaitre toutes les issues et on se retrouvera ensuite pour trouver un plan. »
Lorsque le groupe arriva aux alentours de la forge, Bram fit signe de se séparer pour le repérage pour ensuite se retrouver à cet endroit pour confronter les différentes informations.
Le groupe se dispersa et au bout d'une quinzaine de minutes tous étaient de retour.
Bram prit la parole en premier :
« J'ai vu plusieurs entrées : la porte principale qui est assez large pour faire entrer une charrette, la porte secondaire de la taille d'un homme et deux ou trois fenêtres. Vous avez vu autre chose ? »
Tous acquiescèrent mais Dankrad avait repéré une chose supplémentaire :
« J'ai cru voir un passage pas le toit, il y a deux cheminées donc une qui ne fume pas et assez large pour que je passe. »
« Très bien, je pense qu'on va la jouer simple. La diversion sera surement le plus simple et aussi le plus efficace. Kossrani et moi allons nous occuper de ça en feignant un bagarre pour faire sortir le garde. Pendant ce temps Dankrad tu entreras par la cheminée alors que Hermine se tiendra sur le toit au niveau de la porte secondaire. Notre tapage devrait faire sortir le garde et Hermine lâchera une pierre sur la tête du garde pour l'assommer. Nous prendrons alors le marteau. Ce plan vous convient ? »
Tous les membres du groupe acceptèrent d'un signe de la tête et Bram fit signe de se placer.
Lorsque Dankrad et Hermine furent en place Bram et Kossrani se mirent en position et lancèrent la diversion.
« Espèce de vieux nain puant. Tu fais honte à notre race avec tes manières de sale humain. »
« Mais je fais ce que je veux moi, et c'est un mendiant comme toi qui va me donner des leçons, je vais t'apprendre à être poli moi sale mendiant. »
Bram se jeta ensuite contre le porte vérifiant juste avant que Hermine était bien en place et qu'il était bien stable sur ses appuis.
« Je vais te tuer bourgeois de mes deux, tu vas comprendre ce que c'est d'avoir la tête dans le caniveau. »
Et c'est Kossrani qui se jeta cette fois contre la porte.
« Tu me fais bien rire sale minable, tu vas comprendre ce que c'est la douleur !!!! »
Bram mit un grand coup de pied dans la porte cette fois.
Le garde approcha de la porte et l'ouvrit tout en sortant sur le pas l'arme à la main.
« Dégagez bande de poivrots ou je vais vous rosser. »
Mais à peine avait il terminé sa phrase que Hermine lâcha la pierre sur la tête du garde. Celui ci ne comprit pas ce qu'il lui arrivait, Bram fonça alors sur le garde pour le mettre à terre et l'assommer définitivement.
A peine la pierre était lâchée par Hermine que Dankrad était lui entré dans la forge. Il avait trouvé rapidement le marteau et se dirigeait vers la porte alors que Bram tirait le garde à l'intérieur.
Kossrani surveillait la rue pendant que Hermine descendait du toit et que Dankrad et Bram sortaient de la forge le marteau soigneusement rangé dans un sac.
« On se retrouve au camp, à plus tard. »
Le groupe se scinda en deux pour s'éloigner de la forge.

Je me suis arrêté la car je ne savais pas trop si tu voulais aller jusqu'au lendemain soir.

Le jour était levé. Taric était parti en quête de son chef d'oeuvre pour le terminer. Il restait les finitions. Aiguiser les pointes, rajouter le filigrane d'or et la hampe. Une simple journée de travail pour cet artisan désormais expert. C'était tout pour la forge.

Comme tous les matins, le son des marteaux frappant le fer résonnait. La surface de Janderhoff était couvert d'une fumée, mélange du charbon minier et de la vapeur des forges. Cet étrange brouillard pourrait faire suffoquer n'importe quel créature autre qu'un nain habitué. N'était-ce pas là le vrai rempart des nains de Janderhoff ? En journée, la fumée deviendrait moins dense et un peu de vent rendrait l'air parfaitement sein.

Son fils avait l'âge de se marier. Il porterait le poids de la famille. Il devait se montrer exemplaire et héroïque. Un jour, il se battrait pour défendre son foyer. Avant ça, c'était à lui, Taric, son père de montrer sa valeur. Il forgerait l'arme que son fiston porterait dans ses mains.

Ainsi, le nain s'avança vaillement vers la forge qu'il avait loué ... En arrivant il ne put s'empêcher de remarquer une certaine agitation autour de la forge. Grun, Hache d'Or, le propriétaire de la forge arguait avec un duo de garde alors que deux autres faisaient le tour de la forge à la recherche de quelque chose. En s'approchant, Taric put entendre des fragments de la conversation.


« C'est un scandale ! Ils lui ont fracassé le crâne ! Heureusement que le bougre à la tête dur. »
« On se calme. Qui ça ils ? Et puis c'est probablement une pierre qui est tombé, pas de quoi en faire une histoire. » Répondit le garde.
« Les pierres ne tombent pas du ciel ! Quelqu'un a volontairement fracassé le crâne de ce pauvre Harog. » Il était visiblement agacé par l'incompréhension des gardes. Il vit Taric arriver et ne manqua pas de lui faire signe.
« Voilà ! Lui c'est mon locataire de la semaine. Il devrait pouvoir nous dire s'il manque des choses à l'intérieur de la forge. »

Alors que l'inquiétude montait en Taric alors qu'il comprenait que la forge avait été cambriolé, il se précipita à l'intérieur. Il n'y avait qu'une seule chose qui manquait et la plus importante : son chef d'oeuvre.

Tu peux alerter les gardes ou commencer à économiser pour repasser l'épreuve l'année prochaine ou embaucher un détective.

Intelligence DD13


Estimation DD22 :

Bram Chanteroche

Bram se réveilla le lendemain matin. Le cambriolage s'était déroulé comme sur des roulettes. Le garde avait mordu à l'hameçon sans problème, s'était fait assommé et il était retourné dans un coin tranquille des tunnels, repère de sa bande. Cependant quelque chose le turlupinait. En effet, ce marteau semblait valoir bien plus que 12 PO. C'était un marteau de guerre à double tête avec des piques. Il n'était pas terminé, mais la forge était impeccable. Le travail d'un pro. En l'état, il en tirerait surement 60 pièces d'or, ce qui était beaucoup plus que les 12 pièces que son commanditaire lui avait promis.

Bien sûr, essayer de revendre cet objet serait plus dangereux que simplement le donner à son commanditaire. Ça, c'était la mission de Hirmine. Elle saurait où aller, à qui parler, et comment négocier. Il suffisait de rester pas loin au cas où les choses tournerait mal.

Folklore local DD20 avec un bonus de +9



Tu dois choisir entre : revendre le marteau au marché noir ou accomplir ta mission auprès de ton commanditaire.

Karag Brise-acier et Rikkiel Pieds-Soyeux

Les nerfs de Karag auraient pû lacher face à l'audace de l'halfeline. Était-ce de l'arrogance ou de l'insolence ? Son histoire était louche. Son cerveau devait mal fonctionner également.
Il n'était pas question d'accepter une demande aussi farfelue et aussi peu confite. Il fallait plus de détails et un salaire décent. 40 % ... 40 % de quoi ? Ce n'était pas juste lui, mais toute sa troupe qu'il fallait embaucher. Il fallait au moins 20 PO pour rentabiliser la mission.

Rikkiel quand à elle semblait sûre d'elle. Son plan pour créer une commotion lors du rassemblement de la Haute Chambre de l'Artisanat et du commerce était parfait. Elle comptait semer la zizanie lors du rassemblement et faire accuser certains industriels de la ville de complot.

Mais avant, elle avait besoin d'argent. Et de complices engagées à ses côtés. Le marchand qu'elle comptait escorté était riche, mais aussi un membre de la commission. En le faisant disparaitre dans un sous sol d'un de ses concurrents et en dérobant ses biens, elle ferait d'une pierre 2 coups. Rien ne fera obstacle à Rikkiel afin de lutter pour l'environnement.

Son interlocuteur demanda naturellement des renseignements sur la mission. C'était un pro, il serait dur de le convaincre sans en dire plus.

Ghorghor : Je rappel que ton but est d'interrompre la commission, faire accuser le gouvernement de la ville de répression forcée. Tu dois réunir des sympathisants pour manifester dans deux jours, convaincre les mercenaires de se faire passer pour des gardes et tabasser la foule de manifestant, tout en pointant du doigt certains agissements des industriels qui vont à l'encontre des bénéfices de la ville. Je te laisse échafauder un plan, tu as tes pouvoirs d'oracle (environ niveau 10) à disposition. Je te demanderais des jets en fonction de ce que tu proposes.

@Tuix : tu es le chef d'une troupe de mercenaire de 12 personnes. N'oublies pas ce détail dans tes négociations.

Modifié par un utilisateur mercredi 26 septembre 2018 21:00:25(UTC)  | Raison: Non indiquée