« Mmmmph! Et il faut aller où pour les recoller ces deux bouts? » demanda Jansola à Xelan, « Vous pensez quand même pas que j'ai envie de vous chercher dans tout le vaisseau pour vous botter l'arrière train, non? » En plus il faudrait que je coupe la gravité pour avoir les pieds à hauteur...

Modifié par un modérateur dimanche 12 novembre 2017 13:38:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Concentré sur sa tâche, Seth n'écouta que d'une oreille distraite les échanges de ses camarades via le comlink.
Aussi, c'est complètement pris au dépourvu qu'il se fit subtiliser une dague par le Gobelin.

« Hey! Mais qu'est-ce que... hey! »
Outré, il manqua de commettre l'irréparable avec le piège mais le résultat final était plutôt intéressant...

Enfin cela n'arrangeait pas vraiment sa situation présente.

Il avait libéré une partie du câblage du piège. Travaillant à bout de bras, il n'était pas aisé de suivre le cheminement de chaque câble mais il avait réussi à isoler trois candidats potentiellement responsables de l'alimentation générale du système. Un fil rouge, un fil jaune et un fil noir.

Pourquoi il y a toujours une histoire de fils de couleurs dans ces situations là...?

Et puis il y avait cette sensation...
Instinctivement, il regarda par dessus son épaule. Il s'adressa aux compagnons restés sur place:
« Vous devriez reculer un peu, des fois que... »

Se pourrait-il que quelqu'un se cache dans le local?

Fil jaune?

Auquel cas... se pourrait être un ennemi? Ou un membre de l'équipage survivant?
Devait-il s'annoncer avant d'entrer?

De toute façon, avec le bruit que je fais, impossible de mener une attaque surprise. Au contraire, quoi qu'il advienne, si intrus il y a ici, il se tient en embuscade...

Fil rouge?

Il se racla la gorge et énonça distinctement:
« Au cas où je survivrais à votre piège, je veux que vous sachiez que nos intentions ne sont pas belliqueuses... »

Fil noir?

Une grosse goutte de sueur perla sur son front malgré la faible température ambiante.
« ... nous ne sommes ni des pillards... »
Fil jaune?
« ...ni des pirates... »
Fil rouge?
« ...ni des agents de sécurité... »
Fil noir?
« ...mais seulement des Eclaireurs. »

Fil rouge.
« Dans le doute, mettez-vous à l'abri! »
Fil rouge!

D'un mouvement sec de sa dague, il sectionna le fil... et n'accepta l'idée qu'il était toujours en vie et indemne qu'au bout de trois secondes.

Esprit 5 pour avoir l'intuition du bon fil à couper.

• Dague de Feu : 1d6 donne [6] = 6

Modifié par un utilisateur lundi 13 novembre 2017 10:07:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant les Akatas massifs qui erraient dans la soute, Mael fit signa à Xelan qu'il s'occupait d'un d'entre eux, et que le Lashuntas devait le couvrir. Le soucis, c'est que s'il défouraillait à tout va avec le fusil Artilleur dans la soute, il risquait de causer de sacré dégâts, le mieux était peut être de tirer à bout portant pour que les corps massifs des monstres absorbent le gros de la charge.

Avisant un passage suffisamment étroit entre deux conteneurs pour que les bêtes massives peinent à passer, Mael les apostropha.

« Hey, les saloperies, c'est l'heure de manger ! Allez, venez voir l'elfe tout frais qui vous attends ! »

L'absence de réaction le pris un peu au dépourvu. Manifestement les créatures étaient complètements sourdes. Mael ramassa un boulon qui traînait au sol, et le jeta sur l'Akata grassouillet, le plus proche, avant de se positionner pile devant le passage étroit en agitant les bras. La créature tourna la tête vers lui, poussant un feulement silencieux, les tentacules sur sa tête s'agitant paresseusement comme si elles n'avaient que faire de la gravité artificielle de l'Acréon.

La bête bondit vers l'elfe, la gueule grande ouverte, et comme prévu se retrouva fortement ralenti par l'étroitesse du passage entre les containers, son torse puissant se contractant sous l'effort alors que la créature essayait de passer en force. Mael se précipita, et lui enserra le cou de son bras cybernétique, qui se couvrit presque instantanément d'une couche de givre sous le froid sidéral qui émanait de l'Akata.

Le monstre ouvrait la gueule et tournait la tête en tout sens, cherchant à échapper à l'étau d'acier et de chrome du bras cyber, et Mael en profita pour lui enfourner sans ménagement le fusil artilleur dans la gueule. Alors qu'il allait tirer, il vit le deuxième Akala, le plus gros, s'apprêter à bondir par dessus le corps de son camarade, directement sur la tête de l'elfe, déja bien occupé. Cela dit, l'occasion était trop belle pour être ratée... Attendre un peu... Encore un peu...

« Tiens, sale bête, c'est l'heure de la tétée ! »

L'elfe détourna la tête alors qu'il appuyait sur la gâchette, vaporisant instantanément la tête du monstre dans un geyser d'humeurs, et ce pile au moment ou le deuxième Akata bondissait. Le puissant rayon laser poursuivi sa route jusqu'au monstre en plein bond, le touchant de plein fouet. Alors que le reste du corps de son compagnon s'effondrait au sol en tressaillant, l'Akata massif tomba au sol en un glapissement qui semblait a peine audible, comme issu d'une autre dimension. Le tir l'avait seulement frôlé, mais au moins il n'avait pas arraché la tête de Mael au passage.

« Xelan, j'espère que t'es prêt, il a pas l'air content ! »

Mael ramena contre lui le fusil Artilleur dont le canon portait encore des traces de dents, les yeux dans ceux de l'Akata qui le regardait avec ce qui semblait être une rage aussi bouillante qu'une super novae. Il fallait vraiment espérer que le Lashunta allait le tuer...

4 en esprit pour provoquer l'Akata Grassouillet, associé avec 4 de cybernétisé pour le finir et 1 du fusil artilleur pour abîmer le deuxième Akata.

Modifié par un utilisateur lundi 13 novembre 2017 22:51:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Devant l'absence répété de réponse à ses demandes de position, Jansola se laissa guider par les bruits en provenance de la partie tribord de la soute.

Avec un peu de chance ses compagnons partit devant à l'aventure auraient éliminés toutes les mauvaises surprises trainant encore dans le vaisseau... Mmmph... On peut toujours rêver...

Les fluides corporels des chiens du vide s'écoulaient en flots épais, recouvrant le sol de l'Acréon d'une matière visqueuse qui s'évaporait en volute, comme de l'oxygène liquide renversé. D'un geste expert, Xelan pu récupérer in extremis un fin pistolet à fusion qui trainait sur le sol, avant que celui-ci ne soit englouti par l'épais liquide.

Trainant au milieu des morceaux de cocons, il était manifestement vidé de tout son comburant. L'explication était aisée.



Plus un bruit ne résonnait dans le vaisseau. Il semblait bien que c'était là les dernières bêtes. Nulle trace d'une hypothétique génitrice, ni d'un plus concret équipage. Il n'y avait que les Eclaireurs et le fameux astéroïdes, dans ce petit bout d'espace.

En parcourant les galeries pour se regrouper, les explorateurs s'aventurérent dans la dernière soute non explorée. Celle-ci était calme comme un tombeau, proprement rangée, et, en son centre, trônait un noir monolithe. Frappé de l'emblême eoxien, le container de plastique et de carbone, grand comme un vesk adulte avec quelque chose d'intimidant, tel un présage funeste dans la brume.

Dans le froid engourdissant de la cale, le petit groupe se retrouvait autour de ce bloc noir, même les gobelins étant intimidé par l'aspect sépulcral du paquet.

Comme si il attendait que tous soient réuni, son bord le moins large se mit à pulser lentement d'une lumière sourde, qui faisait luire sa surface humide.

Au centre de la face, apparu un bouton d'ouverture.







Pistolet fuseur : inutile tant que pas rechargé.

Je considère que vous êtes tous en C5 où se trouve le paquet pour l'ambassadeur. Le paquet est massif, mais facilement transportable dans la faible gravité ambiante. Il pourrait loger dans l'Hippocampe.

Mordicus, tu n'as plus d'Agilité, je te suggère de mettre ton dé bonus dedans pour éviter de te retrouver hors-jeu sur un mauvais coup.

Modifié par un utilisateur mardi 14 novembre 2017 08:54:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mael avait juste eu le temps de croiser les bras devant son visage quand il reçu la carcasse éventrée de l'Akata. Il en émergea couvert de fluides en toussant et crachant, hésitant entre remerciements et insultes pour Xeelan. Fort heureusement, la substance visqueuse commença immédiatement à s'évaporer, à son plus grand soulagement.

« Bien, rejoignons les autres. »

Un mélange d'appréhension et d'excitation montait en lui alors qu'ils approchaient de la dernière soute : peut être contiendrait elle des réponses... Mais non, juste d'autre question, sous la forme d'un pylône noir et son bouton.

Avec les réflexes aiguisés de quelqu'un qui a déjà fait ce genre de bêtise, il ne prit même pas le temps d'être ébahi devant le bouton : il saisi directement les deux gobelins par le col, les soulevant avec aisance à quelques centimètres du sol. Les deux bestioles avaient déja des étoiles dans les yeux et les doigts agités par l'anticipation de la bêtise.

« ON. NE. TOUCHE. PAS ! Même avec les yeux. Si j'en vois un seul d'entre vous approcher ce truc, je vous coupe les doigts, c'est clair. Regardez ailleurs en fait. »

Hors de question que les deux zouaves aillent tripatouiller l'objet de l'Ambassadeur devant le drone de surveillance qui flottait derrière eux. Il n'avait pas envie de se mettre l'Eoxien à dos.
Et il était tellement occupé à réprimander les gobelins qu'il ne vit même pas Seth approcher du bouton.

Modifié par un utilisateur mardi 14 novembre 2017 18:37:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rassurée sur le sort de Xelan et Maël, Aneelah rejoignit le reste de l'équipage dans la dernière soute. Elle sourit à Jansola qui était enfin à leurs côtés et regarda le pylone noir. De quoi pouvait-il s'agir ? En tout cas, il était frappé de l'emblème eoxien ce qui voulait dire qu'il valait mieux s'abstenir d'y toucher. Surtout devant le drone de surveillance.

Les gobelins ! Elle poussa un soupir de soulagement quand elle vit Maël les attraper avant qu'ils puissent esquisser le moindre geste. Puis dans un geste reflexe, son bras se détendit lorsqu'elle capta un mouvement vers le bouton qui venait d'apparaitre. Ses doigts se refermèrent sur le biceps de Seth et repoussa sa main. Au même moment, la voix fluette de Jansola renforça son propre geste.

Elle s'adressa à son amant : « Jansola a raison, on a une mission à accomplir. », puis avec un sourire dans la voix demanda : « Tu vas pas m'obliger à te menacer de te couper les doigts, quand même ? »

C'est pas deux mais trois gobelins qu'on a à bord... Jansola grommela « L'ambassadeur nous a demandé de ramener le paquet. Pas de l'ouvrir. Pas de nous assurer qu'il contenait quelque chose. Et je suis sur qu'il ne sera pas ravi de voir qu'on lui a ouvert sa coquille. Vide ou pas.

Pour ce qui est des corps de l'équipage, m'est avis que les créatures qu'on a tué doivent savoir où ils sont passés et que j'ai pas l'envie de m'attarder sur leurs systèmes de digestion...

J'espère, au lieu de chercher à ouvrir les paquets que nous sommes censés ramener intact » - La gnominette appuya sur le mot intact avec une force digne de la gravité à la surface d'un trou noir - « Que vous avez pensé dans vos recherche à regarder si vous trouviez les codes d'accès à la console du Capitaine. Histoire que l'on essaye d'y trouver quelques réponses aux questions légitimes que l'on se pose. »

Aneelah regarda avec plus d’intérêt l’arme bricolée du gobelin qui essayait de la dissimuler derrière lui en menaçant quiconque s’en approchait des pires représailles.
Elle se mit de côté de façon à ne pas être dans la ligne de tir puis saisit le bras du gobelin qui n’en finissait pas de hurler au voleur et à l’assassin d’une voix criarde.

« Arrête de crier, je confisque juste ce jouet pour l’instant, je vais pas te faire de mal. »

Elle réussit à arracher l’arme des mains du morpion pour ensuite le tendre à Jansola ou Seth afin qu’ils récupèrent la carte et percent enfin les données de l’ordinateur du capitaine.

La dataclé était un modèle des plus simple, une simple insertion dans la console du capitaine suffisait à débloquer celle-ci. Après s'être assurée que celle-ci ne contenait rien de bien méchant, Jansola pu accéder à la console du capitaine.

Les logs du vaisseau était d'un ennui profond. La prospection d'éventuels sites miniers sur des amas d'astéroïde au bout des secteurs connus était rarement passionnante et ce n'était pas le manque d'intérêt manifeste des membres du Collectif qui allait corriger le tir. Inutile de dire donc, à quel point l'intérêt de tous, passés et présents, remonta en flèche pour la découverte d'un mystérieux astéroïde lisse, couvert de "géodes" bombés. Découvert dans la Dérive.

Les mineurs étaient manifestement surexcité de la valeur de ces géodes, qu'ils détachèrent de l'astéroïde et amassèrent en nombre dans leurs soutes. Leur déconfiture était sinistrement prévisible par les explorateurs.

Les dernières entrées du journal étaient pressées, confuses. Des bruits de travaux ou de combat résonnaient dans le micro grésillant. Des appels résonnaient dans les couloirs métalliques, appuyant la description des "chiens de l'espace" que faisait le capitaine. Il y décrivaient comment les créatures s'étaient bel et bien extraites des "géodes" qu'ils et elles avaient récupéré, pour attaquer son équipage, se dispersant dans le vaisseau.
La dernière entrée était des plus sinistre. Les bruits de fonds étaient indéniablement ceux d'un combat et la panique autant que le désespoir se lisait sur la face abimée du capitaine.

« Il y a... Autre chose. C'est venu du rocher... Enfin, ça l'était déjà. On ne peut plus faire grand chose à ce point. »

Il se passa la langue sur des lèvres gercées par des années d'air de réservoir dans une combinaison de plastique.

« On va ouvrir les sas. Tout purger. Peut être que ça marchera. Je n'espère plus... Je prie. »

L'enregistrement reprenait, un casque usé faisait face à un capteur portable de mauvaise qualité. La visière était trop sale pour savoir qui parlait, la voix inidentifiable. Derrière, le mur de ce qui semblait être la salle des machines s'ouvrait brutalement sur le vide spatial et le Rocher de la Dérive, illuminé par un lointain soleil alien.

« Le vide ne leur fait rien... On doit se tirer si on veut survivre. L'autopilote nous aménera à Absalom, on va se réfugier dans l'astéroïde. On l'a scanné, il est creux. On va survivre. Acréon, terminé. »

Il n'y avait pas d'autre entrée.